Un instant magique
Publié : 02 janv. 2014, 18:44
Coucou ! J'ai retrouvé le deuxième récit de fiction que j'ai écrit dans le domaine du bondage. (Le premier a définitivement disparu, et c'est tant mieux).
J'ai donc décidé de consacrer mon 200° post sur le forum pour vous le partager.
Ce récit fait parti de mes premiers pas dans l'écriture. Ce style n'est donc pas mon style habituel, car je ne l'avais pas encore trouvé.
C'est un one shoot. Ça signifie qu'il est court, et qu'il n'a pas de suite. D'où la fin ouverte, pour que l'imagination fasse le reste.
Bonne lecture
Un instant magique
La douceur du satin. Celle des liens qui m'immobilisent les chevilles et les poignets, celle des foulards qui me bâillonnent et me bandent mes yeux.
Et le plaisir d'être livré à la femme que j'aime.
Je suis allongé torse nu sur mon lit. Ma femme est quelquepart dans la pièce, je le sais, mais elle ne fait pas de bruit.
Puis je sens le bout ses doigts si doux me caresser la joue. Elle retire mon bâillon avec une infinie douceur. Je pourrais parler, mais quelquechose de bien plus efficace qu'un peu de satin m'en empêche: la peur de briser cet instant.
Ma femme ne me touche plus. Mais je sais qu'elle reste à mes côtés. Je ne sais pas combien de temps dure ce moment. Une minute, dix minutes, une heure, un an, un siècle? Peu m'importe, il est merveilleux.
Puis je sens sa main qui me caresse la poitrine, juste une seconde avant qu'elle ne m'embrasse. Puis elle recommence ses caresses, d'abord sur mes pectoraux, puis sur tout le torse.
Elle m'embrasse de nouveau en s'allongeant sur moi. Je sens son corps à moitié-nu sur le mien, alors qu'elle commence à poser des baisers sur mon cou. Elle pose de nouveau ses lèvres sur les miennes.
Elle interrompt ce baiser et pose doucement sa main sur ma bouche. Elle embrasse de nouveau mon cou, puis elle descend sur mon plexus, et continue lentement sur mon ventre.
Elle s'arrête et je la sens retirer son soutien-gorge, allongée sur moi. Ensuite, elle pose brièvement ses lèvres en dessous de mon nombril. Elle déboutonne lentement mon pantalon et le fait glisser le long de mes jambes. Mon caleçons suis aussitôt. Elle se relève, je ne la sens plus sur moi.
Puis ses lèvres se posent sur mon front, tandis qu'elle enfonce sa culotte à travers mes lèvres entre-ouvertes. Elle me serre dans ses bras et m'embrasse dans le cou. Puis nous faisons tout simplement l'amour.
Voilà, nous avons finit, mais je reste en elle. Je ne peux pas me retirer, elle me tient dans ses bras. Je sens sa tête sur mon cœur, ses cheveux soyeux qui inondent toute la surface de ma poitrine. J'entends son souffle calme. Elle reste immobile, je ne me débat pas. Le temps semble suspendu. Pourtant, cet instant me paraît trop court. Elle me retire d'elle.
En embrassant mes jambes, elle remonte mon pantalon. Elle enlève sa culotte de ma bouche avant de la remplacer par une boule de satin maintenue par un bandeau de même matière. Elle me caresse sur la joue et le menton. J'entends le froissement de ses habits, elle doit se rhabiller. Elle m'embrasse sur la joue en promenant sa main sur mon torse. Puis elle passe une dernière fois ses doigts merveilleux sous mon menton.
J'entends ses pas légers sur le plancher, la porte qui s'ouvre, puis qui se referme.
Le weekend ne fait que commencer.
J'ai donc décidé de consacrer mon 200° post sur le forum pour vous le partager.
Ce récit fait parti de mes premiers pas dans l'écriture. Ce style n'est donc pas mon style habituel, car je ne l'avais pas encore trouvé.
C'est un one shoot. Ça signifie qu'il est court, et qu'il n'a pas de suite. D'où la fin ouverte, pour que l'imagination fasse le reste.
Bonne lecture
Un instant magique
La douceur du satin. Celle des liens qui m'immobilisent les chevilles et les poignets, celle des foulards qui me bâillonnent et me bandent mes yeux.
Et le plaisir d'être livré à la femme que j'aime.
Je suis allongé torse nu sur mon lit. Ma femme est quelquepart dans la pièce, je le sais, mais elle ne fait pas de bruit.
Puis je sens le bout ses doigts si doux me caresser la joue. Elle retire mon bâillon avec une infinie douceur. Je pourrais parler, mais quelquechose de bien plus efficace qu'un peu de satin m'en empêche: la peur de briser cet instant.
Ma femme ne me touche plus. Mais je sais qu'elle reste à mes côtés. Je ne sais pas combien de temps dure ce moment. Une minute, dix minutes, une heure, un an, un siècle? Peu m'importe, il est merveilleux.
Puis je sens sa main qui me caresse la poitrine, juste une seconde avant qu'elle ne m'embrasse. Puis elle recommence ses caresses, d'abord sur mes pectoraux, puis sur tout le torse.
Elle m'embrasse de nouveau en s'allongeant sur moi. Je sens son corps à moitié-nu sur le mien, alors qu'elle commence à poser des baisers sur mon cou. Elle pose de nouveau ses lèvres sur les miennes.
Elle interrompt ce baiser et pose doucement sa main sur ma bouche. Elle embrasse de nouveau mon cou, puis elle descend sur mon plexus, et continue lentement sur mon ventre.
Elle s'arrête et je la sens retirer son soutien-gorge, allongée sur moi. Ensuite, elle pose brièvement ses lèvres en dessous de mon nombril. Elle déboutonne lentement mon pantalon et le fait glisser le long de mes jambes. Mon caleçons suis aussitôt. Elle se relève, je ne la sens plus sur moi.
Puis ses lèvres se posent sur mon front, tandis qu'elle enfonce sa culotte à travers mes lèvres entre-ouvertes. Elle me serre dans ses bras et m'embrasse dans le cou. Puis nous faisons tout simplement l'amour.
Voilà, nous avons finit, mais je reste en elle. Je ne peux pas me retirer, elle me tient dans ses bras. Je sens sa tête sur mon cœur, ses cheveux soyeux qui inondent toute la surface de ma poitrine. J'entends son souffle calme. Elle reste immobile, je ne me débat pas. Le temps semble suspendu. Pourtant, cet instant me paraît trop court. Elle me retire d'elle.
En embrassant mes jambes, elle remonte mon pantalon. Elle enlève sa culotte de ma bouche avant de la remplacer par une boule de satin maintenue par un bandeau de même matière. Elle me caresse sur la joue et le menton. J'entends le froissement de ses habits, elle doit se rhabiller. Elle m'embrasse sur la joue en promenant sa main sur mon torse. Puis elle passe une dernière fois ses doigts merveilleux sous mon menton.
J'entends ses pas légers sur le plancher, la porte qui s'ouvre, puis qui se referme.
Le weekend ne fait que commencer.
Plus 2 qui ont été irrémédiablement perdues (une tant mieux, l'autre dommage).
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