Histoire inachevée; les déboires d'Alex part 2

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french anonymous
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Ce que j'adore : Tout d'abord, je vis tous les jours habillé d'un short et jambes éternellement gainées de collants fins, noirs le plus souvent. Je suis marié, 100% hétéro et adore être ligoté par ma femme, le plus souvent possible. Autant ma femme accepte depuis longtemps ma tenue vestimentaire, autant elle déteste me ligoter mais accepte de temps en temps, sauf me bâillonner. Vivre en collants et short, je peux le faire depuis que je n'ai plus besoin de travailler mais avant, je me mettais dans cette tenue, dès que j'étais chez moi. Par contre, j'aimerais aussi vivre enchainé tous les jours par ma femme, me sentir perpétuellement à sa merci, mais ça, elle s'y refuse
Ce que je déteste : Quand je suis enchainé, je détesterais les douleurs, les insultes, les coups et être enchainé sans porter de collants devant ma femme qui, elle en porterait.

Histoire inachevée; les déboires d'Alex part 2

Message par french anonymous »

Sandra, voulant éviter toute publicité inutile pour l’instant, tant que l’opération n’était pas minutieusement montée, répondit à la serveuse :
« Comment vous appelez-vous mademoiselle ?
-Je me nomme Ina, je suis étudiante en psychologie et travaille ici pour me payer mes études, et je pense qu’une prisonnière ne doit pas être traitée ainsi.
-Eh bien Ina, dit Sandra en refermant la porte, amenez le chariot près de ma si jolie prisonnière. Je vais vous montrer ».
Alex qui avait tout entendu et compris les intentions de Sandra, marmonna sous le bâillon. Ina apparut devant ses yeux et Alex regretta amèrement d’être attaché et vêtu en femme. Ina était adorable, brune avec des yeux vert émeraude. Elle était en jupe noire, collants noirs et chemisier blanc. Sandra appela Ina et souleva les cheveux de la perruque d’Alex au coin de son oreille, pour lui montrer les fixations de sa perruque. Elle dit à Ina : « Cette pauvre prisonnière est en fait un homme, qui pourrait briser le lit d’un coup de poing et faire passer le lustre à travers le plafond d’un simple coup de pied car c’est un vrai Bruce Lee. Voilà pourquoi il reste attaché ». Alex vociférait de rage sans discontinuer sous son bâillon. Ina se recula et de sa main releva la tête d’Alex :
« Un homme habillé en femme ! Je ne l’aurais jamais cru, il est parfaitement travesti, c’est vraiment à s’y tromper car j’ai vraiment cru que c’était une très jolie femme. Puis-je parler avec lui ? En tant qu’étudiante en psycho, j’aimerai tant m’entretenir avec lui pour savoir ce qui le pousse à s’habiller ainsi. Acceptez vous que je demande à la direction de prendre ma pause maintenant et que je l’interviewe pendant que vous dinez.
-il faudrait d’abord lui demander à lui mais avant je dois m’entretenir cinq minutes avec lui. S’il accepte je suis OK mais je dois lui préciser certaines choses.
-Ok je descends à la direction, à tout à l’heure.
-C’est ça, à tout à l’heure ».
Sandra enleva le bâillon d’Alex. Il commençait à ouvrir la bouche pour crier sa rage, suite aux évènements venant de se passer mais Sandra le bâillonna de sa main :
« Chuttttt !!!!!!! Ne crie pas ou sinon… » lui dit-elle en soulevant devant ses yeux de l’autre main, le bâillon boule tout trempé de salive.
Alex se calma et reprit plus posément : « Je n’ai pas vu la scène, mais j’aurais pu y rester !
-Ne t’avais-je pas dit que je te protègerais, c’est fait mais j’ai hélas liquidé la seule piste qui pouvait nous permettre remonter jusqu’à eux. Faut dire qu’il ne m’a pas laissé le choix.
-Alors tu vas pouvoir me détacher puisque je ne sers plus à rien.
-Certainement pas, au contraire, tu vas nous être encore plus utile. Si on t’exhibe à déambuler étroitement enchainé dans tous les lieux de transit d’Europe de l’Est, avec l’aide des médias pour que l’on te remarque, ils finiront par penser que l’on croie que tu es des leurs, mais savent aussi que tu connais leurs visages, du moins pour certains et ils voudront t’empêcher de parler. En plus ces genres de mafieux sont très machos et la déculottée que tu leur as mis, a du vraiment les vexer et ils doivent certainement vouloir t’en faire payer le prix de manière définitive.
-Tu es rassurante. Mais au fait, c’est une opération secrète et toi, tu acceptes de me faire interviewer par la première inconnue, plus que ravissante, certes, mais inconnue quand même.
-J’ai pas envie qu’elle aille parler de toi à sa cellule militante sur les droits de l’homme. Alors tu acceptes ou pas qu’elle vienne diner avec nous ?
-Si je dis oui, tu me détaches ?
-C’est hors de question. Même si elle passe la soirée ici, il n’est pas question que tu sois libre de tes mouvements.
-Oui mais là quand même ; je ne peux même pas me tourner sur la chaise ni bouger mes jambes, tu pourrais au moins me désolidariser du fauteuil.
-Eventuellement oui. Bon alors tu acceptes qu’elle vienne ou pas ?
-Ok, je ne sais pas résister à une jolie femme.
-Bon je vais te désolidariser du fauteuil, mais c’est tout. Tes mains restent menottées dans ton dos et tes chevilles restent entravées ».
A ce moment là, des coups furent frappés à la porte et on entendit la voix d’Ina disant : « Tirez pas, c’est moi » !
Sandra prit son arme et lui cria d’entrer. Ina, toujours aussi belle, rentra, en poussant un chariot pour son repas à elle et referma derrière elle. Elle s’approcha de Sandra et Alex. Sandra était entrain de prendre les clés pour ouvrir les cadenas maintenant la chaine ceinture d’Alex aux montants du fauteuil. Ina demanda : « Que faites vous ?
-Ben je le détache un peu, pour qu’au moins il puisse bouger sur le fauteuil.
-Non non non ! Vous m’avez dit qu’il était dangereux, je préfère qu’il reste ainsi. Je devrais lui poser des questions discrètes à l’oreille et je préfère le savoir complètement immobilisé. Vous m’avez fait peur tout à l’heure ».
Alex prit la parole : « Ina, je ne répondrais à rien si vous n’acceptez pas que ma situation s’améliore. Quand je pense qu’il n’y a pas un quart d’heure vous vous inquiétiez pour mon confort.
-Oui mais c’était avant de savoir que vous étiez le fils spirituel de Bruce Lee. Maintenant je préfère que vous restiez ainsi.
-Pas de réponses alors » ! dit Alex. Ina s’approcha de lui et s’assit à cheval sur ses genoux. En s’asseyant, la jupe d’Ina remonta sur ses cuisses et le frottement des collants gainant les cuisses d’Ina sur le nylon des collants gainant les siennes, déclencha immédiatement une réaction bien masculine. Ina le prit par le cou et se pencha à son oreille. Et avec un délicieux accent slave, elle lui dit :
« Je viens de m’asseoir comme ça sur toi pour savoir. La manière dont tu es habillé pourrait faire croire que tu es gay, mais vu ce que je viens de sentir sous ta jupe, je crois que tu ne l’es pas, et c’est déjà la réponse à ma première question ». Sandra plutôt énervée, voire un tantinet jalouse, les observait. Ina se releva et dit : « Je crois que vous avez faim, moi aussi. On va manger et on parlera après ». Sandra ouvrit les cloches de ses plateaux repas et Ina ouvrit la sienne. Sandra dit à Alex : « Je vais te donner une bouchée et ensuite j’en prend une, et ainsi de suite ». Ina se proposa de participer et de faire gouter de son plateau à Alex et Sandra. Chacune ouvrit son plateau. Elles se partagèrent la tache et Alex fut partagé entre le navarin de veau aux herbes que Sandra avait choisi pour elle et lui et il gouta aussi le pavé de saumon frais à l’oseille qu’avait choisi Ina. Aucune des deux n’avait pris de vin. Ina dit à Sandra : « Vous êtes des services secrets, c’est bien ça ? Ce métier que vous faites doit vraiment être excitant, j’aimerais faire comme vous.
-Des services secrets ??? Mais qu’est-ce qui vous fait dire ça ? C’est n’importe quoi !
-Non, vous Sandra, vous voulez me faire croire n’importe quoi ! Un homme patibulaire qui travaillait comme moi à l’hôtel essaierait de vous assassiner comme ça, sans raison. C’est finalement vous qui le tuez, car bien évidemment vous possédez une arme à titre décoratif, et c’est toujours par hasard que vous la teniez à la main, chargée et sécurité enlevée lorsque vous êtes allée vers la porte. C’est toujours par hasard que la police de mon pays enlève le corps et ne vous demande pas de comptes. Et en moins de quelques minutes, la porte criblée de balles est remplacée et le pan de moquette du couloir souillé par le sang du mort, est changé. Ce doit être vraiment excitant ce métier d’agent secret non ?
-C’est dangereux surtout oui ! dit Sandra, qui avait compris qu’il était désormais inutile de nier l’évidence. Dans la vraie vie, nous sommes vraiment loin de James Bond vous savez.
-Mais que comptez-vous faire de lui ? Il ne va pas rester enchainé indéfiniment tout de même !
-Ça je n’ai pas le droit de vous le dire, mais au final j’espère que tout finira bien pour lui.
-Vous..vous voulez dire que votre opération est risquée pour lui aussi alors qu’il n’est pas des vôtres?
-Si elle ne l’était pas, serait-il contre son gré, étroitement immobilisé à son fauteuil ?
-Peut-être que c’est une sorte de jeu entre vous ? Voyez ce que je veux dire ?
-Oui bien sur ! D’ailleurs j’ai une combinaison de latex et un collier de cuir à clous et quelques fouets dans ma valise et quelques paires de bas en résille aussi. Non, en fait, vous n’y êtes pas du tout mais je ne peux vous en dire plus.
-Je suis désolée mais je vais me sentir obligée de vous faire une mauvaise publicité et parler de vous à ma cellule où je milite. Ah moins bien sur que vous vouliez m’en dire plus.
-Du chantage hein ? Ca pourrait vous coûter cher. La vie même, vous ne savez pas où vous mettez les pieds.
-Des menaces, c’est parfait. Laissez-moi-vous montrer quelque chose ».
Ina ouvrit son chemisier et montra à Sandra qu’elle avait un caméra-micro-HF dissimulée sur elle. Sandra se leva promptement et dégaina prestement son arme en visant Ina : « Pour qui travaillez vous ? demanda-t-elle.
-Pour personne. Enfin si pour moi. Tout ce qui s’est passé ici depuis mon arrivée a été transmis par haute-fréquence et enregistré sur un DVD-Rom quelque part dans le quartier. Je n’ai eu qu’à le mettre en fonction avant de remonter et si une personne de ma connaissance n’a pas de nouvelles de moi d’ici demain soir, elle saura quoi en faire ».
Sandra ne savait quoi faire. Elle avait clairement avoué qu’elle était agent secret et risquait de perdre sa couverture. « Qu’attendez-vous de moi ? demanda-t-elle à Ina
-Que vous me fassiez confiance. Comment me trouvez-vous ?
-Plutôt fouineuse et indiscrète.
-Non je voulais dire physiquement
-Euh.. je sais pas. Mon goût envers les femmes n’est pas sur. Je ne suis pas lesbienne.
-Et toi tu me trouves comment, demanda-elle à Alex toujours enchainé à son fauteuil
-Très très jolie mais je ne vois pas le rapport.
-Vous allez comprendre, dit Ina. Puis-je attraper quelque chose dans ma pochette ?
-Oui mais très doucement, sans gestes brusques sinon… » lui dit Sandra.
Ina se pencha vers son chariot et doucement saisit une pochette de cuir. Elle dégrafa la pression qui la fermait et la jeta sur le lit couvercle ouvert. Plusieurs objets en sortirent et s’étalèrent sur le lit. Entre le portefeuille, une trousse à maquillage et une boite de collant de rechange, Ina saisit son smartphone et après une brève recherche, elle le tendit à Sandra : « Moi et ma sœur jumelle Natacha ! Nous nous ressemblons comme deux gouttes d’eau et si toi tu l’as trouvée jolie, tu n’as pas été le seul. Cela fait trois mois qu’elle a disparue et j’essaye de la retrouver. Mes investigations m’ont amenées jusqu’ici et je me suis fait embaucher comme femme de chambre, pour essayer de trouver une piste. Et j’en avais trouvé une : Galek, ta pourriture de complice » ! s’écria-t-elle en se tournant vers Alex et en lui décochant une énorme gifle que Sandra n’eut pas le temps de stopper. La tête d’Alex pivota sous la violence du coup mais enchainé comme il l’était, il ne put rien faire pour se défendre. Sandra hurla : « Arrêtez ! Ce n’est pas un de leurs complices ! Stop » !
La deuxième main d’Ina stoppa net à quelques millimètres de la joue d’Alex.
Ina demanda : « Pas leur complice ? Mais pourquoi est-il votre prisonnier ? Et ne me dites pas que ça n’a aucun rapport avec ma sœur, sinon Galek n’aurait pas essayé de s’en prendre à vous.
-Ina calmez-vous ! Alex n’est pas un de leurs complices. Il avait été kidnappé comme votre sœur car ils l’ont pris pour une vraie femme. Il s’est échappé grâce à sa connaissance des arts martiaux.
-Mais pourquoi le maintenez-vous enchainé alors ?
-C’est une longue histoire et je dois en référer pour vous en parler mais ménagez Alex. Il va peut-être pouvoir nous aider à mettre cette bande hors d’état de nuire, et donc vous aider à retrouver votre sœur, mais Alex n’est pas du tout d’accord pour nous aider et préfèrerais retourner immédiatement à sa petite vie de travesti globe-trotter, sans se préoccuper du malheur des autres. C’est en partie pour cela qu’il est mon prisonnier ».
Ina éclata en sanglots. Elle prit gentiment le visage d’Alex entre ses mains et inspecta la marque de son coup. « Ca ne sera pas trop méchant, dit-elle, pardonne-moi, je ne savais pas. Attends je vais te soigner ». Elle prit sa serviette de table et l’imbiba d’eau avec la carafe. Elle se mit à tamponner légèrement la joue d’Alex encore tuméfiée de la violence de la gifle qu’elle venait de recevoir. Alex gémit au contact de l’eau mais cela lui fit du bien. Ina se pencha vers lui : « Pardonne-moi vraiment, dit-elle en déposant un baiser sur la joue encore humide et douloureuse d’Alex. Aurais-tu vu ma sœur lorsque tu étais leur prisonnier, euh …je voulais dire prisonnière ?
-Si je l’avais vue, j’aurais réagi en te voyant mais hélas, parmi mes compagnes de cellule, aucune ne te ressemblait. D’ailleurs il n’y avait qu’une américaine, une française et une allemande. Aucune d’entre elles n’était tchèque. Je suis désolé, mais nous n’étions que quatre par cellule mais ne perd pas espoir, les autres m’ont dit qu’il y avait au moins vingt cellules. Ta sœur était surement dans l’une d’elles.
Ina se retourna vers Ina : « Alors dites-moi pourquoi il doit rester enchainé ?
-Car mademoiselle ou monsieur ne veut pas coopérer et qu’il aurait tôt fait de nous assommer pour nous fausser compagnie si je le libérais et puis que nous avons un rôle à lui faire jouer pour faire sortir le loup du bois.
-J’y suis ! Il va faire la chèvre. Et comme la chèvre est attachée à son poteau pour attirer le tigre, Alex va rester attaché pour attirer les méchants.
-La métaphore est à peu près bonne, répondit Sandra, mais dans notre cas, le tigre se méfierait si la chèvre n’était pas attachée ».
« Bêêêêêhhhhh !!! fit Alex rageusement. Arrêtez de me comparer à cet animal cornu ! Ça m’énerve ».
Elles le regardèrent, surprises, et Sandra prit le bâillon d’Alex et le lui enfonça entre les dents malgré les mouvements de sa tête pour l’en empêcher. Tout en serrant vigoureusement la courroie de cuir du bâillon sur sa nuque, elle dit à Ina : « Comme ça on peut continuer à discuter sans être dérangées. Alors que comptez-vous faire maintenant que vous n’avez plus de piste ?
-Travailler avec vous pour retrouver ma sœur.
-Vous n’y pensez pas, ça peut-être dangereux et vous êtes une civile. C’est hors de question !
-Vous préférez peut-être que tout le monde soit au courant de la manière que la France traite ses prisonniers ?
-Non mais vous vous mettriez en danger en travaillant avec nous
-Vous l’y mettez bien à lui. Et même tout maitre Shaolin qu’il est, il a bien pris ma gifle sans pouvoir se défendre. Alors une balle…
-Il est Français et personne ne nous demandera des comptes si par malheur il y reste. Vous non ! Et puis il faut être entrainé.
-Je sais me servir d’une arme. Je suis inscrite dans un stand de tir depuis des années et je suis plutôt adroite.
-Tirer sur une silhouette en papier n’est pas la même chose que tirer sur quelqu’un qui bouge et qui a la ferme intention de vous tuer avant. Il ne faut pas hésiter à tuer avant de l’être soi-même et la moindre hésitation peut être votre dernière. On ne vous apprend pas cela dans votre centre de tir.
-Oui mais je n’hésiterai pas à loger une balle dans la tête d’une de ces ordures si c’est pour revoir Natacha libre et vivante.
Mais dans cette affaire, qu’est-ce qui vous intéresse à vous, français ?
-Une ressortissante française est dans le cas de votre sœur. C’est pour la récupérer que nous sommes là. Et Alex l’a vue, il était enfermé avec elle.
-Et vous prenez le risque de sacrifier un ressortissant français pour en libérer un autre ? Ça ne tient pas debout. A moins que cette ressortissante ait plus de valeur à vos yeux qu’Alex ».
Sandra ne répondit rien. Ina dit : « C’est ça hein ? Cette fille a de la valeur aux yeux des services secrets français et c’est pour ça qu’ils ont envoyé la cavalerie. Alors quel est votre plan ?
-Je ne peux pas vous le dire sans en référer. Je dois aussi référer de votre proposition. La seule chose que je puisse vous dire, c’est que le maintien permanent d’Alex dans ses menottes et ses chaines, fait partie de mon plan. En dehors du fait que le laisser entravé, c’est aussi pour l’empêcher de nous neutraliser pour s’échapper et ne pas nous aider. Si j’ai l’accord de ma hiérarchie, je vous ferai part de la suite.
-Alors je vous aiderai à l’empêcher de s’échapper, car je veux retrouver ma sœur en vie, et il nous y aidera, qu’il le veuille ou non ! Vous êtes sure qu’il ne peut pas se libérer là ?
-Non, enchainé comme ça, il n’est pas prêt de s’échapper ».
Alex marmonna fortement sous son bâillon pour attirer l’attention de Sandra. Elle le regarda et demanda : « Tu veux nous dire quelque chose ?
-Moouuuuuiiimmmmoooui ! dit-il en secouant affirmativement la tête.
-Tu promets de ne pas crier ?
-Mmmnnnoonnnmmphhh ! dit-il en secouant négativement la tête.
-Ok je t’enlève le bâillon mais attention » !
Elle passa derrière lui et lui retira son bâillon. Il dit : « Ce n’est pas pour m’échapper mais j’ai été kidnappé hier soir et depuis je n’ai pas dormi. Pourrais-je être allongé car j’en ai assez d’être assis dans ce fauteuil et je commence à avoir des crampes à ne pas pouvoir bouger les jambes.
-Je vais te détacher du fauteuil mais c’est tout. Tu gardes tes menottes aux poignets dans ton dos et fixées contre tes reins et tes menottes aux chevilles et on va pouvoir t’allonger. Je te jure que si tu essayes de me balancer un coup, je t’attache tellement strictement que tu regretteras de ne pas être un homme-tronc.
-Je promets d’être sage ».
Sandra commença par désolidariser la chaine des menottes qui lui emprisonnaient les chevilles, de celle qui était tendue entre les pieds du fauteuil. Puis elle enleva les cadenas aux chaines qui reliaient la chaine enserrant sa taille, aux accoudoirs du fauteuil. « Voilà tu peux te lever maintenant. Va vers le lit ! »
A petits pas et sous l’œil amusé d’Ina le voyant progresser par petits pas en se dandinant, Alex alla vers le lit et s’y affala, heureux de pouvoir enfin étendre ses jambes.

A moins de deux-mille kilomètre de là, dans la banlieue de Moscou, Igor Pokalev fulminait au téléphone. La petite entreprise de traite d’esclaves sexuelles qu’avait monté ce chef mafieux, avait été mise à mal par une de ses « pensionnaires ». Bien sur, il rêvait de la dépecer vivante, s’il l’attrapait, mais il venait d’apprendre que ses « commanditaires » voulaient le lot complet ou rien. Il avait bien tenté de négocier de la remplacer par une autre qu’il aurait suffit de kidnapper, mais un des membres du groupe de ses « clients » voulait celle-là et pas une autre depuis qu’il l’avait vue en photo. Où allait-il la retrouver ? Et elle, allait-elle pouvoir identifier les hommes de main qu’il lui restait. Bien sur, il avait fait exécuter immédiatement ce gros porc de Vlad Kabitz, qui s’était laissé surprendre et corriger par une des filles et qui avait tué, à main nues, deux autres de ses sbires, mais peut-être en avait-elle vu d’autres et pourrait les identifier. En tout cas, les premières précautions avaient été prises et les autres prisonnières avaient été transférées dans un endroit plus sur, non loin de Prague. Il n’avait pas eu encore le temps de les faire sortir du pays. Il essayait de contacter Galek afin qu’il n’exécute pas « l’évadée », contrairement à l’ordre qu’il lui avait d’abord fait transmettre. Mais Galek était sur boite vocale. Peut-être que lui aussi avait fait les frais des performances de l’évadée, dans les sports de combat. Dans une rage indescriptible, il jeta rageusement son smartphone qui s’éclata sur le sol.

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