Ce que j'adore : Les dessins, films et séries qui mettent en scène des personnages et des demoiselles en détresse. J'adore particulièrement être ligoté et bâillonné de la tête aux pieds par une ou plusieurs filles (ou en self), sentir que les liens emprisonnent tous mes membres et ne me laissent d'autre possibilité que de me débattre en vain en poussant des petits cris étouffés. Je suis aussi un fan de jeux de rôle lors desquels je prends au piège et je me laisse prendre au piège, j'ai plus un côté Switch que soumis :)
Ce que je déteste : La douleur pendant les jeux, la maltraitance, l'inauthenticité, l'homophobie. Et aussi qu'on m'attache sans bâillon :D
Bonjour à tous, voilà plusieurs années que je me suis découvert, comme vous, un vrai plaisir pour le bondage, mais pour ce qui est de la pratique avec une partenaire, c’est une autre histoire. Les séances à plusieurs sont restées extrêmement rares.
Par conséquent, j’avais envie de vous poser quelques questions sur la façon dont vous avez débuté dans vos ébats de ligoteurs/ligoteuses et ligoté(e)s. Comment êtes-vous parvenus à faire entrer la pratique régulière du bondage dans vos vies ? A partir de quand avez-vous commencé à pratiquer ? Avec qui ? Dans quel contexte ? Était-ce facile pour vous de rencontrer vos partenaires ?
Si vous avez des conseils à me donner pour que ces envies de partage se concrétisent véritablement, je serai très heureux de les entendre.
Par ailleurs, avez-vous dans votre entourage un(e) confident(e) qui connaît votre passion secrète pour le ligotage, et qui soit capable de vous comprendre sans le moindre jugement ? De mon côté, ce n’est pas encore le cas non plus.
Un grand merci à toutes celles et ceux qui prendront le temps de me répondre !
Si t'as l'occase de m'attacher, saisis-la. Sinon, ne t'étonne pas si c'est toi qui finis prisonnière
Avec ma copine qui est aujourd'hui ma femme, c'était ainsi:
Un jour, nous étions dans un bistrot, et juste pour rigoler, elle a pris mes pieds attrapés entre les siens, donc on peut dire c'était un peu comme les capturer. Moi, j'étais immédiatement électrisé : Wow, elle aime ça!
Et plus tard ce soir là, j'ai simplement demandé si elle a envie de me ligoter. Sa réponse était: Eeeeehh?? Elle était complètement surprise, car le truc dans le bistrot était vraiment rien qu'un jeu de sa part. Mais je continuais de mendier, alors elle a cédé: Ok, ok, je vais te ligoter! Et c'est ainsi que commençait tout...
Concernant les conseils, choisis un moment calme, et simplement propose-il. Heureusement le ligotage n'est plus regardé trop pervers, grâce aux 50 ombres. Et commence doucement. Si tu sors le ballgag au premier jour, ta copine fuira!
Et pour nous le switchers, nous avons l'avantage: Je crois que c'est moins effrayant de demander qu'elle te ligote, que demander qu'elle se laisse ligoter. On peut toujours changer de rôles après.
Ce que j'adore : Me sentir restreint, tenu, ligoté bien serré dans des liens de chanvre, en tant qu’ils symbolisent les liens de l’Amour et qu’ils aiguisent l’attention à l’Autre. Je ne dédaigne pas de le switch cependant, m’efforçant aux meilleurs soins quand je me retrouve à ligoter ma soumise temporaire.
Ce que je déteste : La recherche d’humiliation, de douleur, de scatologie, de pouvoir ou d’argent dans les jeux de ligotage, que je limite strictement à ma sphère privée.
Hello
Question pertinente et délicate que celle de comment intéresser un.e partenaire au ligotage ! Je ne peux que rapporter ici ma petite mais positive expérience.
J’ai été marié assez jeune à une dame avec qui nous avons eu 3 enfants. Peu intéressée au jeux érotiques puis de moins en moins à la sexualité même (en tout cas avec moi), elle n’a jamais laissé d’ouverture aux fantaisies que j’essayais timidement de proposer. Nous avons fini par nous séparer après 20 ans de vie commune. Internet et mon célibat de quelques années m’ont fait alors approfondir une envie très ancienne de bondage, et j’ai un peu pratiqué en solo. La cinquantaine venue, j’ai noué une nouvelle relation amoureuse avec une dame elle aussi divorcée, qui n’avait pas été très gâtée au plan sexuel. Nous nous sommes découverts tous deux avides de sensations et d’erotisme. Assez rapidement, je lui ai attaché les mains dans le dos avec un foulard pendant nos ébats. Elle a aimé. Switcheur dans l’âme, j’ai pu lui dévoiler mon désir d’être attaché même encore plus sérieusement qu’avec des foulards. Elle n’a pas dit non à des jeux de corde et nous nous y sommes essayés. Il y avait bien sûr de la maladresse. Elle connaissait peu les noeuds alors que de mon côté je m’étais fait une certaine culture par mes lectures et mes essais. Par la suite, j’ai avisé un Rigger qui donnait des cours de Shibari dans la ville voisine et je nous ai offert quelques heures de teaching privé. Ce fut une excellente idée ! Elle s’est rendu compte qu’il existait là une culture, un monde, et que ce n’était pas seulement un délire singulier de son amoureux un peu dérangé. Elle a accepté de visionner des tutoriels de Shibari sur Internet, de m’attacher et de se laisser attacher. Nous avons même assisté à des performances sur scène. Nous avons fait l’achat de cordes et progressivement de différents matériels. Elle s’est aussi laissée offrir quelques tenues fétichistes et s’est même enhardie a m’en offrir. Voilà maintenant plusieurs années que nous pimentons régulièrement nos ébats par des jeux de bondage, Shibari et autres, en switchant et en alternant avec de bons échanges vanille pure. Je sais qu’elle apprécie plutôt immobilisation douce, momification, cocooning, caresses et chatteries. Elle sait que je ne dédaigne pas des ligotages plus rigoureux, des privations sensorielles voire des stimulations vigoureuses : nous sommes attentifs aux désirs de l’autre et ces pratiques nous donnent essentiellement de la joie.
Voilà ce que je souhaiterais de tout cœur à toute personne appréciant le ligotage et parvenant à éveiller sa ou son partenaire à l’excitation partagée que ces jeux permettent, tout en se gardant que l’intérêt pour ces pratiques ne prenne jamais le pas sur l’Amour lui-même, mais demeure authentiquement à son service !
Merci d'avoir partagé ton témoignage et ton expérience positive. Les témoignages de membres meetics et de la communauté peuvent être une source précieuse pour ceux qui cherchent à partager leurs désirs et à éveiller l'excitation mutuelle dans des jeux de bondage.
Dernière modification par Morelien le 03 juil. 2023, 13:45, modifié 2 fois.
Ce que j'adore : Les ligotages de toutes sortes avec cordes, foulards ou ruban adhésif, que ce soit sur ma "victime" ou sur moi : je suis un switch. Les bâillons de tous styles, sauf les bâillons à boule, qui font baver Les masques en tous genres Les dominatrices masquées Le dolce farniente et le chocolat
Ce que je déteste : Les chaînes et les menottes La brutalité et la violence
Je te suggère de lire ma présentation dans le Registre. J’y explique comment j’ai débuté dans le bondage.
En gros, j’ai eu deux types d’approche : la recherche de partenaires par petites annonces, dans lesquelles je précisais le type de relation que je cherchais (donc celles qui me répondaient savaient à quoi s'attendre) et la bonne amie, la vraie confidente à qui je pouvais tout dire (Elles sont rares, je sais).
Quelques règles simples mais essentielles à mon sens :
D’abord, il faut faire comprendre à ton amie que tu l’as choisie comme possible partenaire pour ses qualités (En général, elles apprécient !). Il faut évidemment être sincère dans ce que tu lui dis et, en substance, exprimer l’idée : «Je te parle de cela et j’aimerais le faire avec toi parce que je t’apprécie beaucoup et que j’ai entière confiance en toi ! Je ne veux pas demander cela à n'importe quelle fille.» Bien sûr, il faut lui proposer le switch si elle le souhaite : la confiance doit fonctionner dans les deux sens et cela aussi, les femmes apprécient. Proposer l'usage d'un mot magique pour mettre fin au jeu à n'importe quel moment est aussi une façon de mettre en confiance la future partenaire.
Et bien sûr, avant toute expérience, il faut en parler, expliquer ce que l'on aimerait faire et se mettre d'accord sur les modalités du jeu.
Ensuite, il faut que ton amie associe le ligotage à quelque chose d’agréable, pour lui donner l’envie de recommencer. Donc environnement sécurisé (personne ne doit pouvoir vous déranger) et au début, ligotage très soft, pas de bâillon ou juste un bâillon symbolique, comme un simple foulard, qui n’empêche pas de parler. Très important : le plaisir de ta partenaire doit passer avant tout. Si elle a aimé, elle te rendra ce plaisir par après.
Dernier conseil : une fois qu’elle a dit oui, ne pas vouloir pratiquer le bondage tout le temps et rajouter des cordes tant et plus pour ne pas la lasser. Comme l'a fort joliment dit Apretadito :"l’intérêt pour ces pratiques ne doit jamais prendre le pas sur l’Amour lui-même, mais demeurer authentiquement à son service !" Pour ma part, lorsque j’ai découvert les joies du bondage, j’avais l’impression que je ne pourrais jamais m’en passer et qu’un autre type de relation n’était pas possible. Et puis je me suis rendu compte, grâce à mon amie, qu’il y avait bien d’autres façons de s’amuser et qu’on pouvait aussi passer de bons moments sans cordes !
Pour ma part, j'ai commencé à explorer le bondage avec une amie proche qui partageait cet intérêt. C'était une expérience excitante et libératrice pour nous deux. Plus tard, j'ai rencontré d'autres partenaires dans des événements et soirées. La clé est d'être ouvert à la communication et au respect mutuel des limites. On avait trouvé nos équipements sur le site de poppers en ligne.
