LOUISE

[nonobound]

c'est une suite un peu plus longue voldenuit, mais dis donc, tu ne pourrais pas nous en dévoiler davantage quand meme?

le piège est refermé c'est clair, mais on vue la suite

[voldenuit]

Homme de peu de foi ! lorsque tu vas t'asseoir à la table d'un grand restaurant , demandes tu du rab de frites ? Crois tu que lorsque Léonard a peint sa joconde, François 1er allait le voir en lui demandant d'activer un peu ? yé souis oun altiste , et yé n'aime pas qué l'on mé blousque lolsque y'accomplis oune oeuvle !
D'autre part distiller de petits morceaux d'histoire comme on effeuille une femme ou bien qu'on l'enlace délicatement , lentement , en prenant tout son temps, rajoute un peu de tension et de suspens , et entretient le feu sacré .

[nonobound]

tu ne te rends pas compte que l'attende est insoutenable toi aussi.

les artistes c'est comme les citrons faut les presser

bon ok je patiente

[voldenuit]

ok ... t'en fais pas tu ne seras pas déçu , enfin ... si tu pourrais l'être . enfin je ne sais pas ... disons , que sur ce coup , je m'écarte un peu . ça fait un moment que je trimballe cette histoire ( et ça m'étonnerait qu'on l'ait déjà vu sur un autre forum, même écrit en chinois ... ), et je crois qu'il est temps de m'en débarrasser pour lui laisser vivre enfin sa propre vie .

[jeana1fr]

Homme de peu de foi ! lorsque tu vas t'asseoir à la table d'un grand restaurant , demandes tu du rab de frites ? Crois tu que lorsque Léonard a peint sa joconde, François 1er allait le voir en lui demandant d'activer un peu ? yé souis oun altiste , et yé n'aime pas qué l'on mé blousque lolsque y'accomplis oune oeuvle !
D'autre part distiller de petits morceaux d'histoire comme on effeuille une femme ou bien qu'on l'enlace délicatement , lentement , en prenant tout son temps, rajoute un peu de tension et de suspens , et entretient le feu sacré .

je ne suis pas sur que Francois premier soit le commanditaire de la joconde
pour le reste tu as raison

[voldenuit]

non il ne l'était pas , mais Leonard a retouché ce tableau jusqu'à la fin . démarré en 1503 à florence et terminé en 1519 à Amboise

[jeana1fr]

Ah Ok. Je croyais qu'il n'y avait plus retouché après son départ en France (un peu après Marignan et donc à l'age de 73 ans)
merci de l'info

[voldenuit]

merci qui ? merci wiki !!!

[voldenuit]

Mail de Mr Jean mademoiselle Louise le 15 janvier à 8h43
Objet :la commande de meubles
mademoiselle , je viens de finir les ébauches et j'aurais besoin que vous repassiez à l'atelier , afin que nous vérifions , les cotes du meuble , et nous pourrons , si vous le souhaitez aborder également la question de la finition

journal de Louise du 17 janvier

je suis repassée au magasin de meuble ce matin , comme me l'avait demandé Mr Jean . Il avait terminé , comme il dit les ébauches et la structure des meubles . J'avoue que je comprends un peu mieux pourquoi , il a pris autant de mensurations de mon corps la dernière fois . Le meuble ressemble à une sorte de secrétaire ou bien de bureau d'écolier je ne saurais dire . Ce qui peut porter à confusion , c'est la taille démesurée du coffrage pour un bureau . Et l'ouverture latérale , qui est faite sur le côté de forme ovale . Je n'avais pas bien compris avant que Monsieur jean soulève la plateau pour me montrer l'intérieur du coffrage en ébauche . D'après les explications de Mr Jean ,l'intérieur du meuble serait destiné à m'immobiliser . Comment expliquer cela plus clairement comme la partie latérale du meuble accueillant ma taille , et le coffrage étant destiné à immobiliser le haut de mon corps , ce meuble ,une fois refermé ne laissant apparaître que le bas de mon corps depuis ma taille .

Mr jean me guida jusqu'à la commode , et me demanda de m'étaler dedans . Ma poitrine prit contact avec le bois brut à peine raboté , une odeur , de résines s'en échappait encore . Mr jean , de ses mains légères et manuelles , disposa , toute une série de cales qu'il avait réalisé , une pour le crane , une autre juste au dessus de la poitrine , une sous la poitrine , et encore une autre au niveau de la taille . Mes mains reposaient à plat sur le bois brut , et elles aussi au niveau des poignets , des avant bras et des coudes eurent droit à leur lot . Une autre série de cales , qu'il avait réalisé virent se superposer à la précédente , enrobant mon corps de sortes d'arceaux en bois . Cependant l'ouvrage ne sembla pas lui plaire et il voulu sur le champs reprendre deux de ces cales , car comme il le dit , il fallait un jeu nécessaire entre chaque . il fit retentir la scie à ruban , dans un grondement de tonnerre , et scia agilement deux ou trois morceaux de bois . moi toujours interdite , je restai postée là ou il avait demandé . un nuage de poussière retomba dans l'atelier , et Mr Jean vint immédiatement essayer les nouvelles cales qu'il venait de couper . les cales s'ajustèrent , et j'avoue que j'aurais pu bouger mais j'étais comme hypnotisée , et aucun geste , ni aucune gène ne me venait . Mes pieds touchaient le sol de la pointe des pieds , malgré le fait que mes jambes soient tendues .
Mr jean , une fois qu'il eut vérifié que toutes les cales étaient en position referma le couvercle de la commode sur moi ; me plongeant ainsi dans le noir . J'aurais voulu , sans compromettre son travail , tirer de toutes mes forces sur ces cales pour en vérifier la solidité , en tester la puissance et la force , mais mes chaînes semblaient bien plus lourdes , que ces brindilles , en quelque sorte , car la voix assurée et légère de Mr jean , résonnait en moi , comme celle d'injonctions à suivre à la lettre . Il avait cette sorte de don , pour me demander poliment de m’exécuter avec une sorte de détermination , et d'autorité , qui m'obligeait à lui obéir et ce malgré la fragilité presque féminine de sa voix

Il me conseilla d'aller voir au plus vite le tapissier , car le travail que demanderait le coffrage en matelassage serait assez important .


Mail de Louise à Angèle le 12 janvier à 22h30
Chère Angèle , les cours de danse que je prends avec cette Marthe sont un vrai cauchemar , elle ne manque pas une occasion de me rabrouer , et de dire que je n’ai aucun style , hier , comme je n’arrivais pas à me souvenir de la chorégraphie , elle m’a traité de limace , cette femme est un vrai poison , je me demande si je vais continuer à aller la voir

journal de Louise du 18 janvier
Cher journal , je me suis rendue chez le tapissier . A vrai dire , l'atelier d'un tapissier est plus accueillant que celui d'un menuisier . Déjà, c'est chauffé . Et puis il y a tous ces échantillons de tissus exposés , comme des tentures dans tous les coins de l'atelier . Il y avait même un vieux poste de radio dont sortait une mélodie classique . Le tapissier Mr Édouard , est un homme robuste , aux bras larges et poilus . Son visage ressemblait à celui d'un ancien boxeur avec des traits épais et un nez cassé , cependant , sans être d'une élégance remarquable , sa tenue vestimentaire semblait soignée. Les manches de la chemise remontées au dessus , des coudes , il avait une sorte de regard sombre et des lèvres exprimant une moue dédaigneuse J'avoue que je n'étais pas très rassurée . Sa voix grave et âcre résonnait dans l'atelier . Et lorsque je lui dis que je venais de la part de Mr jean , son air s'adoucit un peu , mais une certaine morosité semblait se dégager de sa personne . Il m'expliqua qu'il était chargé du matelassage des meubles . J'en ai en fait beaucoup appris sur la réalisation d'un meuble bien plus qu'avec Mr jean qui ne disait jamais un mot inutile , lui en revanché , était plus volubile . Il aimait son métier , et me présenta tout un tas d'étoffes rares . Un velours sur lequel je passai la main, me fit frissonner . Il y avait également du satin , si soyeux et épais , tant de matière qu'il ne m'avait jamais été donné de toucher , mes doigts se promenaient dans cette foret de sensation , leur paradis . Je pus apprendre les différentes sortes de crin utilisés pour le matelassage des sièges par exemple , crin végétal , crin animal en poil de queue de cheval , les toiles également les toiles de jute et visone , que l'on utilise pour garder le crin en place et qui est utilisé pour rembourrer l'appui en bois des sièges . Enfin tout ce qui fait la réalisation d'un siège . J'eus beaucoup de difficulté à choisir le matériau , mais , j'avoue que ce velours touché , quelques instants plus tôt , me revenait sans cesse en tête . Puis il me fit découvrir un velours de satin , un tissus à la fois brillant et imprimé dont le toucher fit frémir mes doigts engourdis . Oui , ce tissus serait parfait , je n'osais imaginer quel contact il produirait sur mon corps , mais , j'imaginais déjà le sensation que l'on pouvait ressentir à se sentir prisonnière dedans , autant que cette soirée me soit à moi aussi profitable après tout . Le prix , à la hauteur des mes espérances , tout à fait inabordable , voilà , qui devrait également convenir à Marc , après tout . Je trouvai alors une raison de ne pas partir , je me sentais dans cet atelier comme dans un cocon , passant et repassant mes doigts dans les tentures , , mon cerveau déjà ne m'obéissait plus . Cela faisait tellement longtemps que je désirais un homme Marc . Et que lui me fuyait . Comment , résister à l'attrait de ces mains épaisses et grasses , de ce corps robuste , et dont je sentais bien que le désir l'envahissait aussi . Je rêvassais donc au milieu des tenture , dissimulant mal mon désir grandissant lorsqu'une main lourde et épaisse m’agrippa par le coude , , je me retrouvai face à cet homme , ce mâle dont le buste me plaquait contre le mur et sentis son souffle court sur moi . Son regard bestial et doux à la fois . Lui aussi me désirait . Je me sentis si fragile sur le point de défaillir . Lui le regard noir de dé sir , me souleva sans peine , et m'allongea sur sa table le de travail . Mes mains tentèrent d'agripper quelque chose , et ne trouvèrent que la douceur d'un tissu de satin sur lequel j'étais allongée , pendant que l'homme , dégrafait mon chemisier avant de planter sa tête dan ma poitrine , mes mains s’agrippèrent de toutes leurs forces à ce satin velouté et mes ongles s'y enfoncèrent au plus profond comme pour tenter de s'y noyer . quelques instants plus tard , je me rhabillai un peu gênée, et saluait mon hôte . Avant de m'enfoncer dans la fraîcheur de la soirée .

[Yopo1]

Ce récit qui se veut long est savoureux.

Dans nos esprits d'éternels amoureux des liens, nous songeons tous à ce qu'il peut arriver à cette héroïne.

... mais laisson l'auteur décider de son sort !