Lesbiennes, godemichets, et autres aberrations littéraires ?

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caroline
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Re: Lesbiennes, godemichets, et autres aberrations littérair

Message par caroline »

Bouya2 a écrit :quel est le fond de ta pensée, le sens de ton post?
Il n'y a pas vraiment de sens. Comme je l'ai dit, ça m'amusait d'énumérer tout ça


euh...comment te dire que j'ai du mal à croire que tu fais les choses juste pour t'amuser :)
Bouya2 a écrit :En science-fiction, en fantasy et en else-word, déjà, l'univers lui-même est faux ; ainsi tant que l'univers est cohérent avec lui-même, n'importequel fantasme peut y être considéré comme parfaitement élémentaire et évident
Pour ce qui est des récits historiques, la notion même de bondage au sens érotique moderne en Occident est très récente (le bondage au sens d'esclavage non, on retrouve le mot bondagium en anglo-latin médiéval ), donc faire un récit de bondage avant les années 1950 est en soit déjà un peu anachronique, donc quitte à faire de l'anachronisme autant aller jusqu'au bout ^^
Par contre, les histoires se passant dans notre monde à notre époque, ou à une époque très proche, sont censées nous toucher. Donc, lorsqu'elles veulent le faire en imitant la réalité, les incohérences font déjà un peu plus tâche, selon mes goûts personnels. Ensuite c'est très loin d'être rédhibitoire, l'histoire A Fleur de Peau de Dark Gentleman est là pour nous le prouver Et puis, tout simplement pour contourner ça, on peut éviter de mettre des indications de temps et de lieu, c'est bien ce que je fais avec mes poèmes en prose

:shock: oups...
tout ça c'est trop compliqué pour moi!
en fait je comprends juste que tu es très érudit et que tu as sûrement raison!

Bouya2

Re: Lesbiennes, godemichets, et autres aberrations littérair

Message par Bouya2 »

euh...comment te dire que j'ai du mal à croire que tu fais les choses juste pour t'amuser :)
Tu as du mal à croire ? Dommage. Pourtant c'est bien le cas :mrgreen:

en fait je comprends juste que tu es très érudit et que tu as sûrement raison!
Ce n'est pas de l'érudition. Pour prendre une métaphore, c'est juste savoir que ce qui est écrit dans Le Seigneur des Anneaux c'est pas vrai :mrgreen:

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caroline
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Re: Lesbiennes, godemichets, et autres aberrations littérair

Message par caroline »

Bouya2 a écrit :Ce n'est pas de l'érudition. Pour prendre une métaphore, c'est juste savoir que ce qui est écrit dans Le Seigneur des Anneaux c'est pas vrai
Woaouuh!
Oh merci, merci...
Suis je bête!
:oops:

Quand tu expliques comme ça , je comprends ce que ça veut dire:
Les hobbits, les elfes etc..n'existent pas , donc ils peuvent faire du bondage sans que ce soit invraisemblable...
C'est ça?
:sifflote:

Bouya2

Re: Lesbiennes, godemichets, et autres aberrations littérair

Message par Bouya2 »

Disons qu'ils ont plus de chance que nous deux de pouvoir un jour ligoter Liv Tyler dans ce costume :lol:
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Mad Hatter
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Re: Lesbiennes, godemichets, et autres aberrations littérair

Message par Mad Hatter »

:dada: Je reprends deux points soulevés par Bouya2 :dada: basé à partir d'une même étude http://www.popsci.com/science/article/2 ... uring-rape (en anglais) reprise sur deux sites : GQ magazines : http://www.gqmagazine.fr/sexactu/articl ... smes/12024 et missmad.fr http://www.missmad.fr/lorgasme-du-viol/

3) Les godemichets ou la crotch-rope provoquent toujours du plaisir
J'avoue, dans de nombreuses histoires, l'usage des godemichets est demandé par la bondagette. Dans ce cas, c'est normal qu'elle éprouve du plaisir.
Mais, quand elle est enlevée, et qu'on introduit de force quelquechose sur son vagin, n'est-ce pas la définition du viol ? Il suffit pas qu'un bourre la chatte d'une fille pour qu'elle aime ça. Donc je vois pas pourquoi ce qui ne marche pas avec un pénis marcherait avec un sextoy. Pourtant, c'est magique, elle n'éprouve pas qu'un orgasme. Elle en éprouve plusieurs ! Et en plus, il y a souvent un deuxième gode, pour deux fois plus de plaisirs ! Si si, ça marche. D'ailleurs, dans certaines histoires, on parle bien de douleur, mais là, il s'agit d'un "plaisir insupportable".
Donc, c'est pas grave si c'est forcé. Le principal, c'est qu'il y ait un truc dedans, et quoi qu'il se passe, la bondagette jouit.
Si l'on prend le terme de violation comme celui d'une pénétration sexuel commis sous la contrainte, cet entendement peut être utilisé dans une histoire pour rendre plus « acceptable » le viol pour le spectateur, lecteur auteur, puisqu'il suppose que l'on n'insère rien dans la voie vaginale, annale ou buccale pour rendre plus acceptable cet acte de bondage non consenti (quoique avec le bâillon, la bourre, le bâillon boule, le mors, le bâillon phallique ça pose des problèmes) mais là nous partons du principe que la victime est forcément pénétré physiquement, or Ginger Force signale assez bien dans sa vidéo : Un pavé dans la mare 8 : viol et violences conjugales et comme cela est rappelée à partir de la sixième minute et quarante huitième seconde si la plupart des cas de viol d'homme où le mâle est pénétré par voie annale, il arrive aussi qu'il ait été forcé de pénétrer son violeur.
:?:
Et là on peut se poser la question comment l'érection « : (n.f.) Réaction physiologique d'un organe érectile qui le rend dur et gonflé par un afflux sanguin. La verge, le clitoris, les tétons sont des organes érectiles, par exemple. » (selon le dictionnaire sexuel.com est-elle possible ?
:idea: À moins que l'on ne contrôle pas complètement les relations physiologiques de son corps. Donc que l'orgasme puisse être provoqué par diverse stimulation cela n'a rien d'impossible. Le viol n'annihile pas nécessairement la possibilité d'un orgasme chez la victime.

Mais dans ce cas là, la violation ne consiste t-elle pas tout simplement en la pénétration d'une sphère intime sans le consentement tacite ou explicite de la personne concernée ?

Dans ce cas les orgasmes obtenus par des caresses mécaniques (vibromasseur) ou non dans le cadre d'une relation non pleinement consentie sont à considérer comme des viols.
2) Le nombre de soumises qui se découvrent.
Et oui. Les histoires commencent souvent comme ça. Soit la femme ou l'homme sait qu'elle ou qu'il aime être ligoté(e). Soit il ou elle ne le sait pas. Et là, je vais passer au féminin, parceque même si on trouve des hommes comme ça dans les histoires, c'est quand même beaucoup plus souvent des femmes.
Alors, la femme se fait enlever. Ou un cambrioleur l'attaque et l'attache. Ou son petit copain lui propose un expérience. Ou un(e) ami(e) la ligote. Enfin, quoi qu'il en soit, le ligotage n'est pas vraiment consenti à la base. Elle découvre par son ligoteur ou sa ligoteuse qu'il s'agit du bondage. Et là, un vide se comble en elle, elle ne peut plus s'en passer. En plus, il arrive assez souvent qu'elle tombe totalement amoureuse de son ravisseur (plus rarement de sa ravisseuse).
A la rigueur, qu'une personne proche qu'on connaisse, qui nous fasse découvrir un jeu de manière pas très consentante, mais en restant de manière plaisante, ça peut se comprendre. Mais se faire enlever, être retenu prisonnière, ou être attaquée par un voleur, ça a de quoi faire peur, et donc traumatiser de tout ce qu'il y a en rapport avec le ligotage, non ? En tout cas, je vois pas comment ça inciterait quelqu'un à recommencer.
Bon, il faut quand même noter que, comme je l'ai dit plus haut, si ce genre de choses est souvent écrite dans des histoires où les femmes se font ligoter, il existe aussi quelques histoire où cela arrive à des hommes.
Il est possible de rattacher cette « découverte d'un nouveau plaisir » à un voilement de la réalité via des techniques de manipulation dont des aspects ont été abordé ici Perversion, manipulation vues de l'autre coté, « la jouissance, l'orgasme implique forcément que la victime y a quand même trouvé du plaisir non ? » Puis la répétition du processus pour faire culpabiliser la victime en essayant de la tourmenter ces orgasmes qui lui sont arrachés.

Tiens voilà de la lecture complémentaire [pas-d'orgasme-pas-de-viol-comment-luniversite-de-californie-du-sud-regle-les-affaires-de-viol/url]
[url=http://www.terrafemina.com/article/-aud ... _a320751/1]audrie-daisy-la-culture-du-viol-au-coeur-d-un-documentaire-saisissant

viols-et-agressions-sexuelles-quand-les-series-tele-disent-enfin-stop
ces-8-choses-qui-font-plus-peur-aux-femmes-qu-halloween

dédicace spéciale au dernier article que je cite
7- Qu'on continue de penser que le viol est justifié par une tenue "provocante"

Image"Elle l'a bien cherché, en même temps"

Les préjugés sont les mauvaises herbes de la pensée : ils sont particulièrement tenaces et difficiles à combattre. Un effrayant sondage Ipsos mené en décembre 2015 avait révélé que pour 27% des Français, un viol demeure toujours moins grave si la victime portait une tenue "sexy", pour 38 %, une femme qui flirte avec un homme sans vouloir de relations sexuelles est en partie coupable de son viol. Pour être parfaitement clair, cela signifie que si vous vous faites violer alors que vous êtes sortie en jupe ou en robe, un Français sur quatre disculpera votre agresseur en reportant la faute sur votre tenue.


Cela révèle bien l'ampleur de la culture du viol, qui est d'autant plus dangereuse qu'elle est insidieuse : on finit même parfois par y participer inconsciemment, en critiquant les "risques" pris par nos copines qui sortent en bas résille, ou en apprenant à sa fille comment s'habiller pour ne pas risquer de se faire violer. En voilà, une jolie histoire d'horreur.
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Sloan
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Re: Lesbiennes, godemichets, et autres aberrations littérair

Message par Sloan »

@ Mad Hatter

Un rapide passage juste pour compléter ce que tu écris :
Si l'on prend le terme de violation comme celui d'une pénétration sexuel commis sous la contrainte, cet entendement peut être utilisé dans une histoire pour rendre plus « acceptable » le viol pour le spectateur, lecteur auteur, puisqu'il suppose que l'on n'insère rien dans la voie vaginale, annale ou buccale pour rendre plus acceptable cet acte de bondage non consenti [...]
Pour l'anecdote, il y avait eu une affaire traitée où un viol avait été reconnu comme tel après qu'un type ait joui dans l'oreille d'une femme.
Ca n'a pas grand chose à voir avec le sujet, mais juste pour l'anecdote (probablement plus juridique qu'autre chose pour le coup) sur la notion d'orifice et de pénétration...

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Mad Hatter
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Re: Lesbiennes, godemichets, et autres aberrations littérair

Message par Mad Hatter »

Ah mais là il y a eu pénétration du liquide dans l'oreille. :tap: Donc viol.

Maintenant voilà un nouveau sujet de réflexion : peut on violer sans faire exprès ? Qui nécessiterait un nouveau sujet su il y a matière à réflexion mais là ça serait plutôt sur la Terrasse http://www.jeuxdeliens.fr/viewforum.php?f=4
L'homme avant violé son enfant pendant plus de deux ans depuis ses un an a été acquitté. Il aurait avoué avoir glissé et pas fait exprès à deux-cent soixante et onze reprises.
L'extrait transcrit vient de la cinquantième seconde de Big City Pauvirés : (saga Spin Off) Episode 1 lien direct vers l'épisode https://ia601206.us.archive.org/32/item ... de%201.mp3

Les trois ouvrages – dont les deux premiers ont déjà fait l’objet d’adaptations cinématographiques à grand succès (2) – gravitent autour d’une jeune héroïne aux prises avec ses désirs. Elle ne sait rien, au début, de sa propre sensualité, le regard provocateur de l’homme l’atteint sans qu’elle y ait été préparée. La femme est un pur objet qui, une fois observé de façon plus appuyée, tente de garder une contenance. Comme dans le roman Pamela ou la Vertu récompensée, lui aussi bestseller en son temps (1740) et grand modèle de tous les ouvrages puritains jusqu’à ce jour, la jeune fille y est paradoxalement sursexualisée. Le regard concupiscent du lecteur et du spectateur scrute le corps féminin à la recherche des signes visibles de son penchant à la perversion.

[…]

L’image de la femme qu’importent ainsi les Européens ne saurait être plus dévastatrice : l’innocence persécutée résulte toujours d’une triade qui a fait ses preuves, faite de rejet, de rigidité et d’une excitation qui finit par exploser. De même, l’image des hommes ne saurait être plus destructrice : masculinité et pulsions animales n’y font qu’un. La fable du loup et de l’agneau est un fantasme sexuel qui exclut tout érotisme, qui ne tolère pas le voile délicat, l’ambiguïté d’où naît l’attraction entre les êtres, cette attraction qu’autrefois Jean-Luc Godard et Joseph von Sternberg, François Truffaut et Ernst Lubitsch ont si bien su mettre en scène. L’écrivain H. L. Mencken l’a remarqué un jour : les puritains ont ceci de désagréable qu’ils veulent non pas « nous amener à penser exactement comme ils agissent, mais nous amener à agir comme ils pensent ».
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