
Un lien. Un simple lien autour de ses poignets pour les maintenir attachés dans son dos, et d'un geste ferme je lui saisis le bras. Puis je l'attire à moi, contre mon corps, contre ma peau. Ma douce frissonne. Elle tremble, elle frémit, elle appréhende. Alors tendrement je pose mes lèvres au creux de son cou.
Je sens son odeur, l'odeur de son parfum à la fois si subtile et si intense. Je sens son souffle rauque dans mes cheveux, sa respiration qui se saccade. Ma douce n'ose bouger. Elle reste immobile entre ses liens, entre mes mains. D'un geste brusque j'attrape sa longue crinière pour l'obliger à cambrer sa tête vers l'arrière et je pose délicatement ma main autour de son cou, de son menton. Elle sursaute, mes lèvres viennent de se poser sur les siennes. Je l'embrasse, furieusement, passionnément, jusqu'à la faire chavirer de désir. Car elle le veut, elle me veut.
Et puis je l'entraîne. Je l'entraîne avec moi, ma main toujours plongée dans ses cheveux. Ma douce ne résiste pas. Elle n'a pas le choix, elle n'a plus le choix. La table de la cuisine se tient maintenant devant nous. Ma douce comprend désormais ce qui lui reste à faire. Mais je la retiens par les cheveux. Pas encore, non, pas encore. J'aime prendre mon temps...
De ma main libre je fais lentement glisser les fines brettelles de sa robe. Ma douce étouffe un gémissement. Mes doigts s'agrippent fermement dans sa chevelure. Elle se cambre, ses muscles se contractent, son souffle s'accélère. Ma main se pose sur sa poitrine, sur ses mamelons. Elle frémit, je le sens, je la sens.
Alors d'un geste ferme je l'oblige à se pencher vers l'avant, vers la table. Cette table sur laquelle elle vient poser sa poitrine, son buste, son ventre. Mais je la retiens toujours par ses cheveux. Non, elle n'aura pas le loisir de reposer sa tête. Puis, délicatement, mon autre main descend le long de son dos, de ses hanches, jusqu'à ses cuisses qu'elle écarte doucement l'une de l'autre.
Ma douce gémit. Ma main remonte lentement le bas de sa robe pour dévoiler ses fesses. Ses fesses douces et charnues que pas le moindre petit bout de tissu ne vient couvrir avec pudeur. Coquine. Alors mes doigts glissent sur cette si belle offrande que sa chair tendre et nue. Ma douce se cambre un peu plus. Mes doigts tirent fermement sa crinière vers l'arrière. Elle halète. Elle sait. Elle sait ce qui l'attend désormais. Mais elle ne bouge pas, elle ne lutte pas, elle ne résiste pas...
Alors ma main vient claquer ses fesses aussi violemment qu'elle le peut, et ma douce, transie de douleur et de plaisir, pousse un râle avant de murmurer « encore ».