Drôle de cinéma

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Gwenboyfriend
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L'adaptation de Gwendoline par just jaeckin
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Drôle de cinéma

Message par Gwenboyfriend »

J'entreprends une autre histoire avec le même personnage

Chapitre 1 Désaccord


Face au rédacteur en chef et au directeur du journal, Claire tente de rester sereine. Les deux hommes lisent l’article à l’origine du litige. Un simple article sur le tournage d’un film pour lequel, elle soulignait les contraintes auxquelles étaient soumises les actrices. Le film s’inspirait de plusieurs récits du début du XX eme siècle dans lesquels des héroïnes innocentes étaient enlevées, ligotées, bâillonnées et soumises à divers supplices jusqu’à ce qu’elles échappent à leur funeste destin grâce à un retournement de situation inattendu et peu vraisemblable. Les comics alors soumis à une censure très stricte devaient jouer avec les règles. Les protagonistes étaient toujours des femmes. La nudité intégrale était généralement proscrite.

En cette seconde moitié du XXIème siècle de telles règles ne sont plus de mise et ce n’est pas ce qui cause problème dans l’article.
Le directeur pose enfin une question :
- Qu’est-ce-qui vous gêne dans les modifications apportées au récit : les liens, la nudité intégrale, les sévices simulés ? »
- Ils ne sont pas tous simulés.
- Si les actrices ne sont pas réellement ligotées et bâillonnées, le public s’en rend compte et sort du film. C’est ce que veulent éviter les auteurs et producteurs.
- Les actrices restent ligotées et bâillonnées pendant des heures.
- Pour éviter les faux raccords. Vous savez à quel point le public est vigilant et cherche le moindre écart avec la réalité.
- Cela justifie les vraies fessées ? Avec des battoirs ? Des martinets ? Et même des fouets ?
- Encore une fois, vous connaissez l’exigence du public. Il n’accepte pas des trucages trop visibles pour d’aussi légers sévices. Et les actrices bénéficient de soins et d’anti-douleurs particulièrement efficaces. Sans compter le supplément de salaire qui leur est accordé.
- Cela ne justifie pas… »
- Assez !

Le directeur accompagné son ordre d’un violent coup de poing sur la table. Claire, ulcérée se lève mais deux mains puissantes appuient sur ses épaules et l’obligent à s’assoir.
- Si vous croyez me retenir ainsi vous…
Les bras de la jeune femme sont tirés derrière le dossier du siège. Les mains de l’autre garde continuent d’appuyer sur ses épaules. La jeune femme se débat en vain. Elle sent une corde enserrer ses poignets liés derrière le dossier du fauteuil. Puis d’autres cordes entourent ses bras et son torse. Elle tente de repousser le siège. Agite ses jambes. Le directeur se lève et ligote ses chevilles. Puis ses cuisses. Les chevilles sont reliées aux pieds de son siège.

La jeune femme comprend la vanité de ses efforts et cesse de se débattre.
- Vous n’avez pas le droit de me retenir ainsi.
- Toute personne qui par ses actes ou ses propos menace l’équilibre financier du journal peut et doit être neutralisé. C’est dans le contrat que vous avez signé.
- Cela concerne la diffamation ou les fake news. Tout ce que j’ai écrit est exact.
- Cela concerne tous les actes qui peuvent mettre en péril l’équilibre financier d’une entreprise.
- Cela ne vous donne pas le droit de me ligoter.
- « L’entreprise peut autoriser tout moyen à sa disposition pour neutraliser le fauteur ou la fauteuse de trouble. Cela inclut les cordes, les chaînes… et les bâillons. » C’est en toutes lettres dans le contrat que vous avez signé. Et j’en ai suffisamment entendu
Devinant ce qui va suivre la jeune femme tente de garder les lèvres closes.
- Après avoir assisté au tournage, tu devrais ne pas ignorer que cette attitude est futile et inutile.
Claire abandonne et attend l’inévitable bâillon. Qui ne tarde pas sous la forme d’un bâillon boule.
- Je vois que tu deviens raisonnable. Je laisse la place à notre responsable des relations avec les médias.

L’homme sort et une femme élégante entre dans la pièce.
- Je m’appelle Irène. Voyons ce que tu as à offrir.
Avec dextérité, elle coupe le tee-shirt de la journaliste et expose sa poitrine.
- J’étais certaine que tu ne portais pas de soutien-gorge. Tu espérais adoucir le directeur en t’habillant ainsi. Il est temps que tu reçoives une première leçon.

L’impitoyable femme fixe deux pinces sur les tétons de la captive qui gémit malgré elle dans son bâillon. Poursuivant sa tâche, Irène retire la jupe de la captive ainsi que son string. Elle saisit ensuite son téléphone et prend plusieurs photos de la jeune femme qu’elle envoie à un destinataire inconnu.
Elle se saisit enfin de sa cravache. Les yeux de Claire expriment la terreur qu’elle éprouve à l’idée de l’usage qui pourrait être fait du terrifiant objet. Irène sourit cruellement.

Un son qui ressemble à un gémissement de plaisir ou de douleur sort du téléphone. Irène le consulte et sourit.
- La productrice accepte de ne pas poursuivre le journal si tu acceptes d’être l’assistance de la réalisatrice sur le film. C’est assez simple. Ça consiste à tenir son emploi du temps et à lui servir du café tout en restant près d’elle.

Claire hésite, elle soupçonne un piège. Mais toujours bâillonnée, elle ne peut pas poser de questions.
- Tu n’as pas vraiment le choix, ma chérie. Si elle attaque le journal, nous serons en droit de te garder et d’user ou d’abuser de toi sans la moindre retenue jusqu’à ce que nous estimions être dédommagés du préjudice dont tu aurais la responsabilité. Tandis que ton obligation d’assister la réalisatrice prendra fin à la sortie du film en salles.

Malgré son inquiétude Claire fait signe qu’elle cède. Irène lui lit alors le contrat qu’elle doit accepter. Contrat qui stipule qu’elle doit assister la réalisatrice du film « les périls de Diana », jusqu’à la sortie en salle du film en question.

Un paragraphe inquiète la jeune femme. Si entre la fin du tournage et la sortie en salle du film des suites sont entreprises, elle devra continuer d’assurer le rôle d’assistante pour les films en question.

La captive, car c’est bien ce qu’elle est, tente de faire comprendre malgré son bâillon qu’elle souhaite avoir des précisions. Excédée Irène se lève.
- Tu es vraiment insupportable. Je vais te laisser réfléchir quelques heures. Mais puisque tu es impertinente, j’ai décidé que tu devras participer à la promotion du premier film.

Claire tente de faire comprendre qu’elle s’excuse de son impertinence mais elle ne peut que marmonner dans son bâillon et tirer sur ses liens qui se resserrent autour d’elle.

La porte claque, elle est seule face à un mur qui se déplace pour céder la place à un miroir.

La jeune femme découvre l’ampleur de sa situation. Elle est terrifiée et étonnée de constater qu’elle se trouve plutôt sexy ainsi ligotée et bâillonnée. Et totalement nue.

Elle se reprend et cherche un moyen de se libérer. Mais elle constate rapidement que ses liens sont trop serrés et trop habilement noués.

Elle ne peut que faire preuve de patience.

Elle a commis une erreur de ne pas attendre le représentant du syndicat pour l’entretien mais elle l’a prévenu et elle avait convenu de l’appeler pour lui expliquer ce qui s’était passé. Il va s’inquiéter et contacter le directeur du journal. Au final, les exigences excessives de la production du film sont une bonne chose. Elle était prête à céder trop facilement.

Bien sur ce serait plus facile si ses liens n’étaient pas aussi serrés. Aussi brûlants. Si le bâillon n’envahissait pas sa bouche. Et si elle n’était pas contrainte de se voir dans cet immense miroir.

Les minutes comme les heures s’écoulent lentement. Elle sombre quelques instants dans le sommeil avant de se réveiller et constater qu’elle est toujours ligotée et bâillonnée sur cette chaise. Elle tente alors stupidement de se libérer pour ne réussir qu’à accentuer la brûlure des liens.

La porte s’ouvre. Claire regrette que le miroir soit à nouveau caché par le mur coulissant. Elle n’a aucun moyen de savoir qui est ainsi entré dans la pièce. Elle sent des mains posées sur ses épaules puis descendre jusqu’à sa poitrine caresser ses seins douloureux. Elle tente à nouveau de protester stupidement dans son bâillon.

Les mains se retirent. Le nouvel arrivant s’installe face à elle. Elle reconnaît le responsable du syndicat. Elle est outrée de la façon dont il l’a traitée et voudrait bien savoir pourquoi il ne l’a pas libérée.
- Nous avons lu l’accord que propose la compagnie. Tu devrais accepter.
- Nonpff
- Je te conseille de te calmer et de m’écouter.

L’homme retire le bâillon de la jeune femme qui décide de garder le silence… pour l’instant.
- Le journal est producteur du film. En critiquant le tournage, tu mets le film en péril si tu acceptes de jouer dedans et de faire la promotion cela signifiera que tu as changé d’avis et mettra fin aux polémiques.
- Même s’ils découvrent que j’ai négocié en étant ligotée et bâillonnée.
- Les conditions de la négociation ne seront pas divulguées. Tu devras t’y engager.
- Et si je ne respecte pas cet engagement ?
- Cet entretien te semblera avoir été un agréable intermède.

Claire comprend qu’elle n’a pas d’autre choix que celui de céder.
- Détachez-moi pour que je puisse signer.
- Il suffit de dire à haute voix que tu acceptes l’accord qui t’est ainsi proposé pour que l’IA le valide.

Claire obéit et prononce les mots qui s’affichent sur le mur.

L’homme se lève et se dirige vers la porte.
- Vous ne me détachez pas.
- Cela ne fait pas partie de l’accord. Tu es sous la responsabilité de la production du film jusqu’à la fin du tournage. Ce sont eux qui vont prendre le relais.
- Espèce de salaud.
- J’ai failli oublier.

L’homme revient sur ses pas et bâillonne à nouveau la jeune femme puis sort définitivement.

Seule dans la pièce. Ligotée et bâillonnée. Consciente d’avoir été dupée. Claire ne peut qu’attendre l’arrivée des assistants de production qui vont la prendre en charge.
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Don't struggle, it's no use !

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