Visons d'Alice

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Crazycoyote
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Ce que j'adore : L'oxygène, j'ai essayé une fois de m'en passé, j'ai arrêté. J'avoue avoir une passion pour les bandeaux sur les yeux, aussi bien en porter que de mettre à mon épouse. Pour les baillons, je ne trouve rien de plus beau qu'un bâillon boule avec une lanière qui passe sous le menton, là je craque.
Ce que je déteste : Bon, les grands classiques, l’hypocrisie, le racisme et le disco. Le manque de respect dans une relation aussi bien intime qu'amicale.

Visons d'Alice

Message par Crazycoyote »

Bonjour à tous,
Cela faisait longtemps que j’avais envie d’écrire cette version des « mes » aventures de Chloé. On découvre l’histoire du point de vue de son amie. Je vous conseille de lire l’histoire originelle avant celle-ci mais vous pouvez la lire aussi directement ou après ou les deux en même temps. Ah et pis débrouillez-vous.
Bonne lecture.


Cher journal,
Putain j’ai eu la bonne idée de regarder la date de ma dernière prose sur tes pages blanches. Pourquoi est-ce que je ne suis pas étonné que ça date peu avant l’achat de mon premier smartphone ?
Mais là, aujourd’hui, l’instant que je suis en train de vivre. Je suis obligé de la mettre par écrit. Ne serait-ce que pour être sûre que je ne rêve pas.
Chloé, ma meilleure amie, la fille dont je suis amoureuse depuis tant d’années, est là, assise sur une chaise. Mais surtout, ligotée, bâillonnée et les yeux bandés. C’est moi qui l’ai attaché. Peut-être devrais-je commencer par le commencement. Lorsque que je suis rentrée hier soir, elle était déjà rentrée, plutôt inhabituelle. Surtout qu’elle dormait déjà, j’ai pris un drap pour la recouvrir. Je m’étais dit qu’elle était peut être juste fatiguée. Mais après la révélation de ce matin. La colère envers ces deux raclures qui l’ont agressé. Lorsqu’elle m’a expliqué qu’il l’ont ligotée, bâillonnée avec un bâillon boule et même bander les yeux. Je m’en veux des pensées que j’ai eu au fur et mesure de son récit
Au début j’avoue que je l’enviais, ce petit fantasme que je cache au fond de moi. Un type me kidnappe et me ligote dans un endroit inconnu. Mais ce petit jeu, qui à dût les faire beaucoup rire, ces deux salopes, lui laisser croire qu’elle était seule et compter le temps qu’elle mettrait à appeler des secours. Là je ne n’enviais plus. C’est seulement après, quand elle m’a expliqué qu’elle était réellement seule, qu’elle était attachée sur son fauteuil, comme ça, plus d’une heure. J’ai bien vu qu’elle ne me disait pas tout. Tout est devenu clair quand elle accidentellement afficher la photo sur son téléphone. La photo que cet enculé a prise avant de l’envoyer à sa patronne. Le regard qu’elle a eu, je la connais suffisamment pour comprendre qu’à cet instant, elle se trouvait magnifique malgré la situation. Et c’est là, à ce moment précis que j’ai eu la plus grande crise de courage de ma vie. J’étais trop excité pour me retenir. Je voulais lui avouer depuis longtemps mes penchants pour le bondage. Et même si je m’en voudrais toute ma vie d’avoir profité de sa mésaventure, je ne regrette pas. Elle est là, à deux mètres de moi, elle me tourne le dos mais ne le sait pas. Je lui ai juste dit que j’avais mis le miroir en face d’elle pour pousser un peu plus le jeu. Ce que je n’ai pas préciser, c’est comment j’ai placé le miroir, de manière à l’avoir dans mon champs de vision.
Chloé, mon amour, tu es tellement belle, même si tu me soutiens systématiquement le contraire lorsque je te fait un compliment. Mais là, tu es une déesse, une Vénus que j’ai soigneusement ligotée, que j’ai bâillonné avec mon bâillon boule préféré et dont j’ai bandé les yeux pour que tu abandonnes totalement.
Si seulement, tu avais su, la première fois que je me suis fait attacher, c’était de toi dont j’avais rêvé. Un cambrioleur serait entré et m’aurait ligoté sur le lit totalement nue, me laissant les mains suffisamment libre pour atteindre mes lèvres. Et tandis que je me caressais lentement, tu serais entré dans la chambre sans me prévenir et tu m’aurais vu ainsi, me caressant tout en étant dans le noir, ne me doutant pas de ta présence. Tu aurais pris ma main et c’est la tienne qui aurait pris sa place. Pas un mot n’aurait été échanger, tu m’aurais embrassé longuement tandis tu me faisais jouir de tes doux effleurements contre mes lèvres humides. C’était la première fois que j’avais joui en rêvant de toi.
Ce matin, j’ai tenté ma chance, je ne lui pas avoué mon amour pour elle mais je l’ai méticuleusement immobilisé. Bâillonné, peut être aurais-je dus utiliser celui sur lequel elle était tombé une fois, en faisant le ménage L’un des moments les gênants de ma vie. Sur le coup, j’ai failli tout lui dire.
Je la regarde, oui, elle prend réellement plaisir à être ainsi… Ma captive... Il est temps…

Cher journal,
Tout comme ce matin, je décrits cette improbable journée pour être sûre que tout ceci est bien réel.
Chloé est dans sa chambre, elle se repose. Ces deux derniers jours ont été… compliqués.
Ce matin, après laissé une bonne demi-heure ligotée, j’ai essayé de lui donner du plaisir avec mon vibromasseur. Je pense que j’ai réussi, cela dit en passant. Ce que je ne lui ai pas dit c’est à quel point j’ai pris mon pied aussi. Et tandis que je passais lentement le vibromasseur en ses jambes, je la regardais. Elle ne pouvait me voir, toujours les yeux bandés. Elle hurlait sa jouissance à travers la boule du bâillon. Les cris heureusement étouffés par le silicone, elle aurait ameuté tout l’immeuble. Et moi, moi je devais me retenir de ne pas hurler aussi ma joie. J’alternais le phases de plaisir et de repos mais c’était aussi que moi-même, j’étais à deux doigts de l’orgasme.
Elle a mis un certain temps à sortir d’une sorte de trance. J’étais un peu jalouse, je n’avais pas éprouvé autant de sensations la première fois. Elle m’a juste foutu une trouille d’enfer en sortant des paroles étranges, elle voulait être libre en étant attaché, être bâillonné sans bâillon et aveugle sans bandeau.
Une fois détachée, je l’ai envoyé à la douche, c’était aussi pour calmer le feu dans mon corps. J’ai mis un certain temps à m’en remettre.
Pendant le déjeuner, je commençais à réfléchir à ce que je voulais faire de cet après-midi. J’ai contacté Alex, il était disponible cet après-midi. J’ai tout planifié, le trajet en métro, la suite à pied, le retour. J’ai bien senti qu’elle était prête, quand à moitié endormie, elle s’est mise à marmonner dans son sommeil. A cet instant, je ne suis pas sûre qu’elle ait eût conscience de ses paroles. J’avoue mettre beaucoup amusé avec l’œuf vibrant que je lui posé. Le plus drôle était lorsque j’ai enclenché le mode aléatoire. Ni elle ni moi ne savions quand il se déclenchait. Et, lorsque je la regardais, j’étais la seule à savoir qu’elle portait un bâillon. Ça m’existait encore plus. Je me suis délecté de la voir se retenir de ne pas crier en plein milieu de la rame.
La deuxième partie du trajet a été différente. Mais infiniment plus romantique, après lui avoir enlevé le bâillon et couper l’œuf, je lui à nouveau bander les yeux. Au départ, je voulais la conduire directement, mais au fur et mesure qu’on approchait, j’ai entrepris de faire plusieurs détours. Elle était trop belle avec son bandeau, le moment présent était trop magique pour je n’en profite pas à fond. Sans dire qu’elle était à ma merci, elle me suivait, aveugle, me faisant confiance, encore plus que d’habitude. Le point culminant a été lorsqu’elle m’a arrêté pour m’embrasser.
Je confesse avoir été surprise au moment où elle m’a demandé de garder le bandeau avant d’arriver. Je n’ai compris que plus tard.
Alex a été fantastique, il était surpris lui-même qu’elle porte déjà un bandeau. Il aime bander les yeux des personnes sur qui il pratique pour leur première fois, je lui mâché le boulot.
Mon dieu, j’étais toute émoustillé au moment de conduire Chloé dans le box. Alex a agi en parfait professionnel du bondage qu’il est. Le ligotage est aussi beau que la fille sublime qui le subissait. Elle est restée un long moment tournoyant doucement dans les airs, suspendue, ignorant tout de son environnement, profitant simplement de l’instant. Avant de la détacher, Alex me fit signe de m’asseoir. Et tandis qu’il détachait Chloé, il me fit me placer pour que je la prenne dans mes bras. La chaleur du lieu, l’ambiance bienveillante, ce qui se passait depuis le matin. La fille dont je suis amoureuse depuis si longtemps, elle était là, dans mes bras, je l’ai bercé un long moment, c’était juste fantastique.
Et à sa demande, nous avons fait exactement le contraire de l’aller. Je confesse avoir pris tout mon temps pour la guider à nouveau jusqu’au parc où je devais lui retirer le bandeau, surtout si on compte l’instant où nous avons échanger un voluptueux baiser en pleine rue.
Je concède aussi que j’ai, malgré tout, prit plaisir la bâillonner de nouveau et à réactiver l’œuf une fois le bandeau enlevé.

Cher, non, très cher journal,
Je noircis tes pages espérant que quelqu’un te trouvera et lira des traces de mon témoignage. Ça ne sera pas moi, je suis morte et enterré, je ne vois pas d’autre explication. Je dois être au paradis.
Hier j’ai vécu la journée la plus incroyable de ma vie. La fille que j’aime m’a dit qu’elle avait été agressée, ça c’était le purgatoire. C’est après que je suis rentrée au paradis. Je lui ai fait découvrir le bondage et je lui ai avouer mon amour.
La soirée avait bien commencé, nous avions dîner et, elle comme moi, avions besoin de nous remettre de nos émotions. Et alors que je regardais ce qui se fait de meilleur en matière de télévision. J’ai reçu le plus éblouissant des mails. Un que je n’effacerai jamais. Chloé, ma meilleure amie, Chloé, la plus belle fille du monde, Chloé, mon amour, me demandait l’autorisation de m’attacher. J’ai eu du mal à répondre, je me suis retenue de ne pas lui sauter dans les bras. Sur ce coup-là, c’est elle qui avait un plan en tête, elle qui commandait. C’était à moi de lâcher prise.
Lorsqu’elle est revenue, elle m’a d’abord bandé les yeux.
Je ne me souvenais pas à quel point il était agréable à porter. C’était le cadeau de mon dernier anniversaire, Le soir, je me suis enfermé dans ma chambre et me suis immédiatement aveuglé avec, c’était trop bon, j’aurais tellement voulu qu’elle me rejoigne à ce moment.
Après m’avoir mise à nu, j’ai senti qu’elle m’entourait les poignets et les chevilles avec mes bracelets de cuir. Après m’avoir attaché les poignets en avant, elle s’est amusée à me faire tourner en bourrique dans le salon, il faut dire qu’elle avait poussé la subtilité de me passer une corde autour de ma taille en plus des boucles des bracelets. Petite coquine, elle m’a désorienté en jouant avec moi, sachant que je ne pourrais me servir de mes mains. Mais c’est après que les choses sérieuses ont commencé.
J’ai vraiment cru qu’elle me ferait jouir en plein milieu du salon. J’étais totalement à sa merci lorsque ses doigts coquins se sont approchés de mes lèvres déjà bien humides. Un simple contact me faisait monter au rideau. Mais non, Chloé est bien plus fourbe que cela.
Elle m’a conduite jusqu’à mon lit, toujours attaché. Et, contre attente, en deux minutes, je me retrouvé bras et jambes ligoté aux quatre coins du lit. J’avais déjà était attacher de la sorte, mais jamais aussi bien. Sans être trop en tension, les liens ne m’offraient aucune liberté et Chloé avait bien pris soin de ne pas laisser les nœuds a porté de mes doigts.
Et c’est après que je fus bâillonné à mon tour qu’elle me laissa ainsi. Combien de temps, je l’ignore. La seule chose dont je suis sûr, c’est qu’elle était encore avec moi dans la chambre. Elle a voulue me faire croire le contraire. Non, l’odeur de son déodorant était toujours présente. Convaincue qu’elle me regardait, j’ai profitais à fond. Je savais qu’elle était dans la pièce et elle, devait être persuadé du contraire. C’est à cette pensée que je me suis accroché un temps, j’essayais de me libérer une main pour enlever le bâillon et lui demander de me rejoindre. Mais non, elle avait trop bien fait son coup. Mes doigts cherchaient mais ne trouvaient rien. Combien de temps j’ai cherché, je ne sais pas. Tout ce dont je me souviens, c’est qu’à un moment, l’émotion était trop forte. Les liens, le fait d’être immobilisé de la sorte, le bâillon qui m’écartait la mâchoire, étouffait toute mes velléités. Le bandeau, si doux, qui m’aveuglait. Les émotions m’ont envahies, j’imaginais Chloé, tout de cuir noir vêtue qui promenait un petit fouet sur mon corps nu. Elle ponctuerait caresses et petits coups juste pour m’émoustiller. Et j’ai mon premier orgasme. Ce n’est qu’après je me suis calmé.
Quand tout à coup l’alarme de son téléphone a retentit. La porte s’est ouverte et l’espace d’une seconde, j’ai bien cru qu’elle n’était pas présente tout ce temps. Mais non, elle était restée, j’en étais certaine.
Par la suite, alors que j’avais tellement reçu de ma bien aimée, elle me poussa encore plus dans mes retranchements. Alors que je pensais qu’elle me libèrerait, elle m’honora d’une série de cajolerie sur mon corps offert à ses désirs. Je me souviendrai toute ma vie de ses exquises mains se baladant à leur gré sur moi, incapable de deviner le prochain contact.
Chloé m’avait tant offert que mon corps explosa, lorsque Vénus se saisit de mon vibromasseur et comme si cela ne suffisait pas, elle eut la bonne idée de faire courir sur ma peau la petite roue de chirurgien qui été dans mon sac. Jusqu’à ce que je n’en puisse plus, j’ai hurlé au travers du bâillon de toute mes forces. C’était trop, impossible de me retenir.
Je ne pense pas qu’elle avait prévu la suite des événements. Au moment où je lui ai demandé de me laisser seule avec son téléphone sur dictaphone. C’est dans un premier long message que j’ai eu le courage d’avouer ce que je ressentais pour elle depuis toutes ces années. J’ai su plus tard qu’elle n’avait pas écouter la seconde partie où je lui parlais de son horrible déodorant. Elle finit par m’avouer qu’elle n’avait jamais quitté la pièce.
Je ne sais pas si elle l’avait prévu au départ mais je fus plus que ravie lorsqu’elle accepta de dormir avec moi. Le bonus, c’est lorsqu’elle m’a laissé attacher toute la nuit. Je me réveillée plusieurs fois, les membres endoloris. Cependant la douleur s’estompait à l’instant où je sentais son corps nu contre le mien. La plus belle nuit de vie. Mon corps toujours attaché, les yeux toujours bandés, j’étais incapable de savoir qu’elle heure il était. Mais Chloé était nue contre moi, c’était le paradis.
En pleine nuit, enfin je crois, j’ai eu la pensée de trop, j’ai osé tiré sur mes liens, mes bras ont rappelé à mon cerveau qu’il étés retenus, cet idiot a ressenti la douceur du tissu sur le contour de mes yeux, il a cherché une éventuelle lumière, mais mes yeux lui ont rappelé qu’ils ne captaient aucune luminosité. Pour couronner le tout, ma peau lui a remémorer ce qu’elle ressentait avec une Vénus nue qui la stimuler. Crétin de cerveau, c’est là qu’il a rien de trouver de mieux de lâcher une méga décharge d’ocytocine dans mon corps. Bordel, j’ai dû lutter de toutes mes forces pour ne pas me secouer dans tous les sens. De toute façon, je ne pouvais pas bouger. Heureusement que Chloé a le sommeil lourd, j’ai essayé de ne pas crier trop fort lorsque j’ai eu de nouveau un orgasme. Chloé a juste bougé un peu, probablement trop fatigué par les deux jours précédents.

Cher journal,
Nous sommes Samedi et nous continuons notre voyage dans la quatrième dimension. Ce matin, Chloé est partie pendant plus de deux heures. Sa patronne l’a appelé pour l’emmener dans un endroit inconnu et elle l’a suivie sans poser de questions. J’ai cherché un peu sur Internet, je comprends pourquoi elle a souvent cette petite lueur dans le regard alors qu’elle me parle d’elle. Non seulement, elle est magnifique mais en plus elle dégage une sorte d’aura. Même sur le peu d’image qu’on trouve d’elle, on sent la femme sûre d’elle et visiblement le genre avec qui il ne faut pas jouer. Chloé m’a tout raconter, sa patronne qui la conduit dans un bâtiment désert pour asperger les connards qui l’ont agressé deux jours avant et aussi le pourri qui les a engagés. A l’heure où j’écris ces lignes, ils doivent être encore sous la douche à essayer d’enlever l’encre indélébile dont ils ont étés saucer. Bon sang cette femme est vraiment incroyable. Le contrat de Chloé se termine vendredi, une idée me vient à l’esprit.

Cher journal,
J’ai pris mon courage à deux mains et j’ai contacté madame Furiosa. Je pense qu’elle a dû être surprise de recevoir ça sur l’adresse de sa galerie. J’ose espérer que ses mails habituels sont d’ordre plus professionnel.
Je me suis présenté comme la meilleure amie de Chloé, inutile d’aller plus loin. La première chose que j’ai faite, c’était de la remercier pour avoir venger Chloé des trois crevures. Les repeindre à l’encre indélébile, c’était du génie. Et même moi, je n’espérais pas qu’ils reçoivent la correction qu’il méritaient.
Et c’est après qu’elle m’est simplement répondu « De rien, prenez soin de Chloé » que je lui ai répondu en retour.
« Madame Furiosa, j’aimerais vous poser une question. A l’instant où vous avez trouvé Chloé saucissonnée dans votre bureau, vous avez enlevé son bandeau avant de lui cacher les yeux et lui dire : Je connais. Ce, je connais, a beaucoup troublé Chloé, elle se pose de nombreuses questions depuis. Pour ma part, j’ai une théorie, si ce n’est pas la bonne, ne répondez pas à ce mail, je ne dérangerai plus. Vous a-t-on déjà bander les yeux pour le plaisir ? »
J’étais au cabinet lorsque j’ai envoyé le mail et, pendant quelques instants, je m’attendu à voir débarqué trois colosses qui allaient me mettre un sac sur la tête et me transformer en Schtroumpfette.
L’attente ne fût pas longue, pas de colosses mais une réponse simple d’Olga. « Pas qu’un bandeau »
J’envie alors Chloé, travailler avec cette femme extraordinaire, quelle chance elle avait. Si on enlève le fait d’être ligoté par deux glandus.
Le restant de la semaine fût ponctué de nombreux échanges avec Madame Furiosa. Je fini par lui expliqué que Chloé et moi étions plus que des amies, c’est aussi pour cela que je tenais à connaître celle qui l’a vengé. Sans être trop impersonnelle, je voulais simplement l’inviter Place des Cordes. J’aurais été ravi de masquer à nouveau les yeux de Chloé avec son jolie foulard en soie et, après lui avoir enlever, elle aurait découvert qui j’avais invité pour une séance. La réponse fut encore plus inattendue, Olga m’a proposé un rendez-vous à sa galerie vendredi soir, jour de l’anniversaire de Chloé. Par la suite, les règles ont étés fixé, je dois attendre vendredi, je n’en peux plus.

Journal,
Jour inconnu. Heure inconnue. Le temps n’existe plus pour moi. Tu remarqueras peut être que ce n’est pas mon écriture habituelle qui noircit tes pages. Je dicte mes pensées à ma geôlière qui s’est engagé à écrire tout ce que je lui dicte. En même temps, ai-je le choix. J’ai les mains ligotées dans le dos, les chevilles liées l’une à l’autre et un magnifique foulard rouge me masque la vue. Pour certaines il est noir, moi il est rouge. Je peux dire que je vis la plus belle semaine de ma vie. J’ai réussi à attendre le rendez-vous à la galerie, ça a été très dur. Mais le jeu en valait plus que largement la chandelle. J’accorde, que certains accessoires qui se trouvaient dans ma mallette ont été achetés spécialement pour cette occasion. Mon amour a été beaucoup plus loin que je ne l’aurais espéré. Me retrouver ainsi compagne de bâillon avec cette sublime femme pendant ces soi-disant vingt minutes. C’est sans compter les délices dont j’ai joui par le suite, c’était trop bon. Mon esprit filait à deux cents à l’heure, le bandeau m’obligeait à imaginer la situation. Olga était face à moi, les mains ligotés, yeux bandés par son magnifique foulard noir en soie et reliée à moi par ce double bâillon boule, l’idée de l’année. Je sentais le moindre de ses mouvements, le plus petit souffle, j’espèrerais que c’était réciproque. Et que dire de ma Vénus, ma bien aimée, profitant de mon asservissement, qui a promené ses mains angélique sur mon corps un si long moment. Qui m’a récompensé de caresses sur mes lèvres. Petite coquine, qui après avoir libérer ma compagne de liens m’a laissée ainsi. Et c’est cette même compagne qui n’a pas hésité à me bâillonner de nouveau avant de me laisser un long moment seule alors qu’elle quitter le bureau avec ma dulcinée. Combien de temps suis-je resté ainsi ? Je ne sais pas. Mes deux persécutrices sont revenues ensemble après une longue attente. Et, alors que Vénus s’apprêtait à me libérer, ma compagne de bâillon l’interpella et lui proposa de nous ramener. Chloé en fût ravie, surtout lorsque celle-ci lui proposa de me reconduire, mais encore ligotée. Et l’apogée fût un certain œuf placé en moi qui s’activait au gré de ma persécutrice. La plus douce des vengeances que l’on puisse imaginer. Malgré mes vives protestations, qu’elles ont parfaitement compris malgré le foulard en travers de ma bouche, je fus conduite jusqu’à la voiture d’Olga, mains attachées, bâillonné et yeux bandés. Je suis incapable de dire si nous sommes passés par un rue pleine de passant incrédules ou un passage privé. Je marchais au gré de mes geôlières dans le noir le plus complet. Mon amour prenait visiblement un malin plaisir à déclencher l’œuf, ce qui m’a contraint à plusieurs arrêts. Je n’ai pût me retenir, j’ai hurlé ma jouissance, peu m’importait qu’on soit dans un parking désert ou en plein milieu d’une rue bondée.
Le trajet fût quelque peu mouvementé. Vénus s’amusa encore avec moi, passant ses mains sur mes seins et me distillant des baisers sans oublier de déclencher l’œuf au moment où je m’y attendait le moins. Heureusement que notre immeuble dispose d’un parking souterrain, Olga nous déposé dans le parking et m’a simplement gratifié d’un « Merci » avant de m’embrasser sur la joue. Je ressens encore la douceur de ses lèvres. Chloé m’a alors reconduite jusqu’à notre appartement, cette fois c’est moi qui avait la trouille de croiser un voisin. Enfin si c’était vraiment chez nous. Après avoir franchi la porte, j’étais soulagé de reconnaître l’odeur de notre foyer. Et après m’avoir fait asseoir et bien lier les chevilles, j’ai été soulagé du bâillon. Chloé savait que je tenais un journal, je ne lui ai jamais caché. Et quand elle m’a demandé comment je voulais continuer cette mémorable soirée, je lui ai simplement demander de coucher mes pensées sur tes pages vierges. Je veux être sûre de ne rien oublier. Je conclurais simplement par ces mots :

Je t’aime Chloé

Je t’aime Alice

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Mad Hatter
JdL, c'est ma vie
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Ce que j'adore : Le jeu d'acteur, les bandes dessinées, les nouvelles, les ballades en vélo, l'histoire
Ce que je déteste : Le manque de respect envers autrui, les bettraves, les chiens quand ils veulent jouer avec les cyclistes ;p
Localisation : Partout et nulle part à la fois.

Re: Visons d'Alice

Message par Mad Hatter »

Lien vers : Les "mes"aventures de Chloé

Madame Furiosa ?



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:lol: Et bien un choix d'homonyme tout à fait amusant !
De l'Ordre nait le Chaos.
Ou est-ce l'inverse ?
Jervis Tetch dans L'asile d'Arkham


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les synonymes de fou sont intéressants Image

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