Ce que j'adore : et bien ce que j'adore, beaucoup de chose, j'aime aussi bien ressentir les cordes se serrées sur moi, que d'attacher la personne avec qui je pratique occasionnellement. comme lien j'adore les menottes, le froid au début j'adore, et le fait de se dire que sans la clé on ne peut rien faire
Ce que je déteste : ce que je déteste je ne sais pas encore en fait, vu que je n'ai que très peu d'expérience
Et pour celles et ceux qui, comme moi, n'ont pas voulu attendre de voir la scène, vous pouvez la retrouver ici : https://www.voirseries.co/series/les-om ... full-video. Le moment sympa commence à partir de 32.20'' avec la sublime et talentueuse Manon Azem.
On passe à quelque chose de comment dire… particulier avec David Cronenberg, je précise je n'ai pas vu le film je suis tombé sur une image à la vollée sur Hors-serie.net consacré à History of Violence. La critique indique que le film doit être assez intrigant.
Car Faux semblants est aussi, d’une façon particulièrement éprouvante, un film sur la domination masculine. Comme souvent chez Cronenberg, le pouvoir médical y outrepasse ses limites pour devenir lieu de contrôle (manière commode et safe de baiser), puis de maltraitance arbitraire, le film mêlant fantasmes du savant fou, imagerie bondage et ambiance délétère. Le mélange ne manqua pas de se susciter une levée de boucliers outre-Atlantique, étant descendu en flammes par la critique féministe (l’absence de réactions de ce type sur le Vieux Continent révèle l’écart entre l’étude de genre américaine et européenne). La démarche de Cronenberg se situe pourtant à l’opposé de tout mépris pour les victimes de violence du "sexe faible". Il tient au contraire un propos politiquement subversif, la source de la domination y étant clairement désignée comme étant la maternité. C’est par elle que deux jumeaux gynécologues ont prise (ici au propre comme au figuré) sur des patientes qu’ils traitent pour stérilité (refusant véhément de soigner les maris). Quand ils prennent leur fonction tout de rouge vêtus devant une clique à leur service, les Mantle ne sont plus tant des praticiens que des prêtres, exerçant une nouvelle maïeutique, investis d’un pouvoir de vie et de mort. Si Cronenberg dérange, c’est qu’il ajoute à ce constat une notion de consentement. Claire Niveau explique à son agent durant un repas (devant Elliot, qu’elle vient de faire parler en public de ses trois utérus) qu’elle tient à l’argent que lui procurera une série minable « As much as humiliation ». L’assouvissement de son masochisme explique, outre les ordonnances qu’ils lui font, l’intérêt que Claire porte d’abord aux jumeaux. C’est elle qui se condamne, ne pouvant être mère, à être une éternelle enfant, comme elle en fait le triste aveu alors qu’on la détache après le coït de son lit, après la punition à maintes reprises demandée (« I need to be punished »).
ggrard a écrit : 14 mars 2019, 18:09
on fera un rappel
Ce qui est dommage, comme toujours, les scènes sont toujours trop courtes !
Surtout le kidnapping au chloroforme qui dure cinq secondes, comme d'habitude... dommage...