Un cambriolage particulièrement coquin...

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moimoi2
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Re: Un cambriolage particulièrement coquin...

Message par moimoi2 »

Très bien écrit Pearl ! Très sympa à lire, ça se lit tout seul ^^

Pearl99
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Re: Un cambriolage particulièrement coquin...

Message par Pearl99 »

Et la fin du récit !

César se releva, les mèches ébouriffées par la lutte, et le souffle court. Il avait désormais devant lui non pas une mais deux belles femmes complètement empaquetées.

- Le temps des réjouissances est fini je pense ! Allez, ma chérie, on doit y aller, fit-il.

Adèle, aussi étrange que cela puisse paraître, paraissait toute calme ; comportement qui jurait avec les cris étouffés et la lutte qu’elle avait opposé à César quelques minutes auparavant. Désormais, elle le regardait intensément avec son regard noisette, sûrement dans l’attente de son sort.
César entreprit de défaire les baillons de Rosalie, pour lui permettre de s’exprimer.

- Ah, c’était si bon ! Merci de m’avoir permis cela, mon beau cambrioleur ! s’extasia-t-elle.

Son homme lui caressa doucement le visage, avec une tendresse et un amour profond. Tout ce qui lui importait était son bonheur, et il voyait bien qu’il avait réussi une fois de plus à le lui procurer.

- Tu sais que je ferai toujours ce qui est en mon pouvoir pour te rendre heureuse… Mais maintenant, il faut partir. On doit y aller ! (Il se tourna vers la propriétaire) Oui, nous allons y aller. Comme vous avez pu le voir, vous n’avez rien à craindre. Nous allons juste voler quelques babioles. Et, en échange, vous avez pu prendre votre pied avec cette belle cambrioleuse, c’est plutôt un bon marché non ?

Quelle ne fut pas sa surprise quand la belle blonde acquiesça violemment de la tête… Avant de lui retourner un regard de braises. Il tiqua, décontenancé. Qu’est-ce qu’elle lui voulait celle-là ? Il revint néanmoins vers Rosalie tout en allant récupérer son téléphone afin de mettre fin à l’enregistrement.

- J’ai vu qu’on avait vraiment mal fouillé la pièce, elle a sorti de nouveaux foulards d’un endroit que l’on n’avait pas trouvé… D’ailleurs on devrait peut-être l’interroger, autant aller chercher les informations à leurs sources, qu’est ce que tu en penses ?
Pour toute réponse, Rosalie opina du chef, se mordant les lèvres. César approcha ses mains du tissu qui réduisait Adèle à l’impuissance avant de la prévenir :

- Si vous hurlez, je vous remets illico tout ça dans la bouche, c’est compris ? (Elle hocha la tête vigoureusement). Bon… Est-ce que vous avez des biens de valeurs et, si oui, où sont-ils ? On va chercher de toutes façons, donc cela ne sert à rien de mentir…

Libérée de son musellement, elle ne répondit pas tout de suite, préférant reprendre son souffle déjà bien altéré par les émotions qui l’avait submergée à la suite de sa mise en captivité. César, patient, attendit simplement. Quelques minutes passèrent, et pour passer le temps, il se mit à défaire les liens de Rosalie… Avant d’être violemment repris par Adèle qui sortit de son mutisme.

- Non !... Je veux dire, non… Ne la libérez pas. Je vous en supplie… Je vais vous dire ce que vous voulez savoir, mais d’abord, vous devez réaliser quelque chose pour moi…

- J’écoute, lui fit César, curieux.

- Alexandre ne reviendra pas avant plusieurs jours, vous n’avez donc pas à vous inquiéter de son irruption. Comme vous l’avez peut être compris, on aime les petits jeux et nous sommes assez libérés sexuellement… Mon fantasme est le bondage, et plus particulièrement avec ces magnifiques tissus que sont les foulards en soie… Aussi, lorsque j’ai vu votre compagne attachée sur le lit, j’ai cru que c’était Alexandre qui me faisait une surprise de son cru… Mais, je ne regrette pas que ce ne soit pas le cas. Ce que nous avons vécu… (elle fit un clin d’œil à Rosalie qui la fixait) valait le coup. Donc… Monsieur le cambrioleur… Si vous pouviez nous faire revivre cela une fois de plus… voire même vous joindre à nous si vous le désirez, je vous dirais tout ce que vous voulez savoir.

César regarda sa femme, l’œil amusé. Ils étaient tombés sur une timbrée… mais une timbrée qu’il aimait bien. S’ils avaient voulu une situation comme celle-ci, ils n’auraient pas même pu l’imaginer. Comme toujours, le regard de Rosalie était éloquent. L’idée de ce jeu à trois pour clôturer cette aventure l’excitait prodigieusement. De bonne grâce, il obtempéra :

- Allez, it’s a deal, comme disent nos amis anglais. Juste deux choses auparavant : jusqu’où voulez-vous que l’on aille ? Et cela vous dérange-t-il d’immortalisé la chose une fois de plus ?

- De ce que j’ai pu voir, vous n’irez jamais dans des régions qui me terrifient ou me feront mal. Et, oui, bien entendu, faites donc… Cela m’excite aussi, je dois l’avouer.

César remit le téléphone à la même place, enclenchant l’enregistrement. Il prit une poignée de foulards et, comme de coutume, attacha les genoux, jambes et chevilles de sa dulcinée. Il défit les anciens baillons qui pendaient aux cous de ses deux captives. Il avait de nouveaux plans, et il voulait ajouter un peu d’esthétisme dans le tableau final.

Il rapprocha les deux femmes, les collant l’une à l’autre, leurs seins se touchant, mais toutes deux ayant leurs bras attachés fermement dans leur dos. Il alla ensuite farfouiller dans la caisse que leur hôtesse avait sortie pour dévoiler ses foulards et son gode. Poussant un cri de victoire, il exhiba sa trouvaille : un sextoy hitachi parfaitement adapté pour son idée. Réfléchissant consciencieusement, il fit un tour d’horizon de la salle, lorgnant principalement sur les foulards éparpillés, afin de rendre compte des ressources dont il disposait. Un sourire vint poindre à la commissure de ses lèvres et il se releva en ayant pris soin d’extirper plusieurs foulards de la boîte.

Il calla tout d’abord l’Hitachi au bon endroit, lui permettant de toucher les deux clitoris, puis le maintint en utilisant de nouveau du rouleau adhésif. Enfin, il obligea les corps à rester souder à l’aide de nombreux tissus, dont certains qu’il lia entre eux pour qu’ils soient assez longs pour se faire. Ni une, ni deux, le torse, le bas du dos, les genoux et les chevilles des deux femmes furent sévèrement enserrés dans des étreintes soyeuses.
Il ne se permit cependant aucun repos et ajouta les headscarfs qu’il aimait tant à Rosalie et à Adèle, utilisant pour celle-ci celui avec lequel elle était arrivée. Satisfait, il déclencha la marche du sextoy, ce qui déclencha instantanément de faibles soupirs chez les deux amantes liées. Aux anges, les deux entreprirent de s’embrasser sensuellement. Leurs langues jouant l’une avec l’autre, l’une passant sur les lèvres de l’autre, les deux se liant hors de leurs bouches respectives, dans un parallèle magnifique de leurs propres corps. Le cambrioleur avait profité de ce moment pour récupérer le téléphone et l’approcher des deux captives, pour prendre des plans en contre-plongée.

Celles-ci, ayant bien vu ses préoccupations, en rajoutèrent toutes deux à grand renfort de gémissements bien plus puissants, et de folles impulsions qui les faisaient resouder toutes deux leurs becs, les excitant d’autant plus. César avait son pantalon qui était près d’exploser sous l’impulsion de son membre durci à son maximum. Mais, encore une fois, il ne fallait pas résister à ses pulsions. Il devait peaufiner le tableau avant toute chose. Néanmoins, il pouvait bien prendre un peu de plaisir.

Après s’être déshabillé, il enleva les liens des chevilles pour qu’elles puissent se mettre sur leurs genoux, avec son aide. Ensuite il se mit sur le lit, et plaça sa verge à côté de leurs têtes. Se relayant, elles l’aspirèrent tour à tour. Quand l’une l’enfournait, l’autre glissait des bisous dans le cou ou, si les conditions le permettaient, sa langue venait se joindre et parcourait la peau veinée du pénis de César. Pour finalité explosive, toutes deux se mirent à joindre leurs langues et à parcourir, en usant seulement de cet organe, la verge du cambrioleur dans une exploration saliveuse, sensuelle et particulièrement sensorielle. Sentant qu’il ne pourrait pas tenir beaucoup plus longtemps, César se retira, allant chercher des foulards assortis.

Pour Rosalie, il opta pour trois foulards Hermès rouges et blanc, ponctués de beaux reliefs ressemblant à des équipements de chevaux. Le premier, dont le milieu s’était converti en boule, la réduit au silence. Le second vint recouvrir ses yeux et le troisième le reste du visage, de la base du nez jusqu’au menton. Il réitéra l’opération avec Adèle mais avec des foulards bleu roi et dorées cette fois.

Les deux femmes complètement enfoulardées, désormais seules dans leur propre monde, ayant simplement conscience de la présence de l’autre du fait de la proximité de leurs corps, se mirent à ressentir encore plus intensément leur plaisir. Surtout que César en avait profité pour augmenter la puissance de l’engin qui était collé entre leurs cuisses.

Déjà bien excitées, elles ne résistèrent pas bien longtemps aux pulsations. Leurs têtes soyeuses se frottaient doucement, tremblantes, en engendrant une chanson de douceur. Leur conscience n’avait que quelques sensations persistantes : le plaisir engendré par le sextoy, le tissu soyeux qui leur recouvrait le corps et la tête et le son qu’il produisait. Son auquel s’ajoutait leurs cris de plaisir.

Cette chanson trouva son apogée dans leurs cris de jouissance finaux, Adèle en première, ce qui engendra le second, celui de Rosalie. Cris qui durèrent plus longtemps que les précédentes fois, et qui semblaient, à dire vrai, ne pas vouloir s’arrêter. Les laissant seulement vidées de leur énergie et pantelantes lors de son reflux.

Patient, une fois de plus, César les laissa savourer l’instant, leurs têtes reposant sur l’épaule de l’autre, continuant de se toucher. Enfin, il vint pour enlever leur bandeau respectif.

Elles se regardèrent. Regard intense. C’était leur seul moyen de communiquer actuellement et toute la puissance de leur message était véhiculée par ce miroir de l’âme. Enfin Rosalie regarda César, et fit un mouvement de la tête désignant Adèle.

- Quoi ? Je ne comprends pas, ce que tu cherches à me dire, fit César.

Rosalie roula des yeux, puis désigna une fois encore Adèle avant de hocher la tête vigoureusement. Devant l’incompréhension manifeste de son aimé, elle fit les gros yeux à son pénis à l’air, puis désigna l’hôtesse avant de hocher la tête. Adèle, qui observait, hocha la tête de même. César comprit le message cette fois.

Le téléphone fut remis en place, comme auparavant pour la suite des opérations.

Il entreprit de les détacher l’une de l’autre, puis de laisser le sextoy, en marche, sur le clitoris de sa cambrioleuse préférée. Lui enleva les liens qui enserraient les jambes d’Adèle.

Son excitation au comble, il plaça sa femme à portée de main puis enfonça doucement sa verge en Adèle. Toujours mouillée, étonnamment après autant d’orgasmes successifs, son membre glissa facilement à l’intérieur de la belle blonde, retrouvant cette moiteur torride tant appréciée. D’une main, il malaxa les seins de sa femme, qui les observait en gémissant. De l’autre, il fit de même avec ceux, arrondis et pleins d’envie de leur hôtesse malgré elle.

Le tableau qu’ils avaient peint tous trois donnaient une somptueuse scène. Lui haletant, laissant échapper des soupirs épars, sa femme rougeoyante dont le corps tremblait une nouvelle fois sous la pression de la machine à plaisir, et la propriétaire qui avait enserré le corps de son amant de ses jambes libérées et qui haletaient en concert avec lui, en cohérence avec les coups de hanche qu’il lui portait.

L’apogée arrivant pour César, il mit ses deux mains sur leurs bouches soyeuses pour bloquer, si c’est possible, encore plus les sons qui en sortaient. Rosalie sentit bien à ses souffles que l’apothéose survenait, et elle jouit une fois de plus. Adèle la rejoignit rapidement, son corps se mettant à trembler et ses cris étouffés sous la poigne du cambrioleur ne manquant pas de démontrer la puissance de la jouissance. Puis ce fut le tour de César qui ne pouvait résister aux voluptés des deux femmes. Sa semence jaillit dans le corps de son amante, en même temps que son cri de sa bouche. Pantelant, il resta un long moment sur Adèle, sa verge se calmant peu à peu et les jambes de celles-ci continuant de l’enserrer.

La fameuse conscience revenant par flux, les vagues de la réalité reconstruisant son esprit. Il se leva, se rhabilla et reprit son portable. Il défit tous les liens de sa femme et enleva l’engin. Incapable de dire quoi que ce soit, il lui parla en l’embrassant avec tout l’amour dont il était capable et qu’il éprouvait. Baiser qu’elle lui rendit avec avidité.

Remis de leurs émotions et habillés, ils enlevèrent le bâillon de leur hôtesse pour qu’elle délivre sa promesse.

- Je vous l’ai promis, alors je vais vous le dire. Si vous voulez vraiment quelque chose qui a de la valeur ici, alors cette chose se trouve dans un coffre-fort derrière le tableau de la création d’Adam qui se trouve dans le salon. Le code est 958465.

Il n’y avait pas besoin d’ajouter de paroles inutiles. Tous savaient ce que chacun ressentait après avoir vécu une telle expérience. César dit simplement, après avoir mis de nouveaux des liens pour enserrer les jambes de la jeune femme, qu’elle ne resterait pas ainsi très longtemps. Dès qu’ils seraient loin, ils appelleraient la police pour qu’elle vienne l’aider. Alors qu’il allait partir de la chambre, il se retourna pour regarder une dernière fois la femme avec qui ils venaient de vivre cela. Il ajouta :

- Je ferai en sorte qu’ils ne se posent pas de question sur tout cela, un appel anonyme devrait suffire. Merci pour les foulards.

- Ils sont magnifiques, hein ? Mais, après tout, peut être que vous les rapporterez un autre jour…

Sur ces paroles mystérieuses, Adèle regarda son amante. Rosalie venait de s’asseoir doucement au bord du lit. Elle caressa la tête enfoulardée de leur hôtesse avant de déposer un dernier baiser sur ses lèvres. Elle la bâillonna solidement avec les mêmes foulards que ceux utilisés par César auparavant puis le rejoignit. Le cambrioleur était presque sûr de voir les yeux d’Adèle briller.

Ensemble, ils sortirent de la chambre et la laissèrent seule.

Ensemble ils descendirent dans le salon pour se retrouver devant le tableau si connu de la chapelle Sixtine.

Ensemble, ils remarquèrent qu’il était modifié : les bras et les jambes étaient subtilement attachées par des cordes, et leurs deux doigts aussi.

Ensemble, ils se regardèrent et sortirent. Il n’y avait pas besoin d’ouvrir ce coffre-fort.

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Mad Hatter
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Re: Un cambriolage particulièrement coquin...

Message par Mad Hatter »

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