
En lisant les histoires de ce forum, et de deux autres, ainsi que quelques-unes sur Deviantart, je me suis rendu compte de détails, qui isolés pourraient passer inaperçus. Sauf que ce sont des détails qui se répètent chez beaucoup d'auteur.
Ah oui, je parle des histoires DE FICTION, pas de celles qui racontent des séances s'étant vraiment déroulées. Et je laisse bien sûr de côté tout ce qui est science-fiction, fantasy, else word, ou historique. Ici, je ne parle que des histoires de fiction se déroulant sur notre bonne vieille Terre, contemporaines à nous, ou dans un passé ou un futur proche.
En voici une liste, non-exhaustive, mais qui reprend les plus marquants.
1) La sur-représentativité lesbienne.
Bah oui. En lisant les histoires, j'ai l'impression que 75% des femmes dans le monde sont soient des lesbiennes, ou beaucoup plus courant, des bisexuelles. Et bien sûr, dès qu'on sort une corde, elles deviennent complètement folles, et se transforment en dominas ou soumises incontrôlables. Elles ne peuvent pas s'empêcher d'attacher ou d'être attachées, et aussi souvent par des femmes que par des hommes.
Du coup, on se retrouve avec la plupart des femmes qui pratiquent sur tout ce qui bouge, et notamment d'autres femmes. Et si elles ne sont pas consentantes, au moins elles adorent ça !
A l'inverse, le taux d'hommes homosexuels ou bisexuels dans les histoire ne doit pas dépasser les 5%, si on se tient à l'écart des sites spécialisés dans le bondage gay.
Notons toutefois qu'il y a à peu près autant de ces femmes qui sont dominantes, que soumises, que switch.
2) Le nombre de soumises qui se découvrent.
Et oui. Les histoires commencent souvent comme ça. Soit la femme ou l'homme sait qu'elle ou qu'il aime être ligoté(e). Soit il ou elle ne le sait pas. Et là, je vais passer au féminin, parceque même si on trouve des hommes comme ça dans les histoires, c'est quand même beaucoup plus souvent des femmes.
Alors, la femme se fait enlever. Ou un cambrioleur l'attaque et l'attache. Ou son petit copain lui propose un expérience. Ou un(e) ami(e) la ligote. Enfin, quoi qu'il en soit, le ligotage n'est pas vraiment consenti à la base. Elle découvre par son ligoteur ou sa ligoteuse qu'il s'agit du bondage. Et là, un vide se comble en elle, elle ne peut plus s'en passer. En plus, il arrive assez souvent qu'elle tombe totalement amoureuse de son ravisseur (plus rarement de sa ravisseuse).
A la rigueur, qu'une personne proche qu'on connaisse, qui nous fasse découvrir un jeu de manière pas très consentante, mais en restant de manière plaisante, ça peut se comprendre. Mais se faire enlever, être retenu prisonnière, ou être attaquée par un voleur, ça a de quoi faire peur, et donc traumatiser de tout ce qu'il y a en rapport avec le ligotage, non ? En tout cas, je vois pas comment ça inciterait quelqu'un à recommencer.
Bon, il faut quand même noter que, comme je l'ai dit plus haut, si ce genre de choses est souvent écrite dans des histoires où les femmes se font ligoter, il existe aussi quelques histoire où cela arrive à des hommes.
3) Les godemichets ou la crotch-rope provoquent toujours du plaisir
J'avoue, dans de nombreuses histoires, l'usage des godemichets est demandé par la bondagette. Dans ce cas, c'est normal qu'elle éprouve du plaisir.
Mais, quand elle est enlevée, et qu'on introduit de force quelquechose sur son vagin, n'est-ce pas la définition du viol ? Il suffit pas qu'un bourre la chatte d'une fille pour qu'elle aime ça. Donc je vois pas pourquoi ce qui ne marche pas avec un pénis marcherait avec un sextoy. Pourtant, c'est magique, elle n'éprouve pas qu'un orgasme. Elle en éprouve plusieurs ! Et en plus, il y a souvent un deuxième gode, pour deux fois plus de plaisirs ! Si si, ça marche. D'ailleurs, dans certaines histoires, on parle bien de douleur, mais là, il s'agit d'un "plaisir insupportable".
Donc, c'est pas grave si c'est forcé. Le principal, c'est qu'il y ait un truc dedans, et quoi qu'il se passe, la bondagette jouit.
4) La position ultra-contraignante qui dure ultra-longtemps
Bon, c'est vrai que là je charie un peu. Dans la plupart des histoires, on reste cohérent de ce côté là, et on prend en compte la souplesse normale du corps, l'endurance, la soif, la faim, l'envie d'aller aux toilettes. Etc
Mais il y a quand même plusieurs récits où la bondagette ou le bondagé tient absolument des heures dans un hogtie ultra-strict. Pas besoin d'en dire plus.
Voilà, j'ai finit.
Je ne pousse pas du tout un coup de gueule, ou quoi que ce soit. Mais j'ai décidé d'analyser de nombreuses histoires. Et j'ai remarqué que c'était toujours ce genre d’invraisemblances qui revenaient. Et honnêtement, ça m'a amusé de les recenser
