Photographies et rififi

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Pearl99
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Ce que j'adore : J'adore(rai) ligoter avec des foulards en soie. Ou ligoter tout court avec d'autres matériaux (mais particulièrement les foulards quand meme :p ).
Ce que je déteste : Pas grand chose. Sauf les jeux de douleurs qu'il peut y avoir :/
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Re: Photographies et rififi

Message par Pearl99 »

Lorsque Marc se mit debout, elle s’enfuit vers sa chambre. Lorsqu’il atteignit cette pièce, elle s’allongea sur le lit. Lorsqu’il se rapprocha, elle lui tendit les bras pour qu’il les attache.

Quelle vision elle donnait ! Telle une nymphe sur sa couche, une sirène sur son rocher charmant le misérable marin qu’il était, tentant de voguer et de suivre sa droite ligne de professionnalisme alors que le puissant courant de la séduction ne cessait de chercher à le détourner. Il lui fit signe de s’allonger, planifiant de tirer parti des barreaux qui ceignaient son lit pour la ligotée dans une position sensuelle. Il lia donc avec un premier foulard les poignets de la belle.
Il lia ensuite ce lien au lit, bloquant le nœud sous la nouvelle étoffe soyeuse afin qu’il ne soit plus accessible. Il enleva le pantalon de Marion, dévoilant ses jambes et sa culotte. Il écarta ses jambes pour les lier aux deux poteaux parmi ceux répartis aux quatre coins de la couchette. Elle était désormais bloquée, les bras maintenus au-dessus d’elle, ses jambes en croix, la bouche muselée. Il alla chercher le fameux objet que renfermait son sac, comme elle le lui avait indiqué précédemment. Impressionnant que cet objet. Son bout avec sa forme arrondie, flexible afin de permettre de meilleures vibrations, son manche long et dur, il avait déjà une idée bien précise de ce qu’il allait pouvoir faire avec.

En marchant jusqu’à la chambre, il ne put retenir une excitation le picotant dans son bas-ventre. Il se mit en colère contre lui-même. Il ne devait pas penser à cela ! Certes, il avait passé un très bon moment avec Marion lorsqu’ils avaient parlé, ils s’étaient même montrés tous deux tactiles, mais il devait rester dans son cadre de professionnel. Il ne devait penser à rien d’autre pour le moment.

Il attacha donc l’Hitachi tout en ruminant ses pensées. Il utilisa des cordes pour se faire, bien plus pratique pour garder un objet en place, les foulards pouvant se révéler glissants. Il placa l’objet sur le ventre, de manière à ce que le bout puisse atteindre la position stratégique de son clitoris sous sa culotte tout en permettant de l’enserrer dans des cordes pour le maintenir. Il glissa donc des cordes le long de son ventre, faisant plusieurs tours pour bien garder en place le sextoy.

Pervers, il la laissa comme cela, impatiente, et partit dans son salon afin de fumer une cigarette. Elle s’était surement attendue à ce qu’il mette directement en marche l’Hitachi. Elle devait être bien frustrée présentement. Incapable de bouger, ni même de formuler une demande explicite, avec un objet inutile mais tant prometteur touchant son organe. Après quelques inspirations, il commença à entendre des gémissements offusqués lui parvenir de la pièce avec la captive. Cela le fit sourire. Il ralentit encore sa cadence en tirant moins et en espaçant les moments d’inspirations. Mais le temps ne pouvait être éternellement étiré et il vint à bout de la clope.

Revenant, il trouva une jolie fille lui lançant un regard noir avec sa tête aussi relevée que ses liens le lui permettaient.

- Mmmmmmmmmmmmmf, fit-elle d’un ton contrarié.
- Ça va, ça va. Je vais le faire marcher ? Tu n’as pas apprécié cette attente frustrante ? C’était pour t’apprendre à te taire lorsque je te l’ordonne. Maintenant…
- Hmmmmmmmmmmmm… murmura t’elle, alors que l’objet commençait doucement à se mettre en marche à la suite de son enclenchement de la part de Marc.
- Tu aimes ça ? Tu veux que j’augmente la cadence ? lui demanda-t-il.
- Hmmm Hmmm, répondit-elle en opinant doucement du chef.
- Pardon, je ne comprends pas, il faut que tu le formules. Allez, on réessaie ! lui fit-il d’un ton faussement désolé.
- HMMM HMMM ! réitéra-t-elle en opinant cette fois vigoureusement.
- Eh bien, je ne comprends toujours pas. Quel dommage ! Bon, on va faire un pacte. Je vais te bâillonner bien plus efficacement et esthétiquement, et toi tu vas subir l’augmentation des vibrations. Ce que tu dois faire, c’est faire exploser tout ton plaisir ? Tu y arriveras ? Ah oui, c’est vrai. Tu n’as aucun moyen de me faire parvenir ton consentement explicite… Mais… On va essayer tout de même ! dit-il en actionnant à fond l’engin.

Sous la soudaine violence des ondes de plaisir qui l’assaillait, Marion se tortilla dans ses liens, gémissant bien plus puissamment que précédemment. De la sueur commença à apparaitre tout le long de son corps. De fines perles épousant parfaitement son corps en retombant, glissant sur elle pour finir leur course sur le matelas. Pendant ce temps, Marc prit le foulard bleu qu’elle avait amené pour le passer sur ses lèvres, recouvrant ainsi son visage situé entre son nez et son menton. Il y avait mis beaucoup de force pour le serrer le plus possible afin qu’il soit le plus efficace possible. Il prit ensuite le plus beau de sa collection, un bleu marine Valentino composé de cercles blancs. Il le plia en triangle puis recouvrit une grosse partie du visage avec. Seuls ses yeux et la peau de son front étaient désormais visibles. Il remédia donc au problème en prenant un autre foulard pour lui bander les yeux. Son visage était désormais quasiment intégralement soyeux. Seuls les gémissements continuels, sensuels et extatiques démontraient la présence d’une vie en dessous.

Il fit donc comme il avait dit et la prit en photographies et en vidéos. Elle respecta sa part du contrat, se tortillant, hurlant silencieusement, perdue dans un autre monde de plaisir, elle ne donnait même pas l’air de chercher à produire ces bruits pourtant si excitants. Comme auparavant, elle se raidit soudain, son corps trembla violemment à travers les liens, un cri étouffé retentissant.

Pantelante, elle se remit doucement de sa jouissance. Il enleva ses baillons afin de lui demander si cela allait :
- C’était parfait, tout simplement parfait. J’ai adoré. Je ne connaissais pas le masque en foulard, mais ça diminue un peu la possibilité de respirer sans pour autant la stopper, et c’est trop excitant. Merci, merci de m’avoir fait découvrir tout ça…
Elle sembla hésiter un moment.
- Approches ta petite tête j’ai un truc à te dire un peu plus intime.

Surpris, il l’approcha de la sienne, pensant qu’elle préférait lui dire son secret dans l’oreille. Il ne savait pas trop ou se placer, car il se disait qu’en réalité c’était la drogue produite par son cerveau qui lui brouillait l’esprit et qui l’amenait à lui dire des choses personnelles. Toujours est-il qu’il fut encore plus étonné lorsqu’elle l’embrassa à pleine bouche. Pourtant, cela ne faisait qu’un seul jour qu’ils se connaissaient ! Certes, ils avaient partagé des moments d’intenses sexualité et intimités – il n’avait jamais pensé que cette séance pourrait aller aussi loin-, mais cela semblait déraper, bien que très loin d’être désagréable. Il était tiraillé entre ce qu’il craignait – qu’elle ne soit que dans une phase post-jouissance et que sa capacité à raisonner soit embrumée- et ce qu’il espérait.

Il recula donc, ne voulant pas tirer avantage d’une situation pareille. Ce geste fit froncer les sourcils de Marion.
- Tu ne veux pas ?
- Non, je pense que c’est seulement parce que tu es encore un peu embrouillée que tu as fait cela. Je n’ai pas envie de profiter de ton état.
- Ah ! Mais tu n’as vraiment rien compris ! C’est dingue, on vous fait des appels de pieds gigantesques et vous ne captez pas. J’ai adoré le long moment que l’on a passé ensemble à parler de tout et de rien, je ne me suis jamais sentie aussi confiante de livrer mon fantasme et de le partager avec quelqu’un. Et pourtant cela ne fait que très peu de temps que l’on se connait ! Mais tu m’attires, ok ? Tu m’attirais quand je suis rentré dans cette chambre, et tu m’attires toujours. Alors, maintenant à toi de faire ton choix.

Ne croyant plus à sa chance, coup de foudre mutuel semblait-t-il, il ne réfléchit pas plus et l’embrassa. Il défit en parallèle ses liens pour la laisser libre de ses mouvements, libre d’exprimer la passion des premières étreintes, cette passion hésitante et dans le même temps si spontané. Ils s’embrassèrent, et s’embrassèrent. Elle le poussa ensuite doucement, puis remis ses baillons toute seule, masque de soie compris, en serrant bien. Ils se découvrirent ensuite ensemble, préliminaires explosifs puis amour empli de douceur. Leur peau respective se laissant explorer, se faisant humer. Rien ne comptait plus que leur étreinte, ils étaient seuls.

Marc avait la tête qui tournait. Il ne se rendait pas encore tout à fait compte de ce qu’il s’était produit. Elle était allongée sur le ventre, à ses côtés, respirant doucement dans les affres du repos, le visage apaisé par cette tranquillité si caractéristique du sommeil bienheureux. Ils avaient passé la nuit ensemble. Se câlinant doucement, se caressant les cheveux, et, surtout, échangeant. La fatigue avait fini par les gagner, prolongeant cette douce nuit qui avait si bien commencé par un enchevêtrement mélodieux, Marion reposant entre ses bras.

La suite se déroula rapidement, Marion devait rentrer rapidement chez elle, pour ensuite travailler. Elle était encore étudiante, élaborant une thèse sur l’influence Ionienne dans les conflits Greco-Médiques. Ils passèrent néanmoins le petit-déjeuner ensemble, puis il la raccompagna jusqu’à la porte. Ils s’échangèrent un long baiser, embrassade comportant les promesses de leur relation, de leur avenir ensemble. Baiser passionné ouvrant une fois de plus les portes du Paradis. Elle lui fit un signe de la main, ils promirent de se revoir dès le lendemain. Elle partit à reculons, pleine de ce sourire si enjôleur. Après qu’elle eut disparu, Marc soupira. Et la porte se referma.

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fredchl
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Re: Photographies et rififi

Message par fredchl »

C'est vraiment une bonne histoire !
Qui aurait cru qu'une simple annonce apporte autant de romantisme ! :bravo:

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Mad Hatter
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Re: Photographies et rififi

Message par Mad Hatter »

Belle histoire de bondage entre amoureux du bondage, si je puis me permettre comme sujet de thèse l'influence de l'art ionique dans la représentation de la première guerre grecqo-médique dans l'attique. :mrgreen:
De l'Ordre nait le Chaos.
Ou est-ce l'inverse ?
Jervis Tetch dans L'asile d'Arkham


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