La suite 9 des aventures de Gwendoline [contrecoups]

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MacWilly
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La suite 9 des aventures de Gwendoline [contrecoups]

Message par MacWilly »

INTRODUCTION : OK, j'avais prévu de poster l'histoire Néhalennia-3- Mais j'hésite, il se pourrait que ses histoires soient trop 'fortes' ? Alors voici encore une histoire de Gwendoline. Si vous n’avez pas lu les épisodes précédents, je vous invite à les lire. Relisez en particulier l’épisode 7 [le retour d’U69] qui se passe juste avant ce qui suit.


Episode 9.1. Gwendoline va chez Andy

Gwendoline est rentrée de son aventure en Argentine depuis quelques jours. Elle rend visite à son amie, la journaliste Diana.
Gwendoline est songeuse.
- Il y a quelque chose qui me paraît bizarre.
- Dis-moi.
- Je ne sais pas où habite Andy. Il ne m’a jamais emmenée chez lui.

Diana réfléchit un instant.
- J’ai une idée. Nous pourrions lui faire une petite surprise qui lui plaira.
- Tu as un plan ?
- Nous pourrions lui mettre une fille rousse, en tenue alléchante, ligotée et bâillonnée sur son lit. Aucun doute qu’il sera charmé quand il rentrera chez lui. Qu’est-ce que tu en penses ?
- Je vais aller mettre ma perruque rousse…


Diana et Gwendoline se sont rendues chez Andrew. Son appartement est grand. Il est meublé correctement mais modestement.
Diana et Gwendoline ont apporté des objets, du vin, des chocolats, des petits gâteaux qu’elles ont placé dans la chambre à coucher d’Andy.
Gwendoline porte sa perruque rousse. Elle s’est maquillée. Elle porte un chemisier noir, une petite jupe noire moulante, un collant brun-roux, des ballerines noires. Diana porte un chemisier blanc, une veste et une jupe en jean bleu, un collant couleur chair, des escarpins bleus à petit talons. Elle s’est entouré son cou d’un beau foulard imprimé de fleurs.
Diana utilise des cordes marron pour attacher les chevilles, les genoux, les poignets et les coudes de Gwen. Elle complète son œuvre avec quelques tours de corde autour du buste et autour de l’abdomen de Gwen.
Diana :- Encore le bâillon et tu seras parfaite !
Gwendoline sourit gentiment à Diana, puis Diana la bâillonne avec un bâillon en cuir qui lui recouvre la bouche.
Gwen est maintenant solidement ligotée et bâillonnée, assise sur le lit d’Andy. Diana regarde sa montre.
- Il est 17h05. Je te laisse. Andy ne va pas tarder.
Gwendoline lui répond par un clin d’œil.

Avant de quitter l’appartement, Diana jette machinalement un coup d’œil par la fenêtre.
Quoi ? De quoi ? Elle voit Andrew qui s’approche, en compagnie d’une fille rousse ?

Andrew rentre chez lui en tenant la main de la fille rousse. Ils retirent leurs vestes et s’embrassent.
Diana se lève et s’emporte et crie.
- De quoi ? Tu trahis ta Gwendoline ?
Andrew : - Sœurette ? Que fais-tu ici ?
Diana : - Comment oses-tu ? Gwendoline t’aime de tout son cœur !
La fille : - C’est ta sœur ?

Andrew tend sa veste à la fille rousse et lui fait signe de s’en aller.
Andrew : - Calme-toi.

La fille quitte l’appartement. Diana met une gifle à Andrew.
- Ouch ! Attend ! Je vais t’expliquer.
- Traitre !

Diana met une claque à Andrew qui pense qu’il doit réagir.
Andrew et Diana se battent.
Dans la pièce voisine Gwendoline est attachée et bâillonnée. Elle ne peut pas intervenir. En cet instant elle voudrait être libre. Si elle pouvait rapidement se débarrasser de ses liens. Ou de son bâillon…

Une table est renversée, des chaises sont renversées. Un vase est cassé. Diana est maintenant assise sur le canapé. Elle a ses poignets attachés dans son dos. Ses chevilles sont attachées. Elle est bâillonnée par un bout de chemise, son bâillon est complété par son foulard.

Andrew est décoiffé, sa chemise s’est déchirée lors de la bagarre, il a du sang à ses lèvres. Il décroche son téléphone :
- Norb ! Code A chez moi !
Andrew raccroche.
Diana est furieuse. Elle tente de se dégager de ses liens. Elle a pourtant remarqué que son frère ne s’est pas identifié au téléphone. Elle a remarqué qu’il a dit code A ? Elle témoigne sa colère à Andrew.

- mmmmff !! , mmmmppff !!, mmmmppff ??

Andrew place une bouteille d’armagnac, deux verres et une boîte blanche ornée d’une croix rouge sur une table.
Au loin résonne une sirène de police.

Andrew s’est servi une ration d’armagnac. Il utilise un tampon pour se mettre de l’eau oxygénée sur ses lèvres.
La sirène de police est maintenant proche. On entend des crissements de pneus.

Norbert fait irruption dans la pièce, son browning à la main. Il s’arrête devant le spectacle qui s’offre à lui.
Norbert : - Que s’est-il passé ici ?
Andrew : - Elle m’a vu flirter avec la rousse.
Norbert : - Ne me dis pas qu’elle t’a vu embrasser Ilya ?
Diana : - mmmmff !!, mmmm !!

Andrew sert de l’armagnac à Norbert qui range son browning.
Norbert : - Je vois. Elle t’a accusé de trahir Gwendoline et quand tu as démenti elle t’a aussi accusé de lui mentir. Furieuse elle a commencé à te mettre des baffes. Tu l’as attachée le temps qu’elle se calme.
Andrew : - Comme toujours tu comprends rapidement sans avoir besoin de longues explications.
Diana : - mmmmff ??

Norbert regarde Diana.
- Diana chérie, tu sais pourtant qu’Andy ne tromperait et ne trahirait jamais sa Gwendoline ? Il faudrait le tuer d’abord !

Gwendoline est debout, appuyée contre le mur de la chambre. Attachée, bâillonnée, elle ne peut rien faire mais elle entend tout ce qui se dit dans la pièce voisine. Elle songe :
« Je savais bien qu’Andy ne me trahirais pas ».

Diana : - mmmmppff !!
Andrew : - Norbert, dis-lui qui est Ilya.
Norbert : - Diana, tu te rappelles d’une certaine Olga, à l’institut du brin d’air ?
- mmmm !!
Norbert : - Figure-toi qu’après l’intervention de la police et des services spéciaux elle avait disparu.
- mmmmff ??
Norbert : - Andy en a déduit qu’elle disposait de complicités, et même de complicités peu ordinaires.
Andrew : - Elle est réapparue dans une autre affaire, qui est maintenant une affaire classifiée, Olga a redisparu. Je suis en charge de l’enquête pour retrouver Olga.
Norbert : - Ilya est la sœur d’Olga. Andy fait semblant de flirter avec Ilya car il espère retrouver la trace d’Olga de cette manière.
- mmmmff !!, mmmmff !!, mmmmff !!

Andrew regarde Norbert.
- On se met à côté de la folle à lier et on essaie de lui retirer son bâillon.
- mmmm ??
Andrew et Norbert se sont assis à côté de Diana. Norbert lui retire le bâillon.
Andrew : - Attention. Sois prêt à la bâillonner de nouveau.

Diana rend sa voix aussi mielleuse que possible :
Diana : - Norbert chéri, comment se fait-il que tu saches tout ceci ?
Norbert : - Euh …
Norbert : - C’est que …

Diana revoit rapidement ses pensées « code A » « la sirène de police » « Norbert est armé » « il savait pour Ilya »
Diana tire brusquement de toutes ses forces sur ses liens.
Diana : - Non ? Toi aussi ? Toi aussi tu es un agent ?
Andrew : - Pas vraiment. Norbert ne fait pas partie de l’agence. Mais il arrive qu’il exécute des missions pour l’agence. Des missions de renseignements.
Diana : - Norbert, détache-moi ! Que je te mette des claques !
Andrew : - Surtout ne la détache pas. Elle mettrait des claques à tous ceux qui ont quelque chose à voir avec l’agence.
Diana : - Salopards. Bande de salopards. Vous m’avez bien roulée !
Andrew : - Tu sais, Norbert ignorait que je travaillais pour la même agence qu’U69. Il l’a deviné quand nous étions en Bulovie.
Diana : - Norbert, au téléphone, comment as-tu su que tu devais venir ici ?
Norbert : - Facile ! Il n’y a qu’Andy qui m’appelle Norb. Et il ne le fait qu’en cas de crise.

Andrew : - Dis donc sœurette, à part saboter mon enquête, tu ne m’as pas dit ce que tu faisais chez moi ?
Diana fait un geste de la tête, en direction de la chambre à coucher.
Diana : - Je t’ai préparé une petite attention personnelle.

Norbert a compris l’allusion.
- Je n’ai pas garé ma voiture. Je détache les chevilles de Diana et je l’emmène.
Andrew : - Vérifie les liens de ses poignets et prend tout ton temps pour la détacher.
Diana : - Bande de pervers !

Resté seul Andrew redresse table et chaises, puis il se rend dans sa chambre.
Il enlace gentiment Gwendoline.
Andy : - Tu sais, j’ai juste donné des bises à Ilya.
- mmmm !!
- Te tenir dans mes bras, pour moi ça n’a pas de prix.
- mmmmff !!
Andy retire le bâillon de Gwendoline.
- Je n’ai pas cru un seul instant que tu me trahissais…
Dernière modification par MacWilly le 08 avr. 2024, 11:02, modifié 1 fois.

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MacWilly
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Re: La suite 9 des aventures de Gwendoline [contrecoups]

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Episode 9.2. Diana demande de l’aide à Gwendoline

Le lendemain matin Gwendoline a terminé ses livraisons. Elle est rentrée chez elle.
Diana lui rend visite.
- Je voudrais te demander quelque chose.
- Oui ?
- Voilà. Hier je venais de t’allouer à Andy lorsque les apparences particulièrement trompeuses m’ont induite en erreur. Le problème est que mon erreur a anéanti la piste que suivait Andrew.
- Je ne t’en veux pas. La situation était singulière.
- Merci. Mais ce n’est pas mon propos. Andrew est maintenant parti sur une autre piste, dans une autre ville. Je voudrais que tu m’aides à enquêter au profit d’Andy.
- Moi ? Mais ?
- Je me rappelle que nous avons fait équipe toutes les deux il y a quelque temps.
- Mais j’étais attachée et bâillonnée tous les jours. Je n’ai rien pu faire ?
- Je me rappelle qu’à nous deux nous avons tenu la dragée haute à sir d’Arcy et à la comtesse « M ».
- Tu m’as même laissée attachée et bâillonnée lors d’une mission. Par exemple quand nous sommes allées visiter la maison de Tati. Tu ne m’avais pas détachée. J’étais aussi bâillonnée.
- Moi je me rappelle de la fin de notre enquête. Nous étions deux. Nous avons fini sur un succès. Puis tu as rencontré Andy.

Oui c’est vrai. Diana a introduit Andy dans la vie de Gwendoline.
Gwendoline : - Tu as un plan ?
- Bien sûr que oui. J’ai trouvé l’adresse d’Ilya. Je voudrais aller fouiller son logement pendant que tu couvres mes arrières.

Les deux filles sont en route. Diana a gardé l’ensemble qu’elle portait déjà hier. Gwendoline a choisi des vêtements couleur muraille pour être discrète. Elle porte un chemisier marron, une jupe gris foncé, un collant brun, des petites chaussures grises. Diana explique.
- Tu sais, j’aimerais bien redorer mon blason devant mon frère. J’aimerais aussi remonter mon prestige devant mon fiancé.
- Je ne te suis pas bien ?
- A toi je veux bien te le dire. Norbert ne m’a détachée que ce matin.
- Il t’a laissée attachée toute la nuit ?
- Oui. J’ai bien compris ce que ça signifie. Je l’ai bien déçu hier.

Diana et Gwendoline sont arrivées à la maison d’Ilya. Diana s’est assuré que la voiture d’Ilya est absente. Diana explique à Gwendoline.
- Voilà le plan : je m’introduis dans la maison par l’entrée principale. Je cherche un indice dans la maison. Pendant ce temps tu contournes les maisons, tu t’engages dans le sentier derrière la maison. Tu examines l’arrière de la maison. Je viens t’ouvrir la porte de service puis tu fais le guet.
- Compris, chef !
- Cette fois tu es ni ligotée, ni attachée, ni bâillonnée. Je compte sur toi.
Gwendoline répond par un clin d’œil et descend de la voiture.

Gwendoline progresse sur le sentier. D’un côté se trouvent des champs, de l’autre des jardins. Arrivée à la hauteur de la maison d’Ilya Gwendoline l’observe attentivement. La clôture est négligée, le terrain est recouvert d’herbe et planté de quelques arbres. Gwendoline pénètre facilement sur le terrain. La maison a l’air déserté, les environs sont déserts. Tout va bien.

La porte de service s’ouvre, un homme trapu s’élance et se saisit de Gwendoline. Il est beaucoup plus athlétique que Gwen. Il maitrise Gwen. Il la plaque contre un arbre. Il lui met des liens.
Gwen se retrouve attachée à un arbre dans le jardin. Elle se retrouve bâillonnée avec du tissu dans et sur sa bouche. Elle a reconnu Conrad, le complice d’Idriss. Gwen se trouve étroitement attachée à l’arbre. L’arbre est mince. Ses coudes se touchent derrière l’arbre. La position est inconfortable. Conrad repart dans la maison.
Gwen essaie d’avertir Diana :
- mmmmppff !!

Gwen soupire. Elle est de nouveau ligotée et bâillonnée. Elle n’a même pas eu le temps de crier pour prévenir Diana.
Conrad a bien serré ses liens. Elle ne peut plus bouger. Elle peut encore remuer ses mains et sa tête ; c’est tout.

Gwen se rappelle qu’elle a déjà été attachée contre un arbre. La comtesse et d’Arcy l’avaient attachée de cette manière. Elle ne peut pas atteindre les nœuds de ses liens attachée comme elle est. Elle ne peut que rester attachée à l’arbre. Elle ne peut que rester où elle est, impuissante.

Gwen est inquiète. Dans la maison il y a Diana et Conrad, peut-être quelqu’un d’autre. Conrad va certainement maitriser Diana. La tentative d’aider Andy est bien mal engagée. Gwen se désespère. Elle est solidement attachée. Elle ne peut rien faire.

Deux personnes âgées se promènent sur le sentier. Un grand-père et une grand-mère, certainement.
Gwen se voit sauvée. Elle tourne la tête vers les deux personnes et les appelle à l’aide.
- mmmmppff !!, mmmmppff !!

Les deux promeneurs voient Gwen. Elle les implore du regard. Elle redouble d’efforts pour ses appels à l’aide.
- mmmm !!, mmmmff !!, mmmmppff !!

Les deux personnes s’approchent de Gwen. Ils regardent les cordent qui ligotent Gwen à l’arbre. Le grand-père : - Tu vois ? Je t’avais bien dit que de nos jours les jeunes savent encore s’amuser.
La grand-mère : - Hé hé, tu avais raison. Mais ces petits jeux ne sont plus de notre âge…

Les deux personnes reprennent paisiblement leur promenade.
Gwen est incrédule. Elle insiste encore.
- mmmm ??, mmmmff ??, mmmmppff !!

Gwen est restée seule. Ce n’est pas vrai ? Elle est sévèrement ligotée contre un arbre et les deux passants ne l’ont pas détachée. Furieuse elle tire vivement sur ses liens. Elle reste solidement attachée.

Le temps passe. Gwen est inquiète. Diana ne vient pas la détacher. Il est probable que Conrad a maitrisé Diana. Que va-t-il faire ? Ou que va-t-il lui faire ? Elle ne peut qu’attendre et espérer.

Le temps passe. Cela fait maintenant des heures que Gwen est rudement attachée à l’arbre. Cela fait des heures qu’elle est debout. Elle sent la fatigue dans ses jambes. Pour reposer ses jambes elle s’appuie sur ses liens. Ses liens lui rentrent dans les chairs et la brûlent. Sa posture lui devient pénible. Debout depuis des heures, ficelée par des cordes rudement serrées.

Le temps passe encore. Gwen est toujours solidement attachée et bâillonnée. Ses liens sont maintenant douloureux, ses jambes sont accablées par toutes ces heures debout. Un doute lui vient. Gwen se demande si elle a bien fait d’accepter d’aider Diana. Elle n’a pas tardé à être ligotée. Elle est lasse d’être ligotée. Elle voudrait aider Diana. Elle voudrait agir.
Elle tire sur ses liens. Elle appelle à l’aide. C’est tout ce qu’elle peut faire. Ses mouvement sont infimes, ses cris inaudibles.
Elle est stupidement attachée à un arbre. Elle est bâillonnée. Elle espère que quelqu’un viendra bientôt la délivrer…

Le Soleil est maintenant bas dans le ciel. Gwen est toujours aussi solidement attachée. Ses liens ne sont pas relâchés. Même pas un peu. Elle est maintenant exténuée.
Diana sort de la maison. Diana a des rougeurs autour de ses poignets, de ses genoux, de ses chevilles. Elle se hâte de retirer le bâillon de Gwen et elle entreprend de délivrer Gwen. Diana explique :
- Conrad m’a surprise. Il m’a ligotée et bâillonnée. J’ai passé la journée solidement ligotée. Je viens à peine de réussir à me libérer.
- Où est Conrad ? Qu’a-t-il fait de sa journée ?
- Je ne sais pas. Je pense qu’il est allé demander des instructions à son employeur. Nous avons la chance qu’il ne soit pas encore revenu.

Gwendoline est libérée de ses liens. Elle masse ses jambes.
Diana la presse :
- Viens, Conrad risque de revenir et nous avons été assez ligotées pour aujourd’hui.

Diana et Gwendoline se dirigent vers leur automobile, aussi vite que leurs jambes courbaturées le leur permettent.
Dernière modification par MacWilly le 10 avr. 2024, 12:02, modifié 1 fois.

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Re: La suite 9 des aventures de Gwendoline [contrecoups]

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Episode 9.3. Diana et Gwendoline enquêtent

Le lendemain matin Diana et Gwendoline prennent leur petit déjeuner ensemble. Diana est d’humeur maussade.
- Nous n’avons vraiment pas été à la hauteur, hier.
- Tu l’as dit. Nous avons passé toute la journée ligotées et bâillonnées. Heureusement que tu as fini par réussir à te libérer.
- Il y a pire. Je crains que ta maladie ne soit contagieuse et que tu m’aies contaminée.
- ?? Je ne suis pas malade ??
- Excuse-moi. Je croyais que tu étais atteinte de ligotalgie. Les filles atteintes se font ligoter dès qu’elles ont une possibilité d’être attachées.
- Pfft !!
- Plus sérieusement, nous avons une revanche à prendre. Tu es toujours avec moi ?
- Tu as concocté un nouveau plan ?
- Avant d’être attachée j’ai pu découvrir qu’Ilya avait une sœur. J’ai aussi son adresse. Je voudrais aller lui rendre visite, mais cette fois en redoublant de prudence. Tu me suis ?
- Je viens. Mais c’est bien pour aider Andy.


Diana et Gwendoline sont en route. Cette fois Diana s’est habillée d’un pullover, d’une jupe courte, d’un collant et de bottes, le tout en noir. Gwendoline voulait rester féminine et discrète s’est vêtue d’un chemisier brun, d’une jupe noire, d’un collant brun et de chaussures noires.
Arrivées à destination, Diana informe Gwendoline :
- Cette fois nous restons ensemble. Ouvre l’œil.

Diana et Gwendoline ont la surprise de voir que la porte est entrouverte. Elles entrent silencieusement. Elles explorent la maison. Elles entrent dans la salle à manger. Encore une surprise :

Iliana est assise sur une chaise. Elle a ses mains derrière le dossier. Une bande adhésive noire recouvre ses lèvres.
- gggfff !!

Deux hommes vêtus entièrement de noir se dévoilent des deux côtés de la porte. Ils sont armés. Les deux hommes sont cagoulés.
Un homme : - On ne bouge pas.

Un peu plus tard, Diana et Gwen sont solidement attachées sur des chaises. Les filles sont attachées mais elles ne sont pas attachées aux chaises. Les chaises sont placées près du mur de la pièce.
Un homme s’adresse à Iliana.
- Je te le demande gentiment : où se trouve Olga ?
- mmmmph !
Un des hommes : - Dernière chance : où est-elle ?
- mmmm ??

Les deux hommes placent Iliana sur la table du salon. Ils relient une corde à ses poignets, font passer la corde par le lustre. Ils tirent sur la corde pour qu’Iliana se tienne debout sur ses genoux, les bras tirés en l’air. Ils relient l’autre extrémité de la corde autour du coup d’Iliana. Enfin une corde attache les chevilles de la victime à ses cuisses. Iliana repose entièrement sur ses genoux.

Un homme s’empare d’une paire de ciseaux et découpe les vêtements d’Iliana. Il ne lui laisse que ses bas et ses petites chaussures. Iliana est sur la table, elle est nue, elle repose sur ses genoux, ses bras sont tirés à l’horizontale. La corde autour de son cou se serre. Son visage se colore légèrement de rouge. La position est vraiment inconfortable, douloureuse même.

Un homme s’adresse à Iliana :
- Toujours pas envie de parler ?
- gggfff !!

Diana et Gwen tirent sur leurs liens. Les hommes ont fortement serrés leurs liens. Elles sont solidement attachées.

Un homme se rend dans la pièce voisine. Il en revient en tirant une chaise inclinée sur deux de ses pieds. Un jeune homme est menotté sur la chaise. Il est bâillonné par un ruban adhésif noir. Il est placé sur le côté d’Iliana, de manière à ce qu’il puisse bien voir cette dernière. Le bâillon lui est retiré.

Un des hommes saisit un petit fouet.
Il assène une vigoureuse frappe sur les fesses d’Iliana. Une marque rouge se produit sur les fesses.

Un des hommes :
- A ton avis, qui parle en premier ?
- Le petit ami d’Iliana, je pense.
- Nous verrons bien.

Les coups s’abattent sur le dos et les fesses d’Iliana.

Après un moment Iliana est bien fouettée. Ses fesses et son dos sont bien rouges. Sa position est tendue. Sa figure et rouge. La corde autour de son cou l’étrangle. Les souffrances d’Iliana se lisent facilement sur son visage.
Le jeune homme demande :
- Si je parle, que faites-vous ?
Un des hommes :
- Alors on te laisse la clé des menottes, on emmène vos visiteuses et tu ne nous verras plus jamais.
Iliana proteste :
- mmmm !!, gggff !!
Un des hommes :
- Bien sûr elle ne nous croit pas. Réfléchis ! Une fois que nous avons ce que nous voulons, nous n’avons plus de raison d’être ici et nous partons.
Iliana ne semble pas d’accord. Des larmes remplissent ses yeux.
- gggff !!, gggfff !!

Diana regarde Gwendoline. Elle lui parle doucement :
- Tu crois que c’est vrai ?
- Je l’espère. Attachées comme on est on ne peut rien faire.
- Qui sont ces deux sauvages ?
- Je n’en ai aucune idée.

Un des hommes :
- Tu as réfléchi ? Mais dis-toi que si ce n’est pas vrai, tu, ou plutôt toi et ta copine vous le regretterez !
- Le manoir de la baronne Ledur.
- Bien.

Un des hommes dépose une clé sur la table, tout près du bord de la table. Il s’adresse au petit ami :
- Avec quelques efforts tu atteindras la clé de tes menottes.
Il s’adresse à l’autre homme :
- On emporte les gamines et on dégage.

Les hommes mettent Diana et Gwendoline sur leurs épaules et les emportent.
Les deux filles sont dans l’automobile de Diana, pilotée par un des hommes. L’autre homme suit dans une autre voiture.

Les deux véhicules s’arrêtent dans une forêt. A l’écart de la route. Diana et Gwendoline sont déposées sur le sol. Cet endroit est proche de celui où elles avaient ligoté les agentes buloviennes. Le sol est couvert de mousse.
Un des hommes :
- Vous vous en tirez bien cette fois les gamines. Un conseil : tenez-vous hors des affaires des grandes personnes.

Diana et Gwendoline sont restées seules, près de l’automobile de Diana. Elles sont toujours solidement attachées. Elles se regardent.

Gwendoline implore Diana :
- Nous sommes horriblement ligotées. Dis-moi que tu sais comment nous pouvons nous libérer ?
Diana tire sur ses liens. Vivement. De toutes ses forces. Ses liens ne se desserrent pas.
- Je ne sais pas qui sont ces deux bandits mais ils savent attacher les filles.

Une larme perle aux yeux de Gwendoline.
- Qu’allons-nous devenir ?
- Nous devons nous libérer !
- Nous ne le pouvons pas. Nous sommes trop bien attachées pour ça.

Diana :
- Rampe pour mettre tes poignets devant ma bouche. Je vais tenter de défaire tes liens avec mes dents.
- Tu crois ?
- Si tu as une meilleure idée pour nous délier, surtout ne t’en prive pas !

Le temps passe. Diana est couchée derrière Gwendoline. Diana mâchouille, mord, grignote lentement les liens autour des poignets de Gwendoline.

Finalement les nœuds cèdent. Gwen a les mains libres. Diana lui dit :
- Je me retourne. Détache-moi. Maintenant que tu as les mains libres tu devrais y arriver.

Il faut de longs efforts à Gwendoline pour détacher Diana. Libre elle détache à son tour Gwendoline qui se réjouit.
- Heureusement qu’ils ne nous avaient pas bâillonnées.
- Ils ne s’intéressaient pas à nous.
- Maintenant que nous sommes libres, que faisons-nous ?
- Nous rentrons et nous cherchons des informations sur Ledur.

La journée est déjà bien avancée quand Diana et Gwendoline rentrent dans l’appartement de Diana.
Surprise ! Andy et Norbert sont assis dans le salon devant un échiquier. Il y a deux verres à cognac à côté de l’échiquier.

Norbert : - Salut les gamines. Vous avez passé une bonne journée ?

Diana a immédiatement noté que Norbert les avait appelées « gamines ». Une étonnante coïncidence ?
Diana : - Gwen m’aide pour mon prochain article de journal.
Norbert : - De quoi cet article parlera-t-il ?
Diana :- Je pense que l’histoire d’Olga et d’Ilya pourrait conduire à un bon article.
Norbert : - Tu parleras d’Iliana dans ton article ?

Diana esquisse une petite grimace. Evidemment Andy et Norbert sont au courant. C’est certainement l’autre piste qu’Andy voulait suivre.
Diana : - Nous avons une piste.

Andy ne lève pas la tête. Il regarde l’échiquier.
- Je vous conseille de renoncer. Si vous vous querellez avec le voleur de poules d’Arcy c’est amusant. Dans le cas de Tati vous n’aviez pas le choix. Norbert : - Je me rappelle que cette affaire a failli mal finir. Nous ne vous avons sauvées qu’in extremis.

Andy lève la tête et regarde les deux filles :
Andy : - Cette fois c’est plus dur. Vous vous engagez contre le dur des durs des criminels.

Diana entraine Gwendoline vers la cuisine : - Nos compagnons veulent nous faire comprendre qu’ils ont de l’avance sur nous. Tu auras remarqué les mots habilement choisis par Andy. Ils veulent aussi nous dire que cette affaire devient très dangereuse.

Gwendoline : - Quelqu’un voudrait un café ?
Dernière modification par MacWilly le 13 avr. 2024, 03:55, modifié 1 fois.

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Episode 9.4. Diana et Gwendoline se font aider dans leur enquête

Le lendemain matin Diana et Gwendoline prennent leur petit déjeuner. Leurs compagnons sont partis très tôt, expliquant que du travail les attendait.
Diana est d’humeur morose.
- A ton avis, que devons-nous faire ?
- Nous devrions peut-être renoncer, comme nos compagnons nous le conseillent ?
- Pense à ce que nous avons vu hier. Pouvons-nous vraiment ignorer les deux sauvages ?
- Nous avons été ligotées trois fois…
- Justement. Nous avons une revanche à prendre.
- Tu as un plan ?
- Nous avons été assez attachées pour un moment. Nous allons demander à Hélène qu’elle nous aide.
- Oui. Bonne idée. Elle n’a pas froid aux yeux et elle est très capable.


Diana et Gwendoline sont en route. Les deux filles se sont habillées de pullovers, de petites jupes et de bottes qui montent jusqu’au-dessus des genoux. Diana et Gwendoline ont choisi du noir, sauf le pull de Gwendoline qui est rouge. Les filles ont choisi ces vêtements car elles désiraient cacher les rougeurs que leurs liens leur ont laissées. Norbert les avait taquinées en disant que les anneaux rouges autour des poignets faisaient de beaux bracelets. Qu’ils ornaient joliment leurs poignets. Andy les avait taquinées en disant que ces cercles étaient très pratiques. Qu’ils indiquaient exactement où des liens devaient être posés. Aujourd’hui, avec l’aide d’Hélène, elles ne seront pas attachées. Elles ont une enquête à mener. Elles veulent retrouver Olga. Elles ont les deux sauvages à retrouver, ou pour le moins les identifier.


Diana et Gwendoline sont assises devant Hélène. Elles viennent de lui expliquer les derniers événements et leur requête. De manière déconcertante et inattendue Hélène est très réservée. Hélène porte sa tenue noire : chemisier, jupe, collant trotteurs noirs ; Jill porte un ensemble (chemisier, veste, jupe) vert, un collant brun clair, des escarpins verts à petits talons.
- Je ne pense pas que ce soit une bonne idée d’aller chez cette Ledur. Monsieur Stanton a certainement déjà exploré cette piste.
Diana : - Nous voulons retrouver Olga et les deux sauvages. C’est notre seule piste.
Hélène : - Cela pourrait être très dangereux ?
Gwendoline : - Avec ton aide nous pouvons faire face.
Diana : - Je ne laisserai pas des tortionnaires en liberté sans rien tenter.
Hélène : - Bon je comprends. Vous irez voir cette Ledur de toute façon ?
Diana : - Oui.

Hélène se lève. Elle soupire. Elle fait signe à Jill d’approcher. Hélène déclare d’un ton résigné.
- Bon, je vous accompagne mais je désapprouve profondément.


Les quatre filles approchent du domicile de la baronne Ledur. Il s’agit d’un domaine entouré d’un mur. La surprise de Gwendoline est manifeste. La voiture s’arrête devant le perron d’un manoir. Un parc s’étale devant le manoir. Gwendoline s’excite.
- C’est ici !
Hélène : - Quoi donc ?
Gwendoline : - Nous avons été conduites ici quand nous avons été enlevées.
Jill : - Je ne crois pas. Il y a une ressemblance mais ce n’est pas ici.
Gwendoline : - Mais si ! Jill, rappelle-toi. Nous avons fait le tour de ce parc, en courant, les mains attachées dans le dos.
Hélène : - Peut-être que tu confonds ?

Une jeune fille en tenue de servante est à la porte.
- Mesdames ?
Gwendoline entraine ses trois amies dans le manoir.
- Je suis sûre. Nous avons été enfermées dans une pièce, dans le sous-sol. Venez !

Gwendoline entraine ses amies vers le sous-sol. Le majordome arrive calmement.
- Que se passe-t-il ?
Diana exhibe sa carte professionnelle.
- Nous menons une enquête.

Gwendoline avance dans le couloir au sous-sol. Elle ouvre une porte. Elle entre dans une grande pièce.
Il y a des machines dans la pièce. De couture, de découpage. Il y a des rouleaux de tissus, des rouleaux de cuir. Des tables de travail, des étagères. Il y a des camisoles empilées sur les étagères. Il y a des gants uniques sur les étagères. Des gants noirs, blancs, rouges, bleus, mauves. Il y a aussi des cartons contenant toutes sortes de bâillons en cuir.
Gwendoline triomphe :
- C’est ici qu’ont été faites les camisoles qu’on nous a enfilées à l’institut !
Le majordome : - Quelle importance ? Tu ceci est déclaré. Il n’y a rien d’illégal ici.
Le majordome : - Mesdames, puis-je vous faire remarquer que vous êtes ici sans autorisation ?

Hélène tente de détendre la situation.
Hélène : - Vous avez raison. Nous partons.
Gwendoline : - Mais non ! Nous devons appeler la police.
La majordome : - Pourquoi donc ?
Hélène : - Soyez indulgent. Elle était récemment ligotée dans une camisole, enfermée dans un institut.

Gwendoline s’énerve.
- Quoi ? Jill, viens. La pièce dans laquelle nous étions prisonnières doit être plus loin dans ce couloir.

Gwendoline piaffe d’impatience. Elle progresse dans le couloir.
Un tissu est maintenu sur le visage de Gwendoline. Il a une odeur particulière, un peu acre, un peu piquante. Elle a déjà senti cette odeur. Elle perd connaissance.


Gwendoline se réveille. Elle ne peut pas bouger. Ses bras sont enfermés dans un gant unique lacé étroitement. Ses genoux et ses chevilles sont attachés par des cordes bien serrées. Ses genoux sont pliés, ses chevilles sont attachées au bout de son gant unique. Elle est couchée sur son ventre, sur un lit à une place. Elle est dans une pièce aux murs blancs. Il y a des barreaux à la fenêtre. Il y a quelques meubles. Il y a un deuxième lit. Diana est couchée sur le lit. Elle est ligotée de la même manière que Gwen.
Gwen n’est pas bâillonnée. Elle trouve cela curieux. Elle appelle doucement Diana pour la réveiller.

Diana se réveille. Elle se rend compte de la situation. Elle est attachée aussi solidement que Gwen.
Diana : - Que s’est-il passé ?
Gwen : - Nous avons été chloroformées. Maintenant nous sommes attachées.
Diana : - Tu sais où sont Jill et Hélène ? Tu sais qui nous a attachées ? Et pourquoi ?
Gwen : - Non. Je ne sais pas non plus où nous sommes.

Diana : - Je sais : nous sommes dans les ennuis jusqu’au cou.
Gwendoline : - Nous pouvons compter sur nos compagnons.
Diana : - C’est peu probable. Tu as entendu Hélène. Andy a déjà exploré cette piste. D’autre part il ne peut pas savoir que nous sommes en péril.

Diana tente vivement de se dégager se ses liens. Elle redouble d’efforts. Elle reste solidement attachée.
- Nous devons nous libérer au plus vite. Je te rappelle que contre nous il y a Olga, Conrad et Idriss, cette Ledur et peut-être aussi les deux sauvages.

Gwen tire sur ses liens. De toutes ses forces. Elle tente de se libérer. Au moins ses bottes préservent ses jambes de la morsure des cordes. Elle est néanmoins solidement attachée.

Gwen : - Nous sommes si fermement attachées. Nous ne pouvons pas nous libérer.
Diana : - Il le faut. Je crains que nous ne soyons en grand danger.
Gwen : - Tu peux peut-être essayer de grignoter mes liens, comme tu l’as fait hier ?
Diana : - On n’a pas autre chose. On essaie, mais cette fois c’est toi qui grignote !

Les deux filles se tortillent dans leurs liens. Elles amènent leurs genoux au bord de leurs lits. Puis elles se laissent glisser sur le sol, leurs genoux en premier. Attachées, elles tombent sur le sol sans pouvoir freiner leur chute. Heureusement, elles ne sont pas tombées de très haut.
Les filles se tortillent, elles rampent, elles se rapprochent l’une de l’autre.
Diana, avec des élans de ses hanches se couche sur son flanc pour présenter le nœud du lacet de son gant à Gwen.

Gwen commence à mordiller le nœud. Après une durée qui a paru interminable à Diana Gwen rayonne :
- Ca y est j’ai défait le nœud.
Diana se met immédiatement à tirer sur son gant. Petit à petit le lacet défile. Diana écarte de plus en plus ses coudes.
Enfin elle retire un bras de son gant. Puis l’autre.
Diana délace le gant de Gwen.
- Vite, délions nos jambes.

Les deux filles défont les liens qui leur lient leurs jambes. Gwendoline s’interroge :
- Que faisons-nous une fois libres ?
- D’abord savoir où nous sommes puis nous faisons le point.

Les filles sont libres. Curieusement la porte n’est pas verrouillée. Elles comprennent rapidement qu’elles sont devant une petite dépendance du manoir.
Diana : - Le plus raisonnable est d’aller chercher de l’aide. Nous n’avons pas d’arme, nous ne savons pas où sont Jill et Hélène. Nous ne savons pas qui est dans le manoir.
- C’est vexant d’abandonner Jill et Hélène. Nous devrions peut-être essayer d’espionner le manoir ?
- C’est juste. Faisons discrètement le tour du manoir, mais ouvrons l’œil.

Les deux filles se sont approchées du manoir. Un léger bruit émane du sous-sol de manoir. Diana a une mine contrariée.
- Tu entends ? On fabrique des camisoles sur mesures.

Gwendoline frémit.
– Quatre camisoles ? Pour nous ligoter avec ?
Gwendoline frissonne. Elle a été ligotée dans une de ces maudites camisoles durant des jours. Durant huit jours ! Elle sait qu’une fois enfermée dans une de ces camisoles elle n’a aucun moyen de se libérer.

L’idée d’être de nouveau ligotée dans une de ces horribles camisoles l’effraie. Elle s’adresse à Diana :
- Partons ! Nous sommes en danger ici.

Les deux amies ont retrouvé leur véhicule derrière le manoir. Elles ont décidé d’alerter leurs compagnons.
Leur véhicule roule dans la campagne. Un pneu se dégonfle. Le véhicule roule sur le bas-côté et vient percuter un arbre. Le choc est à peine suffisant pour plier le pare-chocs.
Les filles descendent de la voiture pour constater les dégâts.

Tout devient noir…
Dernière modification par MacWilly le 15 avr. 2024, 04:55, modifié 1 fois.

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Re: La suite 9 des aventures de Gwendoline [contrecoups]

Message par Mad Hatter »

J'aime beaucoup ce début de prise de conscience que le destin de Gwendoline semble la destiner à être attachée.

:police:
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Ou est-ce l'inverse ?
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Re: La suite 9 des aventures de Gwendoline [contrecoups]

Message par MacWilly »

Episode 9.5. Diana et Gwendoline se reposent

Gwendoline se réveille. Elle est couchée dans un lit. Elle est sur son dos. Elle est recouverte par un drap.
Mais ? Elle ne peut pas bouger ? Des lanières de cuir passent sur son buste, son abdomen, son bassin. Des lanières de cuir attachent ses poignets aux montants du lit et à son bassin. Elle ne les voit pas mais elle sent d’autres lanières autour de ses genoux et autour de ses chevilles. Elle sent qu’elle est vêtue d’un collant et d’une chemise de nuit. Il y a un lit près d’elle. Diana est couchée dans ce lit.
Gwendoline : - Diana ?
- Moi aussi je suis attachée. Je ne sais ni où nous sommes ni ce qu’il s’est passé.

Gwendoline se rend compte qu’elle est bien attachée dans le lit. A part des mouvements de sa tête, elle ne peut pas faire de réel mouvement.

Un homme d’une cinquantaine d’années entre. Il porte une blouse blanche. Il est serein.
- Bonjour mesdemoiselles. Je suis le docteur Maurice. Comment vous sentez-vous ?
Diana : - Je me sens prisonnière de lanières de cuir très serrées.
Gwendoline : - Je me sens bien, sauf que je suis étroitement attachée.
Maurice : - Ne vous alarmez pas. Reposez-vous !
Gwendoline : - Nos proches savent-ils que nous sommes ici ?
Maurice : - Je vais les prévenir que vous êtes réveillées.

Diana et Gwen se regardent. Elles se demandent pourquoi elles sont attachées dans leurs lits.

Hélène, Jill, Andrew et Norbert entrent.
Diana : - Norbert, détache-moi.
Hélène : - Un instant ! Vous avez eu un grave accident d’automobile. On vous a retrouvées inconscientes.
Gwendoline : - Mais non ! L’accident était mineur.
Jill : - Vous déliriez. Vous avez parlé de camisoles, de fille torturée, de course dans un parc en étant attachées…

Andy s’est assis à côté de Gwendoline. Il a pris sa main dans les siennes.
Gwendoline : - Andy, j’ai reconnu le manoir où Daphné, Jill et moi nous étions prisonnières.
Jill : - Mais non ! Il a bien une ressemblance mais ce n’était pas lui.

Norbert s’est assis à côté de Diana. Il a pris sa main dans la sienne.
Diana : - Bien sûr que si ! Il y a une manufacture de camisoles dans sa cave.
Hélène : - Quelle manufacture ? Quelles camisoles ?
Gwendoline : - Mais ? Nous n’avons pas rêvé. Vous étiez avec nous. Vous l’avez vue, vous aussi !
Jill : - Vous avez subi un accident. Vous devriez vous reposer.
Gwendoline regarde Andrew d’un air suppliant.
- Andy, détache-moi. Emmène-moi. Ne me laisse pas ici, attachée, sans défense.

Andrew tient gentiment la main de Gwendoline dans ses mains.
Andrew : - Ne t’inquiète pas. Le docteur est un ami. Repose-toi. Je reviens bientôt.
Andy dépose un baiser sur la bouche de Gwen. Il lui murmure :
- Fais-moi confiance.
Diana : - Norbert chéri, détache-moi. Ne me laisse pas ici, attachée, ligotée, impuissante.
Norbert : - Repose-toi. Je te délivrerai bientôt.


Diana et Gwendoline sont restées seules dans leur chambre. Elles sont toujours attachées. Diana est songeuse.
Diana : - Tu y comprends quelque chose ? Nos compagnons savent pourtant que nous n’avons pas besoin de repos.
Gwen : - Ils nous ont abandonnées. Ils nous ont laissées attachées…
Diana : - Nous sommes toujours attachées mais tu sais bien que nous ne sommes pas abandonnées.
Gwen : - Oui, tu as raison.
Diana : - Tu as remarqué l’étrange comportement de Jill et d’Hélène ?
Gwen : - Oui. Nous n’avons pourtant pas rêvé. Nous avons bien vu la manufacture de camisoles. Tu crois qu’elles nous trahissent ?
Diana : - Non. Impossible que les quatre nous trahissent. Les quatre ? C’est déjà invraisemblable qu’un seul des quatre nous trahisse. Alors les quatre ?
Gwen : - Ils nous ont laissées attachées. Nous sommes toujours attachées.
Diana : - Oui. Nous sommes beaucoup trop attachées dans cette histoire. Il est temps pour nous de nous libérer.

Diana tire sur ses liens. Elle se tortille. Elle tente de faire glisser les lanières de cuir. Elle essaye de se dégager de ses liens. Gwen tire aussi sur ses liens. Elle essaie de se libérer.
Dix minutes plus tard il y a des gouttes de sueur sur les fronts des filles. Leurs liens n’ont pas bougé. Elles sont toujours attachées. Gwen se désespère.
- C’est horrible. Nous ne pouvons pas nous débarrasser de ces liens de cuir. Qu’allons-nous devenir ?
- Je ne sais pas. Je ne sais pas comment nous libérer. Je ne sais pas non plus pourquoi nos garçons nous ont laissées ligotées. Nous risquons de rester attachées jusqu’à ce que quelqu’un vienne nous délivrer.

Le temps passe. Les deux filles sont toujours sévèrement ligotées. Gwen regarde Diana.
- Dis-moi, si jamais nous parvenions à nous débarrasser de nos saletés de liens, que crois-tu que nous devrions faire ?
- Il nous faut trouver un plan.
Diana regarde vers Gwen.
- Tu crois que nous devrions tenter d’assommer l’infirmière quand elle viendra s’occuper de nous ? Cela nous donnerait une chance de nous enfuir ?
- Je ne crois pas qu’on nous détachera toutes les deux en même temps.
- Tu as raison. Alors tu crois que devrais tenter d’assommer l’infirmière quand elle viendra s’occuper de moi ?
- C’est risqué. Si tu échoues, tu risques de te retrouver ligotée encore plus rudement que tu ne l’est.
- Si une occasion se présente je crois que je vais tenter la chance. J’en plus qu’assez d’être attachée. Nous sommes vraiment trop souvent attachées dans cette histoire.
- Oui, mais fais attention. N’oublie pas que je ne pourrai pas t’aider. Je suis attachée, tu sais ?
Diana répond à Gwendoline par un clin d’œil.

Le plan de Diana est tombé à l’eau. Le soir venu deux infirmières sont venues s’occuper de Diana et de Gwendoline. Elles sont restées attachées. Elles n’ont rien pu faire. Les infirmières ont vérifié que les deux filles étaient toujours solidement ligotées puis elles sont reparties. Une petite veilleuse est restée allumée. C’est la nuit.


Gwendoline se promène dans la campagne. Elle longe un champ. La température est agréable. Il y a des fleurs au bord du champ. Des papillons se promènent de fleurs en fleurs. Il y a un épouvantail dans un champ.
Que se passe-t-il ? L’épouvantail projette une bande de tissu vers Gwendoline. La bande entoure, enveloppe Gwendoline.
Le tissu forme une gaine qui enferme Gwen. Le tissu recouvre aussi sa bouche. Ses bras sont collés contre son corps. Ses jambes sont collées l’une contre l’autre. Elle est immobilisée.
Un nuage noir se forme avec une rapidité magique dans le ciel.
Une petite pluie tiède se met à tomber. La pluie se termine immédiatement. Elle a à peine humidifiée le tissu. Le Soleil revient.
Le tissu sèche magiquement en quelques instants. Le tissu est maintenant sec. Il a rétréci. Il s’est collé et s’est encore resserré contre le corps de Gwen.
Gwen ne peut plus parler, ne peut plus bouger. Elle est debout, sur le chemin, immobile comme une momie.
Des enfants arrivent. Ils regardent les papillons, les fleurs, Gwen. Ils passent leur chemin.
Gwen tente de leur demander de l’aide. Elle ne peut pas émettre un son.
Des promeneurs arrivent. Ils sont accompagnés par deux chiens.
Ils passent à côté de Gwen en l’ignorant.
Transformée en momie Gwen ne peut rien faire. Elle est totalement immobilisée. Elle est comprimée dans son cocon.
Un couple de retraités arrive. Les deux personnes regardent Gwen mais continuent leur chemin, impassibles.
Gwen crie à l’aide :
- gggfff, GGGFFF !!

Diana : - Gwen ? Tu vas bien ?
Gwen vient de se réveiller.
- Un cauchemar ! J’ai fait un horrible cauchemar…
Diana : - Tu sais, moi aussi j’ai fait un mauvais rêve. J’ai rêvé que mon Norbert allait embrasser une autre, en m’abandonnant à mon sort, enchainée et bâillonnée.
- Un affreux cauchemar. La réalité est que Norbert ne te trahira jamais.

Diana est songeuse.
- Je commence à me poser des questions. Nous avons dit à nos hommes que nous avons retrouvé la manufacture de camisoles. La manufacture des camisoles qui étaient utilisées au brin d’air. Jill et Hélène ont dit que nous avons rêvé. Ce n’est pas tout. Nous avons dit que notre accident était mineur. Jill et Hélène ont soutenu que nous avons subi un grave accident. Nos hommes ont écouté Jill et Hélène mais pas nous. Le pire : ils sont partis ensemble. Le pire du pire : ils nous ont laissées attachées.

Gwendoline a réfléchi un moment.
- Je refuse de croire qu’Andy ou Norbert nous trahissent. Je fais confiance à mon Andy.

Diana :
- Je veux en avoir le fin mot. A la première occasion que j’ai je tente le tout pour le tout pour m’enfuir. Je compte sur toi pour participer.
- Je suis avec toi. Je ne veux plus être attachée. Je veux être libre. Je ne supporte plus d’être attachée.
- Demain nous nous délivrerons, nous nous enfuirons et nous leurs montrerons ce dont nous sommes capables…
Dernière modification par MacWilly le 20 avr. 2024, 11:47, modifié 1 fois.

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Re: La suite 9 des aventures de Gwendoline [contrecoups]

Message par MacWilly »

Episode 9.6. Diana et Gwendoline se déchainent

Le lendemain matin Diana et Gwendoline sont en route en direction du manoir.

Gwendoline songe qu’elle n’a jamais vu Diana aussi furieuse que ce matin. Lorsque l’infirmière a détaché Diana en vue faire sa toilette, Diana l’a férocement agressée. Elle l’a assommée. Ensuite elle l’a ligotée dans le lit. Elle l’a soigneusement bâillonnée.
Elle a délivré Gwendoline.
Les deux filles ont eu la surprise de découvrir leurs affaires dans des sacs dans les placards de leur chambre. Elles se sont habillées avec leurs tenues habituelles. Elles ont mis leurs petites chaussures qui leur permettent de se déplacer aisément.
Habillées normalement elles ont quitté les lieux sans difficulté.
Les filles ont aussi eu la surprise de voir que leur automobile (celle de Diana) était sur le parking de l’hôpital. Du brin d’air en fait.
Diana s’est aussi agacée de voir que le pare-chocs de sa voiture n’avait subi qu’un enfoncement mineur. Rien à voir avec un grave accident de nature à les rendre inconscientes.

Diana et Gwendoline arrivent à la maison d’Iliana.
Diana sort deux petits pistolets du fond de sa boite à gants. Des Walther PPK. Elle prend une sacoche dans le coffre de sa voiture et dit :
- Je m’introduis dans la maison par la porte de service. Tu me suis à quelques mètres pour me couvrir.

Dans la maison Diana voit Iliana assise devant un bureau. Elle écrit. Diana sort une corde de sa sacoche. Elle en entoure le corps et les bras d’Iliana.

Quelques instants plus tard, Iliana se retrouve couchée sur la table de la salle à manger. Diana a attaché les bras et les poignets d’Iliana. Elle lui a attaché ses chevilles. Elle a rassemblé ses cheveux, y a fixé une corde qu’elle a rudement reliée à ses chevilles. La corde force Iliana à plier ses genoux, de manière imposer une position tendue. Iliana est obligée de garder la tête haute.
Diana toise Iliana.
- L’autre jour moi et ma copine nous étions attachées lorsque les deux individus t’ont torturée. Il nous manque des informations. Alors tu nous les donnes gentiment ou on reprend le travail des deux individus. Tu es maintenant prévenue.

Gwendoline a un regard angoissé, Iliana a un regard effrayé.
Iliana : - Que voulez-vous savoir ?
Diana : - Que sais-tu sur cette baronne Ledur ?

Iliana : - Elle possède un manoir. Isolé dans la campagne. Elle dirige un réseau qui enlève une jeune fille de temps à autre pour ne pas trop attirer l’attention.
Diana : - Que deviennent ces filles ?
Gwendoline : - Elles sont entrainées pour devenir des coureurs.
Iliana : - Oui. Mais d’autres sont envoyées dans l’usine clandestine de la baronne.
Diana : - Où est cette usine de la baronne et que produit-elle ?
Iliana : - Je crois qu’elle utilise des pierres précieuses brutes de contrebande pour les polir et fabriquer des bijoux. C’est ce que j’ai deviné mais je n’en suis pas sûre. Je ne sais pas plus.
Diana : - Qui sont les deux individus qui t’ont maltraitée l’autre jour ?
Iliana : - Je n’en sais rien.

Diana jette un coup d’œil interrogateur à Gwendoline. Celle-ci acquiesce d’un geste de la tête.
Diana va chercher un couteau dans la cuisine. Elle le met dans la main d’Iliana.
Diana : - Voilà de quoi te libérer. Si tu nous as menti tu le regretteras !


Diana et Gwendoline sont maintenant en route en direction du manoir de la baronne. Diana a l’air satisfaite.
- OK, maintenant nous avançons.

Diana gare l’automobile à quelque distance du manoir. Elle a choisi un endroit hors de vue.
Les deux filles s’approchent du manoir sur un angle limitant les risques d’être vues. Diana crochète la serrure d’une petite porte à l’arrière du manoir. Les deux filles s’introduisent dans le manoir. Au sous-sol Diana a pris des photographies de la manufacture. La manufacture étant au repos à ce moment. Diana entraine Gwendoline à l’étage, aussi discrètement que possible. Elles se retrouvent dans une pièce servant de bureau.
Gwendoline tend l’oreille à la porte de la pièce. Diana examine les papiers, prenant des photographies.

Gwendoline s’alarme.
- On vient !

Les deux filles se dissimulent sous la nappe d’une table. Elles entendent deux personnes entrer dans le bureau.
Une personne manipule des papiers.
Une voix : - Voilà.

Gwendoline murmure à l’oreille de Diana : - Olga.
Une voix d’homme : - Bien. Et la nouvelle recrue ?
Olga : - Norbert ? Il est avec nous.
L’homme : - Tu en bien sûre ? Il pourrait faire double jeu ?
Olga : - C’est exclu. Il nous a donné suffisamment de gages. Il nous a donné tous ses anciens amis et complices.
L’homme : - On peut donc vraiment lui faire confiance ?
Olga : - J’en suis sûre. Tenez, il a même fait enfermer son amie au brin d’air.
L’homme : - Quel est le métier de son amie ?
Olga : - Elle est journaliste. Il veut éviter qu’elle ne vienne se mêler de nos affaires.

Les deux personnes sont reparties. Diana et Gwendoline sont toujours cachées sous la table. Diana a des larmes qui lui coulent sur les joues.
Gwendoline : - Ce n’est pas vrai. Ça ne peut pas être ton Norbert.
Diana : - Tu es gentille... Réfléchis ! Cela explique tout ce que nous avons vu ces derniers jours.
Gwendoline : - Je suis sûre que ce n’est pas vrai…

Une demi-heure plus tard Diana a séché ses larmes. Gwendoline lui demande gentiment :
- Tu veux qu’on rentre chez moi ? Ou chez toi ?

Diana : - Non. Au stade où on est, on attrape Olga et on l’emmène. On la remettra à Hélène ou à Andrew.
Gwendoline : - OK !

Diana et Gwendoline se sont glissées discrètement dans la pièce qui abrite la manufacture. Les deux filles sont armées. Olga est en train de s’affairer avec des cartons.
Diana : - OK. Tu lèves lentement les mains et tu ne tentes rien.

Olga a à peine l’air étonné et obéit lentement. Diana la menace directement de son pistolet.
- Gwen, ligote Olga. Il y a tout ce qu’il faut ici.

Une voix provient de la porte :
- Madame ? Vous êtes là ?
Olga avance immédiatement d’un pas. Elle met instantanément une tape sur le pistolet de Diana qui s’envole dans la pièce. Elle se retourne pour saisir Gwendoline qui n’a pas eu le temps d’orienter son pistolet vers Olga. La personne à la porte est une jeune fille en tenue de soubrette qui ramasse le pistolet pour tenir Diana en respect.

Olga avise Gwendoline.
- Chemisier noir, jupe noire, collant brun ballerines noires. Je sais ce qu’il te faut.

Quelques instants plus tard Gwen a ses bras comprimés ensemble dans un gant unique brun. Olga a soigneusement serré le lacet.

Olga avise Diana.
- Chemisier blanc, jupe en jean, collant couleur chair, ballerines bleues. J’ai ce qu’il te faut.

Olga lace un gant unique blanc autour des bras de Diana. Elle s’adresse à la servante :
- Sélène, va demander à son excellence de nous attendre dans le petit salon.

Gwen et Diana, maintenant solidement attachées par leur gant unique, sont conduites dans le petit salon où un homme élégant, d’une cinquantaine d’années, les tempes un peu grisonnantes les attend.
Olga : - Don Patillo, nos invitées.
Don Patillo : - Mesdemoiselles. Que venez-vous faire ici précisément ?
Diana : - Nous cherchons la baronne Ledur.

Olga ricane.
- Comme c’est rigolo. Vous savez mieux que nous où elle se trouve !
Diana : - Mais non ! Nous ne le savons pas du tout !

Olga s’adresse à Diana en désignant Gwen.
Olga : - Demande-LUI. ELLE sait !
Gwen : - Moi ? Mais je ne connais pas la baronne ?
Olga : - Oh que si ! Elle t’a gentiment invitée à un séjour illimité dans son domaine rural. Elle a même mis un coach personnel à ta disposition pour les animations qu’elle te proposait.

Gwendoline vient de comprendre qui est la baronne. La maitresse et la baronne ne font qu’une seule et même personne.
Gwen : - Elle est au secret. Je crois qu’elle est en Bulovie, dans la prison du palais royal mais je n’en suis pas sûre.

Diana est stupéfaite. Elle était loin de se douter que Gwendoline connaissait aussi bien la baronne et posséderait cette information.

Don Patillo : - La question est de savoir ce que nous allons faire de nos deux invitées.
Olga : - C’est même une question capitale. . . Pour nous !
Olga : - Votre excellence, ces deux-là sont ligotées mais c’est nous qui sommes en grave danger.

Gwen sourit intérieurement. Cette situation bizarre lui en rappelle une autre, similaire. Gwen est sévèrement attachée mais ce sont les personnes devant elle qui sont en péril.

Don Patillo : - Nous pourrions les tuer puis faire disparaître les corps, par exemple dans la mer ou par incinération.
Olga : - C’est beaucoup trop risqué. Gwen est protégée par les services spéciaux. Par extension je pense que son assistante est protégée aussi. Si nous touchons à ces deux-là nous signons notre arrêt de mort.
Olga : - Ne comptez pas sur votre immunité diplomatique, excellence. Je peux vous assurer que les services spéciaux s’en moquent éperdument.
Don Patillo : - Tu n’es pas sérieuse ?
Olga : - Oh que si ! Marie-Ange n’a pas pris la protection dont Gwen bénéficie suffisamment au sérieux. En seulement deux jours son exécution était décidée.
Olga : - Figurez-vous, votre excellence, que si Marie-Ange est encore en vie c’est uniquement parce que Gwendoline a demandé qu’elle soit épargnée. La seule demande de Gwen a suffi pour qu’elle ait la vie sauve !

Diana est ahurie.
- C’est vrai ? Et qui est cette Marie-Ange ?
Gwen : - Oui c’est vrai. Et U69 a perdu son code d’U69 précisément parce qu’elle ne s’est pas mise à mon service. Elle est alors redevenue Marie-Ange. Mais je me demande comment Olga peut savoir ça ?
Olga : - Oh ça ? Je te rappelle que j’étais sur place. Les services spéciaux ne se sont pas intéressés aux techniciens de l’aéroport. Marie-Ange a chargé un de ces hommes d’informer ses proches. Les agents spéciaux m’ont invitée à les suivre. J’ai décliné l’invitation et je suis restée sur les lieux. Les techniciens m’ont expliqué après le départ des services spéciaux.

Don Patillo est troublé.
- La situation exige une réflexion profonde. Mesdemoiselles, puis-je vous offrir une tasse de maté ? (*)
Olga : - Vous ne refuserez certainement pas de partager la boisson nationale, argentine, offerte par monsieur l’ambassadeur ?
Diana : - Nous aurions mauvaise grâce à refuser.
Don Patillo : - J’en suis honoré. Sélène, allez donc nous préparer tout ceci, sans oublier los Alfajores, évidemment. (**)
Don Patillo, d’un geste de la main, invite les filles à prendre place.
Don Patillo : - Mettez-vous donc à l’aise, mesdemoiselles.

Quelques minutes plus tard, Sélène revient, chargée de plateaux portant des biscuits, des tasses, des serviettes… Elle se penche sur une table. Olga et Don Patillo l’aident à placer les couverts sur la table… en tournant le dos aux deux filles.
La porte est ouverte. Diana comprend la mise en scène. Diana fait signe de la tête à Gwendoline.

Les deux filles se dirigent rapidement et discrètement vers la sortie du petit salon.


(*) : Il s’agit d’une infusion d’herbes qui a des points comparables au thé.
(**) : Ce sont de délicieux sablés fourrés, typiques d’Argentine et originaires d’Andalousie. L’équivalent (pour eux) de nos macarons !
Dernière modification par MacWilly le 22 avr. 2024, 04:13, modifié 1 fois.

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Re: La suite 9 des aventures de Gwendoline [contrecoups]

Message par Mad Hatter »

:biere: Tant d'espion partout j'en suis tout désorienté. :cartes:

MÖBIUS Bande Annonce VF

C'est un sacré rythme de parution que vous avez là. :bravo:
De l'Ordre nait le Chaos.
Ou est-ce l'inverse ?
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MacWilly
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Ce que je déteste : Les baskets, l'injustice et les fausses accusations, l'hypocrisie, les passages "esclaves" de la saga goréenne, les humiliations. Les interactions 'homo'.
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Re: La suite 9 des aventures de Gwendoline [contrecoups]

Message par MacWilly »

N'est-ce pas ?
Il semblerait que poster un chapitre tous les quelques jours (environ trois jours) laisse le temps aux lecteurs de lire ; tout en ne perdant pas le fil de l'histoire.

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MacWilly
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Re: La suite 9 des aventures de Gwendoline [contrecoups]

Message par MacWilly »

Episode 9.7. Diana, Gwendoline et les gants uniques

Les deux filles courent vers la sortie du domaine. Elles courent maladroitement, leurs bras sont toujours enfermés dans leurs gants. Le portail est entrouvert. Les deux amies quittent rapidement la propriété. Gwendoline désire aller vers leur automobile.

Diana et Gwendoline sont assises sur la banquette arrière de leur automobile. Diana regarde Gwendoline, interrogatrice.
- Il me manque une pièce centrale du puzzle : que s’est-il vraiment passé à cet aéroport qu’Olga a mentionné ?
- Rien. Le drame s’est déroulé ailleurs.
- Je crois que tu sais énormément de choses. Beaucoup plus que je n’avais imaginé. Au point où en est, tu devrais me dire, tu ne crois pas ?
- OK. Voilà : les services spéciaux ont entièrement rasé toute une hacienda en Argentine.

Diana réfléchit quelques instants. Puis elle regarde Gwendoline :
- Dis-moi si j’assemble correctement les pièces du puzzle. Tu étais prisonnière dans cette hacienda, avec je pense d’autres filles. Jill, peut-être ?
- Oui. Dans l’hacienda se trouvaient aussi la baronne Ledur, U69 et Olga.
- Compte-tenu de la protection dont tu bénéficies, U69 aurait dû te venir en aide.
- Mais elle m’a laissée attachée.
- Toi et les autres, vous avez déclenché l’intervention des services spéciaux. Il y a eu combien de blessés, de morts ?
- Je n’en ai aucune idée.

Diana réfléchit encore un peu.
- Je commence à me faire une idée du tableau. Andy a évoqué une intervention classifiée quand nous étions chez lui. Il faisait allusion à la destruction de l’hacienda, en Argentine. Ce n’est pas un hasard si l’ambassadeur d’Argentine se trouve dans le manoir à quelques pas d’ici.
Diana : - Je comprends le comportement de nos amis. Ils ne pouvaient pas vraiment nous donner les détails de l’affaire. Ils ne voulaient pas non plus nous impliquer dans une affaire classifiée à répercussions diplomatiques internationales.
Diana : - Ils ne nous ont pas laissées attachées à l’hôpital, ce sont eux qui nous ont attachées ! Tu aurais pu me le dire.
Gwendoline : - Je ne le savais pas. Je n’ai compris que lorsque nous avons vu que toutes nos affaires étaient dans les placards, à l’hôpital.

Diana : - Il me manque encore une pièce essentielle du puzzle. Gwendoline, dis-moi : quel rôle Norbert joue-t-il dans cette histoire ?
Gwendoline : - Aucun. Il n’est pas impliqué dans cette histoire.
Diana : - Tu me le jures ?
Gwendoline : - Oui. Norbert n’y est pour rien.

Des larmes apparaissent dans les yeux de Diana.
- Je suis sûre que nous n’avons pas été repérées dans le manoir. Olga a dit que Norbert était avec eux…

Gwendoline a ses bras enfermés dans le gant qui lui enserre ses bras dans son dos. Elle a l’impression que le gant vient de se resserrer encore plus. Elle essaie de consoler son amie. Ligotée dans son abominable gant Gwen ne peut que se rapprocher de Diana et se mettre contre elle.
- Il doit y a voir une autre explication.
- Je t’en prie, dis-moi si tu sais quelque chose ?
- … euh …

Un long moment a passé. Gwendoline s’est placée contre Diana pour la consoler du mieux qu’elle pouvait. Diana se ressaisit doucement.
- Nous sommes toujours ligotées dans ces immondes gants uniques.
- Nous faisons comme la dernière fois ? Tu défais le nœud avec tes dents ?

Diana se tourne pour montrer son gant à Gwendoline.
Diana : - Ça ne marchera pas cette fois. Regarde : le nœud est caché dans le gant. Sans nos doigts nous n’y avons pas accès.
Gwendoline : - Alors prenons le volant et allons chercher de l’aide.
Diana : - Tu plaisantes ? On ne peut pas conduire avec nos mains et nos bras attachés dans un gant unique dans notre dos.
Gwendoline : - Mais si ! Hélène m’a expliqué. Elle m’a même montré comment faire.
Diana : - Montre-moi !

Gwendoline tend ses jambes en l’air, elle se plie, se tortille, se retrouve debout à côté de la voiture. Une pensée la frappe soudainement.
- La clé de contact ?
- Je l’ai dans une poche de ma jupe. Mais attachée dans un gant unique, fermement lacé, comment vas-tu faire pour la sortir de ma poche, la mettre et la tourner dans le démarreur ?

Gwendoline soupire.
– Tu as raison. Hélène et moi nous avions nos poignets attachés. Nous avons pu utiliser nos doigts. Nous avons pu démarrer notre voiture.
- Mais ces saletés de gants nous ligotent tellement bien que cette manœuvre est impossible.

L’affolement se lit sur le visage de Gwendoline :
- Qu’allons-nous devenir ? Nous ne pouvons tout de même pas retourner au manoir et dire : « chère Olga, tu veux bien nous délacer ? ».

Diana répète la manœuvre de Gwendoline et se retrouve debout, à côté de l’automobile. Elle propose à Gwendoline :
- Essayons de nous libérer de ces horribles gants.

Les deux filles tirent sur leurs gants. Elles se tortillent, s’agitent, se trémoussent, tirent encore sur leurs gants. Elles restent solidement attachées. Gwendoline se résigne. Son gant commence à lui provoquer des courbatures dans ses épaules.
- C’est inutile. Une fille qu’Olga a ligotée n’a aucune chance de se libérer elle-même. Ces maudits gants sont terriblement efficaces pour rendre une fille impuissante.

Diana s’appuie contre l’automobile.
– Nous sommes désespérément ligotées. Nous sommes loin de tout village. Personne ne sait que nous sommes ici. Il nous faut une idée pour nous délivrer de nos abominables gants. Tu n’aurais pas une idée ?
Gwendoline : - Attendre que quelqu’un vienne nous détacher ?
Diana : - Tu es folle ? Nous risquons de rester attachées pendant des jours.
Diana : - Viens. Nous allons à la prochaine ferme. Nous y trouverons bien quelqu’un nous délivrera de nos gants.
Gwendoline : - Je viens mais ne te fait pas trop d’illusions.

Diana et Gwen s’approchent d’une exploitation agricole. Elles avancent sur une petite route bordée de champs. Les bâtiments sont devant elles. Il y a des clôtures aux bords de la route. Un homme trapu est occupé à l’entretien d’une des clôtures.
Diana : - Bonjour, vous voulez-bien nous retirer nos gants ?
L’homme : - Ces filles de la ville. Elles nous prennent vraiment pour des ploucs, nous les agriculteurs.
Diana : - Mais, monsieur ? Nos gants …
L’homme : - Vos gants, vos vêtements aussi ?
Diana se retourne pour montrer son gant.
Diana : - Regardez ! Nous sommes ligotées dans nos gants.
L’homme : - Tant mieux pour vous. Ça vous apprendra à suivre n’importe quelle mode idiote.
Diana : - Délivrez-nous, s’il vous plait.
L’homme : - Vous êtes très bien comme ça. Je retourne à mon travail.
Diana : – Aidez-nous !
L’homme : – J’ai du travail.

Gwendoline passe devant Diana et tente de la pousser à s’éloigner de la ferme.
Gwendoline : - Viens.

Les deux filles, toujours ligotées dans leurs gants, s’éloignent de la ferme. Diana est songeuse.
Diana : - Tu savais qu’il ne nous détacherait pas ?
Gwendoline : - Non, mais je m’en doutais.
Diana : - Comment pouvais-tu t’en douter ?
Gwendoline : - Quand je me suis évadée du brin d’air, j’étais ligotée dans une camisole. 24 heures plus tard quand je suis arrivée chez toi j’étais toujours ligotée dans ma camisole. C’est Andy qui m’a enfin délivrée.

Diana s’effraie : - J’ai peur de comprendre. On t’a prise pour une folle dangereuse et personne n’a voulu te délivrer de ta camisole ?
Gwendoline : - Oui, C’est bien ça !

Diana s’assoit sur une grosse pierre au bord de la route.
- Mais c’est horrible. Qu’allons-nous devenir ? Prisonnières de ces vacheries de gants dont nous ne pouvons pas nous débarrasser ?
Gwendoline : - Je ne sais pas.

Diana et Gwendoline ont rejoint leur automobile. Elles se sont assises sur les sièges. Leurs gants leur tirent péniblement les bras dans le dos.
Diana : - La ligotalgie doit vraiment exister. Quand nous ferraillions avec sir d’Arcy tu te faisais attacher. Maintenant nous sommes attachées toutes les deux.
Gwendoline : - Tu veux dire que nous sommes irrémédiablement attachées. Que nous ne pouvons pas nous libérer. Que nous sommes en détresse.
Diana : - Je ne sais toujours pas comment nous pourrions nous libérer de ces affreux gants.
Diana : - Nous avons des bouteilles d’eau et la nourriture dans le coffre de la voiture. Le coffre n’est même pas verrouillé. Et nous sommes tellement bien attachées que nous ne pouvons même pas ouvrir le coffre.
Gwendoline soupire.


Le temps passe.
Diana : - Gwendoline, qui est le salopard qui a inventé les gants uniques ?
Diana : - Si je le tenais je lui mettrais ma main sur la figure.
Diana enrage !
Diana : - Mais non, même pas. Ligotées dans ces saletés on ne pourrait rien lui faire. Ces gants sont vraiment odieux.
Gwen : - Pour répondre à ta question, c’est un certain John Willie qui passe pour avoir inventé le gant unique.
Diana : - Connais pas. C’est un malade qui adore ligoter les filles ?
Gwen : - Je ne le connais pas non plus. Il paraît qu’il attache des filles, qu’il les photographie, qu’il dessine des filles attachées et bâillonnées.
Diana : - Quel salopard. Et que fait-il avec ses photographies et ses dessins ?
Gwen : - Il les vend.
Diana : - Quoi ? Quel est son vrai métier ?
Gwen : - Artiste.
Diana : - Ah ? Il exerce quel art ? Musique ? Peinture ? Acteur ?
Gwen : - Tu n’as pas compris. Son art c’est de photographier et de dessiner des filles ligotées, attachées, bâillonnées …
Diana soupire, s’enfonce sur son siège.
Diana : - Incroyable… Il n’en devient pas riche, tout de même ?
Gwen : - Je ne sais pas. Il paraît qu’il a une liste de fidèles clients. Il paraît aussi qu’il est sans le sou.

Le Soleil est encore haut dans le ciel. Diana tire furieusement sur son gant.
Diana : - Cela fait des heures que nous sommes attachées. Ces satanés gants sont solides. Ils ne nous lâchent pas. On n’arrive même pas à les desserrer. C’est insupportable. Je deviens folle, impuissante depuis des heures. Ligotée, les bras dans le dos, prisonnière d’un gant.
Diana : - Comment peux-tu rester aussi calme ?
Gwendoline : - Tu sais, j’ai été souvent attachée. Très souvent. A force d’être attachée on s’y habitue. Un peu.

Gwendoline : - Je me rappelle : U69 m’avait ligotée dans un de ces gants uniques, avant de partir en mission. Elle m’avait laissée ligotée ! U69 avait fortement serré le lacet du gant. Pire, elle avait passé l’extrémité du gant dans mon entrejambe, puis elle a fixé cette extrémité à l’avant de mon corset. Il ne me restait plus aucun mouvement de mes bras. J’étais totalement impuissante.
Diana : - Comment as-tu pu te laisser embobiner à ce point par cette peste ?
Gwendoline : - U69 était partie depuis des heures lorsque Zéna et Olga ont fait irruption dans la pièce où je me trouvais. Je ne pouvais rien faire. J’en garde un souvenir pénible. J’ai essayé de me défendre de toutes mes forces quand elles m’ont bâillonnée. Bien sûr, ligotée par l’affreux gant, les deux agents m’ont maitrisée. Zéna et Olga m’ont emmenée, toujours ligotée dans mon gant, en Bulovie. Ces gants sont parfaits pour priver une fille de l’usage de ses bras et de ses mains.

Le visage de Gwendoline s’éclaire.
Gwendoline : - J’ai une idée. Viens !
Dernière modification par MacWilly le 28 avr. 2024, 11:48, modifié 1 fois.

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