Self (histoire inédite d'Anne)

[Bouya2]

Et voici une autre histoire d'Anne, très courte. La vidéo à laquelle il est fait référence dans le récit se trouvait sur Myvideo. Mais vu que Myvideo s'est débarrassé des vidéos de bondage...
Bonne lecture !

Self – 2014/02/21

Et bien il m'en est arrivé une bien bonne et je le raconte tel quel.

J'ai vu dernièrement un clip vidéo de bondage avec une star du domaine qui s'auto ligotait. Alexis Taylor qu'elle s'appelle. Elle est splendide et on la voyait en tenue sexy, qui commençait par se bâillonner, puis elle s'attachait solidement les jambes... normal. Mais ensuite elle attachait une corde préparée à une poignée de porte et elle y faisait un nœud coulant dans lequel elle glissait ses coudes derrière son dos. Puis elle se contorsionnait et l'enroulait autour de ses bras, au-dessus des coudes. Elle tirait dessus et l'action du nœud coulant finissait par la forcer à joindre les coudes derrière le dos. Après quoi elle se penchait et pivotait sur elle-même passant la corde entre ses bras et au-dessus d'une épaule, puis entre les seins et après un passage derrière elle, un nouveau tour au-dessus de l'autre épaule ! Cela serrait visiblement de plus en plus. Et elle y arrivait !
Pour le nœud final elle utilisait une nouvelle fois la poignée de porte et y parvenait très bien. Quelques tractions sèches et c'était très joliment noué.
Pour les poignets, c'était un peu le même principe avec une corde toute préparée dans laquelle elle passait les deux poignets. Elle passait la boucle restante du nœud autour de la poignée de porte et tirait jusqu'à ce que ce soit bien serré ! Et voilà la belle ficelée. Elle s'asseyait ensuite et se tortillait.
Je n'en croyais pas mes yeux et j'ai regardé la vidéo plusieurs fois avant de conclure que cela devait être réellement faisable. S'attacher soi-même avec les coudes joints !

Mais moi aussi je suis très souple, alors j'ai bien entendu voulu essayer cela. Je me suis mise en petite tenue sexy, corset, string et topless... et je me suis mise au boulot. Bon, je ne ressemble pas vraiment à Alexis Taylor. Je serais plutôt du style de Sadie Belle pour ceux qui connaissent. Cela a pris pas mal de temps pour me ligoter comme cela. Il a fallu d'abord préparer toutes les cordes et puis je m'y suis mise à m'attacher les jambes. J'ai enfoncé dans ma bouche mon gros bâillon boule et je l'ai solidement fixé, puis je me suis approchée de la porte et ai passé la boucle autour de la poignée. Et avec de la patience j'y suis arrivée ! La corde s'est effectivement resserrée autour de mes coudes jusqu'à les faire se toucher. Puis je suis parvenue à enrouler le lien au-dessus de mes coudes à force de rotations en m'approchant de la porte. Il n'y a pas eu de problème pour faire se croiser la corde entre mes seins en l'enroulant autour de mon buste. Le nœud final de ce lien n'a pas posé de problème, comme dans la vidéo. Puis j'ai pris la seconde corde, et y ai glissé mes poignets. Un peu de travail de souplesse, mais ce n'était pas un vrai problème. J'ai passé la boucle du nœud coulant autour de la poignée de la porte et ai procédé à quelques tractions sèches de manière à serrer le lien en même temps que le nœud. Satisfaite, je me suis donc retrouvée bâillonnée avec les jambes solidement attachées, les coudes joints attachés bien serrés et fixés à mon torse, les poignets étroitement ficelés. Après avoir sautillé un moment, je me suis assise et j'ai commencé à tester cela. Mes coudes étaient pressés contre mon corps par la corde de mes coudes serrée deux fois autour de mon buste et croisée entre mes seins. C'était très joli.

Au bout d'un quart d'heure de jeu, j'ai décidé de me libérer. Le petit problème est que c'est à ce moment que je me suis subitement rendue compte qu'avec les coudes joints et bien serrés, même si on s'est ligotée soi-même, il ne reste pas beaucoup de possibilité de mouvement. J'ai poussé un « mphh ! » de stupeur ! Et malgré tous mes efforts, je ne suis donc tout simplement pas parvenue à me libérer ! Au plus je tirais sur les liens dans mes gesticulations, au plus il me semblaient se resserrer. Je m'étais très soigneusement bâillonnée et je me tortillais sur le sol, mais c'était aussi solide que si j'avais été ligotée par un spécialiste. Les seins à l'air, je me suis tortillée en tous sens, soufflant stupidement dans mon bâillon.

Et ce n'est qu'alors que j'ai pris conscience qu' on ne la voit pas se libérer dans la vidéo ! C'est évidemment quelqu'un d'autre, sans doute le cameraman, qui la délivrait.

Je me suis souvenue que la porte d'entrée n'était pas fermée à clé et je craignais d'être découverte par un voisin. En string et les seins nus, toute ébouriffée, essoufflée, ligotée comme un saucisson et fantastiquement muselée par une impressionnante balle de latex enfoncée dans la bouche, occupée à gigoter piteusement sur le tapis... Stupide et de plus en plus paniquée, je me tortillais sur le tapis en poussant des glapissements étouffés sous l'effort.
Et une heure plus tard, c'est comme cela que mon copain m'a trouvée en rentrant.... J'étais parvenue à ramper jusqu'à l'entrée du salon, espérant je ne sais quoi. Il m'a enlevé le bâillon et je lui ai expliqué ce qui m'était arrivé. Il ne m'a pas crue, alors il m'a remis le bâillon qu'il a bien serré, puis il m'a portée sur le canapé où il m'a allongée et il a branché la TV. Il est toujours persuadé que j'ai eu de la visite de Christelle.
Au total je suis restée environ deux heures prisonnière de mon propre ligotage et c'est mon copain qui qui a fini par me libérer.

[Utten]

Ah, ah! Excellent! Très frais comme récit. Merci Bouya.

[rocame]

Un autobondage, c'est peu courant comme technique, mais apparemment très efficace ! Merci beaucoup pour le partage....