Le destin des soeurs Rigdon

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Gwenboyfriend
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Le destin des soeurs Rigdon

Message par Gwenboyfriend »

Je me lance à mon tour, il faut savoir que j'apprécie beaucoup les romans d'espionnage de l'époque de la guerre froide. Ce récit est donc un "à la manière de"

Une ville de l'ouest de l'Europe en 1960

Kathryn Rigdon ne comprenait pas pourquoi elle devait patienter dans le commissariat de police. Elle avait fait sa déposition. Elle était certaine que sa soeur avait été enlevée. Malgré la distance, elle avait nettement vu que Fergie était ligotée et bâillonnée pendant que deux individus louches l'obligeaient à monter dans une voiture noire aux vitres teintées. Elle avait couru en appelant à l'aide mais elle était trop loin et personne n'était intervenu. Elle avait croisé le regard désespéré de sa soeur juste avant qu'un des ignobles individus n'appuie sur le haut de son crâne pour la contraindre à s'asseoir dans le sinistre véhicule. L'automobile avait démarré et Kathryn s'était écroulée épuisée, désespérée. Elle s'était rendue au commissariat avait été reçue par des policiers indifférent qui lui avaient demandé plusieurs fois si elle était sûre que Fergie avait été enlevée. Qu'il ne s'agissait pas d'un malentendu. On l'avait donc abandonnée dans une espèce de salle d'attente aux murs vides et gris avec le sentiment que personne ne souhaitait se rappeler de son existence.

Enfin, la porte s'ouvre. Kathryn reconnait la femme qui se tient dans l'encadrement. Elle s'appelle Marlène et fait partie des services secrets. D'un geste l'espionne invite la jeune femme à la suivre. Kathryn accepte craignant d'avoir compris ce qui va suivre. Elle est introduite dans un bureau où l'attend le chef des services secrets en personne, celui que tout le monde appelle le vieux. Kathryn est bien décidée à ne pas se laisser faire. Mais avant qu'elle ait pu dire un mot, Marlène lui tord les bras dans le dos et lui attache les poignets puis les bras dans le dos. Une boule de tissu est enfoncée dans sa bouche. Une autre femme s'approche avec un rouleau de sparadrap qu'elle applique sur ses lèvres.L'agente secrète déroule le rouleau et effectue plusieurs tours autour de son visage, pendant que Marlène soulève les longs cheveux blonds de la malheureuse jeune femme pour éviter qu'il soit pris dans la bande collante. D'un geste tendre, elle laisse retomber les cheveux et les réajuste sur les épaules de sa victime. Profitant d'un instant d'inattention de ses adversaires, Kathryn assène un violent coup de pied à la plus proche. Ou plutôt tente de l'asséner. Parce qu'elle se retrouve au sol et que ses chevilles puis ses cuisses sont attachées. Les deux femmes soulèvent leur victime et la portent jusqu'à une chaise sur laquelle elles achèvent de la ligoter. Ses chevilles sont maintenus en l'air et liées à ses poignets. Des cordes entourent son torse et sa taille. C'est à peine si elle peut remuer le petit doigt.
Le vieux a les yeux brillants et semble avoir apprécié la scène. Il s'installe face à la prisonnière et parcourt son corps de l'extrémité de sa canne. Kathryn terrifiée se raidit, jette son corps en arrière, elle préfère renverser la chaise plutôt que d'être ainsi "caressée" par un vieillard libidineux. Mais Marlène dans son dos tient fermement le dossier de la chaise et la malheureuse jeune femme ne peut que subir les attentions de l'individu qui écarte habilement les pans de son chemisier, découvrant son soutien-gorge. Satisfait de son exploration, il prend la parole.

- J'ai trouvé plus simple de vous réduire au silence puisque je savais ce que vous alliez dire : votre soeur a été enlevée. Nous le savons et nous savons même par qui. Elle a été enlevée par l'organisation secrète de la comtesse Olga qui est persuadée d'avoir enlevée une scientifique de renom qui se trouve être le parfait sosie de votre soeur.

Kathryn proteste à travers son bâillon.

- Je sais votre soeur a refusé notre plan : se faire passer pour la scientifique, se faire enlever en portant un émetteur et nous conduire ainsi au repaire de la comtesse. Mais il se trouve qu'il y a une taupe au sein des services secrets. J'ai donc fait savoir que nous avions procédé à l'échange et la comtesse enlevé votre soeur en croyant enlever la scientifique. Il est inutile de me regarder aussi furieusement. Je ne fais que mon travail. A présent, nous devons régler votre cas, je pourrais vous demander de garder le secret mais je ne vous fait pas confiance. J'ai donc trouvé une solution qui a l'avantage de rassurer la taupe: je vais vous accuser d'avoir vendu notre scientifique à la comtesse. Ce qui est une raison suffisante pour vous garder dans les locaux des services secrets et vous contraindre à avouer votre trahison.

Sur un geste du terrifiant personnage, Kathryn est libéré de la chaise mais demeure ligotée. Les liens de ses chevilles sont modifiés pour qu'elle puisse à peine marcher. Un collier métallique est passé autour de son cou et relié à une corde. Elle est ainsi conduite à une voiture semblable à celle qui a enlevé sa soeur devant le personnel du commissariat à qui Marlène rappelle qu'il s'agit d'une grave affaire d'état et qu'ils doivent garder le secret. Un des policiers lève la main pour prendre la parole. Kathryn éprouve une bouffée d'espoir vite déçu quand il demande simplement pourquoi, ils utilisent des cordes plutôt que des menottes. Marlène répond en riant que c'est plus efficace et plus agréable.
Une fois la jeune femme installée, la voiture démarre emportant la deuxième soeur Rigdon vers son triste destin.
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stephanie
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Re: Le destin des soeurs Rigdon

Message par stephanie »

Joli début. Continue.

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Re: Le destin des soeurs Rigdon

Message par beaugosse »

Pas mal du tout. J'ai l' eau à la bouche rien que de connaître la suite ! :salut:

Yopo1

Re: Le destin des soeurs Rigdon

Message par Yopo1 »

Pas mal du tout. J'ai l' eau à la bouche rien que de connaître la suite ! :salut:
Je confirme, j'attends la suite !

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Gwenboyfriend
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Re: Le destin des soeurs Rigdon

Message par Gwenboyfriend »

La suite ou plutôt un événement parallèle puisqu'il s'agit de la deuxième soeur Rigdon

L'aventure de Fergie

Bâillonnée et ligotée, à plat ventre contre le sol de l'automobile, Fergie entend encore les cris de sa soeur venue à son secours alors que les ravisseurs l'obligeaient à monter contre l'automobile.

La phrase de l'homme qu'elle a rencontré ce matin prend tout son sens à présent. Elle prenait son café avant de se rendre au travail quand l'individu s'est assis en face d'elle et lui a glissé un papier à côté de sa tasse.
- Quand vous ne pourrez plus résister, envoyez vos ravisseurs acheter ce produit. Cela nous permettra de vous localiser.

Son premier réflexe a été de détruire ce papier sans le lire. Mais elle l'a déplié. Ses connaissances en chimie dataient du lycée mais étaient suffisantes pour qu'elle sache qu'il s'agissait d'une formule chimique et qu'elle ignorait de quel produit il était question. En revanche, elle savait que grâce à sa mémoire photographique, elle saurait écrire cette formule quand ce serait nécessaire. Elle avait frémi à cette pensée. Pourquoi cela serait-il nécessaire? Elle n'était qu'une petite secrétaire sans importance. Elle savait depuis quelques jours qu'elle était aussi le parfait sosie d'une chimiste de renom. Mais elle ne voyait pas pourquoi cela devait avoir un impact sur son existence. Cette rencontre l'avait perturbée et elle avait fait plusieurs erreurs dans son travail. Elle avait demandé à partir plus tôt. En face de son immeuble une voiture noire était garée, elle était passée à côté avec un léger sentiment d'inquiétude. Il ne s'était rien passé, elle avait franchi le seuil de l'immeuble en pensant qu'elle était vraiment trop impressionnable.

C'est alors que des mains solides avaient saisi ses poignets Que des cordes s'étaient enroulées autour de son corps et qu'un bâillon avait été enfoncé dans sa bouche, une fine bande de tissu glissé entre ses lèvres et une plus large nouée sur sa bouche. Tout cela avait été réalisé très vite dans le calme sans que ses ravisseurs ou plutôt ses ravisseuses échangent une parole. Les pieds de la jeune femme étaient libres mais une des kidnappeuses se tenait sur le seuil de l'immeuble, une autre devant l'escalier. Elle n'aurait pas été loin bâillonnée et ligotée comme elle l'était. Une main saisit fermement ses longs cheveux blonds et tira sa tête en arrière. C'en était trop, elle tenta de donner des coups de pieds à son adversaire mais celle-ci les évita aisément et raffermit sa prise sur ses cheveux. Des larmes de rage coulèrent sur le visage de la captive et se perdirent dans son bâillon. Comprenant l'inutilité de ses efforts, elle cessa de se débattre. La ravisseuse sur le seuil s'approcha d'elle.
- On dirait que la demoiselle a compris qu'elle devait être sage. Ecoute moi bien ma chérie parce que j'ai horreur de me répéter. Nous allons marcher jusqu'à la voiture garée au bord du trottoir. Tu vas monter sans faire d'histoire et t'allonger sur le sol face contre terre. C'est compris?
La pression sur les cheveux s'atténua pour permettre à la captive de montrer son accord. Ce qu'elle fit.

Alors qu'elles étaient proches de la voiture, elles entendirent des cris de l'autre côté de la rue. Fergie reconnut sa soeur qui venait à son secours. Mais il était trop tard. La pression se fit plus forte sur les bras. Une pression sur sa tête la convainquit de monter dans la voiture et de s'allonger à plat ventre le nez dans le tapis de sol. La voiture démarra. Des mains habiles attachèrent ses cuisses et ses chevilles. Fergie comprit qu'elle était définitivement une captive.

La voiture roule depuis plus d'une heure. Les ravisseuses discutent tranquillement au dessus d'elle. Leurs pieds chaussés de talons aiguilles enfoncés dans ses fesses.
- La soeur va avoir donné l'alerte. Ils vont mettre des barrages.
- Je ne suis pas sûre, officiellement, nous avons enlevé une petite secrétaire pas une chimiste de renom.
En attendant ces mots, Fergie s'agite. Essaie de parler malgré son bâillon. Le talon aiguille s'enfonce davantage dans son postérieur pour la rappeler à l'ordre.
- On sait ce que tu veux dire, chérie, tu n'es qu'une petite secrétaire. C'est inutile de mentir, il y a une taupe au sein des services secrets
Fergie comprend qu'elle est victime d'une intoxication des services secrets. Quand ses ravisseuses comprendront qu'elles ont été abusées. Il y a peu de chance qu'elles se montrent compréhensives.
La voiture ralentit s'arrête. Les portières s'ouvrent, la jeune femme est tirée à l'extérieur. Une des ravisseuses la prend dans ses bras.

La captive réalise qu'elle est sur un petit aérodrome et qu'un avion privé les attend. Elle est portée dans l'avion installée sur un des sièges. Ni ses liens ni son bâillon ne sont retirés. Une hôtesse se penche vers elle.

- Comme vous êtes ligotée, j'attache votre ceinture, je suis gentille, non?. Je vous proposerais bien à boire mais c'est idiot de vous retirer votre bâillon pour un vol d'une heure.

Le bruit des moteurs s'intensifie. L'avion décolle. Fergie les larmes aux yeux regarde le sol s'éloigner emportant ses dernières chances de salut.
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Yopo1

Re: Le destin des soeurs Rigdon

Message par Yopo1 »

Je vous proposerais bien à boire mais c'est idiot de vous retirer votre bâillon pour un vol d'une heure.
J'aime bien la tournure du dialogue ! Savoureux !

Je ne demande qu'une suite ! :P

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Gwenboyfriend
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Re: Le destin des soeurs Rigdon

Message par Gwenboyfriend »

Yopo1 a écrit :
Je vous proposerais bien à boire mais c'est idiot de vous retirer votre bâillon pour un vol d'une heure.
J'aime bien la tournure du dialogue ! Savoureux !

Je ne demande qu'une suite ! :P
Quand j'écris, je suis conscient que les images ont une force qui est difficile à égaler dans les descriptions. Pour compenser, je m'efforce d'avoir des kidnappeurs calmes, efficaces et ironiques. Ce que j'essaie de faire passer par les dialogues.

J'apprécie donc ta remarque.

La suite la semaine prochaine
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Re: Le destin des soeurs Rigdon

Message par Gwenboyfriend »

Suite de notre histoire. Nous allons suivre les ennuis de Kathryn pendant quelques chapitres

Seule dans son cachot Kathryn attend des nouvelles de ses ravisseurs. Ils peuvent dire qu'ils ne l'ont pas enlevée mais arrêtée pour le bien du pays, elle ne souhaite pas les appeler autrement que ravisseurs. En même temps, elle n'a pas beaucoup d'occasions de s'exprimer à ce sujet. Le cylindre de cuir enfoncé entre ses dents plus large que sa bouche maintenu en place grâce à la sangle attachée sur sa nuque restreint énormément sa liberté d'expression
Elle pourrait tenter d'atteindre la sangle mais le fait que ses poignets soient emprisonnés dans des chaînes fixées au mur à hauteur de sa tête n'aide pas vraiment. Surtout quand la chaîne est si courte qu'elle peut à peine décoller les bras du mur. Elle a tenté d'arracher les chaînes du mur en tirant de toutes ces forces. Une idée ridicule. De toutes façon même dans l'hypothèse absurde où elle y parviendrait. Il resterait encore le collier métallique autour de son cou, la ceinture d'acier autour de sa taille, les chaînes de ses cuisses et de ses chevilles. 'Ensuite, il faudrait ouvrir la porte du cachot. Enfin, il faudrait se promener nue dans l'immense bâtiments des services secrets sans croiser les gardes ou la terrifiante Marlène. Marlène qui n'aime pas le travail bâclé. Elle l'a enchaînée et bâillonnée elle même après l'avoir entièrement déshabillée.Ensuite elle est sortie et a refermée la porte à moins d'un mètre devant la prisonnière. Le cachot est à peine plus grand qu'un placard. Si elle n'était pas enchaînée, elle pourrait toucher les murs de chaque côté rien qu'en écartant les bras.

Kathryn connaît la réputation du bâtiment des services secrets. Un des bâtiments les mieux protégés du pays. La rumeur populaire dit qu'il est difficile d'y pénétrer mais encore plus difficile d'en sortir. La captive n'y est que depuis quelques heures et elle a déjà renoncé à tout espoir de s'échapper. La nuit est tombée. Les seuls signes de vie sont ceux du gardien qui ouvre le judas dans en face d'elle régulièrement. Elle a le sentiment qu'il passe longtemps à l'observer. Elle s'endort rêve qu'elle a fait un horrible cauchemar puis se réveille dans le monde réel

La porte du cachot s'ouvre. Elle se trouve face à un inconnu qui lui retire son bâillon. Elle en éprouve une immense reconnaissance. Elle le remercie, le supplie de la libérer de ses chaînes. L'homme lui met un doigt sur la bouche. Elle se tait.

- Vous allez passer devant une commission d'enquête et vous allez reconnaître avoir prévenu la comtesse de l'échange entre votre sœur et la chimiste en échange d'une somme d'argent considérable.
- Je n'ai jamais…
- Je sais que vous ne l'avez pas fait puisque c'est moi le responsable.
- Les enquêteurs ne trouveront pas d'argent ni chez moi ni sur mon compte.
- En admettant qu'il y ait une enquête, ils trouveront l'argent, il est caché chez vous.
- Si j'avoue, je ne saurais jamais ce qu'il faut dire.
- Je commence à regretter de vous avoir enlevé votre bâillon. A présent taisez-vous ! Je vous indiquerai ce qu'il faut dire. La commission va vous déclarer coupable et vous serez transférée dans une prison secrète. En échange de votre coopération, je m'arrangerai pour que vous soyez affecté à un travail de bureau, puis je vous ferai évader.

Kathryn réalise qu'elle a la taupe en face d'elle. Et qu'elle a un moyen simple de mettre fin à ce cauchemar. Elle débite sa phrase à toute vitesse de peur d'être interrompue par l'individu.
- Le vieux sait qu'il y a une taupe dans les services secrets. Il vous a abusé. C'est ma sœur que vous avez enlevé, pas la chimiste.

A cet instant les lumières du couloir s'allument et Kathryn se trouve face à au vieux et à Marlène debout de chaque côté de l'individu. Marlène prend la bâillon des mains de l'homme et réduit à nouveau la captive au silence. Le vieux s'approche et appuie l'extrémité de sa canne entre les mains de la jeune femme tremblante.
- Je m'attendais à une telle trahison de votre part. Marlène punira votre insurrection demain. La prochaine fois que quelqu'un viendra vous dire qu'il est la taupe, vous hésiterez peut-être à tout dévoiler.
La porte du cachot se ferme emportant les derniers espoirs de la captive.
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nonobound
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Re: Le destin des soeurs Rigdon

Message par nonobound »

sympa cette suite.

vivement la prochaine

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Gwenboyfriend
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Re: Le destin des soeurs Rigdon

Message par Gwenboyfriend »

Nouveau chapitre. Je lui ai donné un titre dans le style des romans feuilletons du XIXeme siècle. Une autre de mes passions

Où Kathryn affronte la commission d'enquête dans une position plutôt inconfortable

Kathryn avance dans les couloirs du bâtiment, elle peine à suivre le rythme de Marlène avec ses chevilles étroitement enchaînées reliées aux chaînes de ses poignets dans son dos. Sans pitié, Marlène tire régulièrement sur la corde reliée au collier métallique de la captive. Ainsi tenue en laisse la malheureuse jeune femme ne peut qu'obéir à sa ravisseuse qui ne cache pas son plaisir de la promener ainsi à travers les couloirs.

Ceux qui ne cachent pas non plus leur plaisir, ce sont les gardiens hommes et femmes qui croisent la geôlière et sa victime. D'autant plus que cette dernière est toujours entièrement nue. Elle ignore le temps exact qu'elle a passé dans son cachot. Au début, elle essayé de retenir le nombre de jours écoulés en prenant en compte les deux repas par jour et la vieille femme qui venait la laver tous les matins. Mais dans l'impossibilité de marquer les jours, elle ne pouvait se fier qu'à sa mémoire fragilisée par les cauchemars qu'elle faisait dans les moments où elle s'endormait. Marlène venait la nourrir personnellement. Lui mettant la nourriture dans la bouche. La première fois, elle avait demandé vainement que ses mains soient libérées. Humiliée, elle avait tenu sa bouche obstinément fermée jusqu'à ce que Marlène lui explique qu'il existait des moyens de l'obliger à avaler la nourriture. Comprenant l'inutilité de ses efforts, elle avait cédé et supporté l'humiliation d'être nourrie ainsi. Toutes le nuits, elle entendait, le judas s'ouvrir et devinait les yeux avides des gardiens qui l'observaient.

Jusqu'à ce matin où Marlène l'a libérée de ses chaînes… le temps d'entraver ses poignets dans son dos puis ses chevilles et de les réunir puis de la mettre en laisse jusqu'à la salle d'interrogatoire.

Quand elle voit l'intérieur de la pièce, la jeune femme est terrifiée. Au fond de la salle, se trouve une large table et cinq chaises. Aucun nom n'est inscrit. Ce qui l'inquiète davantage, c'est ce qu'elle voit au milieu de la pièce : un carcan relié au sol par des chaînes, des fers fixés au sol manifestement destinés à ses chevilles. En moins de temps qu'il ne faut pour l'écrire, Kathryn est à genoux, la tête penchée, son cou et ses poignets enserrés dans le carcan, ses chevilles prises dans les fers.

La porte du fonds s'ouvre et les membres de la commission s'installent à la table. L'instruction est rapide : elle a vendu le secret de l'échange entre sa sœur et la chimiste à la comtesse. En dehors des personnes présentes dans cette pièce, elle était la seule au courant. Elle est donc la coupable. . Reconnaît-elle sa culpabilité ? Comment peut-elle répondre alors qu'elle est bâillonnée? La cravache de Marlène caresse les fesses de Kathryn qui gémit à travers son bâillon.
- Décidément il faut tout t'apprendre : main droite fermée pour oui, main gauche fermée pour non.
Kathryn ferme la main gauche. Elle se prétend donc innocente. A-t-elle une preuve de son innocence ? Non. A-t-elle un élément d'information à fournir à la commission ? Kathryn sait que si elle répond oui, la séance sera immédiatement interrompue. Résignée, elle ferme la main gauche.

La décision de la commission ne se fait pas attendre. Marlène doit prendre en charge la traîtresse et la convaincre de reconnaître sa culpabilité.
Les chaînes qui fixent le carcan au sol sont retirés ainsi que les fers des chevilles de la captive. Une fois ses chevilles à nouveau entravées, un ceinture métallique est fixée à sa taille. Une corde passée à la ceinture permet à Marlène de mener la captive vers la salle d'interrogatoire. Une fois seule, la geôlière explique à sa victime ce qui va se passer :
- je vais te tourmenter un peu. Rien de bien méchant. Rassure toi. La taupe va venir en secret et t'expliquer ce qu'il faut dire. Quand tu repasseras devant la commission, tu pourras donner les détails qui les convaincront de ta culpabilité. Tu seras alors envoyé dans une prison secrète.

Kathryn tente de protester à travers son bâillon mais ne produit qu'un marmonnement incompréhensible. Marlène s'arrête et caresse sa joue

- N'aie pas peur. Je t'accompagnerai et je prendrai soin de toi.
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