L’étrange aventure de Jessica

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Mad Hatter
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Re: L’étrange aventure de Jessica

Message par Mad Hatter »

Jessica a donné un nom, je sens que ça va jouer des tours à Claudia.
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Gwenboyfriend
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Re: L’étrange aventure de Jessica

Message par Gwenboyfriend »

Ce récit fait allusion aux personnages de l'héritage de soeurs Rigdon (https://www.jeuxdeliens.fr/viewtopic.php?f=12&t=1825)

L’évasion de Natacha.

Au grand désespoir de Natacha. Claudia se contente de l’examiner
- Laisse-moi t’admirer. Tu es superbe. Je n’arrive même pas à voir tes entraves. Et cette cape met ta poitrine en valeur.
- Libfmmpfèremmpfmoi.
- C’est extraordinaire. Le bâillon se confond complètement avec ta peau. Je ne le voyais déjà plus.

Natacha n’apprécie pas l’exaltation de son amie. Elle préférerait qu’elle oublie un instant son admiration pour le bondage. Elle bafouille dans son bâillon. Roule des yeux. Se tord dans ses liens.

Ce qui n’a pas le résultat espéré.
- Arrête de te tortiller ainsi. Tu es trop excitante.
- Mpppffpsssez !!!

Natacha n’en peux plus. Après avoir été humiliée par les membres de la guilde, elle doit supporter l’extase de son amie qui l’admire dans ses liens.
Pire. Elle sort à présent un appareil photo.

- Mpppfonpf.
- Ne t’inquiète pas. Ce sera pour ma collection personnelle. Je la regarderai les jours d’ennui.

Claudia prend plusieurs photos. Du corps mais aussi des gros plans du visage bâillonné.
- Tu veux bien te tourner que je prenne des photos du gant sous ta cape ?

Natacha énergiquement la tête pour montrer son désaccord.
- Tu as le choix. Soit tu fais ce que je te demande soit le chauffeur arrête la voiture et je te dépose.
- Mpffnonpff
- Ne t’inquiète pas. Dans cette tenue, tu ne resteras pas seule longtemps. Les personnes qui souhaiteront prendre soin de toi ne manqueront pas.

La jeune femme n’arrive pas à croire que son amie l’humilie ainsi et continue de hocher la tête pour montrer son désaccord.
- Comme tu veux.

Claudia appuie sur le bouton qui permet de communiquer avec le chauffeur de l’autre côté de la vitre de séparation.
- Max, vous voulez bien vous arrêter. Nous allons déposer notre amie. Elle souhaite continuer seule.
- Ce n’est pas une bonne idée, Madame.
- Pourquoi ?
- Nous sommes suivis par une voiture de police.
- Parfait. Je suis sûre que notre amie sera ravie que la police prenne soin d’elle.

Effrayée par le ton de son amie. Natacha la supplie à travers son bâillon.
- C’est trop tard. Ton attitude m’a beaucoup déçue. Je croyais que nous étions amies mais ce n’est manifestement pas le cas. J’espère pour toi que tu arriveras à échapper à la guilde.

La limousine s’arrête. La porte s’ouvre. Tenue par le chauffeur.
Comprenant qu’elle n’a pas le choix, la jeune femme descend difficilement. Gênée par ses bottes et la chaîne ente ses chevilles.

Le chauffeur referme la porte et s’installe au volant. La limousine redémarre et s’éloigne.

Natacha réalise qu’elle est toujours une captive. Bâillonnée, entravée. Comment Claudia peut-elle l’abandonner ainsi dans un quartier déshérité de la ville. Son amie a toujours été susceptible et déteste qu’on lui résiste mais elle ne pensait pas que c’était à ce pont. La jeune femme ignore si c’est une bonne chose que la voiture de police ne se soit même pas arrêtée et ait continué sa route à la poursuite de la puissante limousine.

Natacha songe soudain que Claudia ne peut pas l’abandonner ainsi. Bâillonnée, emprisonnée dans ce gant unique, contrainte d’avancer à petit pas en raison du lien entre ses longues bottes lacées jusqu’aux genoux. Elle a voulu lui faire peur. Elle va revenir dans un instant. Descendre en souriant. Lui demander si elle a décidé d’être raisonnable. Natacha hochera la tête affirmativement. Laissera Claudia prendre des photos. Se moquer d’elle. Puis son amie la libèrera et elles riront ensemble de la peur qu’elle a eue.

Il suffit d’attendre son retour.

Les minutes passent. La limousine ne revient pas.

La prisonnière est désespérée. Elle réalise que le soleil est bas que les ombres s’allongent. Rester seule dans ce lieu pour une femme libre de ses moyens n’est pas sans risque. Et elle est loin d’être libre de ses moyens.

Elle tente de se repérer. Elle devine la direction dans laquelle se trouve le centre-ville. Elle avance péniblement. Son téléphone toujours attaché à son bras est inutile. Elle est bien incapable de l’utiliser. Mais ses ravisseuses pourraient l’utiliser pour la retrouver. Impossible de s’en débarrasser. Elle s’approche d’un mur ; donne un violent coup d’épaule. Le téléphone se brise. Elle reprend sa marche. Essaie de repérer les endroits où il y a du bruit.

Personne ne viendra à son aide dans ces quartiers. D’ailleurs qui pourrait venir à son aide. La police est au service de la guilde. Sa meilleure amie l’a abandonnée. Jessica est sans doute prisonnière de cette association infâme.

Elle s’efforce d’éviter les passages obscurs. Recule quand elle entend des voies trop nombreuses. Mais elle devine qu’elle a été repérée. Elle est à nouveau une proie. Et n’a aucun moyen de fuir. Elle est épuisée. Marcher ainsi entravée. Avec les bras enfermés dans ce manchon est une épreuve. Sans oublier le bâillon qui gêne sa respiration.

Elle continue de marcher. Elle n’a pas le choix. Elle aperçoit une voiture de police. Hésite à se cacher. Renonce. Etre interpelée par la police est préférable à être exposée à ceux qu’elle devine tapie dans l’ombre prêts à fondre sur elle. Elle continue d’avancer. La voiture est à son niveau. Elle ne s’arrête pas.

Dans un instant, Natacha sera à nouveau seule exposée aux actions de ceux qui l’observent.
Elle entend un bruit de frein. Se retourne. La voiture s’est arrêtée. Les policiers interroge les individus qui suivaient la jeune femme. C’est sa chance. Elle accélère le pas autant que le lui permettent ses pieds entravés. Essaie d’ignorer ses bras douloureux prisonniers de l’horrible manchon de cuir. Ne tient pas compte du bâillon qui occupe sa bouche.
Enfin, elle atteint une voie plus fréquentée. Elle est parvenue dans des lieux où elle sera moins exposée.

Elle se repose un instant. Envisage de s’asseoir sur un banc. Mais a peur d’attirer l’attention.

Elle est loin d’être tirée d’affaire. Qui pourrait l’aider ?

Une information lui revient. Fergie Rigdon est dans la cité. Son histoire avait fasciné Natacha. Elle et sa sœur avait été prisonnière de la Comtesse et de la Baronne. Des femmes terrifiantes spécialistes de la manipulation et de l’enlèvement. Elles avaient été sauvées par leur oncle quand on avait découvert qu’elles été les uniques héritières d’une immense fortune.

Evidemment ce qui avait attiré Natacha, c’était le récit de leurs enlèvements successifs. Des romans avaient décrit leurs mésaventures en détaillant les nombreuses façons dont elles avaient été ligotées et bâillonnées. Natacha s’était souvent identifiée à elles. Se délectant de leurs captures. De la façon dont elles étaient attachées et soumises à toutes sortes de sévices. Elle souhaitait alors vivre leurs aventures.

Mais aujourd’hui, elle préférerait profiter de leur aide. Et elle sait que Fergie et Kathy Rigdon luttent contre toutes les organisations telles que celles de la Comtesse. A l’évidence, la guilde est une de ces organisations.

Elle doit atteindre l’hôtel. Heureusement qu’elle a noté son nom. Elle tente d’accélérer le pas. Et réalise que c’est ridicule. Elle ne fait que s’épuiser. Tant qu’elle ne sera pas libérée de son bâillon et de ses entraves. Elle ne peut que progresser difficilement.

Combien d’hommes de femmes la recherchent actuellement ? Chaque visage qu’elle croise est un adversaire potentiel.

Elle se cache plusieurs fois sous un porche, dans l’encoignure d’une porte. Cet hôtel est si loin.

Il fait nuit à présent. Elle a atteint l’hôtel mais comment y entrer ? Sa tenue est loin d’être discrète. Elle ne pourra pas demander à rencontrer Fergie Rigdon. Les employés verront qu’elle est bâillonnée et la livreront à la guilde.

Elle se cache dans l’ombre. Hésitant sur la marche à suivre.

Une voiture arrive. La limousine de Claudia. Natacha n’hésite plus. Elle va aller vers son amie. Abandonner toute fierté. Accepter de jouer le jeu qu’elle souhaite. L’essentiel est qu’elle soit libre.

Claudia descend de la voiture. Toujours élégante. Natacha se prépare à avancer maladroitement vers elle quand une voix s’élève.
- Vous vouliez bien m’attendre un instant, mère.

Cette voix ce n’est pas possible.
- Qu’y a-t-il ma chérie ?
-
La chérie en question sort de la voiture. Natacha n’a plus le moindre doute. Il s’agit bien de la fille de la maîtresse suprême qui l’a tourmentée, il n’y a pas si longtemps. Mais elle a appelé Claudia « mère ». Cela signifie que…
- Je crois que votre amie Natacha n’est pas loin. La montre qui commande les sex-toys a réagi.
- Nous avons plus urgent à faire que nous occuper de cette petite idiote. Nous la retrouverons tôt ou tard. Elle est totalement incapable de se débrouiller seule.
- Quelle idée amusante de l’abandonner dans ce quartier sordide ligotée et bâillonnée.
- Tu féliciteras les employées du centre commercial. Elles ont fait de l’excellent travail.

Natacha n’arrive pas à croire ce qu’elle entend.
- Je parie qu’elle a passé la journée à se cacher et à éviter toute rencontre.
- Oui. Elle a été remarquée dans de nombreux endroits.
- Et personne n’a tenté de s’en emparer.
- Qui oserait s’opposer à un ordre de la maîtresse suprême dans cette cité ?
- Certains ne respectent votre autorité dans ces quartiers.
- J’avais demandé à la police de l’observer de loin. Ils ont découragé un groupe d’individus prêts à s’emparer d’elle.
- Et où est-elle à présent selon eux ?
- Ils ne l’ont plus surveillée une fois qu’elle était dans des quartiers moins exposés.

Cette fois, Natacha n’a plus le moindre doute. Celle qu’elle croyait être son amie est la maîtresse suprême.
- Elle trouverait sans doute injuste d’être punie pour avoir parlé de la guilde à son membre le plus haut placé.
- Ce qui compte, c’est qu’elle ignorait ma position quand elle m’en a parlé. Elle mérite donc d’être punie.

Natacha comprend que l’ignoble femme s’est jouée d’elle. L’encourageant à trahir le secret de la guilde pour lui reprocher de l’avoir fait.
- Vous pensez avoir le même succès avec les sœurs Rigdon.
- Nous n’allons rencontrer que Fergie et elles sont protégées par leur oncle.
- Mais elle veut mettre fin aux activités de la guilde et compte sur vous pour l’aider.
- C’est pour cette raison que nous devons nous montrer habiles pour les prendre dans nos filets.

C’est encore pire que ce que Natacha imaginait. La guilde est certainement l’alliée des criminelles que combattent Fergie et Kathryn. Claudia va leur tendre un piège.
- Et pour leur oncle.
- C’est un homme pragmatique. Il avait besoin d’elles pour éviter que la comtesse et la baronne s’emparent de l’entreprise. Mais à présent, il sera certainement prêt à passer un accord.

Natacha doit absolument prévenir Fergie. Mais comment faire. Elle n’arrivera jamais à passer le hall de l’hôtel.
- Notre chère Natacha est toujours dans les environs.
- Et alors je t’ai dit que nous n’avons pas le temps de la chercher.
- Mais on doit pouvoir déclencher les sex-toys à distance.
- Quelle idée géniale.
Natacha s’enfuit. À quelle distance, les maudits objets implantés dans son corps peuvent se déclencher. Elle trébuche Se retrouve sur le sol. Elle a oublié ses chevilles entravées. Elle se relève péniblement.
- Mets la puissance maximum.

Les sex-toys se déclenchent. Natacha se retrouve gisant sur le sol. Incapable de contrôler son corps. Le bâillon qui bloque ses gémissements rend le supplice encore plus insupportable. Elle devine que des personnes s’approchent.

Kidnappeur ou sauveur ?

Elle est incapable d’en juger et sombre dans une douce inconscience.
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Mad Hatter
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Re: L’étrange aventure de Jessica

Message par Mad Hatter »

Elle n'a aucune chance de s'en sortir cette pauvre Natacha. Tourments et tourments.
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Re: L’étrange aventure de Jessica

Message par Strabisme »

J'avais loupé pas mal de chapitres et je ne suis pas mécontente de les avoir rattrapés ^w^

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Tiens c'est rigolo cette fonctionnalité
Ok ok on s'amuse ici ?

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Re: L’étrange aventure de Jessica

Message par cowboygf »

j'adore ses histoires vivement la suite :bravo: :bravo: :bravo: :bravo:

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Gwenboyfriend
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Re: L’étrange aventure de Jessica

Message par Gwenboyfriend »

Merci pour vos messages. Voici la suite. Les ennuis de Natacha et Jessica ne font que que commencer :twisted:

Le réveil de Natacha

Quand elle reprend conscience. Natacha devine immédiatement que sa situation a changé. Mais qu’elle ne s’est pas vraiment améliorée.

Elle est toujours prisonnière dans une usine délabrée qui sert de refuge aux exclus de la cité. Une partie du toit manque. C’est suffisant pour constater qu’il fait encore nuit même si elle devine quelques lueurs qui annoncent l’approche de l’aube.

Les seules lumières viennent de quelques lampes à pétrole et d’un feu autour duquel ceux qu’elle suppose être ses ravisseurs sont réunis.

Elle est débarrassée de ses bottes et du gant unique. Mais elle est étroitement ligotée à un poteau par ses poignets, ses bras, son torse, sa taille, ses cuisses, ses mollets, ses chevilles. Les cordes très serrées pénètrent douloureusement dans sa chair.

Elle a été aussi débarrassée de sa jupe minuscule et de sa cape. Elle est donc totalement nue.

Son bâillon a été remplacé par un autre plus rudimentaire fait de chiffons sales enfoncés dans sa bouche maintenus par un plus fin entre ses lèvres et noué sur la nuque.

La vue des sex toys sur le sol devrait la rassurer. Elle ne sera plus exposée à leur déclenchement mais elle est outrée par l’idée que le groupe d’hommes et de femmes assemblés autour d’un feu rudimentaire a exploré son intimité.

Elle se retrouve au milieu de ceux qu’elle a tenté d’éviter depuis que Claudia l’a abandonnée au milieu de cette zone. Ils avaient dû la repérer et l’ont suivi jusqu’à l’hôtel. Ce sont eux que la police a interpellés. Mais ils n’ont pas renoncé et n’ont pas hésité à s’aventurer dans des lieux qui leur sont interdits pour s’emparer d’elle.

Elle aperçoit dans le groupe un homme et une femme bien habillés. Plus élégants. Ce sont certainement eux qui l’ont capturée. Ils n’attiraient pas l’attention.

Pour l’instant, personne ne s’occupe d’elle. Elle en profite pour évaluer discrètement la tension de ses liens. Le résultat n’est guère enthousiasmant. Ils sont serrés et solides. Elle n’a aucune chance de se libérer. Sa situation n’a fait qu’empirer.

Les membres de la guilde ont des règles. Ces gens-là non. Ce sont des exclus. Pour eux, elle est une proie de choix.

Les sex toys sont brisés. Ils ne doivent plus émettre. Aucune chance que Claudia la trouve ainsi. En supposant qu’elle la cherche.

Il est préférable de feindre d’être toujours inconsciente. Cela évitera que ces individus s’intéressent à elle.

Malheureusement, une des femmes a remarqué ses mouvements.
- Je crois que notre amie s’est réveillée.
- Tu es sûre. Elle ne bouge pas.

Natacha, s’efforce de garder la tête basse comme si elle était évanouie. Elle entend les pas de la femme approcher.
- Viens t’asseoir, Lydie, tu vois bien qu’elle ne bouge pas.
- Vous êtes vraiment naïfs.

Natacha sent le regard de la femme sur elle. Surtout ne pas lever la tête. Ne pas gémir dans le bâillon. Ne pas tirer sur ses liens. La femme l’observe toujours. La captive résiste difficilement à la tentation de la regarder. De vérifier si elle va abandonner. Elle devine la main de sa geôlière qui s’approche. Et sent un violent pincement sur son sein droit. Surprise par la douleur, elle gémit. Son gémissement étouffé par le bâillon est parfaitement audible.

Elle lève la tête et regarde sa tortionnaire en face.
- Tu t’es décidée à ne plus jouer la comédie. Tu as raison, tu n’étais pas très convaincante. On va passer à d’autres jeux.

Lydie commence à caresser sa victime. Les seins, le corps, le sexe. Natacha songe que depuis qu’elle est entrée dans le centre commercial, tous ceux ou celles qu’elle rencontre ne songent qu’à la ligoter et à la faire jouir.

Sa ravisseuse est une experte digne de la guilde. La prisonnière a de plus en plus de difficultés à résister. Elle sent son corps se tordre dans ses liens et contribuer à faire pénétrer les cordes dans sa tendre chair. La douleur contribue pourtant à la rapprocher de l’extase.

De même que le bâillon qui bloque ses gémissements. Honteuse, elle ne peut plus retarder un nouvel orgasme. Les liens sont solides et résistent à la traction de son corps, de ses bras et de ses jambes.

Elle devine les rires gras des hommes.
- Je crois qu’on va bien s’amuser avec cette salope.

Lydie intervient.
- Vous êtes trop pressés. Une femme pareille ça se déguste.
- Tu t’es déjà bien amusée avec elle.
- Vous ne voulez pas entendre son histoire.
- Pourquoi pas. Ça nous amusera.

Le bâillon est retiré. Natacha songe que c’est peut-être sa seule chance de s’échapper. Il faut juste raconter une bonne histoire. Et la meilleure des histoires est toujours celle qui a une part de vérité.
- Vous devriez me libérer.
- Pourquoi donc.
- Je suis une membre de la guilde.
- De quoi est ce qu’elle parle
- De la guilde des ligoteurs, imbécile.

C’est Lydie qui vient de parler. C’est donc elle qui dirige ce groupe.
- Je ne pensais qu’il puisse y avoir de confusion.

La remarque moqueuse de Natacha lui vaut un violent coup entre les seins. D’où Lydie a-t-elle sorti cette cravache ?
- Je te conseille d’éviter de faire la maligne si tu ne veux pas retrouver ton bâillon. J’ai l’impression que tes liens sont un peu trop lâches. Vérifiez donc ça les gars et resserrez moi tout ça.
- Non, ne faites pas ça.
- Décidément, tu dois aimer être bâillonnée.

L’impitoyable femme enfonce à nouveau les chiffons malpropres dans la bouche de sa victime puis noue un foulard sur sa nuque. La malheureuse captive se retrouve à nouveau réduite à gémir et bafouiller pendant que les complices de Lydie resserrent ses liens et en ajoutent de nouveaux.
- Si on l’arrosait un peu.

Natacha s’interroge sur le sens de ces paroles. Pas très longtemps. Les hommes jettent des sceaux d’eau sur son corps. La captive s’interroge sur leur objectif quand elle réalise que le jour s’est levé et que les rayons du soleil commencent à franchir la vaste ouverture sous laquelle elle est ligotée. La chaleur de l’astre va resserrer les cordes qui pénétreront davantage dans sa chair.

Lydie vérifie le travail de ses complices.
- Tendues comme des cordes à piano. Même mouillées. Je vais te laisser réfléchir le temps que les liens et le sel pénètrent bien dans ta peau en séchant.

Le sel. De quoi parle-t-elle ? La ravisseuse remarque sa surprise.
- L’eau douce est difficile à trouver pour nous. L’eau de mer n’est pas loin et abondante. Je vais te laisser en compagnie des garçons. Quand je reviendrai, tu m’expliqueras pourquoi je devrais avoir peur d’une femme ligotée par la guilde.

L’impitoyable femme s’éloigne. Abandonnant sa victime sous la brûlure du soleil.
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Re: L’étrange aventure de Jessica

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:miam: Les réjouissances s'annoncent délicieuses. :miam:
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Re: L’étrange aventure de Jessica

Message par Gwenboyfriend »

Un piège nommé Jessica

Jessica s’éveille dans la chambre d’hôtel. Elle s’étire agréablement.
Sa situation a favorablement évolué aussi rapidement qu’elle était devenue douloureuse au début de son initiation. Car elle a enfin compris qu’il s’agissait de ça.

Elle devait connaître la douleur et les punitions pour pour devenir une esclave obéissante et respectueuse. Elle s’était montrée docile. Elle méritait une récompense.
Elle avait été libérée de ses entraves, autorisée à prendre un bain. Elle en avait odieusement profité.
La maîtresse suprême elle-même était venue la féliciter toujours revêtue de son masque.
- Tu as été obéissante. Je te félicite. Pour te récompenser la guilde t’offre une nuit dans l’hôtel le plus luxueux de la ville.
- Oh merci madame. Mais je ne mérite pas un tel cadeau pour m’être comporté comme je le dois.
- Je vois que tu apprends les règles. Rassure-toi, le directeur est un de nos membres.
- Je vous remercie de votre confiance.
- Tu m’as convaincu que tu avais renoncé à ta carrière de journaliste et aussi que tu ignorais la trahison de Natacha.
Jessica avait un instant envisagé de défendre son amie mais elle s’était contentée de poser une question
- Que va-t-il arriver à Natacha ?
- Elle apprend actuellement qu’il est préférable de ne pas nous trahir.
Jessica avait frémi en songeant à la punition qu’elle avait subie uniquement parce qu’elle était l’amie d’une traître et elle n’avait pas osé insister. Ni même à interroger au sujet de Claudia et des risques qu’elle encourrait.
- Mais assez discuté. Une voiture va t’amener à l’hôtel après que tu te sois habillée convenablement.
La jeune femme avait alors réalisé qu’elle était toujours nue et avait légèrement rougi. Son interlocutrice s’en était amusée.
- Ne sois pas si pudique. Les habits que nous avons préparés sont simples. Mais tu en trouveras d’autres dans la chambre, mieux adaptés à la salle à manger où tu te restaureras à l’hôtel. Tu te trouveras aussi une chemise de nuit que je te demande de revêtir.
Jessica était ravie d’avoir si bien réussi son épreuve d’admission. Elle avait revêtu un chemisier et une jupe courte. Elle avait cherché des sous-vêtements en vain. La maîtresse suprême avait éclaté de rire.
- Tu n’en as pas besoin. Regarde toi dans le miroir.
Jessica avait eu le souffle coupé. Elle voyait ses seins pointer sous le chemisier. La jupe vraiment minuscule s’arrêtait en haut des cuisses. Une glace placée derrière lui avait permis de voir l’effet dans sa totalité. Elle était excitante… provocante… Elle était superbe.

Une limousine l’attendait et l’avait conduite jusqu’à l’hôtel. Elle avait eu conscience de l’effet qu’elle faisait en se rendant à la réception. Elle avait pris possession de sa chambre. S’était amusée à rouler des hanches devant le groom qui l’accompagnait.

Elle avait découvert une robe de soirée et une chemise de nuit sur le lit. Ainsi qu’une invitation à la table de Claudia. Elle s’était préparée et était descendue en hâte jusqu’au salon où se déroulait le repas. Enfin pas trop en hâte. Elle avait pris le temps de descendre majestueusement l’escalier. La robe moulante comme un gant, fendue le long des jambes était aussi provocante que sa précédente tenue.
Les convives étaient tous là. Elle avait identifié sa place entre deux hommes et s’était installée entre eux. Elle avait senti qu’ils retenaient leur respiration à cet instant.

Parmi les invités de Claudia, elle avait reconnu Fergie Rigdon qui était dans la ville parce qu’elle souhaitait réglementer le fonctionnement de la guilde. Certains pensaient même qu’elle souhaitait interdire la guilde.
Mais la conversation avait été agréable. Jessica s’était contentée d’une petite tape sur la main quand son voisin lui avait murmuré qu’il aimerait la ligoter et la bâillonner pour l’emmener dans son château secret.

Claudia avait réagi bizarrement.
- Allons ma chère, on ne traite pas ainsi l’héritier de la fortune des Stone.

Ainsi, c’était le cousin de Katy Stone qui avait mystérieusement disparu. Quand elle pensait encore être une journaliste, Jessica avait enquêté sur cette étrange disparition mais avait renoncé : rien ne contredisait la thèse officielle. L’homme était charmant. Séduisant. Elle avait un instant espéré une aventure d’un soir. Malheureusement, il avait été appelé avant la fin du repas. Et elle avait regagné seule sa chambre.


A présent, elle s’éveille, s’étire langoureusement. Se lève. Prend le temps de s’admirer dans la douce chemise de nuit transparente. On frappe à la porte de la chambre. Sans doute le petit déjeuner. Elle répond par un « entrez » langoureux. La porte s’ouvre.

Et c’est à cet instant que tout bascule.

Trois femmes entrent dans la chambre. Trois ligoteuses. Jessica a à peine le temps de réagir. Ses bras sont tordus dans son dos. Des cordes entourent ses poignets. Elle tente de protester.
- Vous n’avez pas le droit. La maîtresse suprême m’a autorisée à dormir ici.
- Qu’est-ce que vous attendez pour la bâillonner.

Une des ravisseuses déchire le bas de la ravissante chemise de nuit. Roule le tissu en boule et l’enfonce dans la bouche de sa victime puis applique une bande de sparadrap sur ses lèvres. Jessica tente de protester. Se débat. Réussit à bousculer ses adversaires. La porte de la chambre est ouverte. Elle en profite.

Elle entend les cris de protestations des ravisseuses.
- Tu vas revenir espèce de garce.

Jessica songe qu’elle devrait peut-être obéir. Ses bras et ses poignets sont ligotés dans son dos. Elle est bâillonnée. Elle n’est habillée que d’une chemise de nuit transparente. Autant dire qu’elle est nue. Où pourrait-elle aller ?

Mais ses jambes sont libres. Elle peut courir.

Elle en a assez de cette guilde à laquelle elle n’aura jamais dû adhérer. Ces hommes et ces femmes sont des pervers qui ne font que jouer avec elle.

Elle est en haut de l’escalier. Elle entend du bruit. Ses poursuivantes ont été gênées par une femme de ménage. Elle doit mettre ce temps à profit.

Elle aperçoit Fergie Rigdon à la réception. C’est sa seule chance. Fergie la protégera. Elle a les moyens de s’opposer à la guilde.

Jessica se précipite dans l’escalier. Elle découvre que conserver son équilibre avec les bras et les poignets liés n’est pas si simple alors que sa sauveuse est sur le point de de quitter l’hôtel.

Elle tente d’appeler. D’attirer son attention. Mais son bâillon transforme ses cris en borborygmes inaudibles et inutiles.

Elle remarque que ses ravisseuses ne la poursuivent plus. C’est évidemment inutile. Une fois Fergie partie, la malheureuse jeune femme ne pourra plus espérer la moindre aide.

Jessica accélère le pas. Bouscule un homme qui la gêne. Celui-ci réagit en la stoppant et en criant après elle. La jeune femme sent les bras qui l’entourent. Les mains qui la pelotent les doigts qui la pincent. Elle ne peut que lui donner des coups de pieds pour se défendre. Pas très efficaces puisqu’ils sont nus.

Mais l’homme crie de plus en plus fort. Attire l’attention de Fergie qui revient sur ses pas.
- Je vous prie de lâcher cette jeune femme.
- C’est elle qui m’a bousculé.
- Lâchez la et laissez la descendre. Qu’elle puisse s’expliquer.

L’homme obéit à contre-cœur. Jessica descend lentement l’escalier. Elle devine que les yeux de ses trois ravisseuses sont posés sur elle. Sans doute contrariées de la voir leur échapper.
- Je vais vous retirer votre bâillon.
- Je vous le déconseille.

C’est l’homme à la réception qui a ainsi parlé.
- Pour quelle raison.
- Cette jeune femme est un membre de la guilde avec le titre de « ligotée ».
- Vous voulez dire esclave.
- Peu importe. Seul un membre de la guilde est autorisé à retirer son bâillon.
- Et que se passera-t-il si je ne respecte pas cette règle ?
- Ce sera perçu comme un affront qui aura nécessairement des conséquences.

Jessica comprend alors le plan machiavélique mis en place par la guilde. Elle tente de reculer. Mais il est trop tard. Fergie a déjà la main sur le sparadrap. Jessica tente de se dérober. De l’alerter.
- Mnonnpff.
- Allons n’ayez pas peur. Vous voyez bien que vos poursuivantes ont renoncé.

Jessica tente de fuir mais un des compagnons de voyage de Fergie la retient. Il se penche vers elle lui glisse un mot à l’oreille.
- Je vois que tu as compris mais c’est trop tard. Le piège va se refermer.

Terrifiée, Jessica continue de se débattre. Elle doit alerter Fergie.

Cette dernière semble pressentir le danger.
- Qu’est-ce que vous lui avez dit ?
- De se calmer. Que vous alliez la libérer.
-
Fergie continue d’hésiter.
- Qu’est-ce que vous attendez ? Vous avez peur ?

Ces derniers mots semblent électriser la jeune femme qui arrache le sparadrap de la captive d’un seul geste.
- J’ai cru que vous ne vous décideriez jamais.

- Qu’est-ce qui se passe ici ?

Ces mots sont prononcés par deux policiers qui viennent d’entrer dans l’hôtel. Fergie ne tergiverse pas.
- Ces deux femmes tentaient de kidnapper cette jeune femme. Je suis intervenue.

Une des ravisseuses intervient.
- Cette jeune personne est une recrue de la guilde que nous venions récupérer après l’avoir autorisée à passer une nuit dans l’hôtel.
- Est-ce exact ?

Jessica devine quelles seront les conséquences de sa réponse mais elle ne voit pas d’alternative.
- C’est exact mais cette femme l’ignorait.

Au regard de Fergie, elle comprend que celle-ci a enfin saisi qu’elle a été piégée. Mais elle ne peut plus s’opposer à la marche des événements.

Jessica n’a d’ailleurs pas le temps de s’inquiéter d’elle. Sa situation personnelle n’est guère meilleure. Ses ravisseuses ne manquent pas de le lui rappeler.
- Occupons de toi à présent. Commençons par le bâillon.
- Non ne me bâillonnez plus. Je serai raisonnable.
- Tu dis ça mais tu appelleras à l’aide à la première occasion et tu mettras encore une innocente en difficulté.

Quelle infamie ! L’accuser d’être responsable du sort de Fergie alors qu’elle n’était qu’une pièce du piège qui était tendue à l’infortunée jeune femme.

Cette remarque suffit à attirer son attention sur la situation de sa compagne d’infortune.

Les deux policiers n’ont pas perdu de temps et avec l’aide du vicieux réceptionniste ont enfermé le cou et les poignets de leur victime dans une barre de fer qui constitue un efficace carcan.
Toujours obligeant le réceptionniste a fourni un bâillon de cuir qui recouvre la bouche de la captive et est sanglé sur sa nuque.
Il avait aussi à sa disposition des chaînes pour les pieds.
Et une ceinture métallique à laquelle est fixée une corde qui permet de tenir en laisse la prisonnière.

Ainsi entravée la malheureuse Fergie est totalement impuissante et ne peut que suivre ses gardes chiourme.

Mais elle n’est pas au bout de ses humiliations. Le réceptionniste intervient encore.
- Je pense que cette jeune dame n’aura plus besoin de sa jupe et elle serait parfaite pour ma fiancée.
- Servez-vous.

Sans hésiter le réceptionniste retire la jupe de Fergie dont le bâillon étouffe le cri de rage.

Épouvantée par le cynisme de ses ravisseurs, Jessica tente de réconforter sa compagne d’infortune d’un regard mais cette dernière, sans doute honteuse de s’être ainsi laissé piéger, évite de croiser ses yeux.

Une des ravisseuses intervient.
- Je crois que la petite culotte de cette impertinente nous sera utile.

Sans hésiter, elle arrache le slip de Fergie qui lance un nouveau cri de rage tout aussi inintelligible que le précédent.

La ravisseuse s’approche de Jessica et lui montre le sous-vêtement.
- Regarde. Ta sauveuse te fait un cadeau. Où pourrait-il aller ?

Jessica qui n’a aucun doute vers la destination tente encore de protester.
- Ne faites pas ça. S’il vous plait.
- Tu rejettes le cadeau de celle qui a tenté de t’aider. Ce n’est pas très gentil.
Jessica, qui observe sa « sauveuse » impuissante et toujours honteuse, a une soudaine inspiration et s’adresse au garde du corps de Fergie qui depuis l’arrivée des policiers reste étrangement placide.
- Pourquoi n’aidez vous pas votre maîtresse ?

L’homme sourit.
- Ce n’est pas ma maîtresse. J’ai été engagé pour la protéger.
- Et vous laissez ces hommes l’entraver et l’emmener.
- Je n’ai pas reçu l’ordre de m’opposer aux forces de l’ordre.
- Vous n’allez rien faire ?
- Je ne vois pas en quoi ça vous regarde. Après tout, c’est vous qui l’avez mise dans ce pétrin en courant comme une folle.

Jessica, abattue par cette répartie, consciente de la justesse de cette phrase, laisse sa ravisseuse enfoncer le slip dans sa bouche puis appliquer une nouvelle bande de sparadrap. Puis une autre. Puis une autre.
- Tu deviens enfin raisonnable. Continue de rester tranquille pendant que nous achever de te ligoter.
- C’est dommage j’aimais bien la voir se débattre.
- Ne t’inquiète pas. Les occasions ne manqueront pas.

Pendant ce temps, les policiers commencent à amener Fergie hors de l’hôtel. Le garde du corps les retient.
- Je dois aviser son oncle de son arrestation. Pouvez-vous m’indiquer où vous la conduisez.
- Au poste principal. Le juge décidera de son sort.
- Merci.
À cet instant le réceptionniste intervient à nouveau.
- Vous devriez la fouiller. Elle cache peut-être un moyen de se libérer.
- Où pourrait-elle le cacher.
- Elle a toujours son chemisier.
- C’est vrai on n’est jamais trop prudent.

D’un geste prompt le policier tire sur les pans du chemisier de la captive. Arrachant les boutons qui tombent sur le sol avec un bruit qui blesse les oreilles des deux prisonnières.
- Je l’avais dit, elle ne cache rien.
Son collègue intervient.
- Il reste son soutien-gorge.
- On n’est jamais trop prudent.
Dans un immense éclat de rire des participants de cette scène honteuse, l’homme ouvre un couteau à cran d’arrêt et coupe les bretelles du soutien-gorge de Fergie qui ne tente pas de résister.

Jessica admirerait presque son calme si elle ne devinait pas qu’il s’agit davantage de résignation.
Les morceaux du soutien-gorge tombent sur le sol.
- C’est un crime d’emprisonner des seins pareils.
La moquerie de l’infâme individu déclenche un nouvel éclat de rire. Un des policiers tire sur la laisse de Fergie qui obéit et suit docilement ses geôliers.

Seule au milieu de ses ravisseuses et des clients de l’hôtel, Jessica prend alors conscience que son sort n’est guère plus enthousiasmant que celui de la jeune femme qui vient de partir.
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Mad Hatter
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Re: L’étrange aventure de Jessica

Message par Mad Hatter »

Il semberait qu'il soit inutile de résister.
De l'Ordre nait le Chaos.
Ou est-ce l'inverse ?
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les synonymes de fou sont intéressants Image

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Gwenboyfriend
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Re: L’étrange aventure de Jessica

Message par Gwenboyfriend »

Le jeu avec Natacha.

Les heures passent lentement pour Natacha qui sent les liens se resserrer sur son corps. Les hommes qui sont restés pour la surveiller jouent aux cartes. Elle s’efforce de ne pas attirer leur attention et retient ses gémissements pourtant à peine audibles à travers son bâillon.

Malheureusement, un des hommes vient encore de perdre la partie. Il se lève. S’approche d’elle.
- Qu’est ce que tu fais ?
- Je pensais à un proverbe.
- Lequel

L’homme caresse la hanche de la captive.
- Malheureux au jeu…
Natacha tente d’échapper à la caresse. Et ne réussit qu'à accroître la brûlure de ses liens. La main de l’homme se pose sur son sein.
- … Heureux en amour.

Il ose appeler ça de l’amour. La captive ferme les yeux pour échapper au regard lubrique de l’ignoble individu.
- Lydie nous a interdit de la toucher.
- Depuis quand c’est Lydie qui donne des ordres.
- Tu sais qui est derrière elle.
- Et l’idiote attachée devant nous prétend qu’elle appartient à la guilde des ligoteurs.
- Plutôt des ligotées.
- Les quatre hommes éclatent de rire.

Natacha ferme les yeux. Pourquoi Claudia ne la recherche-t-elle pas ? Tout vaut mieux que de rester prisonnière de ces individus.
- Et puis. On ne vas pas la toucher. Enfin pas directement.

Deux des hommes prennent une baguette. Deux autres une plume.

Ceux qui ont la baguette se moquent.
- Une plume. Vous choisissez la facilité.
- Il va falloir noter nos points.
- La demoiselle a tout ce qu’il faut pour ça.
Un des hommes fixent deux pinces à tétons sur les seins de la captive. Les pinces sont reliées par une chaîne qui pend légèrement devant le torse de la jeune femme.

Natacha lance un regard suppliant aux ignobles individus. Agite la tête pour montrer son désaccord. Proteste dans son bâillon.
- Tu ne trouves pas qu’elle s’agite un peu trop.
- Et que le bâillon n’est pas suffisant.
- On a de quoi arranger ça.

L’homme fouille dans son sac et en sort un rouleau de sparadrap argenté et une énorme boule de mousse.
- Ça va la calmer.
Les hommes retirent dénouent le bâillon et retirent les chiffons de la bouche de leur victime qui tente de négocier.
- Je ferai ce que vous voulez mais ne me bâillonnez plus.
- Tu feras vraiment ce qu’on voudra.
- Oui si vous ne me bâillonnez plus.
- C’est tout.
- Si vous voulez bien me détacher. Les cordes me brûlent, elles sont si serrées.
- Tu ne nous menace plus des représailles de la guilde.
- Non. J’ai eu tort. Je n’ai pas respecté leurs ordres. Je crois qu’ils m’ont abandonnée.
- Tu es donc toute à nous.
- Oui je vous obéirai.
- Tu nous obéiras dans tous les cas. Assez bavardé.

L’infâme criminel enfonce la boule de mousse dans la bouche de la prisonnière puis applique le sparadrap avec beaucoup de soin en veillent à éviter de créer des faux plis. Un de ces complices soulève les cheveux de la captive pour éviter qu’ils soient pris dans la bande collante.
- Avec ça, elle aura du mal à crier.
- Il faut vérifier.

L’homme exerce une pression sur une des pinces. Le cri de Natacha, étouffé par la boule de mousse et le sparadrap devient un murmure ridicule. La captive réalise que le fait de ne pouvoir expulser la douleur par un simple cri la rend encore plus insupportable.
- Elle agite un peu trop la tête.
- Ça aussi on peut l’arranger.

L’homme ajuste une sangle sur le front de la jeune femme puis la fait passer derrière le pilier où elle est ligotée et la serre au dernier cran.
- Cette fois, elle va se tenir tranquille.

Natacha constate l’exactitude des propos de son infâme tortionnaire. Tout son corps est immobilisé. A la moindre tentative de se dégager, les cordes s’enfoncent dans sa peau. Elle ne peut ni crier ni bouger la tête.
- On devrait lui bander les yeux.
- Et se priver de son regard suppliant et terrorisé. Sûrement pas. Amène le miroir qu’elle puisse admirer le travail.

Un des hommes apporte un miroir en pied et le place face à la captive qui admet que ses ravisseurs n’ont hélas pas menti. Ses yeux expriment l’angoisse d’être ainsi immobilisée, capable de seulement frémir. Incapable de protester autrement qu’en gémissant ridiculement dans ce terrifiant bâillon.

Le pire est qu’elle a ressenti un sentiment d’admiration en se voyant ainsi ligotée et bâillonnée. Le même que celui qu’elle éprouvait face à certaines photos ou dessins. A l’époque, il lui arrivait de rêver être à la place de la victime. Ce n’est plus le cas.
- Passons aux choses sérieuses.

Non!!!!!

Le cri raisonne dans sa tête. Mais elle est impuissante. Un des hommes s’approchent avec une simple plume et commence à la promener sur le corps de la captive. Le chatouillement exacerbé par son impuissance ne tarde pas à faire réagir la jeune femme qui sent son corps parcouru de spasmes incontrôlables. Qui gémit malgré elle. Le gémissement étouffé par son bâillon accroît ses spasmes. L’agitation de son corps bloquée par les liens facilite la brûlure des cordes sur sa peau. Cette brûlure dans un terrifiant cercle vicieux accroît ses spasmes.

La captive est conduite malgré elle une fois de plus à l’orgasme. Pour la plus grande satisfaction de ses tortionnaires qui reprennent immédiatement leurs attouchements. Après avoir toutefois ajouté un cadenas suspendu à la chaîne entre ses seins.
- Tu as compris la règle, salope. Plus tu jouis plus la traction sur tes seins s’accroît.
- Tu crois qu’elle peut jouir combien de fois.
- Une garce comme elle. Au moins une dizaine.
- Surveille la. Qu’elle ne s’évanouisse pas.

S’évanouir. Elle ne souhaite que ça. Échapper un instant à ces infâmes individus. Elle commence à ce sentir glisser. Une violente projection d’eau la rappelle à l’ordre.
- Tu ferais mieux de rester éveillée, pétasse.

Le sel qui s’insinue entre la peau et ses liens est de plus en plus brûlant. L’efficace bâillon bloque ses cris comme ses protestations. Elle doit subir de nouveaux attouchements. Elle ne les compte plus. C’est inutile. Elle voulait échapper à la guilde des ligoteurs. A présent, elle voudrait qu’ils aient gardé sa trace.

Les cadenas s’accumulent sur la chaîne. Exerçant une nouvelle traction à chaque ajout. Ceux qui ont choisi les baguettes sont aussi habiles et savent où et comment exercer leur talent.

Enfin. Les hommes se lassent de leur jeu ignoble.
- Assez joué. On a mérité un peu de repos.
- Et la garce.
- On va encore la rafraîchir un peu.
- FffNonmmmpff.

L’homme s’approche de la captive.
- Tu continues de ne pas comprendre. On fait de toi ce qui nous plait. On va te rafraîchir. Nous reposer et on reviendra prendre soin de toi.

Après avoir respecté leur promesse. Les hommes s’éloignent pour reprendre leur jeu de cartes abandonnant Natacha totalement immobilisée à la brûlure du soleil et la pression des cordes qui ne fait que s’accroître au fur et à mesure que le soleil les sèche.
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Don't struggle, it's no use !

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