La suite 3.0 des aventures de Gwendoline [la Bulovie]

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MacWilly
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La suite 3.0 des aventures de Gwendoline [la Bulovie]

Message par MacWilly »

INTRODUCTION : A ceux qui n’auraient pas suivi les épisodes précédents, nous leur rappelons que Gwendoline et ses amis viennent de récupérer la tirelire du pirate Rackham. Dans leur quête, l’amie de Gwendoline, la journaliste Diana a feint de s’allier à leur ennemie, la comtesse « M ». Andrew, le frère de Diana et Norbert, le fiancé de Diana ont activement participé aux recherches de la tirelire. Cette dernière a été partagée entre les héritières légitimes du pirate, les autorités, la comtesse « M » et son complice, le comte d’Arcy, Gwendoline et ses amis. Toute cette affaire a permis à la comtesse « M » de réaliser un important bénéfice. Elle en a gardé de la reconnaissance envers Diana.

Rappelons encore que John Willie est le premier qui a raconté les aventures de Gwendoline.



Episode 3.1. Gwendoline fête son récent succès


Gwendoline, Diana, Andrew et Norbert sont dans l’appartement d’Andrew. Ils viennent de terminer de déjeuner. Les quatre personnes se sont offert un somptueux déjeuner, à l’occasion du succès de leurs recherches. Andrew se lève et se dirige vers le petit meuble qui porte quelques bouteilles d’eau de vie.
Andrew : - Quel excellent repas. Bravo les filles, vous vous êtes surpassées. Allez, dites-moi les amis, que prévoyez-vous de faire avec votre part du butin ?
Diana : - Je n’ai pas d’envie particulière en ce moment. Dans l’immédiat je vais simplement conserver ma part.
Norbert : - Il en va de même pour moi. Je vais reprendre mon travail normalement. A ce propos, ma compagnie m’envoie prochainement en Bulovie.
Gwendoline fait la moue. Elle se rappelle qu’elle a été contrainte de participer à un complot dans ce petit pays d’Europe centrale. Ce complot a déchu la princesse Tania du pouvoir en Bulovie. Gwendoline s’était juré de restituer son trône à la princesse. Elle se rappelle aussi que son amie U69 est toujours prisonnière en Bulovie.
Gwendoline : - Puisque vous parlez de la Bulovie, je me demande si je ne devrais pas tenter de réparer les tords que j’ai causés en Bulovie.
Diana fronce les sourcils et réagit vivement.
Diana : - Pas d’accord ! Vous n’aviez pas de choix possible. Si vous aviez agi autrement les choses ne seraient pas différentes de ce qu’elles sont actuellement en Bulovie. Quant à vous, vous pourririez dans les geôles buloviennes ou pire encore, vous vous délabreriez dans un asile bulovien.
Norbert : - D’ailleurs que pourriez-vous faire ? Vous êtes seule. Votre seul atout est votre stupéfiante ressemblance avec la princesse Tania. C’est bien peu pour renverser un régime politique qui s’étend sur deux pays.
Andrew : - Même si je vous apportais toute l’aide possible, même si ma sœur et son fiancé vous apportaient leur aide, vous ne disposeriez que de ressources vraiment très limitées. Aucun de nous ne possède une envergure politique.
Norbert : - Sans compter que vous ne maitrisez pas les arcanes du pouvoir bulovien, sans compter non plus que vous ne possédez pas d’allié bulovien.
Diana : - En résumé, une action en Bulovie serait une folie totalement irréaliste et irréalisable. Oubliez cette chimère.
Gwendoline : - Il y a aussi le cas d’U69.
Diana : - Eh bien allez donc la sauver ! Qu’est-ce qui vous retient ? Vous avez les moyens financiers de vous rendre en Bulovie. Grace à votre extraordinaire ressemblance avec la princesse Tania vous pouvez vous déplacer à votre guise dans le palais princier. U69 est enchainée dans un cachot du palais. Les serrures de ses chaines ont été soudées pour prévenir tout risque d’évasion. Vous lui donnez un outil du genre lime ou scie à métaux et votre amie est sauvée.
Norbert : - Cela ne me paraît pas vraiment insurmontable.
Andrew fronce les sourcils. Il n’a pas l’air satisfait.
Andrew : - Je suis d’accord, ça n’a pas l’air si difficile. Sachez toutefois que cette fois je ne ferai rien pour vous aider.
Diana regarde Gwendoline qui a l’air perplexe.
Diana : - Oui, Andy a sérieusement risqué sa vie pour vous venir en aide. La fois où il est venu vous chercher au manoir du comte d’Arcy.
Gwendoline : Allons donc ! Le comte attendait que quelqu’un vienne me chercher. Ensuite j’étais enfermée dans une camisole. Une camisole avec des sangles aussi serrées que possible. Je ne pouvais pas poser de réel danger à Andrew. Tout au plus je pouvais lui porter un coup ou deux. Et encore !

Diana : - Pfff ! Avez-vous remarqué que vous n’êtes jamais arrivée à la clinique du docteur Müller ?
Gwendoline s’enfonce sur sa chaise. Elle se sent devenir rouge de honte.
Gwendoline : - C’est … Vous…

Norbert regarde Gwendoline en affichant un air sévère.
Norbert : - Une fois que vous aurez délivré votre compagne, que fera-t-elle ? Je devine qu’elle vous enfermera dans des corsets contraignants, qu’elle vous enchainera et qu’elle vous brutalisera, plus précisément en vous fouettant cruellement et douloureusement.
Diana : - Cette délicieuse U69 a déjà fabriqué une machine qui sert à fouetter Gwendoline, à la fouetter de manière inhumaine.
Norbert : - Quand ces amabilités ne lui suffiront plus, Dieu sait à quelle étape cette agréable personne passera. Diana a raison. Qu’est-ce qui vous empêche d’aller sauver votre précieuse amie ?
Gwendoline est rouge de honte. Elle baisse la tête. Elle essaie de se faire toute petite.

Andrew : - Attacher une fille est une chose. La frapper et la torturer en est une autre. A propos d’attacher une jeune fille, tu sais quoi, Norbert ?
Norbert : - Dis-moi.
Andrew : - La prochaine fois que ma sœur concocte un plan aussi détraqué que son dernier plan, tu la bâillonnes tout de suite avant qu’elle ait fini de l’exposer. Son dernier plan nous a fait risquer notre vie en mer, puis le lendemain a été vraiment chaud pour moi.
Diana : - Plaignez-vous les gars. A vaincre sans péril on triomphe sans gloire. Et grâce à moi vous êtes couverts de gloire.
Andrew : - Si tu hésites sur le bâillon à lui mettre, fais-moi signe ! Je t’aide immédiatement.
Norbert : - Andy a raison ! Je préfère de loin une Diana attachée et bâillonnée à une gloire trop risquée. Mais à propos d’attacher une jeune fille, tu sais quoi, Andy ?
Andrew : - Dis-moi.
Norbert : - Tu devrais bâillonner Gwendoline quand elle concocte un plan pour aller sauver U69 en Bulovie.
Andrew s’indigne.
Andrew : - Pas question ! Si son rêve est de devenir l’esclave qu’U69 maltraite pour assouvir ses pulsions perverses, je refuse d’être celui qui la priverait de son bonheur.
Gwendoline murmure doucement.
Gwendoline : - Norbert a raison ! Je préfère de loin être attachée et bâillonnée à la maltraitance que m’infligerait U69.
Dernière modification par MacWilly le 09 févr. 2024, 12:58, modifié 1 fois.

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MacWilly
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Episode 3.2. Gwendoline effectue un voyage


C’est le matin, un jour de la semaine suivante. Gwendoline a repris sa tournée de livraison des produits de la ferme. Elle marche dans la rue.
Quatre personnes s’approchent d’elle. Quatre femmes. Deux femmes sont devant elles, deux sont derrière elle.
Les quatre personnes entourent Gwendoline, lui attrapent les bras, lui tordent les bras derrière son dos. Des menottes volent vers ses poignets et les entourent. La voiture de sir d’Arcy approche.
Gwendoline appelle à l’aide mais la rue est déserte.
Gwendoline a reconnu ses assaillantes : ce sont la comtesse « M », Zaza, Marie et Céleste.
Gwendoline est poussée dans la voiture, ses quatre ravisseuses montent dans la voiture.
Gwendoline s’indigne.
- Que me voulez-vous ?
La comtesse lui répond sèchement.
- Taisez-vous ou nous vous mettons un bâillon !
La voiture emporte les 5 femmes. Gwendoline se tait. Elle ne sait que trop bien que la menace est réelle. La comtesse ou Zaza n’hésiteraient pas à la bâillonner.

La voiture roule dans la campagne. Zaza est à côté de Gwendoline, Marie et Céleste sont de l’autre côté de Gwendoline. Gwen ne comprend pas. Pourquoi cet enlèvement ? Où est-elle conduite ? Gwen préfère se taire. Si elle pose des questions elle sera vite bâillonnée. Autant conserver sa possibilité de parler.

La voiture arrive dans un champ et s’approche d’un avion. L’avion est un bimoteur capable d’emporter une quinzaine de personnes. Les quatre ravisseuses entraînent Gwen dans l’avion.
Une fois en vol, les servantes de la comtesse s’approchent, munies de plusieurs affaires. La comtesse s’assoit devant Gwen et ordonne.
- Au travail !

Zaza, Marie et Céleste retirent le chemisier et les menottes de Gwen. Elles lui enfilent un chemisier noir, à manches courtes. Elles lui attachent les poignets et les coudes dans son dos, avec seulement quelques tours de ficelle. Elles glissent les bras de Gwen dans un gant en cuir noir et souple. Le gant unique recouvre les bras de Gwen jusqu’au-dessus des coudes. Elles serrent vivement le lacet de ce gant. Deux petites bretelles passent sur les épaules de Gwen pour compléter la fixation du gant.

Gwen a les bras serrés l’un contre l’autre, dans son dos. Ses bras ne peuvent plus effectuer que des tout petits mouvements. De quoi déplacer légèrement ses mains, de gauche à droite. Ses mains sont recouvertes et entourées par l’étroit gant. Elle peut à peine bouger ses doigts. Ses mains sont inutilisables.

Les trois servantes de la comtesse lui retirent maintenant sa jupe pour la remplacer par une autre, en cuir souple, qui descend jusque juste sous les genoux. La jupe est fendue dans le dos. La fente est recouverte d’un lacet en cuir. Le lacet serpente d’un bord à l’autre de la fente de la jupe. Ce lacet peut être plus ou moins serré, de manière à pouvoir ajuster la largeur de la jupe.
Gwen sent que Zaza resserre le lacet de manière à ce que Gwen ait la liberté de marcher. Avec des petits pas. Gwen s’étonne de cette complaisance. Elle s’attendait à ce Zaza serre le lacet au maximum, de manière à lui coller les cuisses et les genoux les uns contre les autres.

La comtesse a son verre de whisky à la main. Elle est satisfaite de l’avancement du traitement de Gwen.
- Bien, la poulette est proprement lacée. Passez à la suite !

Marie et Céleste peignent les cheveux de Gwen et les placent sur le crane de Gwen. Les cheveux sont maintenus en place par des petites épingles à cheveux puis recouverts d’une calotte de couleur chair. Si quelqu’un voyait Gwen d’une petite distance, ce quelqu’un pourrait la croire chauve.

Zaza montre quatre petites bandes de caoutchouc rose pale.
- Ouvrez la bouche. Je vais coller ces bandes contre vos dents, près de vos joues.
La comtesse précise et rassure Gwen.
- Ne craignez rien ! C’est inoffensif et indolore. Il s’agit de matériel utilisé par les maquilleurs professionnels au cinéma. Une fois le moment venu, on peut retirer ces bandes aisément.

La comtesse exhibe maintenant une perruque rousse et s’adresse à Gwen.
- Petite gâtée ! Regarde la splendide perruque que je t’offre. Tu peux me croire, c’est la meilleure qualité possible. Du matériel de professionnel.

Marie a maintenant placé la perruque sur la tête de Gwen. Les cheveux roux, légèrement ondulés arrivent au ras de ses épaules. Gwen n’est plus une jeune fille blonde. Elle est devenue une jeune fille rousse.
- Encore le maquillage et elle sera parfaite.

Céleste et Marie se sont appliquées pour effectuer le maquillage de Gwen. La comtesse est satisfaite.
- C’est parfait ! Des produits de professionnels, du travail de professionnel. Elle est méconnaissable. Elle est ravissante. Notre commanditaire sera content.

Cette fois Gwen n’y tient plus et demande.
- Votre… commanditaire ?
- Parfaitement ! J’agis en service commandé.
Gwen lance un regard interrogateur à la comtesse.
- Je te laisse deviner qui est le commanditaire. Je te préviens, prépare-toi à une grosse surprise.

Gwen regarde maintenant le paysage qui défile. Gwen est perdue dans ses pensées. Qui peut bien avoir commandité son enlèvement ? Et pourquoi ? Pourquoi a-t-elle été transformée en fille rousse ? Pour qui la comtesse « M » accepte-t-elle de travailler ? Et où va donc cet avion ? Les questions se bousculent dans la tête de Gwen. Aucune réponse ne paraît valable.

L’avion atterrit. Gwen est de plus en plus perdue. L’avion se pose dans un champ. Une fois l’avion arrêté, Zaza glisse une veste noire sur les épaules de Gwen, ainsi le gant qui la prive de l’usage de ses bras est dissimulé. Gwen a les jambes entravées par son étroite jupe. Elle apprécie l’attention de Marie qui l’aide à descendre de l’avion. Les cinq femmes se dirigent vers une automobile stationnée à quelque distance. Les trois servantes portent chacune une valise.

Les cinq femmes sont arrivées à la voiture. Une femme en descend. Gwen n’en croit pas ses yeux !
- Vous ??

La comtesse s’adresse à Diana.
- Voici Gwenaëlle, conformément à votre requête.
Les trois servantes placent les valises dans le coffre de la voiture, la comtesse désigne les valises et précise.
- Ainsi que le matériel que vous avez requis. Maintenant, veuillez m’excuser, les lieux ne sont pas sûrs et j’ai encore bien des obligations.
- Bon vol et encore merci pour tout.

Gwen et Diana sont restées seules. Gwen ne sait plus quoi penser. Elle a entendu « Gwenaëlle » ? Elle demande.
- Que signifie tout ceci ?
- J’ai besoin de votre aide. Oui ! J’ai vraiment besoin de votre aide !

Gwen se demande si elle n’est pas en train de rêver. Elle ne s’attendait vraiment pas à ça ! C’est Diana qui a commandité son enlèvement ?? Parce que Diana a besoin d’elle ?? D’un geste, Diana l’invite à monter dans l’automobile.
- Montez, je vais vous expliquer.
Gwen s’est approchée de la portière, Diana s’installe au volant.
Diana vient de comprendre pourquoi Gwen n’ouvre pas sa portière. Elle se lève et va ouvrir la portière de Gwen.
- J’oubliai votre satanée manie de vous faire attacher. Je suis désolée. La comtesse « M » s’est un peu laissée emporter, elle n’avait pas besoin de vous attacher.
- Si vous voulez mon aide, pourquoi ne pas simplement me l’avoir demandée ?
- Le temps presse. Je pouvais rapidement entrer en relation avec la comtesse, mais pas avec vous. Je me suis donc adressée à la comtesse.
Les deux filles sont installées dans le véhicule qui démarre…
Dernière modification par MacWilly le 09 févr. 2024, 12:57, modifié 1 fois.

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Episode 3.3. Gwendoline rencontre Eléonore


Gwen et Diana entrent dans un appartement. Diana lance.
- Coucou Andy, regarde la jolie rousse que je t’amène. Je sais que tu as toujours eu un faible pour les rousses.
Une jeune fille est assise sur un canapé. Elle porte des escarpins noirs. Ses chevilles sont enchainées. Ses jambes sont gainées de bas noirs et fins. Son corps est caché par une couverture. Sa tête est enfermée dans une sorte de harnais métallique qui lui ceinture le front, la bouche et la tête. Le harnais, qui est en réalité un bâillon, est verrouillé par un cadenas placé derrière la tête de la jeune fille. Andrew est assis sur une chaise, derrière la fille. Il a des petits outils dans la main.

Diana explique.
- Gwen, voici Eléonore, la plus fidèle des servantes de la princesse Tania.
Andrew : - C’est amusant de kidnapper une fille enchainée et bâillonnée. Elle ne peut pas se défendre, elle ne peut pas fuir et elle ne peut pas appeler à l’aide.
Gwen se dirige lentement vers la fenêtre.
- Nous sommes donc en Bulovie ? Vous m’avez amenée en Bulovie ?

Diana quitte la pièce, Andrew s’affaire sur le cadenas du bâillon d’Eléonore. Gwen regarde par la fenêtre et interroge.
- Il y a quelques jours encore vous affirmiez qu’une action en Bulovie était totalement hors de question.
- Exact, mais les circonstances ont changé.
Des petits cliquetis indiquent que le cadenas est ouvert. Andrew commence à retirer lentement et délicatement le bâillon métallique d’Eléonore.
- Votre sœur a encore concocté un plan détraqué ?
- Vous plaisantez ? Cette fois elle s’est surpassée. Elle a concocté un plan de détraqué de dingue.
- Si vous comptez vous y opposer selon votre idée de l’autre jour, sachez que vous n’avez même pas besoin de m’attacher, je suis déjà solidement ligotée.
- Exact, l’idée est bonne mais les circonstances ont changé.

Gwen s’assoit. Diana revient dans la pièce avec deux des valises que la comtesse lui avait remises. Elle les ouvre et retire un bocal d’une des valises. Andrew dépose le bâillon sur une table, puis il découvre Eléonore. Elle ne porte qu’un petit tablier qui recouvre à peine ses seins et son sexe. Ses mains sont enchainées dans son dos. Gwen est effarée de voir que les bras et le corps d’Eléonore sont couverts de stries rouges. Elle a été abondamment fouettée.

Andrew a aidé Eléonore à s’asseoir sur le bord du canapé. Il est à ses pieds. Il joue de ses outils sur les fers qui enchainent les chevilles d’Eléonore. Diana lui a retiré son petit vêtement. Elle enduit doucement son corps meurtri de pommade. Gwen ressent une émotion inhabituelle. Elle ressent une pointe de jalousie envers Eléonore.
- Vous penserez aussi à me délacer ?
Diana : - Un peu de patience. Pensez que cette pauvre fille est enchainée depuis plus d’une semaine.

Gwendoline patiente. Le gant qui enferme ses bras lui tiraille les épaules. Il lui rappelle aussi comment elle était entravée de la même manière lorsque Zéna et Olga l’ont enlevée. Pas tout à fait de la même manière. Un corset lui comprimait aussi le ventre. Elle ne pouvait même pas écarter ses bras de son dos car son gant se terminait par un lacet qui passait par son entrejambe pour être fixé sur le devant du corset. Elle se rappelle aussi qu’U69 avait prétendu ne pas serrer trop fort ses liens mais elle les avait au contraire serrés au maximum. Attachée de cette manière elle ne pouvait même pas remuer un doigt. Elle n’avait pas pu leur opposer la plus petite résistance. Ce sentiment d’impuissance totale lui avait laissé un pénible souvenir.

Andrew a libéré Eléonore de ses chaines. Diana l’accompagne dans la pièce voisine pour l’aider à s’habiller. Andy range ses outils.

Andrew : - Oui, voyez-vous nous avons à peine commencé à mettre en œuvre le plan de Diana et nous avons déjà commis une liste de délits aussi longue que le bras.
Andrew : - Norbert a été la victime d’un traquenard. Je vous avais dit que ma sœur était loyale. S’il le faut elle remuera ciel et terre pour secourir son fiancé. Elle ne s’arrêtera que lorsque Norbert sera tiré d’affaire. En ce qui me concerne, je n’abandonnerai jamais un ami dans le péril sans avoir tenté de le sauver.

Diana vient de revenir.
- J’espère que vous accepterez de nous aider.

Eléonore a enfilé une petite robe bleue, à manches longues. Elle revient dans la pièce.
- Je suis bien sûr entièrement avec vous. Les marques sur mon corps ne laissent pas de doute à qui va mon allégeance. Je vous propose une ébauche.
Diana :- Nous écoutons.
Eléonore : - Chez nos voisins le symbole de la royauté est un sceptre. Vous vous rappelez sans doute qu’il y a une quinzaine d’années, en 1947, un célèbre reporter a activement contribué à préserver la royauté légitime en Syldavie. (*)
Eléonore : - En Bulovie il existe trois symboles du pouvoir. Il s’agit du sceau de la licorne qui ressemble à un médaillon bleu, du sceau du dragon qui ressemble à un médaillon rouge et enfin du sceau du griffon qui ressemble à un médaillon vert. Si la princesse Tania exhibait, ne serait-ce qu’un de ces symboles, elle gagnerait immédiatement un immense support et une immense adhésion de la part du public bulovien.
Diana :- Je devine que ces symboles sont hors d’atteinte ?
Eléonore : - Oui, mais il y a une minuscule chance. La légende s’accorde avec nos historiens pour dire que le premier est dans le manoir de la licorne, le second est dans l’église Saint Georges et le troisième est dans le château du griffon.
Andrew : - Cela semble trop facile ?
Eléonore : - Pas du tout. Si ces artefacts se trouvent effectivement là où on le pense, ils sont bien cachés car personne ne les a jamais retrouvés.
Andrew : - Nous n’avons rien à perdre à les chercher.
Eléonore : - C’est ce que je pense. La probabilité de succès est infime mais le bénéfice en cas de succès est considérable.
Diana : - Mon frère est très habile. Cela augmente nos chances.

Andrew est songeur.
Andrew : - Nous avons quelques atouts. Nous avons avec nous Eléonore qui connaît bien la Bulovie, le palais et les personnes qui le fréquentent habituellement. Nous pouvons compter sur l’aide de la comtesse « M ». Nous avons Gwendoline qui est le sosie de la princesse Tania. Nous avons Diana et ses plans machiavéliques et nous avons peut-être même une carte maitresse.
Andrew : - Gwendoline, accepteriez-vous de m’aider dans la recherche des artefacts ?
Gwendoline : - Accepteriez-vous enfin de me délacer ? Mon gant tire horriblement sur mes bras dans mon dos. Ça me fait mal aux épaules.

Andrew s’est placé à côté de Gwen et commence à dénouer le lacet du gant.
Gwendoline : - Je vous aide. Vous savez bien que je souhaite rendre son trône à la princesse légitime.
Andrew est radieux.
Andrew : - Formidable ! Nous avons le 21 d’atout dans notre jeu. (**)
Gwendoline est confuse.

Gwendoline : - Le 21… c’est moi ?
Andrew : - Bien sûr ! Une jeune fille rousse pour m’aider, c’est le 21 d’atout !
Diana : - Alors ajustons le plan. Demain Andy et Gwendoline vont chercher le sceau de la licorne, moi, grâce à ma carte de journaliste je vais interviewer le chef d’état-major de l’armée, le général Robioff, et Eléonore se soigne. Le lendemain Andy et Gwen vont chercher le sceau du dragon, moi je vais interviewer le chef de la police et Eléonore se remet en forme. Le troisième jour Andy et Gwen vont chercher le sceau du griffon, moi je vais interviewer les gardes du palais et Eléonore espionne le palais en vue de savoir qui d’autre y est de notre côté. Ensuite nous faisons le point avant de passer à la suite.
Andrew : - Plan adopté !


(*) Relisez Tintin et le sceptre d’Ottokar si vous ne vous rappelez pas de cette histoire.
(**) Pour ceux qui ne le sauraient pas, le 21 d’atout est l’atout le plus fort au jeu de Tarot.
Dernière modification par MacWilly le 31 janv. 2024, 12:07, modifié 1 fois.

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Episode 3.4. Gwendoline cherche le sceau de la licorne


Gwendoline s’est habillée d’un pull vert à col roulé, d’une jupe noire courte, d’un collant brun et de bottes brun foncé. Les bottes ont des petits talons et montent jusqu’au-dessus des genoux. Elle a accroché des petites sacoches à sa ceinture. Elle s’adresse fièrement à Diana et désigne les sacoches à sa ceinture.
- Je suis prête pour aller à la recherche du sceau de la licorne. Je me suis équipée d’une lampe de poche, d’une boussole et de quelques autres petits accessoires.
- Impeccable !
Diana a en main une ficelle épaisse (ou une corde mince si on préfère).
- Andrew n’est pas encore arrivé. J’ai le temps de vous montrer un petit tour.
Diana met la corde sur la nuque de Gwendoline, elle la fait passer sous ses aisselles, entoure son buste, entoure ses coudes derrière son dos. Pendant que Diana serre les nœuds des boucles qui entourent les coudes, Gwendoline est réjouie et pense.
« Je me rappelle que Diana s’était libérée quand Zaza l’avait attachée. Elle va enfin me montrer une astuce permettant de se libérer. »
Diana entoure encore l’abdomen et les poignets de Gwendoline, Elle serre les nœuds. Gwendoline est maintenant proprement attachée. Diana lui explique.
- Je vous ai attachée avec la méthode dite de l’enroulement. C’est simple et très efficace. Passons à la suite.

Gwendoline est surprise.
« Je ne savais pas que Diana avait une telle maitrise des liens. »
Diana montre maintenant une dague et un étui en cuir. Elle explique.
- Cette petite dague peut servir d’arme et d’outil. Faites attention car elle est bien aiguisée.
Diana range la dague dans son étui. Elle fixe l’étui à la ceinture de Gwendoline, sur son côté droit.
- Pour vous libérer vous pouvez maintenant…
Deux coups de klaxon retentissent dans la rue. Andrew entre dans la pièce et lance.
- Prêtes les filles ?
Diana semble contrariée.
- Mon taxi est arrivé. Tant pis, je vous expliquerai la suite plus tard.
Diana quitte la pièce. Gwendoline est déçue. Elle regarde Andrew de manière interrogative.

- Vous ne remarquez rien sur ma tenue ?
- Elle est absolument splendide.
- Il n’y a rien qui vous paraisse anormal ?
Andrew tourne lentement autour de Gwendoline, en la regardant attentivement.
- Non, je ne vois pas ? Donnez-moi un indice.
- Regardez attentivement mes poignets.
- Je ne vois toujours pas ?
Cette fois Gwendoline s’impatiente et s’exclame.
- Je suis encore attachée. C'est insupportable ! Détachez-moi et mettons nous en route.
Andrew a mis son bras autour de la taille de Gwendoline. Il l’entraine délicatement vers la sortie de la pièce.
- Si ce n’est que ça ! Ne vous inquiétez pas, votre tenue est parfaite.


Gwendoline et Andrew sont arrivés près du manoir de la licorne. Le manoir est à l’abandon. Il se trouve sur une petite butte, à proximité d’une rivière. Les environs sont recouverts par la forêt.

Lors du trajet en voiture Gwen a essayé de se libérer. Ses coudes et ses poignets sont attachés dans son dos. Ses coudes se touchent, ses poignets sont croisés. Ses bras sont attachés contre son dos. Ses liens sont bien serrés, les nœuds sont bien serrés. Gwen n’a pas pu se libérer, ni même desserrer ses liens.

Gwen et Andy sont devant le manoir. Gwen se met à tirer vivement sur ses liens.
- Détachez-moi ! Vous n’allez tout de même pas me laisser attachée pour rechercher le sceau ?
- Cessez de vous préoccuper de vos liens. Ils vous vont si bien.
- Détachez-moi ! Je pourrai vous aider si je ne suis pas attachée.
- Réfléchissez plutôt à l’endroit où le sceau pourrait se trouver.
- C’est pénible d’être constamment ligotée. Détachez-moi !
- La mission d’abord !

Gwen tire encore une fois sur ses liens et soupire. Elle se résigne à rester attachée. D’ailleurs que peut-elle faire d’autre ?

Gwendoline et Andrew entrent dans le manoir en ruines. Une odeur de moisi remplit le manoir. Les meubles sont vieux et abimés. Divers objets sont éparpillés un peu partout.

Andrew est songeur.
- Tout a été abandonné… Normal, rien ici n’a de valeur… Tout est en désordre… Normal, d’autres que nous sont déjà venus chercher quelque artefact ayant de la valeur…

Gwendoline aimerait tant être libre. Elle tire sur ses liens cruels. Elle enrage. Elle a un couteau bien aiguisé à sa ceinture et elle ne peut pas l’atteindre. Diana lui a si bien attaché les mains derrière son dos qu’elle ne peut même pas atteindre le couteau à sa ceinture, juste à sa droite.

Andrew se promène dans le manoir, suivi par Gwendoline. Les deux personnes ont tout visité. Elles sont allées d’une pièce à l’autre. Elles sont allées à l’étage et ont visité une pièce après l’autre. Andy est songeur.
- A votre avis, où se trouve le sceau ? En supposant qu’il se trouve dans ce manoir.
- Détachez-moi !
- Laissez-moi réfléchir.

Andrew est descendu à la cave, accompagné par Gwendoline. Les deux personnes sont étonnées du spectacle. Ils reconnaissent des cages en fer, une chaise munie de pointes, une table d’écartèlement, un âne espagnol, une vierge de fer et d’autres appareils de torture. Tout est rouillé, en désordre, couvert de poussière. Gwendoline avise une cage en fer, décrivant la silhouette d’une femme.
- C’est horrible d’être enfermée dans une telle cage. La cage est en fer. La victime ne peut pas esquisser le moindre mouvement.
- mmm ?
- Zaza et le comte d’Arcy n’avaient enfermée dans une telle cage.
- Puis U69 est venue vous libérer.

Elle ne sait pas pourquoi mais Gwendoline est piquée par cette dernière remarque.

Andrew observe attentivement les lieux. Gwendoline s’impatiente.
- Allons-nous-en. Cet endroit me donne la chair de poule.

Andrew se dirige lentement vers la sortie. Gwendoline l’accompagne.
Andrew s’est arrêté devant le manoir. Il réfléchit. Après deux minutes il demande.
- Gwendoline, vous n’avez rien remarqué d’insolite dans ce manoir ?
- Si ! Bien sûr que si !
- Quoi donc ?
- Il y avait une jeune fille rousse, horriblement attachée, et elle est toujours attachée parce que personne ne l’a délivrée.
- Pfff !

Andrew est retourné dans la cave. Gwendoline l’a suivi. Andrew désigne la table d’écartèlement.
- Cette table est fortement fixée au sol. Il y a un anneau fixé dans le mur, derrière la table.
- J’en ai assez d’être attachée. Mes liens sont insupportables.
Andrew a pris une chaine reliée au palan de la table terminée par un crochet. Il tire la chaine vers l’anneau.
- Aidez-moi !
- Détachez-moi !
Andrew a accroché le crochet à l’anneau. Il manœuvre le palan. La chaine se tend. Andrew tire maintenant fortement sur le palan.
Tout le pan de mur derrière l’anneau s’avance. Andrew tire encore jusqu’à ce que le pan de mur se soit avancé de près d’un mètre. Il regarde Gwendoline.
- Chut ! Ecoutez !

- On dirait de l’eau qui coule.
- Oui, cela signifie qu’un mécanisme hydraulique, toujours en état de marche, est chargé de remettre le mur en place.

Andrew bloque le pan de mur avec une grosse barre de fer qui se trouvait opportunément à portée de main.
- Venez !

Gwendoline et Andrew sont derrière le pan de mur qui a découvert un couloir. Une grosse chaine est fixée derrière le pan de mur. Il y a des bougies et des chandeliers sur une tablette fixée au mur du couloir. Andrew prend et allume quelques bougies. La lumière montre que le couloir mesure une dizaine de mètres de long. Il donne sur une ouverture latérale au fond du couloir.
Les deux amis s’avancent jusqu’à l’ouverture. Cette ouverture donne sur une pièce vide, à l’exception d’un plateau fixé au mur, en face de l’ouverture. Il y a des petits objets brillants (des vases) sur le plateau. Andrew tend son bras devant Gwendoline.
- Attendez ! Quelque chose ne va pas.
Andrew a posé les bougies sur le sol. Il éclaire la pièce avec sa lampe électrique. Le sol de la pièce est vert (de la mousse ou des algues).

Après avoir longuement examiné la pièce, Andrew s’avance prudemment.
Le sol se dérobe brusquement sous Andrew. Un cri d’effroi échappe à Gwendoline. Andrew a réussi à se rattraper au bord de la fosse qui s’est ouverte sous lui. Le sol est glissant. Ses mains glissent.
- Gwen, essayez de manœuvrer le mécanisme de fermeture de la trappe.
Gwen tire follement sur ses liens.
- Comment ?
- La commande doit être près de l’entrée de la pièce.

Les mains d’Andrew glissent. Il disparaît dans la fosse. Après des secondes un son traduisant un choc étouffé remonte de la fosse qui se referme lentement.

Un immense désespoir s’empare de Gwendoline. Elle n’a rien pu faire. Elle était attachée. Elle ne peut rien faire. Elle est toujours attachée. Même si elle n’était pas attachée, elle ne pourrait rien faire. Si par miracle Andy a survécu à sa chute vertigineuse elle ne pourrait même pas lui venir en aide. Elle pense à aller chercher de l’aide mais c’est inutile. Le temps que des secours atteignent Andy…
Comme hypnotisée, Gwendoline quitte le manoir funeste. Elle s’assoit sur le perron. Les larmes coulent sur ses joues.

Le temps passe. Gwendoline est dans une sorte d’état second. Elle ne s’en rend pas vraiment compte.

Le temps passe encore.

Un mouchoir apparaît devant les yeux de Gwendoline et sèche ses yeux. Gwendoline se lève. Se retourne. Andrew se tient devant elle. Elle manque de défaillir. Gwendoline croit rêver. Andrew prend la dague de Gwendoline et commence à couper les liens de Gwendoline.
Gwendoline balbutie.
- Vous êtes mort.
Andrew explique tendrement.
- Vous en êtes vraiment sûre ? Alors qu’il y a encore une jolie jeune fille rousse à délivrer ?
- C’est impossible. Vous ne pouvez pas être là.
Gwendoline est maintenant libre. Elle se serre contre Andrew. Elle entoure Andrew de ses bras.
- Oh, Andy. Comment ?

- Une des victimes du piège a laissé un bouclier dans le puits. J’ai eu le réflexe de m’en emparer. J’ai pu freiner ma chute. Une des victimes a laissé son squelette sur une des piques destinées à empaler les victimes. J’ai eu le réflexe d’éviter l’empalement mais le choc m’a fait perdre connaissance. Après j’ai découvert que le piège possède une trappe de visite. Son concepteur voulait certainement avoir la possibilité de récupérer un objet précieux qui serait malencontreusement tombé dans le piège. Le reste a ensuite été facile.

Gwendoline et Andrew sont en voiture. Andrew s’interroge.
- Je croyais que ton seul amour était U69. Mais avec ce qui s’est passé tout-à l’heure, je commence à en douter.
Gwendoline sourit aimablement.
- U69 ? Je ne connais même pas son nom ou son prénom.


Les deux amis sont rentrés. Diana les accueille.
- Alors ?
Andrew rayonne.
- Formidable. J’ai délivré une jeune fille rousse.
Gwendoline est plus réservée.
- Tout de même. La journée a été exténuante. Andy a bien failli se rompre le cou. J’ai vraiment cru que c’était le cas. Finalement nous revenons sans avoir trouvé le sceau.
- Allons tout va bien. Je ne suis pas mort. La jeune fille rousse me porte chance et on rapporte quand même un lot de consolation. Je l’ai trouvé dans une pièce dérobée, dans la cave du manoir.
En disant ça Andrew exhibe une sorte de broche bleue qui attire l’attention d’Eléonore. Celle-ci s’exclame.
- Le sceau de la licorne ! Vous l’avez trouvé !
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Re: La suite 3.0 des aventures de Gwendoline [la Bulovie]

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Episode 3.5. Gwendoline cherche le sceau du dragon


Le lendemain matin Gwendoline s’est habillée comme la veille, si ce n’est qu’elle a échangé son pull par un chemisier blanc et qu’elle a entouré son cou d’un foulard vert. Diana a une corde dans ses mains.
- Je n’ai pas eu le temps de vous montrer le tour hier.
- Ah non ! Je veux enfin passer une journée sans être attachée. Vous me montrerez le tour ce soir.
Andrew : - Vous êtes prête, Gwendoline ? On se met en route ?
Diana : - Gwendoline n’a pas fini de s’habiller.
Gwendoline : - Je suis prête.
Diana : Mais vous ne portez pas le moindre lien !
Gwendoline : - Assez ! J’ai été attachée trop souvent. Je ne veux plus être attachée.
Diana affiche une mine préoccupée et regarde Andrew.
Diana : - Attention Andy, tu vas au-devant d’ennuis si tu emmènes Gwen à moitié nue.
Andrew : - Ne t’inquiète pas. Tu sais bien que les rousses m’ont toujours porté chance.
Gwendoline, reconnaissante, se précipite avec Andrew vers la sortie de la pièce.

Gwendoline et Andrew sont arrivés devant l’église Saint Georges. L’église est un peu à l’écart d’un petit village abandonné. L’église est délabrée. Des pigeons volent autour du clocher.

Gwendoline et Andrew sont entrés dans l’église. Gwendoline est heureuse d’être libre. Elle apprécie la compagnie d’Andrew. Quel bonheur de ne pas être attachée, de pouvoir bouger librement. Andrew est songeur.
- Tout est à l’abandon… Normal, le village a été bombardé pendant la guerre… Les hommes sont partis à la guerre… Les lieux ont été abandonnés dans la précipitation… Il y a encore un cercueil à côté de l’autel… Les quelques survivants du village ont préféré aller s’établir ailleurs… Le village n’a jamais été reconstruit… L’église est déserte depuis des décennies…

Les deux personnes se sont avancées devant l’autel. Andrew est pensif. Gwendoline avise une cordelette dorée qui pendouille sur le côté de l’autel. Gwendoline saisit machinalement la cordelette décorative. Elle se met à rêver, dans cette église.
- J’ai porté des liens si souvent mais je n’ai jamais porté les liens du mariage.
- Gwendoline, voulez-vous porter les liens du mariage ?
- Oui !

Une étreinte sur ses poignets tire Gwendoline de sa rêverie. Elle a ses poignets croisés et attachés dans son dos. La cordelette enserre aussi sa taille et lui colle les mains contre son dos. Gwendoline regarde Andrew qui vient de l’attacher solidement.
- Qu’attend mon prince de son « épouse » ?
- Qu’elle remplisse ses obligations.
- Oui ?
- Nous sommes en mission. Aidez-moi à chercher le sceau du dragon.
- Oui.

Andrew ne semble pas avoir remarqué la déception qui teintait la dernière réponse de Gwendoline. Il ajoute.
- J’examine l’intérieur de l’église. Allez explorer l’extérieur de l’église.

Gwendoline explore les abords de l’église. Des miaulements déchirants résonnent dans ses oreilles. Un petit chat est perché dans un arbre. Gwendoline est attachée. Si elle était libre elle pourrait facilement prendre le chaton et le déposer au sol. Elle tire sur ses liens, elle tente de se détacher. Ses liens résistent.
Gwendoline prend conscience qu’elle s’est mise dans une situation insoluble. Elle est attachée et elle ne peut pas aider le petit chat. Si elle se libère de ses liens, en admettant qu’elle y parvienne, cela symbolisera sa déloyauté. Andrew accorde beaucoup d’importance à la loyauté. Si elle demande à Andrew de la délivrer, cela symbolisera une demande de divorce.
Gwendoline se mord les lèvres sur sa sottise. Elle ne voulait plus être attachée. Elle a elle demandé elle-même à être attachée. Maintenant elle est attachée et elle se trouve dans une position où elle ne peut pas être délivrée sereinement. Quelle situation inextricable.


Andrew rejoint Gwendoline. Il prend le chaton, le dépose au sol et demande à Gwendoline.
- Allez prendre le panier dans l’automobile, puis rejoignez-moi dans l’église. Voulez-vous ?

Gwendoline a ses mains attachées dans son dos et contre son dos. Elle n’ouvre la portière que difficilement, saisit péniblement le panier, referme laborieusement la portière, emporte de manière incommode le panier vers l’église. Comme toutes ces actions seraient anodines si elle n’était pas attachée. Si seulement elle était libre.

Andrew place une nappe sortie du panier sur une petite table derrière l’autel. Il dresse la petite table avec les vivres sortis du panier. D’une main il mange un sandwich, de l’autre il porte un sandwich à la bouche de Gwendoline.

Andrew désigne un vitrail.
- Drôle de repas, sous le regard de Saint Georges terrassant le dragon.
- Avez-vous une idée sur la cachette du sceau ?
- Aucune ! Ce vitrail suggère que le sceau se trouve réellement dans cette église. Mais où ?
- Après le repas, voulez-vous que je cherche dans l’église pendant que vous explorez les alentours ?
- Votre plan est adopté.
Gwendoline fait une mine soumise.
- Peut-être serais-je plus efficace si vous me délivriez de mes liens ?
- Comment cela ? Retirer les liens du mariage ? Dans une église ? Quel péché !

Le temps a passé. Gwendoline a regardé dans tous les coins et recoins de l’église. Andrew a fait et refait le tour de l’église, y compris le tour du petit cimetière qui jouxte l’église.
Les deux chercheurs n’ont rien trouvé.

Andrew est maintenant devant l’église, à côté de Gwendoline. Il réfléchit. Après deux minutes il demande.
- Gwendoline, vous n’avez rien remarqué d’insolite dans cette église ?
- Si ! Bien sûr que si !
- Quoi donc ?
- Une jeune fille rousse s’est engagée dans les liens du mariage mais la mariée n’a pas été embrassée comme le veut la tradition.
- Pfff !

Andrew rentre dans l’église.
- Venez ! Il nous faut quelques outils.
- Des outils ?
- Une corde, une pioche ou une pelle. Il y a ça dans la sacristie.
- Bien sûr. Il y a un petit cimetière à côté de l’église.
- Justement !
- Vous voulez ouvrir les tombes ?
- Bien sûr que non !
Gwendoline est rassurée, elle soupire de soulagement. Andrew précise.
- UNE seule tombe !

Andrew est maintenant devant une tombe. Il appuie sur la pierre tombale. Il entoure la pierre d’une corde qu’il relie à une autre pierre tombale. L’autre pierre est celle qui est la plus proche. Elle est beaucoup plus grande que la première pierre.
Gwendoline est incrédule. Andrew doit avoir perdu la raison. Il place la pioche dans la corde et commence à torde cette dernière en tournant la pioche.
- Vous pourriez m’aider, ma chère « épouse ».

Sous la traction de la corde la pierre verticale commence à pencher. La pierre horizontale commence à pivoter. Encore quelques efforts et la pierre a pivoté suffisamment pour découvrir une urne dans le bassin sous la pierre.

Andrew essuie la sueur de son front et s’adresse à Gwendoline.
- Devine, chère Gwendoline, ce que contient cette urne ?
- Les restes du lieutenant Marcel, c’est écrit sur la pierre tombale.
- En es-tu vraiment sûre ?

Andrew s’empare de l’urne, l’ouvre, la vide dans sa main.
Un sceau rouge se trouve dans la main d’Andrew.


Gwendoline et Andrew ont rejoint Diana et Eléonore. Andrew montre le sceau à Eléonore.
- Il s’agit bien du sceau du dragon ?
- Aucun doute. C’est bien lui.
Gwendoline est toujours attachée. Elle supplie Andrew.
- Je n’ai toujours pas compris. Comment avez-vous su ? Comment avez-vous pu savoir ?

Andrew s’est assis confortablement.
- J’avais vite remarqué le cercueil du lieutenant Marcel dans l’église. Il m’a, par contre, fallu des heures pour remarquer la tombe du lieutenant Marcel dans le cimetière. J’ai compris que le lieutenant ne pouvait pas être à la fois dans l’église ET dans le cimetière. Le reste a ensuite été facile.

Andrew fait signe à Gwendoline d’approcher. Il détache Gwendoline et lui enjoint :
- Maintenant, ma chère « épouse », rend-toi utile et va préparer le diner pour ton « mari » et nos amies…
Dernière modification par MacWilly le 02 févr. 2024, 13:13, modifié 1 fois.

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Re: La suite 3.0 des aventures de Gwendoline [la Bulovie]

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Episode 3.6. Gwendoline cherche le sceau du griffon


Le lendemain matin Gwendoline a remis ses vêtements d’exploratrice, ce jour elle porte un chemisier mauve. Elle a entouré son cou d’un foulard vert.
Diana a une corde dans ses mains.
- Je vous attache tout de suite ou vous préférez que ce soit Andy qui le fasse ?
- Ah non ! C’est trop. Je veux enfin passer une journée libre de liens.
- C’est ennuyant. Dans votre cas, si vous ne portez pas le moindre lien vous êtes à moitié nue !
Andrew arrive et lance.
- Prête, Gwendoline ?
- Prête.
Diana tempère.
- Fais attention, si tu sors avec Gwen sans aucun lien tu risques des soucis !
- Bah ! A nous cinq on est assez nombreux pour parer à un éventuel problème. A plus.
Gwendoline et Andrew approchent de leur automobile.
- A nous cinq ?
- Bien sûr. Un homme averti en vaut deux. Nous sommes donc quatre. Plus le 21 d’atout ça fait 5.


Gwendoline est en route avec Andy pour le château du griffon. Elle n’est pas attachée. Elle ne va surtout pas demander à Andy de l’attacher. Andy n’a pas de raison de l’attacher. Avec Andy elle va explorer un château désert. Il n’y aura personne qui pourra l’attacher. Elle est heureuse. Elle va enfin vivre une journée normale, sans être attachée. Libre de ces horribles liens qui retiennent ses poignets dans son dos. Ces affreux liens qui la privent de pouvoir bouger ses bras. Ces horribles liens dont elle n’arrive pas se défaire. Ces maudits liens dont elle n’arrive jamais à se débarrasser. Elle est libre de pouvoir bouger ses mains, libre de pouvoir bouger ses bras. Enfin une journée où elle peut vivre normalement. Libre de pouvoir bouger comme elle veut.

Un camion dépasse la voiture de Gwendoline et d’Andrew. Andrew s’exclame.
- Malédiction !
Andrew arrête la voiture au bord de la route, dans la forêt. Il semble à Gwendoline qu’Andrew est devenu pâle. Il murmure.
- C’est la contrariété.
Gwendoline est vraiment perplexe. Que d’histoires simplement parce qu’un camion les a dépassés.

Deux minutes plus tard, Andrew se tourne vers Gwendoline. Il prend sa main gauche dans ses mains, regarde gravement Gwendoline et avec un ton sérieux il déclare.
- Gwendoline, je te répète que je ne te trahirais jamais. As-tu, oui ou non, confiance en moi ?
Avant que Gwendoline n’ai eu le temps de répondre, Andrew a posé son doigt sur les lèvres de Gwendoline.
- Fais très attention ! Réfléchis bien à ta réponse. C’est très important.

Gwendoline n’hésite pas bien longtemps et répond.
- C’est oui !
- Alors donne-moi les sacoches de ta ceinture, puis tourne-toi et met tes mains derrière ton dos.

Quelques instants plus tard, des menottes cliquent sur les poignets de Gwen. Andrew vient de lui attacher les mains dans son dos, avec des menottes.

La voiture redémarre.
Gwen ne comprend plus. Elle lui fait confiance, mais pourquoi Andy l’a-t-il attachée ?
Gwen est perdue dans ses pensées lorsque la voiture arrive au château. Le château est essentiellement un mur d’enceinte. Des corps de logis sont accolés au mur, dans le château. Il y a une cour centrale. La voiture s’arrête dans la cour, juste derrière la porte d’entrée. Le camion qui les a dépassés tantôt est dans la cour. Des hommes en uniforme le déchargent. Les hommes portent une chemise bleue, un pantalon bleu foncé rayé d’une bande jaune et des bottes noires. C’est l’uniforme des militaires buloviens. Deux personnes en uniforme s’approchent de la voiture. Un homme et une femme. L’uniforme de la femme se distingue par une jupe de la même couleur que les pantalons des hommes. Les genoux de la femme sont protégés par un collant gris.

Andrew descend de la voiture, effectue un salut militaire à l’attention des deux militaires. Il exhibe une pièce d’identité.
- Je suis le capitaine Andrew Stanton, de la posebul, en mission spéciale d’inspection.
Les deux militaires rendent le salut. Ils n’ont pas l’air convaincus.
- Vraiment ? Nous n’avons pas étés prévenus.
- Et ça vous étonne ? Qu’une inspection ne soit pas annoncée ?
Andrew aide Gwen à descendre de la voiture.
- En arrivant j’ai intercepté une espionne. Enfermez-là mais n’y touchez pas. Je m’en occuperai personnellement après mon inspection.
Andrew retire les menottes de Gwendoline et ordonne à l’homme.
- Sergent ! Je vous suis chez le commandant !
Les deux militaires semblent un peu hésiter. Andrew les rappelle à l’ordre.
- Exécution !

Le sergent s’avance, suivi par Andrew. La femme entraine Gwendoline dans le corps de logis qui sert de poste de garde. Elle s’adresse à Gwendoline.
- Nous n’avons pas de cellule dans le château. Alors je vais vous enchainer.
Gwen a maintenant ses poignets et ses chevilles enchainés. Les chaines qui relient les anneaux qui entourent ses poignets et ses chevilles sont très courtes. Même pas trois centimètres. Ses poignets sont enchainés dans son dos. Elle est assise sur une chaise. Elle est perdue dans ses pensées. Andrew s’appelle aussi Stanton ? Il fait partie de la posebul ? La police secrète bulovienne ? Non ! Il lui a demandé de lui faire confiance. Il doit y avoir une autre explication.

Des coups de sifflet retentissent dans la cour. Les soldats se mettent au garde-à-vous. Gwen voit quatre femmes et cinq hommes. Andrew, accompagné d’une femme rousse, portant des galons sur son uniforme, passe en revue les militaires.

Gwen s’est levée. Elle regarde les événements qui se déroulent dans la cour. Ses chaines ne sont pas douloureuses. Ses bottes protègent ses chevilles. Les chaines lui permettent de se lever mais ne lui autorisent que des mouvements infimes. Inutile de penser à s’échapper.

Andrew se promène maintenant seul dans le château. Gwen cherche toujours un sens à ces événements incompréhensibles.

Le temps passe. Gwen voit le commandant et le sergent traverser hâtivement la cour. Ils ont leurs pistolets automatiques à la main. Quelques secondes plus tard des coups de feu éclatent et une sonnerie d’alerte retentit dans le château.

Gwen sait qu’elle n’a aucune chance de se délivrer de ses chaines. Elle essaie quand même de se libérer de ses chaines. Si elle n’était pas désespérément enchainée elle pourrait peut-être aller aider Andy ? La fusillade continue. Elle perçoit des éclats de voix.
Les coups de feu continuent.

Deux hommes s’emparent de Gwen. Ils l’entrainent dans la cour. Ils lui mettent une corde autour du cou et relient l’autre extrémité à une petite grue qui sert d’engin de levage. Des haut-parleurs hurlent dans la cour.
- Rendez-vous capitaine, ou votre complice va être pendue sous vos yeux.

Le moteur de la grue est mis en marche. La corde s’enroule lentement autour de la poulie de la grue.
Les haut-parleurs rugissent.
- Vite capitaine, vous n’avez pas beaucoup de temps.

Gwen est enchainée. Sa vie va se terminer ici. A moins d’un miracle elle va mourir pendue. La corde va bientôt se tendre.

Une épaisse fumée emplit soudainement la cour, obstruant toute visibilité. Gwen devine que la corde est coupée juste au-dessus de sa tête. Des mains saisissent Gwen, la portent puis la lancent dans la voiture qui démarre aussitôt. Des cris retentissent dans la cour. Deux minutes plus tard, la voiture quitte la route dans un crissement de pneus. La voiture s’arrête au bord d’une pente abrupte. Andy extirpe vivement Gwen de la voiture, verse de l’essence dans la voiture, s’empare d’une couverture verte, desserre le frein à main de la voiture, jette une allumette dans la voiture, ferme les portières de la voiture.

Andy charge Gwen et la couverture sur ses épaules et s’élance. Quelques centaines de mètres plus loin, Andy dépose Gwen sur le sol et se couche à côté d’elle. Il halète. Les deux personnes voient la voiture bruler dans la rivière qui serpente au bas de la pente. Deux véhicules militaires, de type 4x4 sont arrivés à l’endroit où Andrew avait arrêté la voiture. La voiture en flammes s’enfonce lentement dans l’eau de la rivière.

Andy a repris son souffle. Les militaires viennent de repartir. Andy enlève la boucle de corde qui entourait encore le cou de Gwen.
- Tu vas bien ?
- Oui.
Gwen en rajoute.
- C’était impressionnant. Mais je n’ai pas compris tout ce qui s’est passé.
- Je t’expliquerai. Mais d’abord te libérer de tes chaines.
Andy prend la clé de sa poche et s’exclame.
- Malédiction !
- Qu’y a-t-il ?
- Je n’ai pas la bonne clé de tes chaines et je n’ai pas d’outil pour faire sauter ces chaines.

Andy se désole.
- Enfer ! Nous sommes perdus au milieu de nulle part, la nuit va bientôt tomber, tu as les chevilles et les poignets enchainés et je n’ai ni clé ni outil pour te délivrer.
- Abandonne-moi. Tu auras une chance de te sauver et tu pourras sans doute revenir me délivrer.
- Assez ! Si tu as encore une autre idée aussi stupide je te bâillonne.
Andy en rajoute. Il n’est pas content.
- Abandonner une fille sévèrement enchainée, seule, au milieu de la forêt, la nuit, une jeune fille rousse qui plus est ! Je crois que je n’ai jamais entendu quelque chose de plus stupide de toute ma vie.
- Que penses-tu faire alors ?
- Il est trop risqué de faire du feu. Nous avons une couverture. Nous allons passer la nuit ici et demain est un autre jour. Nous trouverons une solution demain.

La nuit tombe. Gwen et Andy se sont blottis l’un contre l’autre, sous la couverture.


L’aube arrive. Bien qu’elle soit enchainée Gwen se sent en sécurité. Elle est percluse de courbatures. Elle se réveille dans les bras d’Andrew. Elle esquisse quelques gestes pour soulager ses courbatures. Des petits gestes. Ses chaines ne lui permettent que des tout petits gestes. Ces gestes réveillent Andrew.

Andrew s’exclame !
- Tu es stupide ! Et moi aussi. Mais moi j’ai l’excuse que la recherche de l’artefact hier a drainé mes ressources intellectuelles.

Avant que Gwen ne soit revenue de sa surprise, Andrew retire la perruque de Gwen et le tissu qui lui colle les cheveux sur le crane. Il retire les épingles à cheveux des cheveux de Gwen et explique.
- Tu as dans tes cheveux plus d’épingles à cheveux qu’il n’en faut pour crocheter toutes les serrures.

Andrew a défait les cheveux de Gwen et a plié deux épingles à cheveux. Il crochète les serrures des chaines aux pieds de Gwen.
Gwen regarde gentiment Andrew.
- Je me teindrai les cheveux en roux.
- Tu ferais ça ?
- Pour toi, oui !
- Comme tu es stupide quand tu t’y mets. Tu as des cheveux d’un blond magnifique. Même décoiffée, les cheveux en pagaille comme en ce moment, tes cheveux sont encore plus beaux que l’or.
- Mais ?
- Mais tu pourrais porter la perruque rousse qui te va si bien, de temps à autre.

Andrew a délivré Gwendoline de ses chaines.
- Maintenant que tu es enfin libre, rentrons.

Gwendoline et Andrew ont rejoint à pied une route à quelques kilomètres. Le stop leur a permis de rejoindre leurs deux amies. Diana réprimande Andy.
Diana :- Je sais que tu as de la ressource mais je commençais tout de même à m’inquiéter.
Andrew : - Nous avons rencontré une contrariété. Le château est infesté de militaires buloviens et ils ne veulent pas nous laisser fouiller le château à notre guise.
Diana : - La lutte a été chaude ?
Andrew : - Bah ! Une simple formalité comparée à ce qu’a été la clinique Müller.
Gwendoline s’enfonce dans son fauteuil. Elle est honteuse. Hier il s’agissait d’une simple formalité ! L’intervention à la clinique n’a pas dû être une mince affaire. Elle devine qu’Andy a vraiment pris beaucoup de risques pour elle, pour lui éviter d’être internée dans cette clinique.
Gwendoline : - Me pardonneras-tu de t’avoir traité de traitre à cette occasion ?
Andrew : - C’est déjà fait. Les apparences jouaient extraordinairement en ma défaveur et à cette époque tu ne pouvais pas savoir que loyauté n’est pas juste un mot dans ma famille.
Gwendoline se sent remise en confiance.
Gwendoline : - Merci.
Eléonore : - Dans ces conditions, le sceau du griffon est définitivement hors d’atteinte.
Gwendoline : - Hélas oui.
Andrew : - En es-tu vraiment sûre ?
Andrew sort de sa poche un médaillon vert qu’il pose sur la jupe de Gwendoline.

Eléonore est admirative.
- Je ne le verrais pas que je ne le croirais pas. Des dizaines d’aventuriers, de voleurs, d’historiens, d’agents ont cherché ces sceaux pendant des jours et des jours et ne les ont pas trouvés. Vous en trois jours vous les avez trouvés tous les trois.
- C’est normal ! Moi j’avais un avantage que les autres n’avaient pas.
- Lequel ?
- Je disposais de l’aide d’une jeune fille rousse.
Gwendoline se défend.
- Mais j’étais attachée et mes liens étaient terriblement serrés. Je ne pouvais rien faire.

Andrew regarde Gwendoline.
- Comme tu peux être sotte quand tu t’y mets. Ta beauté m’a fait ouvrir les yeux. En grand. Et si je n’avais pas ouvert les yeux je n’aurais pas vu les indices qui menaient aux sceaux. Si tu n’avais pas été là, nous n’aurions aucun des sceaux aujourd’hui.

Gwendoline est émue. Elle vient d’entendre le plus beau compliment qu’elle ait jamais entendu. Bien supérieur à tout ce à quoi elle a jamais rêvé.
Dernière modification par MacWilly le 03 févr. 2024, 12:12, modifié 1 fois.

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Episode 3.7. Gwendoline obtient des réponses


Gwendoline est assise confortablement dans l’appartement du groupe. Elle porte sa perruque rousse, un chemisier en satin blanc, une jupe courte brune, un collant blanc et des ballerines brunes. A côté d’elle sont posées deux longues et fines écharpes en soie rouge.

Elle se rappelle la discussion qu’elle a eue avec Diana, quelques heures auparavant.
- Dites-moi Diana, pensez-vous qu’Andy aimerait qu’une jeune fille l’attende à son retour du palais ?
- Une jeune fille rousse, peut-être ?
- mmmoui.
- Peut-être dans sa chambre ?
- mmmoui !
- Avec des vêtements… convenables ?
- mmmoui !
- Avec, peut-être un chemiser en satin ? Voyons, il pourrait être blanc, noir, rouge, bleu, vert ou mauve… Disons blanc. C’est un bon choix, je pense.
- Et pour la jupe ? Longue ou courte ? Ample ou droite ?
- Il y a plusieurs bons choix... Peut-être une jupe brune, rappelant la couleur des cheveux, et courte, pour mettre les jambes en valeur.
- Des jambes nues, ou entourées de bas ?
- Disons des jambes dans un collant blanc, symbolisant la féminité et la pureté.
- Et des escarpins ?
- Des escarpins évoquant une femme ? Il a mieux. Des ballerines évoquant une jeune fille. Des ballerines qui permettent de se rapprocher délicatement de l’ami. Des ballerines de couleur brune rappelant la couleur des cheveux et de la jupe.
- Et peut-être quelques accessoires ?
- Par exemple une bouteille de bon vin et deux verres ?
- mmmoui, peut-être même un peu plus ?
- Peut-être des liens en soie rouge ? Qui entourent les poignets et les coudes de la jeune fille ? Des liens décoratifs avec un nœud formant une jolie boucle ou deux ? Encore mieux, des boucles esquissant la forme d’un cœur, ou d’un papillon ?
- Des liens décorant aussi les jambes ?
- Non, des jambes libres, permettant à la jeune fille rousse de se mettre en valeur et aussi de venir présenter ses lèvres à son ami.
- mmmoui ! Vous pensez que ça plairait ?
- Sans aucun doute. Ce serait parfait. Mais où pourrions-nous trouver une jeune fille rousse ?
- Je crois que je sais. Qui saurait faire des nœuds décoratifs ?
- Je sais faire ça. Trouvez la jeune fille rousse et je m’occupe de la décoration.

Gwendoline avait fait un clin d’œil à Diana puis elle est partie se procurer les articles qui venaient d’être évoqués.

Gwendoline se rappelle les explications de la journée d’hier.

Andy lui a mis des menottes ? Un plan habile élaboré sur le vif pour pouvoir entrer dans la château du griffon, le camion ayant permis à Andy de deviner que le château n’était pas désert comme ils le croyaient.
Les papiers de capitaine d’Andy ? Des faux, fournis par la comtesse « M ».
L’inspection du capitaine Andy ? Un prétexte subtilement trouvé pour pouvoir explorer le château du griffon, au nez et à la barbe des militaires.
Le commandant a voulu arrêter Andy ? Le commandant a vérifié et a découvert que les papiers étaient des faux.
Le browning d’Andy ? Une arme fournie par la comtesse « M », à la demande de Diana.
La fumée « magique » apparue brusquement dans la cour ? Andy s’était muni de grenades fumigènes, repérées lors de son « inspection ».
L’abandon de la voiture dans la forêt ? Une ruse destinée à faire croire à leur mort, sachant que la fuite s’arrêterait rapidement puisqu’un barrage existait quelques kilomètres devant eux.
La couverture verte ? Une ultime astuce permettant de se dissimuler dans la forêt.
Le sceau ? Caché derrière une pierre amovible au fond du puits. Le puits du château dans lequel on peut puiser de l’eau fraiche dans le château.

Gwendoline est rêveuse. Oui, Andy a été habile hier. Très habile même. Il est compréhensible qu’il ait ensuite oublié les épingles dans ses cheveux. Cet oubli qui a eu pour conséquence de lui faire passer la nuit, horriblement enchainée, sur le sol. Il y avait quand même du bon dans cette nuit. La sensation de sécurité qu’elle éprouvait, aux côtés d’Andy.


Le soir approche. Gwendoline s’est soigneusement maquillée. Elle a présenté les deux écharpes en soie rouge à Diana. Gwendoline a maintenant ses poignets et ses coudes solidement attachés dans son dos. Diana a pris soin de bien serrer les nœuds. Gwen ne peut pas se libérer seule. Quatre belles boucles de soie rouge entourent les liens. Les boucles évoquent les ailes d’un papillon. Gwendoline s’est regardée dans une glace. Elle se trouve féminine et désirable.

Diana précise.
- Excellent ! Tu es parfaite. OK, voici le plan.
- Quand Andy rentre, je lui pose quelques questions anodines mais bien choisies. Tu te tiens dans la pièce voisine et tu écoutes sans te faire remarquer. Puis tu te glisses discrètement dans la chambre d’Andy. Ensuite, c’est à toi de « jouer ».
- Merci ! Merci pour votre complicité.


Andrew vient de rentrer et Diana lui demande.
- Tu as vu la princesse ?
- Oui. J’ai vu aussi l’ordonnance du général Robioff. A nous trois nous avons pu coordonner les prochaines étapes. Ton plan se met en place, comme prévu.
- Bien. Mais je voudrais te poser une question.
- N’hésite pas.
- Que penses-tu de Gwendoline ?
- Gwendoline est belle, gentille et courageuse. Je sais qu’elle m’aime bien. Elle me fait confiance. Elle a même un faible pour moi. Mais c’est tout.
- Tu en es sûr ? Elle t’aime peut-être plus que tu ne le penses ?
- Aucune chance. Figure-toi qu’elle ne m’a jamais présenté ses lèvres. Elle ne m’a jamais montré que je pouvais l’embrasser ou qu’elle souhaitait que je l’embrasse.

Gwendoline ressent de l’irritation. Elle pense :
« Crétin ! Tu n’avais qu’à embrasser la « mariée » dans l’église Saint Georges. »

- Elle attend peut-être que tu lui fasses des avances ?
- Il y a deux gros freins à ces initiatives.
- Lesquels ?
- Le premier est que Gwendoline vit avec son amour pour U69. U69 est une fille. Cela montre que Gwendoline préfère la compagnie d’une femme à celle d’un homme.
- Tu crois ? Il me semble pourtant que ses sentiments pour U69 se diluent de jour en jour.
- Oui, c’est possible.
- L’autre frein ?
- Gwendoline accepte de se faire humilier et surtout de se faire fouetter par son amie. Tu me connais. Très peu pour moi ce genre de pratique.
- L’autre jour, à table, Gwen se savait plus où se mettre quand nous avons évoqué ce sujet.
- Parce qu’elle regrettait que nous savons ? Tu remarqueras qu’elle est restée avec U69, malgré les humiliations qu’elle subissait. N’oublie pas : les actes parlent plus forts que les mots.
- Tu es peut-être un peu trop dur ?
- Non. J’ai horreur de ce genre de pratique. Pense à cette pauvre Eléonore. Je suis révolté par ce qu’elle a subi. Elle au moins ne demandait qu’à changer sa condition.
- Je me demande si tu serais capable de brutaliser une fille ?
- Oh que oui ! C’est une question de circonstances. Imagine qu’un juge condamne la vermine qui a martyrisé la pauvre Eléonore à être fouettée jusqu’au sang. Dans ce cas, je prends le fouet sans hésiter et j’exécute la sentence. Et crois-moi, avec diligence.
- Tu en pinces pour Eléonore, on dirait ?
- En vérité non, pas du tout. Elle est bien gentille mais elle ne représente rien pour moi.
- Je continue à dire que Gwendoline a plus de sentiments pour toi que tu ne le penses.
- Alors écoute ça. Gwendoline n’a jamais esquissé le moindre acte de m’embrasser mais la princesse Tania m’a embrassé, elle. Et qui plus est, elle embrasse très bien !

C’est est trop pour Gwendoline. Elle se retire dans sa chambre.

- L’acte est clair. Mais un autre acte t’attend dans ta chambre. Va voir.

Andrew revient après quelques instants.
- Quelle plaisante surprise. Une bonne bouteille de vin ! Je suis d’accord avec toi. Voici un acte plaisant.

Diana soupire.
- N’est-ce pas ? On prend un verre ?
Dernière modification par MacWilly le 04 févr. 2024, 11:57, modifié 1 fois.

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Re: La suite 3.0 des aventures de Gwendoline [la Bulovie]

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Episode 3.8. Gwendoline prend la fuite

Le lendemain matin Gwen rejoint Diana qui prend son petit déjeuner dans la cuisine. Elle a des taches noires sous les yeux.
- Diana, tu as oublié de me détacher hier soir.
- Tu veux dire que tu es restée attachée toute la nuit ?
- Oui. Tu m’as tellement bien attachée hier. Je n’ai pas réussi à me libérer de mes liens.

Andrew se lève. Gwen n’avait pas vu qu’Andrew était là, en train fureter dans le bas d’un meuble.

Andrew : - Diana, pourquoi as-tu attaché Gwendoline hier ?
Diana : - Pour que tu puisses avoir le plaisir de la délivrer.
Gwen baisse la tête.
Andrew : - Mais si tu ne me dis pas que tu l’as attachée, et si elle ne me le dit pas non plus, je ne peux pas avoir le plaisir enviable de la délivrer ?
Andrew : - Gwendoline, pourquoi ne m’as-tu pas dit que tu étais attachée ? J’aurais vraiment beaucoup aimé te délivrer !
Gwen s’emporte.
- Je suis sûre que ta princesse Tania est ligotée. Tu n’as qu’à aller la délivrer, elle !
Gwen quitte précipitamment la cuisine pour aller dans sa chambre.

Andrew est perplexe.
- Là je pense qu’il me manque quelques paragraphes de cette histoire pour pouvoir comprendre.


Diana est sortie pour exécuter la suite de son plan. Andrew est sorti, pensant aller acheter de quoi compléter le petit déjeuner.
Andrew revient précipitamment à l’appartement. Il n’était parti que depuis quelques minutes. Il s’exclame.
- Gwen ! Alerte ! On détale !
Gwendoline apparaît. Andrew d’empare rapidement de deux valises et lance.
- Vite ! Suis-moi !
Les deux personnes se sont ruées vers leur automobile. Andrew a lancé les valises et Gwen sur la banquette arrière. La voiture démarre sur les chapeaux de roues en même temps que deux voitures noires apparaissent au coin de la rue.
Les deux voitures noires les prennent en chasse. Gwen est secouée dans la voiture qui roule à vive allure, effectuant les virages dans les crissements des pneus. Gwen a toujours ses bras attachés dans son dos. Elle utilise ses jambes pour se caler du mieux qu’elle peut. Elle ne peut pas utiliser ses bras.

La voiture approche d’un croisement. Deux camions bloquent la route. La voie en sens contraire est encombrée par la circulation. Andrew prévient Gwen.
- Gwen ! Accroche-toi !
Andrew exécute de violents coups de volant. La voiture se met en équilibre sur les deux roues de droite du véhicule. Gwen, privée de l’usage de ses bras est projetée sur la paroi droite de la voiture. La voiture semble glisser entre les deux camions. Les deux camions dépassés, un coup de volant redresse la voiture sur ses quatre roues et projette cette fois Gwen sur la banquette.

Andrew poursuit la vive course du véhicule, bien que son audacieuse manœuvre lui ait permis d’échapper aux poursuivants.

Arrivé dans une forêt, à la hauteur d’un panneau de signalisation, Andrew emprunte un chemin à peine visible pour arriver à une maisonnette invisible depuis la route. Andrew arrête le véhicule. Il va chercher une clé dissimulée à proximité de la maison. Il revient prendre les deux valises. Il entre dans la maison, suivi par Gwen. La maison est plutôt une cabane améliorée. Elle ne possède qu’une seule pièce. D’un côté de la pièce se trouve un coin cuisine équipé d’une petite table. Une table entourée de chaises se trouve au milieu de la pièce. De l’autre côté de la pièce se trouvent deux lits. Il n’y a qu’une seule armoire et curieusement un téléphone est posé sur la table.


Andrew est près de la table au centre de la pièce. Il a posé les deux valises sur la table. Gwen est près de la porte d’entrée. Andrew affiche une mine songeuse, mécontente, préoccupée. Il réfléchit.

Après deux minutes Andrew déclare.
- Malédiction ! Double malédiction ! Il ne reste plus que le plan D. Et le pire, je n’ai plus le 21.
- C’est faux ! Tu l’as toujours. Tu as même mieux que ça. J’ai remarqué que la jeune fille rousse te porte surtout chance quand elle est attachée. Regarde !

Gwen s’est retournée pour bien montrer les liens qui lui entourent ses poignets et ses coudes. Elle porte toujours les liens de soie rouge que Diana a si bien positionnés.

Andrew est en train de fixer un poignard à sa jambe à la hauteur de son mollet droit.
Andrew fixe un petit pistolet à sa jambe à la hauteur de son mollet gauche. Son pantalon cache maintenant les deux armes.
- Je dois mettre ma carte maitresse à l’écart. (*) Je n’ai pas le choix.
Andrew défait les liens de Gwendoline.

Andrew est à côté de la petite table du coin cuisine. Il dépose les écharpes en soie rouge et une montre sur la table.
- Il y a des vivres dans le coin cuisine. Voici une montre. Si tu n’as pas de nouvelles d’ici 24 heures, cela voudra dire que j’ai échoué.
Andrew écrit sur une feuille de papier. Il désigne la feuille qu’il pose sur la table.
- Dans ce cas, téléphone à ce numéro, demande l’exécution de ce code, à cette adresse. Quoi qu’il arrive détruit ce papier. 5 à 8 heures plus tard on viendra te chercher et on te ramènera en Angleterre. Tu pourras alors oublier toute cette histoire.

Gwendoline a un regard affectueux.
- Non ! Je t’attendrai.

Andrew dépose sur la table une dague dans son étui. C’est la dague que Diana avait offert à Gwendoline.
- Tu ne comprends pas. Dans ce cas c’est moi qui t’attendrai. Dans un autre monde.
- Je…

Andrew s’équipe de deux holsters qu’il installe sous ses aisselles. Il vérifie que deux brownings sont chargés.
- Le plan D est le plan de la Dernière chance. A utiliser uniquement en cas de situation Désespérée.
- Je…

Andrew s’est encore muni de plusieurs chargeurs et de quelques autres objets. Il a fini de s’équiper. Il se dirige lentement vers la porte.
Gwendoline est toujours devant la porte. Elle lui présente ses lèvres.
Andy embrasse passionnément Gwendoline, puis il la repousse délicatement.
Andrew part en automobile.
Gwendoline a les yeux humides. Elle avait tant de choses à dire à Andy. Les mots sont restés dans sa gorge.

(*) A chaque tour du jeu de Tarot, un joueur retire quelques cartes du jeu. Ces cartes constituent l’écart.
Dernière modification par MacWilly le 05 févr. 2024, 11:31, modifié 1 fois.

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Episode 3.9. Gwendoline à la rescousse de la princesse Tania


Deux heures se sont écoulées depuis le départ d’Andrew.

La voiture d’Andrew s’approche. Norbert en descend et rejoint Gwendoline.
- Norbert ? Que s’est-il passé ?
Norbert explique.
- J’étais prisonnier dans une cellule dans le sous-sol d’un château. Andy et ses complices ont pris d’assaut le château. Pendant la fusillade Andy m’a ordonné de venir te rejoindre ici.
- Et Andy ?
- Je ne sais pas. Je ne devrais peut-être pas te le dire mais la dernière fois que je l’ai vu, sa veste présentait plus de parties ensanglantées que de parties propres. Je n’en sais vraiment pas plus.

Une heure passe encore.

Le téléphone sonne. Gwendoline décroche, Norbert a pris l’écouteur. Ils entendent la voix d’Andy.
« Gwen, deux person« BANG » vont venir te chercher. Suis « PAN » avec la mallette rouge « BANG » » . . . . . . .
- Andy ? Répond moi… Andy ? …
Gwendoline a lentement reposé le combiné.
- Les bruits dans le téléphone…
- Oui, des coups de feu.


Un peu plus tard, Gwendoline est dans une voiture de police. Elle est assise à l’arrière, à droite, à côté d’une femme officier de police, avec le grade de lieutenant. Gwendoline entend difficilement les paroles échangées dans la voiture. A cause des sirènes hurlantes. Un policier pilote la voiture. Norbert est assis à l’avant, à droite du véhicule. Les reflets sur les panneaux de signalisation ont appris à Gwendoline que toutes les lampes de la voiture sont activées. Le lieutenant regarde sa montre et ordonne au chauffeur.
- Accélère ! Nous prenons trop de retard.
Gwendoline a vu que le compteur dépasse déjà les 100 km/h. Sur une route de forêt. Elle en a déduit que c’est Fangio en personne qui pilote la voiture.

L’officier s’occupe de Gwendoline. Sa perruque lui a été retirée, ainsi que les épingles à cheveux. L’officier coiffe Gwendoline du mieux qu’elle peut dans la voiture.
Gwendoline cherche des informations.
- Avez-vous des nouvelles d’Andy ?
- De qui ?
- je veux dire le capitaine Andrew Stanton ?
- Plus tard.
Cette réponse met Gwendoline mal à l’aise.
Le lieutenant a lavé le visage de Gwendoline avec des linges humides, lui a passé le collier sorti de la mallette rouge. Ce collier présente les trois sceaux du pouvoir bulovien.


La voiture est maintenant à quelques kilomètres de Bulov, la capitale. Le compteur de vitesse affiche 115. Le lieutenant fulmine.
- Où est donc passée notre escorte ? Nous sommes en code « D ». J’en connais qui vont m’entendre.

Le pilote s’alarme.
- La jauge de température du moteur est dans le rouge.
Le lieutenant : - On s’en tape ! Code « D ». Tu fonces.

Gwendoline ne cherche pas à discuter. Le vacarme des sirènes est assourdissant. Elle se demande si les blessures d’Andy ne sont que superficielles.


La voiture arrive au pied des marches du palais princier. Devant les marches se trouvent des caméras de télévision, des micros, des journalistes. Beaucoup de personnes sont rassemblées sur la place devant le palais. Il y a des haut-parleurs sur la place. Plusieurs dignitaires se trouvent sur le perron et en haut des marches.
A peine la voiture arrêtée que les deux policiers ont encadrés Gwendoline en lui disant.
- Venez par ici, votre altesse.
Diana s’approche des trois personnes et s’écrie.
- Enfin vous êtes là, votre altesse.

Gwendoline se retrouve sur les marches du palais et Diana lui tend deux feuilles de papier et lui glisse à l’oreille.
- La transmission TV et radio commence dans quelques secondes. Lis ce texte et suis ces instructions. Courage !

Gwendoline a suivi les conseils et les recommandations de Diana. Elle a magistralement expliqué que son mariage était nul puisque Gwenaëlle avait été forcée de jouer son rôle, qu’elle reprenait les rênes du pouvoir, légitimée par les sceaux, que l’intervention des troupes raindiennes était jugulée, que la Bulovie se séparait définitivement de son voisin, la Raindie, qu’elle mettrait rapidement fin à la corruption.
Gwendoline a ordonné aux policiers l’arrestation du prince Rudolph, de ses deux sœurs et de leurs deux complices.
Gwendoline a ordonné aux gardes princiers d’aller chercher Gwenaëlle dans le palais, puis de l’amener.
Gwendoline a ordonné l’arrestation de certaines personnes, les accusant de trahison envers la Bulovie.


Les sœurs de Rudolph, Sonia et Agnès, ont été présentées au public, menottées et entourées de policiers.
Les gardes ont présenté Gwenaëlle au public. Elle avait ses bras enfermés dans un gant blanc, étroitement lacé derrière son dos. Gwendoline a expliqué qu’elle était prisonnière de Rudolph et a ordonné sa libération.

Gwendoline a demandé au général Robioff des nouvelles du poste frontière n°7. Le général lui a répondu, devant les journalistes.
Robioff : - Votre altesse, les renforts que j’ai envoyé ont définitivement rétabli la situation. Le groupe d’intervention raindien est repoussé. Sans l’action du capitaine Stanton, qui a pris la tête d’un groupe de la posebul et de la police nous étions submergés. Je n’ai pas encore le détail mais il semble que nos pertes soient modérées.

Gwendoline demande des nouvelles.
- Où est le capitaine Stanton ?
Le lieutenant : - Le capitaine a essuyé une rafale de mitraillette. Sous les impacts des balles il a été projeté dans la rivière où il a disparu. Ses hommes ne l’ont pas revu depuis.

Bien qu’elle soit entourée de personnes Gwendoline ressent une immense solitude. Diana a remarqué la détresse de Gwendoline. Diana lui glisse discrètement à l’oreille :
- Votre altesse, gardez espoir. Mon frère a de la ressource.
Le lieutenant se trouve derrière Diana. Elle esquisse des petits mouvements de la tête à l’intention de Gwendoline, pour démentir les propos de Diana.

Divers événements se sont déroulés dans les heures qui ont suivi :

Eléonore a été désignée première secrétaire de la princesse Tania.

Gwendoline a libéré (ou plutôt fait libérer) U69. Elle lui a dit qu’elle refusait dorénavant d’être humiliée par elle. Elle a rappelé à U69 que du travail l’attendait : remettre de l’ordre dans les services pour lesquels elle travaille. D’autre part U69 peut toujours aller « s’amuser » avec sa tante et Fifi. Gwendoline a alors fait ses adieux définitifs à U69. Enfin elle a chargé Eléonore de remettre à U69 des vêtements et d’autres commodités.

Gwendoline et Tania ont discrètement échangé leurs places.

A l’écart de la foule, en présence de Norbert, Diana a expliqué à Gwendoline ce qui se passait pendant qu’elle cherchait les sceaux en compagnie d’Andy. Diana avait identifié et rassemblé les personnes loyales. Avec leur aide elle avait organisé la restauration du pouvoir légitime. La princesse Tania se faisant passer aujourd’hui pour Gwenaëlle.

Le prince Rudolph, ses complices Olga et Zéna sont en fuite.

Le capitaine Andrew Stanton est porté disparu.

La princesse Tania et ses dignitaires se sont attelés à la tâche d’éradiquer la corruption, de restaurer l’ordre et de redresser la Bulovie.

Gwendoline est triste. Elle se sent seule. Elle songe à l’apparente légèreté d’Andy qui masque en réalité une pensée profonde. Elle songe à sa gaité communicative. Elle a apprécié sa compagnie ces derniers jours. Malgré les événements tendus elle ressentait une sorte de sérénité et d’attirance près d’Andy. Diana veut garder une lueur d’espoir mais Andy était blessé, a essuyé une rafale de mitraillette et a disparu dans le fleuve. Elle ne reverra plus Andy. Ses yeux sont humides.
Dernière modification par MacWilly le 06 févr. 2024, 11:55, modifié 1 fois.

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Episode 3.10. Gwendoline retrouve un ami


Le soir est venu. Le Soleil se couche. Diana, Gwendoline et Norbert ont préféré quitter l’agitation du palais. Ils se trouvent dans leur appartement. Ils aspiraient au calme. Les affaires intérieures de la Bulovie ne les concernent plus vraiment. C’est le rôle de la princesse et des dignitaires de restaurer l’ordre dans le pays.

Diana résume.
- Quelle journée. Tania a retrouvé son rang légitime, Rudolph est renversé, Tania a déjà commencé à éradiquer la corruption et Norbert est réhabilité.
Norbert : - Oui mais nous avons payé très cher. Très très cher.
Diana : - Je vous répète que mon frère a de la ressource. Tant qu’il n’aura pas été retrouvé je continue à dire qu’il reste une chance. Je connais mon frère. Gwendoline, garde espoir. Tu verras. Il te reviendra. Je te jure qu’Andy te reviendra.

Gwendoline apprécie la gentillesse de Diana. Il faut cependant accepter la triste réalité.

Norbert a pris une bouteille et trois verres.
- Nous avons bien mérité un petit verre. Du cognac hors d’âge. Cela aurait fait plaisir à Andy.
Les trois personnes trinquent.
Le cœur n’y est pas. L’ambiance est terne.

Norbert : Je pense à quelque chose. Diana, dis-moi, comment fait-on pour faire venir le père Noël ?
Diana : - Facile ! On prend un sapin et on lui met des décorations.
Norbert : - Et comment fait-on pour faire venir Andy ?
Diana : - Facile ! On prend une fille rousse et on lui met des liens.
Norbert : - Nous n’avons pas de fille rousse.
Diana : - Nous avons une fille blonde. Et une fille blonde bâillonnée vaut bien une fille rousse.
Norbert : - Essayons. Nous n’avons rien à perdre.
Les trois personnes se lèvent. Norbert attrape les bras de Gwendoline.
Gwendoline : - Non ! Je refuse d’être attachée pour un motif aussi ridicummmmff !!
Diana a bâillonné Gwendoline. Une grosse boule en cuir lui remplit la bouche, un panneau de cuir lui couvre les lèvres. Diana boucle au plus serré la sangle du bâillon dans la nuque de Gwen.
Diana : - Voilà ce qui n’allait pas dans cette histoire. Gwen n’a jamais été bâillonnée dans cette histoire.
- mmmm !!, mmmmff !!, mmmmff !!, mmmmppff !!

Diana vient de serrer fortement des liens en soie rouge autour des coudes de Gwen qui gémit sous la tension des liens.
- mmmmff !!
Diana vient de serrer fortement des liens en soie rouge autour des poignets de Gwen qui gémit sous la tension des liens.
- mmmmff !!

Gwen n’est pas d’accord avec le traitement qu’elle subit. Elle explique son opposition.
- mmmm !!, mmmmff !!, mmmmpff !!, mmmmppff !!

Norbert : - Voilà ! La blonde est attachée et bâillonnée. On vérifie la chambre d’Andy.

Incrédule, Gwendoline va dans la chambre d’Andy.
- mmmmppff !!, mmmmppff !!

Les trois personnes vérifient les chambres, puis l’appartement, puis reviennent à la table. Norbert reprend un peu de cognac.
Norbert est visiblement triste et déçu. Il se lamente.
Norbert : - Ca n’a pas l’air de marcher.
Diana : - Je ne comprends pas. Ça devrait marcher, pourtant.

Diana a serré diablement fort les liens de Gwen. Ils lui rentrent dans les chairs. Gwen tente de montrer ses liens et tente d’expliquer ce qui ne va pas.
- mmmm !!, mmmmff !!, mmmmpff ??, mmmmppff !!


Norbert : - J’ai trouvé ! Le père Noël passe toujours quand les enfants sont au lit. C’est pour ça que les enfants ne le voient jamais en vrai.
- mmmmppff !!, mmmmppff !!
Diana : - Mais oui. Laissons Gwen ici, mettons lui une lumière tamisée et retirons-nous.

Gwendoline ne veut pas rester attachée toute la nuit. Pas dans ces conditions. Pas après cette journée exténuante. Pas pour une raison aussi stupide. Elle veut se faire comprendre, de toutes ses forces.
- mmmm ??, mmmmff !!, mmmmpff !!, mmmmppff !!, mmmm ??
Ils vont finir par comprendre, tout de même ? Gwendoline essaie de se faire comprendre.
- mmmm ??, mmmmff, mmmmppff !!, mmmmpff !!, mmmm ??
Attachée comme elle est Gwendoline n’a pas d’autre moyen. Elle essaie encore.
- mmmm ??, mmmmff !!, mmmm ??, mmmmppff !!, mmmm, mmmmff ??

Diana : - Gwen, tu verras. Demain est un autre jour.

Gwendoline est restée seule. Elle n’a pas remarqué l’étrangeté de la dernière remarque de Diana, à cause de ses liens si serrés qu’ils sont douloureux, à cause de la frustration qu’elle ressent d’être ligotée dans ces conditions. Ses amis l’ont laissée attachée. Elle a pourtant fait tout ce qu’elle pouvait pour leur faire comprendre qu’elle voulait qu’ils la détachent. Une fois de plus elle est attachée et bâillonnée. Elle ne peut pas se libérer. Elle ne pourra pas se libérer. Diana a serré terriblement fort ses liens. Elle ne peut même pas demander que ses liens soient desserrés. Le bâillon est tellement efficace.
Quelle nuit en perspective. Ses liens la brûlent. Bien sûr ses amis ont voulu la réconforter de la mort d’Andy. Ses liens sont vraiment serrés. Diana n’avait pas besoin de serrer ses liens si fort. Et quelle raison stupide d’être attachée. Non vraiment, elle n’avait pas besoin d’être attachée. Encore moins avec des liens aussi cruels.


Andy se trouve devant Gwen. Elle se précipite dans ses bras. Elle s’est endormie. Elle rêve. Elle est en train de rêver. Pourtant elle sent ses bras autour d’elle.
- mmmmff ??, mmmmppff ??
Andy l’entraine doucement.
- Viens.

Andy est couché sur son dos et sur son lit. Gwen est couchée contre lui, sa tête sur les épaules d’Andy. Andy lui a retiré son bâillon.
Gwendoline : - Je rêve, tu étais couvert de sang m’a-t-on dit et tu n’es même pas blessé.
Andrew : - Hélas, plusieurs de mes comparses ont étés blessés ou tués. J’ai été plusieurs fois éclaboussé par leur sang.
Gwendoline : - Tu as pris une rafale de mitraillette m’a-t-on dit.
Andrew : - Un réflexe providentiel m’a permis d’éviter les balles de justesse.
Gwendoline : - Tu as coulé dans la rivière m’a-t-on dit.
Andrew : - J’ai été emporté par le courant.
Gwendoline : - Les secours ne t’ont pas retrouvé m’a-t-on dit.
Andrew : - Le courant m’a emporté très loin. Puis j’ai perdu connaissance. Puis j’ai mis des heures et des heures pour revenir.
Gwendoline : - Détache-moi. Mes horribles liens sont serrés terriblement fort. Ils me torturent.
Andrew : - Si je te détache …
Gwendoline : - … je t’embrasse aussi longtemps que tu voudras.

Andrew délivre Gwendoline.

Andrew : C’est mon tour de poser des questions. Pourquoi n’as-tu jamais quitté U69 ? Tu préfères la compagnie d’une fille à la compagnie d’un homme ? Tu es attirée et excitée par une femme plutôt qu’un homme ?
Gwendoline : - J’avais été plusieurs fois horriblement attachée par sir d’Arcy. Dans un premier temps je suis restée avec U69 parce que j’espérais qu’elle m’apprendrait comment me libérer de mes liens.
Andrew : - Bien sûr elle ne t’a jamais rien montré ni expliqué en ce sens.
Gwendoline : - Oui. Ensuite je suis restée avec elle tout simplement parce que c’était la première et la seule personne qui était aimable avec moi et qui m’accordait de l’attention.
Andrew : - Et puis tu as trouvé excitant de devenir son esclave humiliée ?
Gwendoline : - Je me suis laissé leurrer par ses manipulations. Je me trouve bien sotte, maintenant quand j’y pense.
Andrew : - En conclusion tu trouves acceptable que je sois ici plutôt q’U69 ?
Gwendoline : - En guise de réponse, un acte s’impose.

Gwendoline embrasse Andy.



Le lendemain matin, au petit déjeuner, Diana est assise à côté de Norbert, Gwendoline est à côté d’Andy.
Diana : - J’espère que tu ne nous en veux pas pour la petite comédie que nous t’avons jouée hier soir ?
Gwendoline : - Vous saviez pour Andy ?
Norbert : - Oui. Nous avons appris la nouvelle juste avant de quitter le palais.
Andy : - Ma coquine de sœur a alors pensé que tu trouverais sensuel d’être une princesse prisonnière sauvée par son prince valeureux.

Gwendoline sourit.

Diana : - Messieurs, vous savez ce qui plairait à vos compagnes ?
Norbert : - Bien sûr ! Il leur plairait d’être ligotées et bâillonnées pour qu’elles ne puissent plus nous entrainer dans des aventures aussi détraquées. Andy a frôlé la mort !
Andy : - Bien d’accord avec toi ! Cette fois il s’en est failli d’un cheveu.
Gwendoline : - Il faudrait surtout bâillonner Diana ?
Norbert : - Plan adopté.
Diana : - Je pensais plutôt que ces messieurs pourraient ramener leurs compagnes en Angleterre.
Andrew : - Nous pourrions penser que nous sommes des Anglais.
Gwendoline : - Que font les Anglais dans ce cas ?
Norbert : - Ils filent à l’anglaise, pardi !
Andrew : - Plan adopté.


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