Grand magasin
Publié : 18 déc. 2014, 17:25
Les faux sapins, les guirlandes qui me fatigaient les yeux à force de clignoter, la musique d’ascenseur à grande échelle dans tout le magasin, les bousculades, tout ça commençait vraiment à me fatiguer. Même Sandra m’avait laissé tomber - probablement à l’autre bout du hall côté parfum ou bijoux - ou c’est moi qui avait bifurqué discrètement. Il n’y avait que ces belles hôtesses en costume rouge et blanc avec leur bonnet à pompom pour sauver cette après-midi, en faisant de beaux sourires qu’on nous croit véritablement adressés et proposant des petits chocolats de saison. Jusqu’à...
- Coucou mon loup!
Une claque sur les fesses, forte en plus! Je me retournai. C’était une grande blonde au cheveux bouclés, plutôt fine voire maigre, arborant un grand sourire. Mais vite effacé.
- Oh pardon! Je suis désolée. De dos, je vous ai pris pour quelqu’un d’autre...
Confuse, honteuse, elle commence à rougir et se couvre la moitié du visage avec ses deux mains. Elle ne sait plus quoi dire. Passé l’étonnement, je me mets à sourire; je trouve ça plutôt cocasse.
- Ce n’est rien, mad...
Mais déjà elle a fui. Tant pis. Je reprends donc mon errance à travers les boutiques. Moi aussi je finirai bien par retrouver ma moitié. Je recommence donc à bredouiller des pardon, pardon, à jouer de l’épaule pour traverser les allées trop encombrées. Là, j’en ai un peu marre. Et...
- Monsieur?
Une main sur mon bras; je me tourne. Ah! Une Mère Noël, son panier de confiserie à la main.
- Non merci, mademoiselle, j’en ai déjà pris suffisamment à vos collègues.
J’ai essayé d’être le plus poli possible. Pourtant en retour j’ai un air très très sérieux, sourcils froncés, moue boudeuse, puis elle fouille sur son ventre, en sort un badge de la taille d’une carte de crédit.
- Sécurité du magasin, monsieur. Je vais vous demander de m’accompagner s’il vous plaît.
Sandra! Il lui est arrivé quelque chose, j’en suis sûr.
- Très bien. Je vous suis. C’est ma femme? Il lui est arrivé quelque chose?
- Par ici, s’il vous plaît.
Tout près de moi, elle m’aggripe le bras et m’entraîne là-bas, derrière la dernière boutique. Porte camouflée, escalier. On se retrouve dans une suite de bureaux je crois, surplombant la galerie vraisemblablement. Mère Noël continue de me guider; nous entrons dans un de ces grands bureaux sans fenêtre, tout éclairé. Mais vide. Pas de Sandra à l’horizon.
- Qu’est-ce que...
Elle fait claquer ses bottes rouges à gros talons qui remontent jusqu’à ses genoux, prenant un air de plus en plus inquiétant, pose son bonnet sur le bureau, révélant ses cheveux bruns-noirs, époustant sa robe courte bordée de fourrure blanche. Bon sang! quelles jambes!
- Monsieur, il semblerait que vous ayez dérobé plusieurs articles dans différentes boutiques de la galerie. Je vais donc devoir procéder à une vérification.
Quoi?! Moi, voleur?! Mais de qui se moque-t-elle? Je rigole, nerveux, plus qu’inquiet.
- Vous devez me confondre avec quelqu’un d’autre. Vous êtes sûre de faire partie de la sécurité?
Mon petit rire n’a pas dû lui plaire, pas plus que ma question. Elle se jette sur moi et me fait une clé de bras, m’obligeant à me pencher sur le bureau, presque à tomber dessus.
- Ecoutez bien. Ne vous méprenez pas sur ma tenue; ça reste ce qu’il y a de plus efficace en cette période pour surveiller des voleurs comme vous. Alors soit vous acceptez cette vérification, soit je fais appel à la police, ce qui risque d’être long, beaucoup plus long...
Quelle force elle a. J’ai mal au bras et peur de tomber sur une experte en technique de combat.
- D’accord, d’accord. Vérifiez. Je n’ai rien à cacher.
Elle relâche son étreinte en me laissant me relever. J’écarte aussitôt légèrement les bras; je m’attends juste à une fouille comme à l’aéroport.
- Je vous l’ai dit, vous me prenez pour un autre, comme cette femme tout à l’heure.
Un pas en arrière.
- Déshabillez-vous. Chemise, pantalon, chaussures, la montre et la ceinture sur le bureau.
- Pardon?
Plus ça va, plus la Mère Noël se transforme en gardienne de prison. Elle gagne en assurance quand moi j’en perds minute par minute. Et elle pose sa main sur le téléphone, là, sur le bureau.
- Tout ça me paraît très neuf. Je vais aller vérifier auprès de nos commerçants. Sauf si vous préférez faire ça d’une manière plus administrative...
Ouais, je devine à nouveau la menace. Police. Des heures et des heures d’attentes. J’obtempère donc, en défaisant ma chemise, en ôtant mes chaussures, et puis tout le reste, jusqu’à me retrouver en boxers.
- Je peux le garder mon slip ou vous compter aussi aller vérifier ça?
Enervé. Agacé. Je n’ai pas vu qu’elle avait sorti de l’armoire grise une corde blanche, pas tout de suite.
- Attendez, c’est quoi ça? Qu’est-ce que vous comptez faire?
- Mesures de précautions monsieur. De nos jours, si les agents de sécurité doivent se déguiser en Père Noël, c’est parce que les voyous de déguisent en quelqu’un de tout à fait normal. Les mains dans le dos s’il vous plaît.
Je me suis résigné. Finissons-en le plus vite possible et qu’elle me laisse partir. Sandra doit commencer à me chercher maintenant, peut-être qu’elle s’inquiète déjà. Mère Noël se place donc derrière moi, me ramène les bras dans le dos et commence à m’attacher les poignets, côte à côte en enroulant la corde trois ou quatre fois autour et termine en serrant un noeud au milieu. Ferme, solide mais pas douloureux. Je sens qu’il reste en une bonne longueur qui pend entre mes jambes.
Elle rapproche ensuite une chaise, en bois, pas vraiment coordonnée avec le mobilier de la pièce et me force à m’asseoir dessus, les bras derrière le dossier. J’obtiens quelques secondes de répis, le temps pour elle de sortir tout un tas de cordes. Mais dans quel pétrin je me suis encore mis? Elle en passe une autour de mes coudes, juste au-dessus. Je les sens qui se rapprochent dangereusement au fur et à mesure qu’elle la resserre, puis l’enroule autour de ma poitrine plusieurs fois. Là vraisemblablement, elle se met à genoux, tire sur la corde entre mes poignets vers le bas, et l’attache à un barreau de la chaise, derrière.
Je suis bien incapable de bouger à présent. C’est à peine si je peux gigoter, ce qu’elle remarque.
- N’essayez pas monsieur. Sauf si vous tenez à ce que je serre plus...
Je relève la tête pour essayer de l’apercevoir. Je la baisse: elle vient de s’agenouiller devant moi. Encore une corde à la main.
- Ca va être bon là, non? Est-ce que c’est nécessaire?
Elle semble m’ignorer tout en continuant. Cette fois, elle glisse la corde sous mes cuisses, bien au milieu.
- Je vais vous demander de vous taire monsieur. Nous ne nous connaissons pas, je ne compte prendre aucun risque.
Et de continuer. Cuisses bien attachées ensemble. La même corde passe trois fois sous l’assise de la chaise. Elle s’en prend ensuite à me chevilles vite attachées côte à côte. Mais en plus elle enroule la corde autour d’un barreau de la chaise devant. J’ai de la chance: mes pieds touchent encore par terre, même s’ils ne peuvent plus bouger.
Enfin, de la chance, ce n’est pas exactement le bon mot. Solidement ligoté, incapable de remuer le petit doigt. Si. Les doigts je peux encore, mais je n’arrive à rien attraper, pas le moindre noeud que je pourrais gratter pour essayer de me libérer.
Mère Noël a commencé à vérifier mes vêtements, tout y passe. Le pantalon est mis de côte; il n’ a pas l’air de l’intéresser. Elle inspecte la chemise rapidement avant de l’écarter. Malgré tout, elle prend bien son temps. Je me sens soulagé. J’aurais pu l’être dès le début: je n’ai rien volé, rien.
- Alors, vous êtes satisfaite? Vous voyez bien que je n’ai rien chapardé.
Elle relève les yeux vers moi.
- Pas encore, monsieur. J’ai un doute pour la ceinture et la montre. Je vais devoir aller vérifier dans la galerie.
Non! C’est pas vrai! Je me mets à m’énerver, m’agitant autant que possible à droite, à gauche, en avant, en arrière. J’y crois à peine. Elle ne va pas me laisser là?
- Attendez. Vous n’allez pas me laisser là comme ça? Vous ne pouvez pas. Vous ne pouvez pas!
Je remue encore un peu plus fort, mais diable! elle a fait ça toute sa vie ou quoi, attacher les gens.
- Vous avez raison, je ne peux pas vous laisser comme ça.
A nouveau, je la vois fouiller dans l’armoire. Cette fois, elle y prend un rouleau d’adhésif noir et en coupe trois longs morceaux. Les deux premiers, elle les pose à moitié collés sur son avant-bras. Le dernier, elle le saisit à deux main avant de s’approcher dangereusement de moi et me baîllonne avec, en appuyant fortement, très fort vraiment, sur la bouche et presque jusqu’aux oreilles.
Surpris, je fais MMmmmm!!! J’y gagne juste les deux autres morceaux appliqués soigneusement par-dessus.
- MMmmrrrr!! MMmmphphppfffff!!!
Et puis on éteint la lumière. Je proteste encore plus fort.
- Je vous remercie de votre collaboration monsieur. Je fais aussi vite que possible et je reviens...
- Coucou mon loup!
Une claque sur les fesses, forte en plus! Je me retournai. C’était une grande blonde au cheveux bouclés, plutôt fine voire maigre, arborant un grand sourire. Mais vite effacé.
- Oh pardon! Je suis désolée. De dos, je vous ai pris pour quelqu’un d’autre...
Confuse, honteuse, elle commence à rougir et se couvre la moitié du visage avec ses deux mains. Elle ne sait plus quoi dire. Passé l’étonnement, je me mets à sourire; je trouve ça plutôt cocasse.
- Ce n’est rien, mad...
Mais déjà elle a fui. Tant pis. Je reprends donc mon errance à travers les boutiques. Moi aussi je finirai bien par retrouver ma moitié. Je recommence donc à bredouiller des pardon, pardon, à jouer de l’épaule pour traverser les allées trop encombrées. Là, j’en ai un peu marre. Et...
- Monsieur?
Une main sur mon bras; je me tourne. Ah! Une Mère Noël, son panier de confiserie à la main.
- Non merci, mademoiselle, j’en ai déjà pris suffisamment à vos collègues.
J’ai essayé d’être le plus poli possible. Pourtant en retour j’ai un air très très sérieux, sourcils froncés, moue boudeuse, puis elle fouille sur son ventre, en sort un badge de la taille d’une carte de crédit.
- Sécurité du magasin, monsieur. Je vais vous demander de m’accompagner s’il vous plaît.
Sandra! Il lui est arrivé quelque chose, j’en suis sûr.
- Très bien. Je vous suis. C’est ma femme? Il lui est arrivé quelque chose?
- Par ici, s’il vous plaît.
Tout près de moi, elle m’aggripe le bras et m’entraîne là-bas, derrière la dernière boutique. Porte camouflée, escalier. On se retrouve dans une suite de bureaux je crois, surplombant la galerie vraisemblablement. Mère Noël continue de me guider; nous entrons dans un de ces grands bureaux sans fenêtre, tout éclairé. Mais vide. Pas de Sandra à l’horizon.
- Qu’est-ce que...
Elle fait claquer ses bottes rouges à gros talons qui remontent jusqu’à ses genoux, prenant un air de plus en plus inquiétant, pose son bonnet sur le bureau, révélant ses cheveux bruns-noirs, époustant sa robe courte bordée de fourrure blanche. Bon sang! quelles jambes!
- Monsieur, il semblerait que vous ayez dérobé plusieurs articles dans différentes boutiques de la galerie. Je vais donc devoir procéder à une vérification.
Quoi?! Moi, voleur?! Mais de qui se moque-t-elle? Je rigole, nerveux, plus qu’inquiet.
- Vous devez me confondre avec quelqu’un d’autre. Vous êtes sûre de faire partie de la sécurité?
Mon petit rire n’a pas dû lui plaire, pas plus que ma question. Elle se jette sur moi et me fait une clé de bras, m’obligeant à me pencher sur le bureau, presque à tomber dessus.
- Ecoutez bien. Ne vous méprenez pas sur ma tenue; ça reste ce qu’il y a de plus efficace en cette période pour surveiller des voleurs comme vous. Alors soit vous acceptez cette vérification, soit je fais appel à la police, ce qui risque d’être long, beaucoup plus long...
Quelle force elle a. J’ai mal au bras et peur de tomber sur une experte en technique de combat.
- D’accord, d’accord. Vérifiez. Je n’ai rien à cacher.
Elle relâche son étreinte en me laissant me relever. J’écarte aussitôt légèrement les bras; je m’attends juste à une fouille comme à l’aéroport.
- Je vous l’ai dit, vous me prenez pour un autre, comme cette femme tout à l’heure.
Un pas en arrière.
- Déshabillez-vous. Chemise, pantalon, chaussures, la montre et la ceinture sur le bureau.
- Pardon?
Plus ça va, plus la Mère Noël se transforme en gardienne de prison. Elle gagne en assurance quand moi j’en perds minute par minute. Et elle pose sa main sur le téléphone, là, sur le bureau.
- Tout ça me paraît très neuf. Je vais aller vérifier auprès de nos commerçants. Sauf si vous préférez faire ça d’une manière plus administrative...
Ouais, je devine à nouveau la menace. Police. Des heures et des heures d’attentes. J’obtempère donc, en défaisant ma chemise, en ôtant mes chaussures, et puis tout le reste, jusqu’à me retrouver en boxers.
- Je peux le garder mon slip ou vous compter aussi aller vérifier ça?
Enervé. Agacé. Je n’ai pas vu qu’elle avait sorti de l’armoire grise une corde blanche, pas tout de suite.
- Attendez, c’est quoi ça? Qu’est-ce que vous comptez faire?
- Mesures de précautions monsieur. De nos jours, si les agents de sécurité doivent se déguiser en Père Noël, c’est parce que les voyous de déguisent en quelqu’un de tout à fait normal. Les mains dans le dos s’il vous plaît.
Je me suis résigné. Finissons-en le plus vite possible et qu’elle me laisse partir. Sandra doit commencer à me chercher maintenant, peut-être qu’elle s’inquiète déjà. Mère Noël se place donc derrière moi, me ramène les bras dans le dos et commence à m’attacher les poignets, côte à côte en enroulant la corde trois ou quatre fois autour et termine en serrant un noeud au milieu. Ferme, solide mais pas douloureux. Je sens qu’il reste en une bonne longueur qui pend entre mes jambes.
Elle rapproche ensuite une chaise, en bois, pas vraiment coordonnée avec le mobilier de la pièce et me force à m’asseoir dessus, les bras derrière le dossier. J’obtiens quelques secondes de répis, le temps pour elle de sortir tout un tas de cordes. Mais dans quel pétrin je me suis encore mis? Elle en passe une autour de mes coudes, juste au-dessus. Je les sens qui se rapprochent dangereusement au fur et à mesure qu’elle la resserre, puis l’enroule autour de ma poitrine plusieurs fois. Là vraisemblablement, elle se met à genoux, tire sur la corde entre mes poignets vers le bas, et l’attache à un barreau de la chaise, derrière.
Je suis bien incapable de bouger à présent. C’est à peine si je peux gigoter, ce qu’elle remarque.
- N’essayez pas monsieur. Sauf si vous tenez à ce que je serre plus...
Je relève la tête pour essayer de l’apercevoir. Je la baisse: elle vient de s’agenouiller devant moi. Encore une corde à la main.
- Ca va être bon là, non? Est-ce que c’est nécessaire?
Elle semble m’ignorer tout en continuant. Cette fois, elle glisse la corde sous mes cuisses, bien au milieu.
- Je vais vous demander de vous taire monsieur. Nous ne nous connaissons pas, je ne compte prendre aucun risque.
Et de continuer. Cuisses bien attachées ensemble. La même corde passe trois fois sous l’assise de la chaise. Elle s’en prend ensuite à me chevilles vite attachées côte à côte. Mais en plus elle enroule la corde autour d’un barreau de la chaise devant. J’ai de la chance: mes pieds touchent encore par terre, même s’ils ne peuvent plus bouger.
Enfin, de la chance, ce n’est pas exactement le bon mot. Solidement ligoté, incapable de remuer le petit doigt. Si. Les doigts je peux encore, mais je n’arrive à rien attraper, pas le moindre noeud que je pourrais gratter pour essayer de me libérer.
Mère Noël a commencé à vérifier mes vêtements, tout y passe. Le pantalon est mis de côte; il n’ a pas l’air de l’intéresser. Elle inspecte la chemise rapidement avant de l’écarter. Malgré tout, elle prend bien son temps. Je me sens soulagé. J’aurais pu l’être dès le début: je n’ai rien volé, rien.
- Alors, vous êtes satisfaite? Vous voyez bien que je n’ai rien chapardé.
Elle relève les yeux vers moi.
- Pas encore, monsieur. J’ai un doute pour la ceinture et la montre. Je vais devoir aller vérifier dans la galerie.
Non! C’est pas vrai! Je me mets à m’énerver, m’agitant autant que possible à droite, à gauche, en avant, en arrière. J’y crois à peine. Elle ne va pas me laisser là?
- Attendez. Vous n’allez pas me laisser là comme ça? Vous ne pouvez pas. Vous ne pouvez pas!
Je remue encore un peu plus fort, mais diable! elle a fait ça toute sa vie ou quoi, attacher les gens.
- Vous avez raison, je ne peux pas vous laisser comme ça.
A nouveau, je la vois fouiller dans l’armoire. Cette fois, elle y prend un rouleau d’adhésif noir et en coupe trois longs morceaux. Les deux premiers, elle les pose à moitié collés sur son avant-bras. Le dernier, elle le saisit à deux main avant de s’approcher dangereusement de moi et me baîllonne avec, en appuyant fortement, très fort vraiment, sur la bouche et presque jusqu’aux oreilles.
Surpris, je fais MMmmmm!!! J’y gagne juste les deux autres morceaux appliqués soigneusement par-dessus.
- MMmmrrrr!! MMmmphphppfffff!!!
Et puis on éteint la lumière. Je proteste encore plus fort.
- Je vous remercie de votre collaboration monsieur. Je fais aussi vite que possible et je reviens...