La mésaventure de Kaitlyn

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Joss
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Ce que j'adore : Entendre jouir une femme... Et "Les liens d'amour" : J'ai toujours aimé attacher mes chéries et savoir leur faire aimer de l'être ou de m'attacher... Donc j'aime le ligotage, qu'il soit amoureux, ludique ou esthétique. Toujours avec douceur, cordes en coton et bâillons souples, recherche du plaisir partagé avant tout.
Ce que je déteste : Le SM pur et dur et toute sa quincaillerie de cuir, métal ou latex, ses rituels quand il sont rigides genre Maître-soumise, le manque d'humour, de second degré... Sinon il a des choses que je n'aime pas dans la vie de tous les jours, la liste serait longue... Mais bien plus courte que celle des choses que j'aime!
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La mésaventure de Kaitlyn

Message par Joss »

Kaitlyn avait accepté de dormir pendant une semaine entière dans le magnifique manoir de son amie Alba.
"Juste quelques jours, lui avait dit Alba : Pour arroser les plantes et nourrir le chat.
Je ne te demande pas trop! Oh bien sûr ... Non, ne t'inquiètes pas des cambrioleurs, tu sais, il y a une alarme, mes bijoux sont dans le coffre-fort et ils sont assurés de toute façon!"

Alba lui avait fait un clin d'œil puis dit : "Je t'apporterai un souvenir de Paris!"
Kaitlyn soupira, respirant une quantité remarquable de ce parfum italien particulier que son amie utilisait trop abondamment. En fait, elle avait d'autres projets pour ce week-end et les prochains jours, et elle n'aimait pas l'idée de garder un chat stupide dans une immense maison déserte pendant trois jours. De plus, elle était allergique aux chats. Mais elle ne pouvait pas refuser une faveur à son amie Alba. Elle lui devait trop.

Tout s'était bien passé, jusqu'à la nuit du deuxième jour. Kaitlyn avait entendu des bruits en bas. C'est probablement le chat, pensa-t-elle. Il ne pouvait pas en être autrement, car elle se souvenait bien d'avoir mis l'alarme.
Elle descendit, tout était calme. Tout était en ordre ... sauf une chaise renversée juste à
côté de la bibliothèque. Tiens ? C'est bizarre... Et... Et elle vit le coffre-fort ouvert!

L'homme avait surgi comme sorti de nulle part, silencieux comme un fantôme. Une main gantée avait fermé la jolie bouche de Kaitlyn. Son cœur s'était plongé dans une mare d'eau glacée.
"Calme-toi, chérie", avait dit sa voix. C'était une voix de fausset, dépourvue de genre et d'accent : "Calme-toi et tout ira bien!".
"Mmnn!" Kaitlyn gémit. Son cœur battait comme un fou. L'homme ... un inconnu, la tenait ferme.
"Je ne te ferai pas de mal, tu n'as rien à craindre", dit l'individu, avec cette voix stridente comme une craie sur un tableau noir.
"Reste calme et tu auras quelque chose à raconter la prochaine fois que tu iras chez ta coiffeuse."
Incapable de réagir, Kaitlyn avait lentement glissé à genoux. L'inconnu avait des cordes blanche avec lui. "Ligotée et bâillonnée!" Ces mots avaient flashé intensément dans son esprit comme une enseigne au néon. "Oh, mon Dieu, cela va vraiment m'arriver!"

L'homme avait rempli sa bouche puis couvert ses lèvres avec un chiffon parfumé et collé par dessus du ruban adhésif, ensuite il l'avait liée étroitement mais sans hâte. D'abord ses poignets, puis ses chevilles, puis il avait joint ses coudes, serrant lentement mais sûrement. Le corps de Kaitlyn se tordit et dut s'adapter à la tension des cordes, ses muscles se relâchant passivement.
Il y avait quelque chose de délicat et de ... «professionnel» dans sa manière de la toucher. La robe légère de Kaitlyn avait glissé sur ses jambes découvrant jusqu'à ses fesses, un spectacle invitant, Kaitlyn le savait. Mais l'inconnu n'en avait pas profité. Ensuite il ... (ou était-ce elle?) l'avait obligé à s'allonger sur le ventre sur le sol, reliant ses chevilles à ses poignets. Un parfait paquet. Pour Kaitlyn, aucune chance de s'échapper. Ses doigts avaient tourné en vain cherchant des nœuds impossibles à atteindre.

Un moment, la silhouette de l'agresseur s'était découpée devant elle, grand, le visage couvert, une tenue noire qui ne laissait personne deviner son identité. Une ombre noire.Impossible à décrire à la police.

"Vous devrez juste être très patiente», dit-il. Ou dit-elle.
"Demain, je passerai un coup de téléphone anonyme à la police".
Aussi silencieux qu'il était apparu, l'homme s'était éloigné.
Le chat est arrivé peu de temps après, courant après l'étranger avec un miaulement aigu.
"Tiens? C'est bizarre ça aussi!" Pensa Kaitlyn.
Ce n'est qu'alors qu'elle avait remarqué l'étrange odeur provenant du mouchoir qui avait été enfourné dans sa bouche. Incrédule, elle avait roulé des yeux alors qu'un terrible soupçon se glissait en elle.

"Les bijoux sont assurés", avait déclaré Alba.
NON! Oh non! Ça ne pouvait pas être vrai!
Pourtant, elle aurait reconnu ce parfum italien parmi un millier.
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Restée seule, Kaitlyn a commencé à se tortiller: elle a vite réalisé à quel point elle ne pouvait rien bouger! Sa colère montait contre Alba car elle en était sûre, c'était elle qui avait tout planifié et qui l'avait si bien ficelée! Puis abandonnée impuissante et vautrée sur le sol jusqu'au lendemain! Tout cela pour l'utiliser comme témoin et arnaquer l'assurance! "La salope! Je devrai la dénoncer...! Ton souvenir de Paris - une petite Tour Eiffel? - tu pourras bien te le fourrer dans le cul, ça te fera du bien dans ta cellule!"
Où Alba avait-elle appris à ligoter si efficacement? Pourquoi l'avait-elle bâillonnée alors que personne n'aurait pu l'entendre crier? Et pourquoi avait-elle placé des liens entre ses jambes qui s'étaient incrustés dans ses parties intimes? À cause de ces foutues cordes, sa robe était relevée, montrant ses fesses nues! Sa fine culotte s'étant aussi insérée, en ne cachant plus rien derrière et pas grand chose devant...

Non! Elle ne voulait surtout pas que la police la trouve ficelée et troussée comme cela! Il fallait tout essayer. Chercher un objet qui pourrait être utilisé pour couper ou user ses liens. Ses jambes repliées lui interdisaient de ramper. Alors, en se balaçant, elle a réussi à rouler sur le côté, une fois deux, trois fois, elle pouvait se déplacer ainsi... au prix de gros efforts! ... Mais elle ne trouva rien, rien pour l'aider! Et ce chat stupide qui croyait à un jeu et qui venait lui mordiller les orteils! Chatouilles insupportables! Liée comme elle était, impossible de l'écarter, plus elle remuait ses pieds et plus il revenait! "Sale bête!"
Malgré tout, elle a insisté, toujours en roulant, en se déplaçant très péniblement pour faire le tour de la pièce, dans la pénombre, pendant des heures, explorant les recoins ou les rangements à sa portée mais elle ne trouva rien ... Elle s'épuisa, en vain …

Réalisant l’impossibilité d'une évasion, elle se calma, haletante, elle renonça, abandonna… Et c'est là qu'elle sentit cette chaleur dans le creux de ses fesses et dans sa chatte… A cause du frottement de ces fichues cordes impudentes reliées à ses poignets! Sans s'en rendre compte, en se démenant, elle s'était excitée ... Mécaniquement Kaitlyn continua ses tractions tout en trémoussant des reins... et le plaisir monta! C'était paradoxal d'éprouver du plaisir dans ses contraintes mais après tout, puisque c'était la seule chose qu'elle pouvait faire...! Pourquoi aurait-elle culpabilisé? C'était devenu son seul échappatoire!
Ainsi elle a senti venir l'orgasme! Il l'inonda comme jamais elle n'en avait eu de pareil! Son corps entier fut secoué de spasmes et envahi de plaisir, comme si les liens et le bâillon concentraient et prolongeaient sa jouissance! Quelle étrange sensation! Après une accalmie elle n'eut de cesse que de recommencer... Elle eut un nouvel orgasme aussi intense que le premier puis elle se sentit exténuée mais enfin apaisée, à moitié dans les vapes ... Elle pensa: "Non, je n'irai pas la dénoncer ... et puis peut-être avec elle ..." Et elle s'est endormie là, plutôt heureuse, finalement!

"C'était donc vrai !!!" Ce cri a réveillé Kaitlyn. Il faisait plein jour. Trois policiers la regardaient avec intérêt, leurs yeux brillaient ... Même ceux de la femme!

Malgré ses gémissements, ils ne l'ont pas détachée, l'un d'eux est parti et est revenu avec un appareil photo, sans se presser. En voyant cela, Kaitlyn protesta énergiquement à travers son bâillon et secoua la tête en tous sens. Inutile. La policière lui dit: "Il faut tout photographier en détail, surtout vos nœuds, il ne faut pas penser que l'on a affaire à une mise en scène, que vous vous êtes attachée toute seule après avoir caché le butin!" Kaitlyn écumait de rage impuissante, elle gigotait du mieux qu'elle pouvait!
"C'est bien, oui, continuez comme cela : nous allons vous filmer aussi, montrez que vous êtes bien immobilisée, incapable de vous délivrer!"
Ils la manipulèrent comme un objet, elle fut photographiée sur le ventre, sur le côté droit, sur le gauche et enfin sur le dos, genoux en l'air et pubis exposé!
Quelle humiliation! Et si ces images finissaient un jour sur les réseaux sociaux?!?!
"Alba va me payer ça, pensa-t-elle, elle fera bien de me donner la moitié du paiement de l'assurance!"

Après qu'il lui ait fallu se trémousser sur le sol devant la caméra, les deux hommes ont placé Kaitlyn à genoux, adossée contre une chaise. Ils lui ont enlevé le bâillon.
"Vous ne me déliez pas?" Elle a demandé, surprise.
Elle était agenouillée devant les trois policiers debout qui la toisaient de leur hauteur. "Non, il faut vous interroger et je pense que vous aurez plus de motivation pour nous répondre sans mentir dans cette situation! Ça a l'air évident, vous ne pouvez pas sortir de
vos entraves mais il y a peut être eu un arrangement avec le voleur … Nous devons vérifier." Dit celui qui semblait être le chef.
"Vous plaisantez?! Vous savez que j'ai une envie urgente d'aller aux toilettes! S'il vous plaît!"
Ils sont restés insensibles: "Retenez-vous et répondez-nous d'abord!" Alors ils lui ont posé toute une série de questions sur ce qui l'avait amenée à rester dans ce manoir, sur tout ce qui s'était passé, de tout ce qu'elle avait vu ou entendu.
"Êtes-vous certaine de ne pas pouvoir nous donner d'indications plus précises? Aucun autre détail sur le voleur? Il a quand même dû prendre assez de temps pour vous ligoter si généreusement... Vraiment rien remarqué? "
Sans doute ont-ils fait durer sadiquement l'interrogatoire, ce n'est pas souvent, il faut le dire, d'avoir l'occasion de faire une enquête en présence d'une belle jeune fille toute ficelée comme un saucisson et à moitié nue!

Épuisée, dégoûtée, hébétée, Kaitlyn a craqué, perdant le contrôle de son corps! Elle sentit les cordes coincées dans son entrejambe s'inonder d'un liquide chaud et qui descendit entre ses cuisses jusqu'au sol. Elle comprit qu'elle urinait sans s'en rendre compte et elle vit, horrifiée, une flaque grandir sur le sol autour de ses genoux! Les deux hommes l'ont regardé goguenards ... Heureusement la policière a eu pitié et a dit: "C'est bon, ça suffit comme ça, je vais la délivrer". "Enfin!!!" murmura Kaitlyn...
"Vous allez rentrer chez vous, vous laver, boire, manger, vous reposer. Par contre, vous reviendrez au poste demain pour terminer l'interrogatoire et signer votre déposition! "

Comme promis, Kaitlyn est revenue le lendemain au commissariat, d'une démarche un peu machinale, ses articulations la tiraillaient encore suite à sa bien longue immobilisation. C'est la policière qui l'a reçue et interrogée, cette fois c'était beaucoup plus affable. Elle n'était plus suspectée, ouf!
Mais quelle ne fut pas sa surprise quand elle se retourna pour partir : elle vit, collée sur un grand panneau, toute une série des photos prises la veille où elle était ficelée, dans diverses positions, souvent impudiques et très suggestives! Kaitlyn est devenue toute rouge, elle allait protester avec indignation ...
Mais non...! Que se passa-t-il dans son esprit? Timidement, d'une voix étouffée, elle demanda: "Puis-je avoir les copies?" La policière a eu un grand sourire et a répondu: "- Bien sûr mademoiselle, je vais vous mettre tout ça sur une clé USB, vous aurez les vidéos en plus! Elles sont très … heu... érotiques ... de plus vous pourriez les proposer à des sites spécialisés, vous en tireriez un petit pactole, cela serait une compensation bien méritée pour toutes les avanies que vous venez de subir! ...et hum ...peut-être une vocation pour vous par la suite... Allez savoir...!
- Ah et puis tenez, dans ce sachet il y a les cordes qui vous ont si longtemps maintenue, nous n'en avons plus besoin, nous avons fait les prélèvements, elles vous reviennent de droit, vous pouvez les emporter, on ne sait jamais, elles peuvent vous être utiles ou vous pouvez les conserver comme souvenir..." ...Plaisantait-t-elle?

La clé serrée dans son poing et le sachet dans l'autre main, Kaitlyn quitta le bureau, quelque peu tremblante et émotionnée, un flottement dans sa tête...
"Quelle histoire tout de même, à croire que j'ai rêvé...", pensait-elle...!

FIN

J'ai écrit ce texte en collaboration avec Miles Hendon, un illustrateur italien de superbes bondages de corde qui publie sur DevianArt : https://www.deviantart.com/mileshendon/ ... -871141218
Il a dessiné la pauvre Kaitlyn toute ficelée et a écrit le début du texte (jusqu'aux pointillés), je me suis fait un plaisir de compléter l'histoire...

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Mad Hatter
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Re: La mésaventure de Kaitlyn

Message par Mad Hatter »

C'est une histoire assez bien dévelopée, même si l'allergie au chat doit être légère, mais le chat qui mordille les doigts de pieds :lol: est un élément très réaliste, surtout avec un drap par dessus.
De l'Ordre nait le Chaos.
Ou est-ce l'inverse ?
Jervis Tetch dans L'asile d'Arkham


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Joss
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Re: La mésaventure de Kaitlyn

Message par Joss »

Merci Mad !
Mon chat vient souvent dans la salle de bain quand je vais me doucher : Si je joue avec lui avec les pieds nus, il me mordille les orteils et c'est vraiment insupportable, même s'il le fait en douceur! Parfois l'inspiration on ne va pas la chercher très loin !

Comme cette méchante comptine que certains garnements chantaient aux Alice à la sortie de l'école:
"Et la police ♪♫
Toujours pleine de malice ♫♪
A retrouvé la pauv'Alice ♪♫
Trempée de sa pisse ♪♫
Ficelée comme une saucisse! ♫♪♫"

stephanie
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Ce que je déteste : Les relations uro-scato, la violence non consentie, la vulgarité, les a priori sur les autres.

Re: La mésaventure de Kaitlyn

Message par stephanie »

Oui, très belle histoire.
Belles descriptions et l'on arrive bien à se mettre dans la peau de cette pauvre Kaitlyn.
Mais cette mésaventure appelle d'autres aventures.
Bises,
Stéphanie

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