Les aventures de Gwendoline 13 [Le retour de Clarisse]
- MacWilly
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- Ce que j'adore : Les ballerines, les histoires de filles en détresse, the gorean saga by John Norman.
- Ce que je déteste : Les baskets, l'injustice et les fausses accusations, l'hypocrisie, les passages "esclaves" de la saga goréenne, les humiliations. Les interactions 'homo'.
- Localisation : Grand Est (Moselle)
Les aventures de Gwendoline 13 [Le retour de Clarisse]
INTRODUCTION : Voici une nouvelle aventure de Gwendoline. Si vous n’avez pas lu les épisodes précédents, je vous suggère de le faire avant de lire l’histoire ci-dessous. Rappelons que Clarisse est la cousine de Gwendoline. Clarisse apparaît pour la première fois dans l’épisode 10. Elle a repris les activités illégales de son père. Son réseau de trafic de pierres précieuses a été démantelé. Ces évènements ont étés racontés dans l’épisode 12.
Hélène et Jill sont des détectives qui sont aussi des amies de Gwendoline. Hélène travaille secrètement pour les services spéciaux et collabore souvent avec Andrew.
Episode 13.1. Gwendoline part en Amérique
Un avion long-courrier survole l’océan Atlantique. A son bord Gwendoline est en route pour l’Amérique. Elle s’est habillée élégamment, elle porte un tailleur blanc, des escarpins blancs. Elle somnole. Elle se rappelle que tout a commencé à cause d’une histoire d’héritage. Le comte d’Arcy voulait l’épouser pour s’emparer de son héritage. Il l’a enlevée et plusieurs fois attachée et bâillonnée.
U69 était venue à son aide mais elle avait fini par devenir son esclave attachée en permanence.
Après une aventure en Bulovie, suscitée par sa ressemblance avec la monarque de ce pays, sir d’Arcy était revenu à la charge, avec la complicité de son oncle. Elle a de nouveau été ligotée et bâillonnée.
Ensuite sa cousine Clarisse l’a encore attachée et bâillonnée. Clarisse voulait elle aussi accaparer son héritage.
Et pourtant, Gwendoline ne sait pas à quoi s’en tenir sur ce supposé héritage. Surtout que cet héritage hypothétique ne l’intéresse pas vraiment. Quand elle était encore une adolescente, elle ne rêvait pas d’argent ou de richesses. Non ! Elle rêvait de rencontrer un jeune homme doté de qualités morales.
Un jeune homme loyal et courageux. L’homme devrait-être sympathique, honnête, intelligent. D’autres qualités étaient espérées aussi, comme par exemple la gaité, le travail, le sens de l’humour. Bien sûr aucune fille ne rejetterait un homme sous prétexte qu’il est riche mais pour Gwendoline l’argent n’est qu’un critère secondaire.
Elle rêvait d’un jeune homme qui l’aimerait et qu’elle aimerait en retour. La cerise sur le gâteau, serait de vivre des aventures en compagnie de celui qu’elle aimerait.
Gwendoline est heureuse. Elle vit ses rêves. A côté d’elle se trouve Andy. Celui qu’elle aime. Celui avec qui elle a déjà vécu des moments de bonheur sublime. Des moments de bonheur qu’elle ne pensait pas possibles, même dans ses rêves les plus euphoriques.
Andy porte son habituel gilet à poches multiples. En réalité son vêtement n’est pas vraiment un gilet avec des poches mais plutôt un assemblage de poches formant un gilet.
Mais ?
Andrew a une mine soucieuse. Que se passe-t-il ? Gwendoline interroge :
- Quelque chose ne va pas ?
- Je suis inquiet. J’appréhende ce qui nous attend.
Ces paroles surprennent Gwendoline.
- Pourquoi donc ? Nous sommes ensemble, nous ne sommes pas en danger, nous avons surmonté bien des périls. Alors ?
- C’est parce que tu es une très belle femme, remplie de qualités. Imagine qu’en plus tu deviennes riche.
- C’est pour ça que tu t’inquiètes ?
- Tu auras alors toute l’Amérique à tes pieds, alors que moi je ne suis qu’un modeste vendeur de tapis.
Gwendoline réfléchit un petit instant. Elle a compris le petit jeu d’Andy et ce qu’il attend d’elle. Elle lui montre sa bague de fiançailles.
- Tu sais bien que je t’aime éperdument. Je n’ai pas l’intention de te rendre cette bague. Elle représente trop de valeurs pour moi.
- C’est délicat pour moi. Imagine que suite à un héritage substantiel tu deviennes une femme très riche. Comment crois-tu que je me sentirais ? Moi qui ne suis qu’un vendeur insignifiant.
- Je vois… J’ai une idée. Si jamais je deviens très riche, je me procure des chaines en or. Je demande à ta sœur de m’enchainer. Tu ne m’abandonnerais pas si je suis enchainée ? Enchainée avec des chaines en or ?
Andrew sourit.
- Abandonner une fille enchainée ? Tu as raison, je ne ferais pas ça. Surtout que tu devrais être particulièrement séduisante, habillée avec des chaines en or. Je crois bien que je garderai les deux. Toi et les chaines en or.
Gwendoline s’amuse de l’idée.
- Espèce de coquin !
Gwendoline et Andrew sont arrivés dans l’Idaho. Andrew a loué une voiture. Les deux amis sont en route.
Andrew fronce les sourcils. Il se concentre sur la circulation. Plusieurs automobiles roulent à une proximité qui dérange Andrew. Un camion entreprend un dépassement.
Le camion se rabat subitement devant la voiture conduite par Andrew, forçant l’arrêt. Rapidement deux autres voitures s’arrêtent tout près. Andrew a immédiatement compris que sa voiture est immobilisée.
Plusieurs hommes bondissent des véhicules, brandissant leurs armes. Ils entrainent Gwendoline dans une de leurs voitures.
Une balle tirée par un des assaillants crève un pneu de l’automobile d’Andrew.
Gwendoline lance un regard de détresse à Andrew. Les véhicules des assaillants repartent, laissant Andrew debout, sur le bord de la route.
Dans la voiture, un homme et une femme attachent Gwendoline. Ils lui attachent ses poignets dans son dos puis entourent son corps de quelques cordes. Ils lui attachent ses chevilles et ses cuisses. Ils lui enfoncent une boule de tissu dans la bouche qu’ils recouvrent avec des bandes de tissu.
La voiture s’arrête dans un bois. Un homme moustachu porte Gwen dans une petite maison en bois, perdue dans la forêt.
Gwen se retrouve dans la cave de la maison, ligotée et bâillonnée. Une trappe, en fait une planche en bois, est rabattue sur l’escalier en bois qui descend à la cave. Cette planche recouvre au rez-de-chaussée l’accès de la cave. Cette planche ne laisse passer qu’un minimum de lumière par les interstices ce qui fait que la cave est très sombre.
Gwen tire sur ses liens. Elle s’en doutait : ses liens sont solides et bien serrés. Comme cette situation lui rappelle la première fois où elle a été enlevée. Elle est habillée pratiquement de la même manière, elle a été attachée dans la voiture qui l’emportait. Elle a été attachée de la même manière. Elle se retrouve seule dans une cave dans une maison perdue dans la forêt.
L’histoire semble se répéter. Est-ce une coïncidence ?
Gwen tente de se libérer. Elle tire sur ses liens. Elle est bien attachée. Ses liens ne cèdent pas. Elle a juste l’impression que ses liens se resserrent.
Gwen se rappelle qu’U69 était alors venue la détacher. La situation est différente. U69 est maintenant enfermée dans une prison lointaine.
Cette fois c’est Andy qui viendra à son secours.
Est-ce possible ? Andy a été abandonné sur le bord de la route, sa voiture hors d’état de rouler. Non, il ne peut ni savoir où elle est, ni venir à son secours.
Gwen soupire. Elle remue encore dans ses liens, elle tente encore de se libérer. Elle reste solidement attachée.
La trappe a simplement été refermée sur l’escalier. Gwen se dit qu’elle pourrait tenter de remonter l’escalier, puis essayer d’ouvrir la trappe. Peut-être en la repoussant avec ses épaules ? Elle se retrouverait au rez-de-chaussée. Elle serait toujours rudement ligotée et bâillonnée mais au moins elle aurait de la lumière. Peut-être trouvera-t-elle alors un moyen de défaire ses liens ?
Ligotée comme elle est, elle n’a pas beaucoup de possibilités. Ses yeux se sont habitués à l’obscurité. Elle distingue à peine l’escalier. Elle rampe, se tortille, se rapproche de l’escalier. Elle se retourne. Elle lance ses jambes et son corps et se met en position assise sur ses fesses. A l’aide de ses mains et d’un mouvement de son corps elle pose ses fesses sur la première marche de l’escalier. Etroitement ligotée, Gwen se rend compte que son plan n’est pas facile à réaliser.
Andy compte sur elle. Son plan est le seul qu’elle a. Elle progresse. Elle a placé ses fesses sur la deuxième marche.
Gwen entend : « Gwen ? Tu es là ? ».
La voix d’Andy ! Heureuse, Gwen réagit. Elle appelle Andy de toutes ses forces :
- mmmmhh !!, mmmmhh !!
Gwen entend des détonations, des bruits d’impacts dans du bois.
« Des coups de feu ?! » « Des impacts de balles dans les murs ?! ».
Quelle horreur ! Gwen est là, ligotée, bâillonnée, impuissante. Juste au-dessus d’elle Andy est engagé dans une fusillade. Elle tire furieusement sur ses liens. Si seulement elle pouvait se libérer de ses cruels liens.
D’autres coups de feu tonnent. Ils n’ont pas tous la même intensité. Gwen comprend qu’il y a plusieurs armes, donc plusieurs tireurs. Elle n’est pas une experte mais elle est capable de reconnaître des tirs de 9 mm Il y a au moins une arme de 6 mm, ou peut-être 6,35 mm. Elle sait que son Andy est armé. Encore des tirs. Elle sait qu’Andy est un bon tireur. Il utilise du 9 mm.
Ah si elle pouvait aider Andy. Ah si elle n’était pas attachée !
Plus un son.
Gwen tend l’oreille. Le silence est maintenant total.
Que s’est–il passé ?
Gwen tire vigoureusement sur ses liens. Comme elle voudrait être libre. Ses liens la retiennent prisonnière. Elle met toute son énergie dans la montée de l’escalier. Elle est arrivée à la hauteur de la trappe. Elle commence à appuyer sur la trappe.
La voix d’Andy : - Gwen ?
- mmmmhh !!, mmmmhh !!, mmmm !!
Andy ouvre la trappe. Il découvre Gwen. Il descend à la cave, prend Gwen dans ses bras et la porte au rez-de-chaussée. Gwen est maintenant debout devant Andy. Elle soupire de soulagement.
- mmmmhh ??
Andy lui retire le bâillon en demandant :
- Tu vas bien ?
- Maintenant oui. Détache-moi !
Andy retire les liens de Gwendoline. Elle ne résiste pas à sa curiosité.
- Chéri, comment est-ce possible que tu m’aies retrouvée aussi vite ?
- Elémentaire ! Il est évident que beaucoup de personnes convoitent ton hypothétique héritage. Comme nous sommes venus en Amérique pour en savoir plus, nous devions nous attendre à affronter des adversaires.
- Je vois. C’était donc ça ce qui te préoccupait dans l’avion. Tu sais bien que quoi qu’il arrive je ne t’abandonnerai jamais.
Gwendoline est maintenant délivrée de ses liens. Elle est toujours interrogatrice.
Gwendoline : - Dis-moi comment tu as fait pour me retrouver ?
Andy : - Pour assurer nos arrières j’ai demandé à mon assistante de nous suivre à distance.
Gwendoline : - Hélène ?
Andy : - Bien sûr. Elle m’a rejoint quand tes ravisseurs m’ont laissé sur le bord de la route. Nous vous avons suivis.
Gwendoline : - Où est Hélène maintenant ?
Andy : - Un peu plus loin dans les bois. Elle finit de dissimuler deux corps dans un fossé recouvert de buissons.
Gwendoline s’alarme :
Gwendoline : - Deux corps ? Lors des échanges de tirs vous avez tué deux personnes ? Vous allez avoir des problèmes avec la police !
Hélène s’approche : - Comment ? Tu veux aller nous dénoncer à la police ?
Gwendoline : - Bien sûr que non. Mais la police risque de remonter votre piste ?
Andy : - Je ne le crois pas. Même si les corps sont retrouvés. Nous avons utilisé nos armes de service. Elles ne sont pas répertoriées.
Hélène : - Les ordres, chef ?
Andy : - Tu nous ramènes à notre voiture. Pendant que je change la roue tu iras ordonner à Jill de nous rejoindre en code A. Ensuite nous poursuivons comme prévu initialement.
Gwendoline et Andy sont assis à l’arrière de la voiture pilotée par Hélène. Gwendoline s’appuie contre Andy. Elle déclare doucement :
- Si nous rentrions chez nous ? Ce supposé héritage n’a pas beaucoup d’importance pour moi. Etre avec toi est beaucoup plus précieux que courir après la richesse.
Andy sourit gentiment.
- Je suis d’accord avec toi. Mais cet héritage incertain t’a déjà causé bien des déboires. Nous sommes à peine arrivés et il y a déjà deux morts. Maintenant je veux savoir ce qu’il en est vraiment….
Hélène et Jill sont des détectives qui sont aussi des amies de Gwendoline. Hélène travaille secrètement pour les services spéciaux et collabore souvent avec Andrew.
Episode 13.1. Gwendoline part en Amérique
Un avion long-courrier survole l’océan Atlantique. A son bord Gwendoline est en route pour l’Amérique. Elle s’est habillée élégamment, elle porte un tailleur blanc, des escarpins blancs. Elle somnole. Elle se rappelle que tout a commencé à cause d’une histoire d’héritage. Le comte d’Arcy voulait l’épouser pour s’emparer de son héritage. Il l’a enlevée et plusieurs fois attachée et bâillonnée.
U69 était venue à son aide mais elle avait fini par devenir son esclave attachée en permanence.
Après une aventure en Bulovie, suscitée par sa ressemblance avec la monarque de ce pays, sir d’Arcy était revenu à la charge, avec la complicité de son oncle. Elle a de nouveau été ligotée et bâillonnée.
Ensuite sa cousine Clarisse l’a encore attachée et bâillonnée. Clarisse voulait elle aussi accaparer son héritage.
Et pourtant, Gwendoline ne sait pas à quoi s’en tenir sur ce supposé héritage. Surtout que cet héritage hypothétique ne l’intéresse pas vraiment. Quand elle était encore une adolescente, elle ne rêvait pas d’argent ou de richesses. Non ! Elle rêvait de rencontrer un jeune homme doté de qualités morales.
Un jeune homme loyal et courageux. L’homme devrait-être sympathique, honnête, intelligent. D’autres qualités étaient espérées aussi, comme par exemple la gaité, le travail, le sens de l’humour. Bien sûr aucune fille ne rejetterait un homme sous prétexte qu’il est riche mais pour Gwendoline l’argent n’est qu’un critère secondaire.
Elle rêvait d’un jeune homme qui l’aimerait et qu’elle aimerait en retour. La cerise sur le gâteau, serait de vivre des aventures en compagnie de celui qu’elle aimerait.
Gwendoline est heureuse. Elle vit ses rêves. A côté d’elle se trouve Andy. Celui qu’elle aime. Celui avec qui elle a déjà vécu des moments de bonheur sublime. Des moments de bonheur qu’elle ne pensait pas possibles, même dans ses rêves les plus euphoriques.
Andy porte son habituel gilet à poches multiples. En réalité son vêtement n’est pas vraiment un gilet avec des poches mais plutôt un assemblage de poches formant un gilet.
Mais ?
Andrew a une mine soucieuse. Que se passe-t-il ? Gwendoline interroge :
- Quelque chose ne va pas ?
- Je suis inquiet. J’appréhende ce qui nous attend.
Ces paroles surprennent Gwendoline.
- Pourquoi donc ? Nous sommes ensemble, nous ne sommes pas en danger, nous avons surmonté bien des périls. Alors ?
- C’est parce que tu es une très belle femme, remplie de qualités. Imagine qu’en plus tu deviennes riche.
- C’est pour ça que tu t’inquiètes ?
- Tu auras alors toute l’Amérique à tes pieds, alors que moi je ne suis qu’un modeste vendeur de tapis.
Gwendoline réfléchit un petit instant. Elle a compris le petit jeu d’Andy et ce qu’il attend d’elle. Elle lui montre sa bague de fiançailles.
- Tu sais bien que je t’aime éperdument. Je n’ai pas l’intention de te rendre cette bague. Elle représente trop de valeurs pour moi.
- C’est délicat pour moi. Imagine que suite à un héritage substantiel tu deviennes une femme très riche. Comment crois-tu que je me sentirais ? Moi qui ne suis qu’un vendeur insignifiant.
- Je vois… J’ai une idée. Si jamais je deviens très riche, je me procure des chaines en or. Je demande à ta sœur de m’enchainer. Tu ne m’abandonnerais pas si je suis enchainée ? Enchainée avec des chaines en or ?
Andrew sourit.
- Abandonner une fille enchainée ? Tu as raison, je ne ferais pas ça. Surtout que tu devrais être particulièrement séduisante, habillée avec des chaines en or. Je crois bien que je garderai les deux. Toi et les chaines en or.
Gwendoline s’amuse de l’idée.
- Espèce de coquin !
Gwendoline et Andrew sont arrivés dans l’Idaho. Andrew a loué une voiture. Les deux amis sont en route.
Andrew fronce les sourcils. Il se concentre sur la circulation. Plusieurs automobiles roulent à une proximité qui dérange Andrew. Un camion entreprend un dépassement.
Le camion se rabat subitement devant la voiture conduite par Andrew, forçant l’arrêt. Rapidement deux autres voitures s’arrêtent tout près. Andrew a immédiatement compris que sa voiture est immobilisée.
Plusieurs hommes bondissent des véhicules, brandissant leurs armes. Ils entrainent Gwendoline dans une de leurs voitures.
Une balle tirée par un des assaillants crève un pneu de l’automobile d’Andrew.
Gwendoline lance un regard de détresse à Andrew. Les véhicules des assaillants repartent, laissant Andrew debout, sur le bord de la route.
Dans la voiture, un homme et une femme attachent Gwendoline. Ils lui attachent ses poignets dans son dos puis entourent son corps de quelques cordes. Ils lui attachent ses chevilles et ses cuisses. Ils lui enfoncent une boule de tissu dans la bouche qu’ils recouvrent avec des bandes de tissu.
La voiture s’arrête dans un bois. Un homme moustachu porte Gwen dans une petite maison en bois, perdue dans la forêt.
Gwen se retrouve dans la cave de la maison, ligotée et bâillonnée. Une trappe, en fait une planche en bois, est rabattue sur l’escalier en bois qui descend à la cave. Cette planche recouvre au rez-de-chaussée l’accès de la cave. Cette planche ne laisse passer qu’un minimum de lumière par les interstices ce qui fait que la cave est très sombre.
Gwen tire sur ses liens. Elle s’en doutait : ses liens sont solides et bien serrés. Comme cette situation lui rappelle la première fois où elle a été enlevée. Elle est habillée pratiquement de la même manière, elle a été attachée dans la voiture qui l’emportait. Elle a été attachée de la même manière. Elle se retrouve seule dans une cave dans une maison perdue dans la forêt.
L’histoire semble se répéter. Est-ce une coïncidence ?
Gwen tente de se libérer. Elle tire sur ses liens. Elle est bien attachée. Ses liens ne cèdent pas. Elle a juste l’impression que ses liens se resserrent.
Gwen se rappelle qu’U69 était alors venue la détacher. La situation est différente. U69 est maintenant enfermée dans une prison lointaine.
Cette fois c’est Andy qui viendra à son secours.
Est-ce possible ? Andy a été abandonné sur le bord de la route, sa voiture hors d’état de rouler. Non, il ne peut ni savoir où elle est, ni venir à son secours.
Gwen soupire. Elle remue encore dans ses liens, elle tente encore de se libérer. Elle reste solidement attachée.
La trappe a simplement été refermée sur l’escalier. Gwen se dit qu’elle pourrait tenter de remonter l’escalier, puis essayer d’ouvrir la trappe. Peut-être en la repoussant avec ses épaules ? Elle se retrouverait au rez-de-chaussée. Elle serait toujours rudement ligotée et bâillonnée mais au moins elle aurait de la lumière. Peut-être trouvera-t-elle alors un moyen de défaire ses liens ?
Ligotée comme elle est, elle n’a pas beaucoup de possibilités. Ses yeux se sont habitués à l’obscurité. Elle distingue à peine l’escalier. Elle rampe, se tortille, se rapproche de l’escalier. Elle se retourne. Elle lance ses jambes et son corps et se met en position assise sur ses fesses. A l’aide de ses mains et d’un mouvement de son corps elle pose ses fesses sur la première marche de l’escalier. Etroitement ligotée, Gwen se rend compte que son plan n’est pas facile à réaliser.
Andy compte sur elle. Son plan est le seul qu’elle a. Elle progresse. Elle a placé ses fesses sur la deuxième marche.
Gwen entend : « Gwen ? Tu es là ? ».
La voix d’Andy ! Heureuse, Gwen réagit. Elle appelle Andy de toutes ses forces :
- mmmmhh !!, mmmmhh !!
Gwen entend des détonations, des bruits d’impacts dans du bois.
« Des coups de feu ?! » « Des impacts de balles dans les murs ?! ».
Quelle horreur ! Gwen est là, ligotée, bâillonnée, impuissante. Juste au-dessus d’elle Andy est engagé dans une fusillade. Elle tire furieusement sur ses liens. Si seulement elle pouvait se libérer de ses cruels liens.
D’autres coups de feu tonnent. Ils n’ont pas tous la même intensité. Gwen comprend qu’il y a plusieurs armes, donc plusieurs tireurs. Elle n’est pas une experte mais elle est capable de reconnaître des tirs de 9 mm Il y a au moins une arme de 6 mm, ou peut-être 6,35 mm. Elle sait que son Andy est armé. Encore des tirs. Elle sait qu’Andy est un bon tireur. Il utilise du 9 mm.
Ah si elle pouvait aider Andy. Ah si elle n’était pas attachée !
Plus un son.
Gwen tend l’oreille. Le silence est maintenant total.
Que s’est–il passé ?
Gwen tire vigoureusement sur ses liens. Comme elle voudrait être libre. Ses liens la retiennent prisonnière. Elle met toute son énergie dans la montée de l’escalier. Elle est arrivée à la hauteur de la trappe. Elle commence à appuyer sur la trappe.
La voix d’Andy : - Gwen ?
- mmmmhh !!, mmmmhh !!, mmmm !!
Andy ouvre la trappe. Il découvre Gwen. Il descend à la cave, prend Gwen dans ses bras et la porte au rez-de-chaussée. Gwen est maintenant debout devant Andy. Elle soupire de soulagement.
- mmmmhh ??
Andy lui retire le bâillon en demandant :
- Tu vas bien ?
- Maintenant oui. Détache-moi !
Andy retire les liens de Gwendoline. Elle ne résiste pas à sa curiosité.
- Chéri, comment est-ce possible que tu m’aies retrouvée aussi vite ?
- Elémentaire ! Il est évident que beaucoup de personnes convoitent ton hypothétique héritage. Comme nous sommes venus en Amérique pour en savoir plus, nous devions nous attendre à affronter des adversaires.
- Je vois. C’était donc ça ce qui te préoccupait dans l’avion. Tu sais bien que quoi qu’il arrive je ne t’abandonnerai jamais.
Gwendoline est maintenant délivrée de ses liens. Elle est toujours interrogatrice.
Gwendoline : - Dis-moi comment tu as fait pour me retrouver ?
Andy : - Pour assurer nos arrières j’ai demandé à mon assistante de nous suivre à distance.
Gwendoline : - Hélène ?
Andy : - Bien sûr. Elle m’a rejoint quand tes ravisseurs m’ont laissé sur le bord de la route. Nous vous avons suivis.
Gwendoline : - Où est Hélène maintenant ?
Andy : - Un peu plus loin dans les bois. Elle finit de dissimuler deux corps dans un fossé recouvert de buissons.
Gwendoline s’alarme :
Gwendoline : - Deux corps ? Lors des échanges de tirs vous avez tué deux personnes ? Vous allez avoir des problèmes avec la police !
Hélène s’approche : - Comment ? Tu veux aller nous dénoncer à la police ?
Gwendoline : - Bien sûr que non. Mais la police risque de remonter votre piste ?
Andy : - Je ne le crois pas. Même si les corps sont retrouvés. Nous avons utilisé nos armes de service. Elles ne sont pas répertoriées.
Hélène : - Les ordres, chef ?
Andy : - Tu nous ramènes à notre voiture. Pendant que je change la roue tu iras ordonner à Jill de nous rejoindre en code A. Ensuite nous poursuivons comme prévu initialement.
Gwendoline et Andy sont assis à l’arrière de la voiture pilotée par Hélène. Gwendoline s’appuie contre Andy. Elle déclare doucement :
- Si nous rentrions chez nous ? Ce supposé héritage n’a pas beaucoup d’importance pour moi. Etre avec toi est beaucoup plus précieux que courir après la richesse.
Andy sourit gentiment.
- Je suis d’accord avec toi. Mais cet héritage incertain t’a déjà causé bien des déboires. Nous sommes à peine arrivés et il y a déjà deux morts. Maintenant je veux savoir ce qu’il en est vraiment….
Dernière modification par MacWilly le 11 oct. 2024, 04:26, modifié 1 fois.
- MacWilly
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Re: Les aventures de Gwendoline 13 [Le retour de Clarisse]
Episode 13.2. Gwendoline enquête avec Andy
Andy a remplacé la roue de la voiture. Les deux amis ont repris leur route.
Plus tard Andy arrête le véhicule dans un pré, derrière quelques arbres. Une maison se trouve derrière les arbres. Gwendoline en aperçoit une petite partie du toit.
Andy : - Tu restes ici. Je vais faire discrètement le tour de la maison, histoire de repérer les lieux. C’est la maison de Coutteau. Ensuite nous irons tranquillement sonner à la porte.
Andy présente un petit pistolet semi-automatique à Gwendoline.
Andy : - Prends ça. Tu as aussi Hélène en couverture mais je préfère savoir que tu es armée.
Gwendoline : - Sois prudent.
Andy répond par un clin d’œil et quitte Gwendoline.
Restée seule Gwendoline s’interroge. La maison Coutteau ? Quelle est cette maison ? Gwendoline a beau s’interroger elle n’obtient pas de réponse. Qu’est-ce que ça signifie ?
Le temps passe. Rien ne bouge.
Hélène s’approche. Gwendoline ouvre la portière de sa voiture.
Hélène : - As-tu d’autres instructions ?
Gwendoline : - Mais non ? Andy est parti en reconnaissance en me demandant de l’attendre.
Hélène a un air soucieux : - Justement ! Cela fait plus de trois quarts d’heures. Ce n’est pas normal. Il devrait être revenu.
Hélène : - Je vais aller à sa recherche. Reste ici mais ouvre l’œil.
Gwendoline : - OK.
Gwendoline est de nouveau restée seule. Elle s’interroge. Elle s’inquiète.
Dix minutes plus tard Gwendoline voit Hélène rejoindre son véhicule, en ignorant Gwendoline. Apparemment il n’y a rien d’anormal.
Un quart d’heure passe encore. Andy revient et s’installe au volant. Il démarre la voiture.
Andy : - Monsieur Coutteau est absent. Nous passons au plan B.
Gwendoline connaît Andy. Elle n’est pas étonnée qu’Andy possède un plan B. Gwendoline sent un léger parfum provenant d’Andy. Un parfum de femme. Elle est perplexe.
Gwendoline : - Que s’est-il passé ?
Andy : - J’ai passé un moment à flirter. Tu veux savoir avec qui ? Accroche-toi à ton chapeau !
Gwendoline : - Je suis prête.
Andy : - Avec Clarisse !
Gwendoline ne cache pas son incompréhension. Andy s’aperçoit de la confusion de Gwendoline.
Andy : - Je ne sais pas encore à quoi m’en tenir. Mais à ma décharge nous venons juste de commencer l’enquête.
Gwendoline : - J’ai cru un bref instant que tu t’intéressais à elle.
Andy : - Bien sûr que je m’intéresse à elle. Elle est impliquée jusqu’au cou dans cette affaire.
Gwendoline sourit. Elle s’appuie confortablement sur son siège.
Andy et Gwendoline sont arrivés devant un immeuble de bureaux. Gwendoline lit la plaque : Lawrence - District layer.
Andy présente sa carte professionnelle à la secrétaire de l’homme de loi.
Andy : - Je suis l’agent spécial Stanton. Je viens voir maître Lawrence.
Quelques instants plus tard les deux personnes se trouvent dans le bureau de l’homme de loi.
Andy : - Je voudrais voir le dossier Coutteau.
Lawrence : - Je suppose que vous avez un mandat ?
Andy : - Non, la situation est urgente et je n’ai pas eu le temps pour ça. Montrez-moi la partie testamentaire du dossier et ceci restera entre nous.
Lawrence : - Je suppose que si je refuse vous ne tardez pas à revenir ?
Andy : - Vous comprenez. Je reviendrai. Avec plusieurs mandats, provenant de plusieurs services fédéraux.
Lawrence feuillette dans un de ses meubles.
Lawrence : - J’ai votre parole d’officier que ceci restera confidentiel ?
Andy : - Vous l’avez.
Andy a lu la partie du dossier qui l’intéressait. Il a quitté l’immeuble en compagnie de Gwendoline et fait signe à Hélène d’approcher.
Les trois personnes se rendent dans un restaurant. Compte-tenu du décalage horaire il est temps de prendre un petit repas.
Andy : - Nous progressons. Je viens d’apprendre qu’à la mort de son propriétaire l’entreprise Ram-Press doit être dépecée et l’argent obtenu doit être versé à Gwendoline. (*)
Gwendoline : - Je ne comprends pas ? Je n’ai jamais entendu parler de cette entreprise ?
Andy : - Demain Hélène et Jill iront visiter cette entreprise. Gwendoline et moi nous irons voir monsieur Coutteau.
Gwendoline : - Jill nous rejoint, en code A ?
Hélène : - Code A : exécution immédiate. Toutes affaires cessantes.
Gwendoline s’amuse à l’intention d’Andy :
- Tu as une carte de service qui a intimidé le notaire au point qu’il te montre des documents confidentiels. Comment disais-tu dans l’avion ? Tu es un modeste vendeur de tapis ?
Andy : - Parfaitement. Mon métier est représentant commercial chez Johnson & Johnson, vendeur de tapis.
Andy : - Mon métier officiel, en tout cas. Tu sais bien que le reste est secret et n’existe pas officiellement.
Gwendoline est maintenant couchée dans le lit, à l’hôtel. Elle s’est placée contre Andy. Elle frissonne.
- Je viens de penser que j’ai été attachée et bâillonnée il y a quelques heures. Ça m’a rappelé le jour où ma vie a changé. D’Arcy m’avait attachée de la même manière. Dans une cave, dans une maison isolée dans la forêt. U69 était venue me délivrer, mais pas avant que je lui aie raconté ma triste histoire.
Andy : - Elle t’a laissée attachée ? Elle a d’abord voulu que tu la supplies avant de te détacher ?
Gwendoline : - Oui. Elle disait qu’elle ne voulait pas interrompre mon « jeu ». Elle pensait, ou faisait semblant de croire, que je m’amusais avec les cruelles cordes qui me ligotaient.
Andy : - Tu sais quoi ? Si tu regrettes ton ex-copine je peux faire quelque chose pour toi. Je peux te ligoter aussi bien qu’elle. Je te trouve toujours craquante quand tu es attachée.
Gwendoline : - Tu veux m’attacher ?
Andy : - J’aime bien t’avoir toute à moi, attachée. J’aime bien aussi te détacher.
Gwendoline sourit gentiment : - Tu ne serais pas un peu pervers ?
Andy : - Oh, si tu ne veux pas être avec moi, je peux te quitter et chercher une autre fille coquine ?
Gwendoline : - Je veux être avec toi.
Gwendoline : - Je crois que tu pourrais avoir n’importe quelle fille. Tu sais qu’Hélène est prête à tout pour toi ?
Andy : - Je sais. Mais nos relations sont surtout professionnelles. Je ne l’aime pas même si je l’aime bien. C’est toi que j’aime vraiment.
Gwendoline : - Je pense à Clarisse. Tu as flirté avec elle.
Andy : - Cela fait partie du travail.
Andy regarde Gwendoline dans ses yeux.
Andy : - Que pourrais-je espérer trouver chez Clarisse que je n’aie pas déjà avec toi ? La réponse est « rien » !
Andy : - Tu sais quoi ? Je vais t’attacher puis je te mettrai dans mon lit.
Gwendoline : - Tu as remarqué ? Je suis déjà dans ton lit.
Andy : - J’ajuste mon plan : demain je t’attacherai puis je te mettrai dans mon lit.
Andy caresse gentiment sa fiancée.
Gwendoline : - Je suis heureuse d’être avec toi. Je frissonne encore quand je pense que tu as failli te faire tuer il y a quelques heures.
Gwendoline : - Si tu t’étais fait tuer je serais toujours attachée et bâillonnée, en train de pleurer sur ton corps.
Andy : - Si je me laissais tuer facilement je ne mériterais pas d’être avec toi.
Gwendoline : - Tout de même ! Si tu savais comme je trouvais affreux d’être attachée et de ne pas pouvoir te venir en aide quand tu étais en danger. En danger de mort !
Andy : - Man muss gefärlich leben ! (**)
Andy : - Apprécions les moments heureux que nous pouvons passer ensemble.
Gwendoline sourit.
– Embrasse-moi !
(*) : Il semblerait que cette entreprise ait par la suite enfanté la société Bélier Press Inc, actuellement moribonde ? Un lecteur aurait-il des informations sur la société Bélier Press ?
(**) : « Il faut vivre dangereusement ». Enseignement du philosophe allemand Friedrich Nietzsche (1844-1900). L’idée est qu’il faut vivre dangereusement pour pleinement apprécier les moments de bonheur dans la vie. Ceci ne signifie pas qu’il faut prendre des risques stupides.
Andy a remplacé la roue de la voiture. Les deux amis ont repris leur route.
Plus tard Andy arrête le véhicule dans un pré, derrière quelques arbres. Une maison se trouve derrière les arbres. Gwendoline en aperçoit une petite partie du toit.
Andy : - Tu restes ici. Je vais faire discrètement le tour de la maison, histoire de repérer les lieux. C’est la maison de Coutteau. Ensuite nous irons tranquillement sonner à la porte.
Andy présente un petit pistolet semi-automatique à Gwendoline.
Andy : - Prends ça. Tu as aussi Hélène en couverture mais je préfère savoir que tu es armée.
Gwendoline : - Sois prudent.
Andy répond par un clin d’œil et quitte Gwendoline.
Restée seule Gwendoline s’interroge. La maison Coutteau ? Quelle est cette maison ? Gwendoline a beau s’interroger elle n’obtient pas de réponse. Qu’est-ce que ça signifie ?
Le temps passe. Rien ne bouge.
Hélène s’approche. Gwendoline ouvre la portière de sa voiture.
Hélène : - As-tu d’autres instructions ?
Gwendoline : - Mais non ? Andy est parti en reconnaissance en me demandant de l’attendre.
Hélène a un air soucieux : - Justement ! Cela fait plus de trois quarts d’heures. Ce n’est pas normal. Il devrait être revenu.
Hélène : - Je vais aller à sa recherche. Reste ici mais ouvre l’œil.
Gwendoline : - OK.
Gwendoline est de nouveau restée seule. Elle s’interroge. Elle s’inquiète.
Dix minutes plus tard Gwendoline voit Hélène rejoindre son véhicule, en ignorant Gwendoline. Apparemment il n’y a rien d’anormal.
Un quart d’heure passe encore. Andy revient et s’installe au volant. Il démarre la voiture.
Andy : - Monsieur Coutteau est absent. Nous passons au plan B.
Gwendoline connaît Andy. Elle n’est pas étonnée qu’Andy possède un plan B. Gwendoline sent un léger parfum provenant d’Andy. Un parfum de femme. Elle est perplexe.
Gwendoline : - Que s’est-il passé ?
Andy : - J’ai passé un moment à flirter. Tu veux savoir avec qui ? Accroche-toi à ton chapeau !
Gwendoline : - Je suis prête.
Andy : - Avec Clarisse !
Gwendoline ne cache pas son incompréhension. Andy s’aperçoit de la confusion de Gwendoline.
Andy : - Je ne sais pas encore à quoi m’en tenir. Mais à ma décharge nous venons juste de commencer l’enquête.
Gwendoline : - J’ai cru un bref instant que tu t’intéressais à elle.
Andy : - Bien sûr que je m’intéresse à elle. Elle est impliquée jusqu’au cou dans cette affaire.
Gwendoline sourit. Elle s’appuie confortablement sur son siège.
Andy et Gwendoline sont arrivés devant un immeuble de bureaux. Gwendoline lit la plaque : Lawrence - District layer.
Andy présente sa carte professionnelle à la secrétaire de l’homme de loi.
Andy : - Je suis l’agent spécial Stanton. Je viens voir maître Lawrence.
Quelques instants plus tard les deux personnes se trouvent dans le bureau de l’homme de loi.
Andy : - Je voudrais voir le dossier Coutteau.
Lawrence : - Je suppose que vous avez un mandat ?
Andy : - Non, la situation est urgente et je n’ai pas eu le temps pour ça. Montrez-moi la partie testamentaire du dossier et ceci restera entre nous.
Lawrence : - Je suppose que si je refuse vous ne tardez pas à revenir ?
Andy : - Vous comprenez. Je reviendrai. Avec plusieurs mandats, provenant de plusieurs services fédéraux.
Lawrence feuillette dans un de ses meubles.
Lawrence : - J’ai votre parole d’officier que ceci restera confidentiel ?
Andy : - Vous l’avez.
Andy a lu la partie du dossier qui l’intéressait. Il a quitté l’immeuble en compagnie de Gwendoline et fait signe à Hélène d’approcher.
Les trois personnes se rendent dans un restaurant. Compte-tenu du décalage horaire il est temps de prendre un petit repas.
Andy : - Nous progressons. Je viens d’apprendre qu’à la mort de son propriétaire l’entreprise Ram-Press doit être dépecée et l’argent obtenu doit être versé à Gwendoline. (*)
Gwendoline : - Je ne comprends pas ? Je n’ai jamais entendu parler de cette entreprise ?
Andy : - Demain Hélène et Jill iront visiter cette entreprise. Gwendoline et moi nous irons voir monsieur Coutteau.
Gwendoline : - Jill nous rejoint, en code A ?
Hélène : - Code A : exécution immédiate. Toutes affaires cessantes.
Gwendoline s’amuse à l’intention d’Andy :
- Tu as une carte de service qui a intimidé le notaire au point qu’il te montre des documents confidentiels. Comment disais-tu dans l’avion ? Tu es un modeste vendeur de tapis ?
Andy : - Parfaitement. Mon métier est représentant commercial chez Johnson & Johnson, vendeur de tapis.
Andy : - Mon métier officiel, en tout cas. Tu sais bien que le reste est secret et n’existe pas officiellement.
Gwendoline est maintenant couchée dans le lit, à l’hôtel. Elle s’est placée contre Andy. Elle frissonne.
- Je viens de penser que j’ai été attachée et bâillonnée il y a quelques heures. Ça m’a rappelé le jour où ma vie a changé. D’Arcy m’avait attachée de la même manière. Dans une cave, dans une maison isolée dans la forêt. U69 était venue me délivrer, mais pas avant que je lui aie raconté ma triste histoire.
Andy : - Elle t’a laissée attachée ? Elle a d’abord voulu que tu la supplies avant de te détacher ?
Gwendoline : - Oui. Elle disait qu’elle ne voulait pas interrompre mon « jeu ». Elle pensait, ou faisait semblant de croire, que je m’amusais avec les cruelles cordes qui me ligotaient.
Andy : - Tu sais quoi ? Si tu regrettes ton ex-copine je peux faire quelque chose pour toi. Je peux te ligoter aussi bien qu’elle. Je te trouve toujours craquante quand tu es attachée.
Gwendoline : - Tu veux m’attacher ?
Andy : - J’aime bien t’avoir toute à moi, attachée. J’aime bien aussi te détacher.
Gwendoline sourit gentiment : - Tu ne serais pas un peu pervers ?
Andy : - Oh, si tu ne veux pas être avec moi, je peux te quitter et chercher une autre fille coquine ?
Gwendoline : - Je veux être avec toi.
Gwendoline : - Je crois que tu pourrais avoir n’importe quelle fille. Tu sais qu’Hélène est prête à tout pour toi ?
Andy : - Je sais. Mais nos relations sont surtout professionnelles. Je ne l’aime pas même si je l’aime bien. C’est toi que j’aime vraiment.
Gwendoline : - Je pense à Clarisse. Tu as flirté avec elle.
Andy : - Cela fait partie du travail.
Andy regarde Gwendoline dans ses yeux.
Andy : - Que pourrais-je espérer trouver chez Clarisse que je n’aie pas déjà avec toi ? La réponse est « rien » !
Andy : - Tu sais quoi ? Je vais t’attacher puis je te mettrai dans mon lit.
Gwendoline : - Tu as remarqué ? Je suis déjà dans ton lit.
Andy : - J’ajuste mon plan : demain je t’attacherai puis je te mettrai dans mon lit.
Andy caresse gentiment sa fiancée.
Gwendoline : - Je suis heureuse d’être avec toi. Je frissonne encore quand je pense que tu as failli te faire tuer il y a quelques heures.
Gwendoline : - Si tu t’étais fait tuer je serais toujours attachée et bâillonnée, en train de pleurer sur ton corps.
Andy : - Si je me laissais tuer facilement je ne mériterais pas d’être avec toi.
Gwendoline : - Tout de même ! Si tu savais comme je trouvais affreux d’être attachée et de ne pas pouvoir te venir en aide quand tu étais en danger. En danger de mort !
Andy : - Man muss gefärlich leben ! (**)
Andy : - Apprécions les moments heureux que nous pouvons passer ensemble.
Gwendoline sourit.
– Embrasse-moi !
(*) : Il semblerait que cette entreprise ait par la suite enfanté la société Bélier Press Inc, actuellement moribonde ? Un lecteur aurait-il des informations sur la société Bélier Press ?
(**) : « Il faut vivre dangereusement ». Enseignement du philosophe allemand Friedrich Nietzsche (1844-1900). L’idée est qu’il faut vivre dangereusement pour pleinement apprécier les moments de bonheur dans la vie. Ceci ne signifie pas qu’il faut prendre des risques stupides.
Dernière modification par MacWilly le 18 oct. 2024, 04:04, modifié 1 fois.
- MacWilly
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- Ce que j'adore : Les ballerines, les histoires de filles en détresse, the gorean saga by John Norman.
- Ce que je déteste : Les baskets, l'injustice et les fausses accusations, l'hypocrisie, les passages "esclaves" de la saga goréenne, les humiliations. Les interactions 'homo'.
- Localisation : Grand Est (Moselle)
Re: Les aventures de Gwendoline 13 [Le retour de Clarisse]
Episode 13.3. Gwendoline retrouve un proche
Le lendemain matin Gwendoline et Andy sont en route vers la maison Coutteau. Hélène et Jill sont parties de leur côté. Gwendoline s’est habillée élégamment. Elle veut faire honneur à son fiancé. Elle porte des escarpins noirs, un collant marron, une jupe noire courte, un chemisier bleu pâle et une veste noire. Gwendoline aime bien porter des ballerines pour leur confort. Elle sait aussi que ces petites chaussures plaisent bien à Andy. Gwendoline sait aussi porter des chaussures à talon. Elle a été largement entrainée pour ça par U69 et sa tante. L’élégance des escarpins à talons ne déplait pas à Andy. Rares sont les hommes qui détestent les talons aux pieds des femmes.
Andrew : - Tu es armée ?
Gwendoline : - Oui. J’ai un pistolet dans la poche de mon veston. Tu penses que nous sommes en danger ?
Andrew : - Je ne le crois pas. Je te rappelle qu’aujourd’hui nous n’avons pas Hélène pour nous couvrir. Nous devons être prudents.
Gwendoline : - Je te fais confiance. Et nous sommes ensemble.
Andrew : - Je ne pense pas que nous soyons réellement en danger. Attends-toi cependant à des grosses surprises.
Les deux amis sont arrivés au domicile de monsieur Coutteau. C’est une très grande maison. Une jeune fille en tenue de camériste conduit Gwendoline et Andrew dans un petit salon. Un homme âgé est assis à une petite table. Sa tenue est soignée, sa posture est impeccable. Ses cheveux sont blancs, raisonnablement abondants. L’homme semble en bonne santé mais son âge est évident. Il a certainement plus de 90 ans. Il a son journal et une tasse de café sur la table.
Andrew : - Sir, permettez-moi de vous présenter Gwendoline.
Gwendoline ne s’attendait pas à une telle entrée en matière. L’homme se lève et s’approche de Gwendoline en s’exclamant : - Enfin !
L’homme étreint Gwendoline. L’expression ahurie de Gwendoline n’échappe pas à Andrew. Andrew explique :
- Gwendoline, cet homme est ton grand-père !
Gwendoline : - Mais non ! Mon grand-père est mort il y a longtemps.
Les trois personnes se sont assises dans des fauteuils. Gwendoline est encore étourdie par ce qui vient de se passer. Andrew interroge :
- Sir, je ne possède qu’une partie des dessous et aboutissants de cette histoire. Si vous voulez bien compléter nos connaissances ?
La jeune fille a apporté du café à l’intention des nouveaux arrivants. Le grand-père soupire.
Coutteau : - Il y a bien longtemps ma famille et moi nous étions pauvres. Divers événements pas très légaux se sont produits. Je ne vais pas détailler ce passé lointain. J’ai décidé d’aller chercher fortune en Amérique. La famille a considéré que j’étais coupable, que je l’abandonnais et que je fuyais la justice. Mes proches ne voulant plus avoir de contact avec moi je décidais de légèrement changer mon nom et de refaire ma vie en Amérique.
Gwendoline : - Je n’étais pas née à cette époque. Mon père et mon oncle m’ont toujours dit que vous étiez mort.
Coutteau : - Je fondais une entreprise, appelée Ram-Press qui a grandi et qui représente maintenant plusieurs millions de dollars.
Andrew : - Nous savons. Mais pourquoi donc voulez-vous la démanteler ?
Coutteau : - Voyez-vous jeune homme, je me suis de moins en moins impliqué dans la marche de cette entreprise, en raison de mon âge. A mon insu et petit à petit cette entreprise a été noyautée par le syndicat du crime.
Le visage d’Andrew s’éclaire.
- Je commence à comprendre. Tant que vous êtes en vie cette entreprise prospère. Si vous quittez la scène votre entreprise devient le repaire du crime organisé.
Coutteau : - Vous comprenez vite. J’ai donc fait établir les documents…
Andrew : - … destinés à dépecer votre entreprise une fois le moment venu. Vous aviez à décider de ce qu’il devait advenir de ses actifs. Vous n’avez jamais élaboré de famille ici, en Amérique. Vous êtes séparé de votre famille alors vous avez pensé à vos petits-enfants.
Coutteau sourit en direction de Gwendoline : - Ton fiancé est bien renseigné et il a l’esprit vif !
Gwendoline sait bien qu’Andy comprend vite. Elle apprécie cette reconnaissance de la part de son grand-père. Elle précise :
- Clarisse aussi est votre petite-fille.
Coutteau : - Certainement, mais elle a subi les mauvaises influences de ton oncle Roger. Je pense qu’elle aussi s’est engagée sur la voie du crime. Qu’en est-il exactement, jeune homme ?
Andrew : - Vous avez vu juste, sir. Roger est porté disparu. Il est certainement mort, victime de ses activités criminelles. Quand à Clarisse elle risque fort d’avoir prochainement à rendre des comptes à la justice.
Gwendoline assemble les pensées dans sa tête. Elle ignorait que son grand-père était en vie. Que son grand-père s’apprête à lui laisser une fortune. Mais une fortune que d’autres personnes voudraient bien contrôler.
Andrew : - Je comprends bien votre raisonnement, sir. A votre place j’agirais probablement de la même manière. Le problème est que les documents ont été éventés et ont déjà causé bien des soucis à Gwendoline.
Coutteau regarde Andrew d’un air neutre.
Coutteau : - Croyez bien que je suis désolé si mes actes ont causé des désagréments à ma petite-fille. Je devine que vous avez un caractère bien trempé. Puis-je espérer que vous voudrez bien veiller sur Gwendoline ?
Andrew : - Vous pouvez compter sur moi, sir.
Gwendoline : - Mon fiancé est exceptionnel. Vous n’imaginez pas de quoi il est capable. Avec lui je suis tranquille, je ne risque rien.
Andrew fronce les sourcils. Il a l’air songeur. Il réfléchit. Après quelques instants il s’alarme.
Andrew : - L’entreprise Ram-Press est une base du crime organisé et j’ai envoyé Hélène et Jill là-bas. Je sais qu’elles savent se débrouiller mais elles ne savent pas ce qui les attend.
Andrew se lève. Il s’adresse à Gwendoline.
Andrew : - Je vais aller les rejoindre. Je crois que tu es en sécurité ici, avec ton grand-père. Et puis vous avez sûrement des choses à vous dire.
Andy est parti depuis quelque temps. Gwendoline visite la maison de son grand-père, pilotée par Bibi. Bibi est la jeune fille, en tenue de camériste, au service de son grand-père. Son grand-père est âgé de 93 ans. Il doit régulièrement se rendre à l’hôpital pour des visites de contrôles. Il est parti pour l’hôpital en compagnie de son serviteur. Gwendoline est impressionnée par la maison qui comporte le rez-de-chaussée et le premier étage. Cette maison serait assez grande pour héberger aisément deux familles nombreuses.
Bibi et Gwendoline visitent la cave de la maison lorsque Clarisse surgit, armée d’un pistolet. Bibi brandit elle aussi un pistolet.
Un peu plus tard Gwendoline est assise. Elle ne peut plus bouger. Elle est solidement attachée. Elle a ses bras et ses jambes attachés. Elle est aussi attachée à la chaise. Une corde relie ses chevilles au dossier de la chaise. De cette manière ses genoux sont pliés et ses pieds ne peuvent pas toucher le sol. Sa bouche est remplie de mousse. Ses lèvres sont collées par des rubans adhésifs. Elle se trouve dans une petite pièce. Le sol est recouvert d’une épaisse moquette. La pièce n’a qu’une petite fenêtre, située en hauteur. On devine facilement que la fenêtre est dotée de verre épais. La fenêtre est trop petite pour laisser le passage à une personne.
La pièce est très curieuse : les murs et le plafond sont entièrement recouverts de pointes en mousse. Chaque pointe a environ la taille d’un œuf.
Gwen appelle à l’aide :
- mmmm !!, mmmmff !!
Les cris de Gwen sont à peine audibles. Elle est efficacement bâillonnée. Elle vient de comprendre : les pointes en mousse servent à insonoriser la pièce.
Gwen tente de se libérer. Ses liens sont bien serrés. Ils semblent juste se resserrer.
Après un moment Clarisse entre dans la petite pièce. Clarisse s’est habillée élégamment. Escarpins noirs, jupe droite en cuir brun, chemisier noir. Elle s’est maquillée avec soin et a soigné sa coiffure. Clarisse affiche une mine contrariée.
Clarisse : - Tu me causes bien des soucis. Oui, tu m’ennuies.
Gwen : - mmmm ??
Clarisse : - A cause de toi tout mon réseau de trafic de pierres précieuses s’est effondré. Mes fidèles lieutenants, Conrad et Idriss sont en prison. Mais rassure-toi, j’ai trouvé un moyen de me venger.
Gwen : - mmmmhh ??
Clarisse : - Je vais te chiper ton fiancé. Pour voir ta tête quand je paraderai devant toi aux bras d’Andy.
En entendant ces paroles Gwen réagit. Elle tire vivement sur ses liens. Vainement.
Gwen : - mmmm, mmmm.
Clarisse : - J’ai aussi une autre raison pour m’emparer de ton Andy. La vraie raison. Andy me plait vraiment. J’ai flirté avec lui hier et depuis je pense à lui. Je n’arrête pas de penser à lui !
Gwen : - mmmmppff !!
Clarisse : - Tu veux dire quelque chose ?
Gwen hoche la tête, affirmativement : - mmmmff !
Clarisse retire le bâillon de Gwen.
Gwen : - Détache-moi. J’interviendrai en ta faveur auprès des autorités. Je peux même t’obtenir une amnistie.
Clarisse : - Trop drôle !
Gwen : - J’ai autre chose à te dire. Tu n’auras jamais Andy. Tu as perdu d’avance.
Clarisse sourit. Elle s’amuse visiblement de la situation.
Clarisse : - Merci pour le défi. Je relève ton défi. J’ai maintenant une troisième raison de séduire ton Andy. J’ai toujours eu tous les hommes que je voulais.
Gwen : - Tu es avec Charlie. Tu l’as oublié ?
Clarisse : - Peuh ! Charlie est agréable au lit et c’est tout. Entre lui et un homme, un vrai, je n’hésite pas. Si j’étais avec Andrew, je le suivrais. C’est la première fois que je suis vraiment attirée par quelqu’un. Tiens, je vais te dire : je suis même prête à changer de vie pour être avec lui.
Gwendoline : - Andy est mon fiancé. Tu ne l’auras jamais.
Clarisse : - Tu sais quoi ? Je vais te garder ici, au frais, saucissonnée comme un saucisson, le temps que je devienne la petite amie d’Andy. Ensuite je te fais apprécier ma victoire, ensuite je te fais disparaître pour de bon cette fois.
Clarisse : - Inutile de te faire de faux espoirs. Ton grand-père est maintenant très vieux. Il ne descend plus dans sa cave. Ensuite ton futur ex-fiancé ne te trouvera jamais ici. En prime la pièce est insonorisée.
Gwendoline ne dit rien. Elle sait de quoi son fiancé est capable. Clarisse remet le bâillon de Gwen en place.
Clarisse : - Je n’ai pas besoin de te bâillonner mais ça m’amuse. En plus tu me plais quand tu es bâillonnée.
Le lendemain matin Gwendoline et Andy sont en route vers la maison Coutteau. Hélène et Jill sont parties de leur côté. Gwendoline s’est habillée élégamment. Elle veut faire honneur à son fiancé. Elle porte des escarpins noirs, un collant marron, une jupe noire courte, un chemisier bleu pâle et une veste noire. Gwendoline aime bien porter des ballerines pour leur confort. Elle sait aussi que ces petites chaussures plaisent bien à Andy. Gwendoline sait aussi porter des chaussures à talon. Elle a été largement entrainée pour ça par U69 et sa tante. L’élégance des escarpins à talons ne déplait pas à Andy. Rares sont les hommes qui détestent les talons aux pieds des femmes.
Andrew : - Tu es armée ?
Gwendoline : - Oui. J’ai un pistolet dans la poche de mon veston. Tu penses que nous sommes en danger ?
Andrew : - Je ne le crois pas. Je te rappelle qu’aujourd’hui nous n’avons pas Hélène pour nous couvrir. Nous devons être prudents.
Gwendoline : - Je te fais confiance. Et nous sommes ensemble.
Andrew : - Je ne pense pas que nous soyons réellement en danger. Attends-toi cependant à des grosses surprises.
Les deux amis sont arrivés au domicile de monsieur Coutteau. C’est une très grande maison. Une jeune fille en tenue de camériste conduit Gwendoline et Andrew dans un petit salon. Un homme âgé est assis à une petite table. Sa tenue est soignée, sa posture est impeccable. Ses cheveux sont blancs, raisonnablement abondants. L’homme semble en bonne santé mais son âge est évident. Il a certainement plus de 90 ans. Il a son journal et une tasse de café sur la table.
Andrew : - Sir, permettez-moi de vous présenter Gwendoline.
Gwendoline ne s’attendait pas à une telle entrée en matière. L’homme se lève et s’approche de Gwendoline en s’exclamant : - Enfin !
L’homme étreint Gwendoline. L’expression ahurie de Gwendoline n’échappe pas à Andrew. Andrew explique :
- Gwendoline, cet homme est ton grand-père !
Gwendoline : - Mais non ! Mon grand-père est mort il y a longtemps.
Les trois personnes se sont assises dans des fauteuils. Gwendoline est encore étourdie par ce qui vient de se passer. Andrew interroge :
- Sir, je ne possède qu’une partie des dessous et aboutissants de cette histoire. Si vous voulez bien compléter nos connaissances ?
La jeune fille a apporté du café à l’intention des nouveaux arrivants. Le grand-père soupire.
Coutteau : - Il y a bien longtemps ma famille et moi nous étions pauvres. Divers événements pas très légaux se sont produits. Je ne vais pas détailler ce passé lointain. J’ai décidé d’aller chercher fortune en Amérique. La famille a considéré que j’étais coupable, que je l’abandonnais et que je fuyais la justice. Mes proches ne voulant plus avoir de contact avec moi je décidais de légèrement changer mon nom et de refaire ma vie en Amérique.
Gwendoline : - Je n’étais pas née à cette époque. Mon père et mon oncle m’ont toujours dit que vous étiez mort.
Coutteau : - Je fondais une entreprise, appelée Ram-Press qui a grandi et qui représente maintenant plusieurs millions de dollars.
Andrew : - Nous savons. Mais pourquoi donc voulez-vous la démanteler ?
Coutteau : - Voyez-vous jeune homme, je me suis de moins en moins impliqué dans la marche de cette entreprise, en raison de mon âge. A mon insu et petit à petit cette entreprise a été noyautée par le syndicat du crime.
Le visage d’Andrew s’éclaire.
- Je commence à comprendre. Tant que vous êtes en vie cette entreprise prospère. Si vous quittez la scène votre entreprise devient le repaire du crime organisé.
Coutteau : - Vous comprenez vite. J’ai donc fait établir les documents…
Andrew : - … destinés à dépecer votre entreprise une fois le moment venu. Vous aviez à décider de ce qu’il devait advenir de ses actifs. Vous n’avez jamais élaboré de famille ici, en Amérique. Vous êtes séparé de votre famille alors vous avez pensé à vos petits-enfants.
Coutteau sourit en direction de Gwendoline : - Ton fiancé est bien renseigné et il a l’esprit vif !
Gwendoline sait bien qu’Andy comprend vite. Elle apprécie cette reconnaissance de la part de son grand-père. Elle précise :
- Clarisse aussi est votre petite-fille.
Coutteau : - Certainement, mais elle a subi les mauvaises influences de ton oncle Roger. Je pense qu’elle aussi s’est engagée sur la voie du crime. Qu’en est-il exactement, jeune homme ?
Andrew : - Vous avez vu juste, sir. Roger est porté disparu. Il est certainement mort, victime de ses activités criminelles. Quand à Clarisse elle risque fort d’avoir prochainement à rendre des comptes à la justice.
Gwendoline assemble les pensées dans sa tête. Elle ignorait que son grand-père était en vie. Que son grand-père s’apprête à lui laisser une fortune. Mais une fortune que d’autres personnes voudraient bien contrôler.
Andrew : - Je comprends bien votre raisonnement, sir. A votre place j’agirais probablement de la même manière. Le problème est que les documents ont été éventés et ont déjà causé bien des soucis à Gwendoline.
Coutteau regarde Andrew d’un air neutre.
Coutteau : - Croyez bien que je suis désolé si mes actes ont causé des désagréments à ma petite-fille. Je devine que vous avez un caractère bien trempé. Puis-je espérer que vous voudrez bien veiller sur Gwendoline ?
Andrew : - Vous pouvez compter sur moi, sir.
Gwendoline : - Mon fiancé est exceptionnel. Vous n’imaginez pas de quoi il est capable. Avec lui je suis tranquille, je ne risque rien.
Andrew fronce les sourcils. Il a l’air songeur. Il réfléchit. Après quelques instants il s’alarme.
Andrew : - L’entreprise Ram-Press est une base du crime organisé et j’ai envoyé Hélène et Jill là-bas. Je sais qu’elles savent se débrouiller mais elles ne savent pas ce qui les attend.
Andrew se lève. Il s’adresse à Gwendoline.
Andrew : - Je vais aller les rejoindre. Je crois que tu es en sécurité ici, avec ton grand-père. Et puis vous avez sûrement des choses à vous dire.
Andy est parti depuis quelque temps. Gwendoline visite la maison de son grand-père, pilotée par Bibi. Bibi est la jeune fille, en tenue de camériste, au service de son grand-père. Son grand-père est âgé de 93 ans. Il doit régulièrement se rendre à l’hôpital pour des visites de contrôles. Il est parti pour l’hôpital en compagnie de son serviteur. Gwendoline est impressionnée par la maison qui comporte le rez-de-chaussée et le premier étage. Cette maison serait assez grande pour héberger aisément deux familles nombreuses.
Bibi et Gwendoline visitent la cave de la maison lorsque Clarisse surgit, armée d’un pistolet. Bibi brandit elle aussi un pistolet.
Un peu plus tard Gwendoline est assise. Elle ne peut plus bouger. Elle est solidement attachée. Elle a ses bras et ses jambes attachés. Elle est aussi attachée à la chaise. Une corde relie ses chevilles au dossier de la chaise. De cette manière ses genoux sont pliés et ses pieds ne peuvent pas toucher le sol. Sa bouche est remplie de mousse. Ses lèvres sont collées par des rubans adhésifs. Elle se trouve dans une petite pièce. Le sol est recouvert d’une épaisse moquette. La pièce n’a qu’une petite fenêtre, située en hauteur. On devine facilement que la fenêtre est dotée de verre épais. La fenêtre est trop petite pour laisser le passage à une personne.
La pièce est très curieuse : les murs et le plafond sont entièrement recouverts de pointes en mousse. Chaque pointe a environ la taille d’un œuf.
Gwen appelle à l’aide :
- mmmm !!, mmmmff !!
Les cris de Gwen sont à peine audibles. Elle est efficacement bâillonnée. Elle vient de comprendre : les pointes en mousse servent à insonoriser la pièce.
Gwen tente de se libérer. Ses liens sont bien serrés. Ils semblent juste se resserrer.
Après un moment Clarisse entre dans la petite pièce. Clarisse s’est habillée élégamment. Escarpins noirs, jupe droite en cuir brun, chemisier noir. Elle s’est maquillée avec soin et a soigné sa coiffure. Clarisse affiche une mine contrariée.
Clarisse : - Tu me causes bien des soucis. Oui, tu m’ennuies.
Gwen : - mmmm ??
Clarisse : - A cause de toi tout mon réseau de trafic de pierres précieuses s’est effondré. Mes fidèles lieutenants, Conrad et Idriss sont en prison. Mais rassure-toi, j’ai trouvé un moyen de me venger.
Gwen : - mmmmhh ??
Clarisse : - Je vais te chiper ton fiancé. Pour voir ta tête quand je paraderai devant toi aux bras d’Andy.
En entendant ces paroles Gwen réagit. Elle tire vivement sur ses liens. Vainement.
Gwen : - mmmm, mmmm.
Clarisse : - J’ai aussi une autre raison pour m’emparer de ton Andy. La vraie raison. Andy me plait vraiment. J’ai flirté avec lui hier et depuis je pense à lui. Je n’arrête pas de penser à lui !
Gwen : - mmmmppff !!
Clarisse : - Tu veux dire quelque chose ?
Gwen hoche la tête, affirmativement : - mmmmff !
Clarisse retire le bâillon de Gwen.
Gwen : - Détache-moi. J’interviendrai en ta faveur auprès des autorités. Je peux même t’obtenir une amnistie.
Clarisse : - Trop drôle !
Gwen : - J’ai autre chose à te dire. Tu n’auras jamais Andy. Tu as perdu d’avance.
Clarisse sourit. Elle s’amuse visiblement de la situation.
Clarisse : - Merci pour le défi. Je relève ton défi. J’ai maintenant une troisième raison de séduire ton Andy. J’ai toujours eu tous les hommes que je voulais.
Gwen : - Tu es avec Charlie. Tu l’as oublié ?
Clarisse : - Peuh ! Charlie est agréable au lit et c’est tout. Entre lui et un homme, un vrai, je n’hésite pas. Si j’étais avec Andrew, je le suivrais. C’est la première fois que je suis vraiment attirée par quelqu’un. Tiens, je vais te dire : je suis même prête à changer de vie pour être avec lui.
Gwendoline : - Andy est mon fiancé. Tu ne l’auras jamais.
Clarisse : - Tu sais quoi ? Je vais te garder ici, au frais, saucissonnée comme un saucisson, le temps que je devienne la petite amie d’Andy. Ensuite je te fais apprécier ma victoire, ensuite je te fais disparaître pour de bon cette fois.
Clarisse : - Inutile de te faire de faux espoirs. Ton grand-père est maintenant très vieux. Il ne descend plus dans sa cave. Ensuite ton futur ex-fiancé ne te trouvera jamais ici. En prime la pièce est insonorisée.
Gwendoline ne dit rien. Elle sait de quoi son fiancé est capable. Clarisse remet le bâillon de Gwen en place.
Clarisse : - Je n’ai pas besoin de te bâillonner mais ça m’amuse. En plus tu me plais quand tu es bâillonnée.
Dernière modification par MacWilly le 25 oct. 2024, 02:44, modifié 1 fois.
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- Inscription : 25 déc. 2023, 02:37
- Ce que j'adore : Les ballerines, les histoires de filles en détresse, the gorean saga by John Norman.
- Ce que je déteste : Les baskets, l'injustice et les fausses accusations, l'hypocrisie, les passages "esclaves" de la saga goréenne, les humiliations. Les interactions 'homo'.
- Localisation : Grand Est (Moselle)
Re: Les aventures de Gwendoline 13 [Le retour de Clarisse]
Episode 13.4. Andy continue l’enquête
Andrew arrive à l’entreprise Ram-Press. Il s’agit d’un grand bâtiment. Il y a une aire de stationnement entre la route et le bâtiment. Andrew remarque que le terrain derrière le bâtiment appartient aussi à l’entreprise. Les abords sont déserts. Andrew a garé sa voiture et s’approche du bâtiment. Il entend des coups de feu. Les détonations proviennent de derrière le bâtiment.
Andrew s’approche avec prudence, en tentant de ne pas être vu. Deux hommes à couvert, près du bâtiment tirent sur leurs cibles, au fond de la propriété.
Andrew saisit la petite catapulte qu’il a dans une de ses poches. Il a une petite boite contenant des ampoules remplies de liquide anesthésiant.
Il projette deux ampoules en direction de chacun des hommes.
Quelques instants plus tard les deux hommes sont endormis. Andrew crie :
- Les filles. C’est Andrew. Je maitrise la situation. Venez !
Hélène et Jill, leurs armes à la main s’approchent d’Andrew. Andrew n’a pas l’air satisfait.
Andrew : - Vous êtes indemnes ?
Hélène : - Oui.
Andrew : - Dites-voir, vous n’étiez pas censées jouer aux cow-boys et cowgirls. Vous vous croyez au far-West ou quoi ?
Hélène et Jill se regardent. Elles apprécient la plaisanterie. Elles sont dans l’Idaho. Dans le far-West !
Jill : - Les pistoleros ?
Andrew : - Ce serait déloyal de les tuer dans leur sommeil. En fait on n’a pas de preuve contre eux.
Hélène : - On les laisse là et on leur règle leurs comptes à la prochaine occasion.
Andrew ordonne : - Jill tu prends la voiture et tu vas en ville. Tu achètes des munitions. On se retrouve ce soir à l’hôtel.
Andrew : - Hélène tu viens avec moi.
Andrew pilote son automobile. Hélène est à ses côtés.
Hélène : - Quel est le plan, chef ?
Andrew : - L’entreprise Ram-Press, dont Gwendoline doit hériter est noyautée par le syndicat du crime. Je retourne voir monsieur Coutteau pour lui parler du shérif. Pour avoir une idée de l’intégrité de la police locale. Si le shérif est intègre nous irons discuter avec lui des possibilités de faire respecter la loi.
Hélène et Andrew arrivent à la maison de Coutteau. Ils sonnent à porte d’entrée. Clarisse leur ouvre la porte en leur tournant le dos. Elle leur tourne le dos car elle a ses mains attachées dans son dos. Elle est solidement attachée avec des cordes dorées. Ses poignets et ses coudes sont attachés. Des cordes entourent son buste, son abdomen et complètent l’immobilisation de ses bras. Des bandes de tissu recouvrent sa bouche. Elle est bâillonnée. Clarisse regarde Andrew, avec toute la tendresse qu’elle peut mettre dans son regard.
- mmmmff.
Hélène retire le bâillon de Clarisse. Andy est perplexe.
Clarisse : - Vous m’avez sauvée !
Hélène : - Que s’est-il passé ici ?
Clarisse : - Deux inconnus ont enlevé Gwendoline. Ils m’ont attachée et bâillonnée. Ils m’ont abandonnée dans cet état.
Andy : - Où sont monsieur Coutteau ? Et sa camériste ?
Clarisse : - Vous ne me détachez pas, monsieur ?
Hélène : - On devrait plutôt te mettre en état d’arrestation.
Clarisse : - Je n’ai commis aucun crime ici. Mon grand-père est parti à l’hôpital pour son contrôle habituel et Bibi est partie pour acheter des provisions.
Hélène : - Tout ça me paraît louche.
Clarisse : - Vous allez me laisser toute attachée ?
Andy : - Elle a raison. Nous ne pouvons pas lui reprocher ici, en Amérique, les événements qui ont eu lieu en Angleterre, en Colombie et en Argentine. Hélène, en premier lieu nous inspectons la maison. Hélène, commence par l’étage.
Andy se dirige vers la cave. Clarisse, toujours attachée, le suit.
Gwen est toujours solidement attachée et bâillonnée dans sa petite pièce insonorisée. Les sons pénètrent facilement dans cette pièce. Elle entend Clarisse et Andy. Elle tire sur ses liens, elle crie de toutes ses forces.
- mmmmppff !!, mmmmppff !!, mmmmppff !!
Elle n’est pas entendue mais elle entend la voix de Clarisse :
« Nous sommes seuls. Je suis attachée. Si vous voulez m’embrasser je ne pourrais pas vous résister. Pourquoi ne pas profiter de l’occasion ? »
La voix d’Andy : « C’est bien mais je suis à la recherche de Gwendoline ».
Gwendoline comprend bien. Clarisse s’est mise sur son trente et un. Elle est allée jusqu’à se faire attacher. Une fois qu’Andy l’aura détachée elle lui témoignera de la reconnaissance. Gwendoline n’est pas inquiète de perdre Andy. Elle sait qu’Andy ne l’abandonnera pas. Mais elle est doublement attachée. Elle est attachée et elle est aussi attachée à sa chaise. Elle ne voit rien qui puisse lui permettre de se libérer.
Gwen entend la voix d’Hélène.
« Gwen ? Tu es là ? ».
Gwen essaie de nouveau d’appeler à l’aide.
- mmmmppff !!, mmmmppff !!, mmmmppff !!
Elle tente de faire tout le bruit qu’elle peut en se débattant autant qu’elle peut. Elle tape ses mains l’une contre l’autre, ses pieds l’un contre l’autre. Les petits sons sont trop faibles. Hélène ne découvre pas Gwen. Gwen reste seule, attachée. Une larme perle dans ses yeux.
Hélène, Andy et Clarisse sont dans le hall d’entrée. Andy est perplexe.
- Hélène, que penses-tu de tout ceci ?
Hélène : - Une chose est claire. Gwendoline a disparu et nous ne savons pas où elle peut être.
Clarisse : - Détachez-moi. Je ne demande qu’à vous aider.
Andy : - Tout ceci n’est pas clair.
Andy : - On emmène Clarisse et on rejoint Jill.
Les trois personnes sont sur le point de quitter la maison Coutteau. Andy est songeur.
Andy : - C’est curieux, j’ai la désagréable impression d’avoir oublié quelque chose. Que quelque chose m’a échappé.
Les trois personnes ont rejoint Jill. Les quatre personnes approchent de la voiture d’Andy. Jill trouve que les cordes qui habillent Clarisse lui vont vraiment bien.
Clarisse : - Detectives (*), je suis avec vous. Pour vous aider je vous invite à vous rendre chez le COO (**) de Ram-Press.
Hélène : - Pourquoi devrions-nous faire ça ?
Clarisse : - Parce que le COO s’appelle Larry Smiles.
Hélène : - Ce nom me dit quelque chose. Tu en penses quoi, chef ?
Andrew : - Aurait-il quelque chose à voir avec Bobby Smiles ? (***)
Clarisse : - Vous avez vu juste. C’est son petit frère !
Andrew : - OK, on va voir. Clarisse tu nous indique le chemin.
Andrew gare la voiture à quelque distance de la maison du COO. La maison est en retrait par rapport à la route. Il n’y a pas de voisin proche. Andrew donne les instructions :
- Jill, tu passes par derrière la maison. Quand tu y seras, nous autres nous entrons par la porte principale.
Clarisse fait la moue : - Sir, vous ne voudriez pas me détacher ? Je pourrai peut-être vous aider.
Hélène répond sèchement : - Tu es très bien comme ça. Sois contente que je ne t’aie pas bâillonnée.
Dans la maison, Hélène et Andrew s’approchent de deux hommes. Ils sont habillés de vêtements de travail. Ils sont assis devant un échiquier. Deux verres de bière sont posés près de l’échiquier.
Presque au moment, Hélène, Andrew et Jill surgissent, brandissant leurs armes.
- Pas un geste !
Andrew : - Jill, va explorer la maison, mais prudence. Hélène, fouille ces deux messieurs.
Andrew a reconnu les deux hommes. Ils font partie des quatre hommes qui ont intercepté sa voiture hier. Ce sont les hommes qui tiraient sur Hélène et Jill à la Ram-Press. Hélène a désarmé les deux hommes.
Andrew a réfléchi rapidement. Il peut arrêter les deux hommes et les remettre à la justice. Mais sans preuve concrète les deux hommes échapperaient aux poursuites. Andrew s’adresse aux deux hommes :
- Ecoutez attentivement. Vous avez deux possibilités. La première : vous quittez immédiatement l’Idaho et vous n’y revenez sous aucun prétexte. La seconde : vous rejoignez vos deux complices dans leur tombe.
Hélène : - Je vous précise que si vous choisissez la première possibilité et que nous vous revoyons, alors vous êtes morts.
Clarisse s’avance et montre qu’elle est toujours attachée :
- Croyez-moi les gars, ces personnes ne plaisantent pas.
Les deux hommes ont choisi de décamper sans demander leur reste. Hélène et Andrew estiment qu’il est très improbable qu’ils rencontrent de nouveau les deux gredins.
Andrew se retrouve avec Hélène, Jill et Clarisse.
Andrew : - Rentrons chez M. Coutteau et faisons le point.
(*) : Detective (pluriel, detectives), terme anglais qui désigne toute personne en charge d’une enquête de police.
(**) : Pour ceux qui ne maitriseraient pas la langue de Shakespeare, lisez « si oh oh » pour Chief Operating Officer. Ce terme désigne la personne en charge des opérations, habituellement dans une entreprise.
(***) : Si ce nom ne vous dit rien relisez « Tintin en Amérique », Editions Casterman.
Andrew arrive à l’entreprise Ram-Press. Il s’agit d’un grand bâtiment. Il y a une aire de stationnement entre la route et le bâtiment. Andrew remarque que le terrain derrière le bâtiment appartient aussi à l’entreprise. Les abords sont déserts. Andrew a garé sa voiture et s’approche du bâtiment. Il entend des coups de feu. Les détonations proviennent de derrière le bâtiment.
Andrew s’approche avec prudence, en tentant de ne pas être vu. Deux hommes à couvert, près du bâtiment tirent sur leurs cibles, au fond de la propriété.
Andrew saisit la petite catapulte qu’il a dans une de ses poches. Il a une petite boite contenant des ampoules remplies de liquide anesthésiant.
Il projette deux ampoules en direction de chacun des hommes.
Quelques instants plus tard les deux hommes sont endormis. Andrew crie :
- Les filles. C’est Andrew. Je maitrise la situation. Venez !
Hélène et Jill, leurs armes à la main s’approchent d’Andrew. Andrew n’a pas l’air satisfait.
Andrew : - Vous êtes indemnes ?
Hélène : - Oui.
Andrew : - Dites-voir, vous n’étiez pas censées jouer aux cow-boys et cowgirls. Vous vous croyez au far-West ou quoi ?
Hélène et Jill se regardent. Elles apprécient la plaisanterie. Elles sont dans l’Idaho. Dans le far-West !
Jill : - Les pistoleros ?
Andrew : - Ce serait déloyal de les tuer dans leur sommeil. En fait on n’a pas de preuve contre eux.
Hélène : - On les laisse là et on leur règle leurs comptes à la prochaine occasion.
Andrew ordonne : - Jill tu prends la voiture et tu vas en ville. Tu achètes des munitions. On se retrouve ce soir à l’hôtel.
Andrew : - Hélène tu viens avec moi.
Andrew pilote son automobile. Hélène est à ses côtés.
Hélène : - Quel est le plan, chef ?
Andrew : - L’entreprise Ram-Press, dont Gwendoline doit hériter est noyautée par le syndicat du crime. Je retourne voir monsieur Coutteau pour lui parler du shérif. Pour avoir une idée de l’intégrité de la police locale. Si le shérif est intègre nous irons discuter avec lui des possibilités de faire respecter la loi.
Hélène et Andrew arrivent à la maison de Coutteau. Ils sonnent à porte d’entrée. Clarisse leur ouvre la porte en leur tournant le dos. Elle leur tourne le dos car elle a ses mains attachées dans son dos. Elle est solidement attachée avec des cordes dorées. Ses poignets et ses coudes sont attachés. Des cordes entourent son buste, son abdomen et complètent l’immobilisation de ses bras. Des bandes de tissu recouvrent sa bouche. Elle est bâillonnée. Clarisse regarde Andrew, avec toute la tendresse qu’elle peut mettre dans son regard.
- mmmmff.
Hélène retire le bâillon de Clarisse. Andy est perplexe.
Clarisse : - Vous m’avez sauvée !
Hélène : - Que s’est-il passé ici ?
Clarisse : - Deux inconnus ont enlevé Gwendoline. Ils m’ont attachée et bâillonnée. Ils m’ont abandonnée dans cet état.
Andy : - Où sont monsieur Coutteau ? Et sa camériste ?
Clarisse : - Vous ne me détachez pas, monsieur ?
Hélène : - On devrait plutôt te mettre en état d’arrestation.
Clarisse : - Je n’ai commis aucun crime ici. Mon grand-père est parti à l’hôpital pour son contrôle habituel et Bibi est partie pour acheter des provisions.
Hélène : - Tout ça me paraît louche.
Clarisse : - Vous allez me laisser toute attachée ?
Andy : - Elle a raison. Nous ne pouvons pas lui reprocher ici, en Amérique, les événements qui ont eu lieu en Angleterre, en Colombie et en Argentine. Hélène, en premier lieu nous inspectons la maison. Hélène, commence par l’étage.
Andy se dirige vers la cave. Clarisse, toujours attachée, le suit.
Gwen est toujours solidement attachée et bâillonnée dans sa petite pièce insonorisée. Les sons pénètrent facilement dans cette pièce. Elle entend Clarisse et Andy. Elle tire sur ses liens, elle crie de toutes ses forces.
- mmmmppff !!, mmmmppff !!, mmmmppff !!
Elle n’est pas entendue mais elle entend la voix de Clarisse :
« Nous sommes seuls. Je suis attachée. Si vous voulez m’embrasser je ne pourrais pas vous résister. Pourquoi ne pas profiter de l’occasion ? »
La voix d’Andy : « C’est bien mais je suis à la recherche de Gwendoline ».
Gwendoline comprend bien. Clarisse s’est mise sur son trente et un. Elle est allée jusqu’à se faire attacher. Une fois qu’Andy l’aura détachée elle lui témoignera de la reconnaissance. Gwendoline n’est pas inquiète de perdre Andy. Elle sait qu’Andy ne l’abandonnera pas. Mais elle est doublement attachée. Elle est attachée et elle est aussi attachée à sa chaise. Elle ne voit rien qui puisse lui permettre de se libérer.
Gwen entend la voix d’Hélène.
« Gwen ? Tu es là ? ».
Gwen essaie de nouveau d’appeler à l’aide.
- mmmmppff !!, mmmmppff !!, mmmmppff !!
Elle tente de faire tout le bruit qu’elle peut en se débattant autant qu’elle peut. Elle tape ses mains l’une contre l’autre, ses pieds l’un contre l’autre. Les petits sons sont trop faibles. Hélène ne découvre pas Gwen. Gwen reste seule, attachée. Une larme perle dans ses yeux.
Hélène, Andy et Clarisse sont dans le hall d’entrée. Andy est perplexe.
- Hélène, que penses-tu de tout ceci ?
Hélène : - Une chose est claire. Gwendoline a disparu et nous ne savons pas où elle peut être.
Clarisse : - Détachez-moi. Je ne demande qu’à vous aider.
Andy : - Tout ceci n’est pas clair.
Andy : - On emmène Clarisse et on rejoint Jill.
Les trois personnes sont sur le point de quitter la maison Coutteau. Andy est songeur.
Andy : - C’est curieux, j’ai la désagréable impression d’avoir oublié quelque chose. Que quelque chose m’a échappé.
Les trois personnes ont rejoint Jill. Les quatre personnes approchent de la voiture d’Andy. Jill trouve que les cordes qui habillent Clarisse lui vont vraiment bien.
Clarisse : - Detectives (*), je suis avec vous. Pour vous aider je vous invite à vous rendre chez le COO (**) de Ram-Press.
Hélène : - Pourquoi devrions-nous faire ça ?
Clarisse : - Parce que le COO s’appelle Larry Smiles.
Hélène : - Ce nom me dit quelque chose. Tu en penses quoi, chef ?
Andrew : - Aurait-il quelque chose à voir avec Bobby Smiles ? (***)
Clarisse : - Vous avez vu juste. C’est son petit frère !
Andrew : - OK, on va voir. Clarisse tu nous indique le chemin.
Andrew gare la voiture à quelque distance de la maison du COO. La maison est en retrait par rapport à la route. Il n’y a pas de voisin proche. Andrew donne les instructions :
- Jill, tu passes par derrière la maison. Quand tu y seras, nous autres nous entrons par la porte principale.
Clarisse fait la moue : - Sir, vous ne voudriez pas me détacher ? Je pourrai peut-être vous aider.
Hélène répond sèchement : - Tu es très bien comme ça. Sois contente que je ne t’aie pas bâillonnée.
Dans la maison, Hélène et Andrew s’approchent de deux hommes. Ils sont habillés de vêtements de travail. Ils sont assis devant un échiquier. Deux verres de bière sont posés près de l’échiquier.
Presque au moment, Hélène, Andrew et Jill surgissent, brandissant leurs armes.
- Pas un geste !
Andrew : - Jill, va explorer la maison, mais prudence. Hélène, fouille ces deux messieurs.
Andrew a reconnu les deux hommes. Ils font partie des quatre hommes qui ont intercepté sa voiture hier. Ce sont les hommes qui tiraient sur Hélène et Jill à la Ram-Press. Hélène a désarmé les deux hommes.
Andrew a réfléchi rapidement. Il peut arrêter les deux hommes et les remettre à la justice. Mais sans preuve concrète les deux hommes échapperaient aux poursuites. Andrew s’adresse aux deux hommes :
- Ecoutez attentivement. Vous avez deux possibilités. La première : vous quittez immédiatement l’Idaho et vous n’y revenez sous aucun prétexte. La seconde : vous rejoignez vos deux complices dans leur tombe.
Hélène : - Je vous précise que si vous choisissez la première possibilité et que nous vous revoyons, alors vous êtes morts.
Clarisse s’avance et montre qu’elle est toujours attachée :
- Croyez-moi les gars, ces personnes ne plaisantent pas.
Les deux hommes ont choisi de décamper sans demander leur reste. Hélène et Andrew estiment qu’il est très improbable qu’ils rencontrent de nouveau les deux gredins.
Andrew se retrouve avec Hélène, Jill et Clarisse.
Andrew : - Rentrons chez M. Coutteau et faisons le point.
(*) : Detective (pluriel, detectives), terme anglais qui désigne toute personne en charge d’une enquête de police.
(**) : Pour ceux qui ne maitriseraient pas la langue de Shakespeare, lisez « si oh oh » pour Chief Operating Officer. Ce terme désigne la personne en charge des opérations, habituellement dans une entreprise.
(***) : Si ce nom ne vous dit rien relisez « Tintin en Amérique », Editions Casterman.
Dernière modification par MacWilly le 01 nov. 2024, 04:51, modifié 1 fois.
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Re: Les aventures de Gwendoline 13 [Le retour de Clarisse]
Episode 13.5. Gwendoline s’évade
Le lendemain matin. Hélène prend son petit déjeuner en compagnie d’Andrew. Les deux personnes sont dans un café, près de la route.
Hélène : - Nous avons passé presque toute la nuit dans les locaux de Ram-Press.
Andrew : - Nous avons exploré les lieux, les bureaux, les environs. Sans résultat. Nous n’avons rien trouvé qui nous mette sur la piste de Gwendoline.
Hélène : - Tu connais le dicton : « la nuit porte conseil » ?
Andrew : - Il traduit le fait que les bonnes idées viennent surtout le matin.
Hélène : - Justement, c’est le matin. Donc une bonne idée va nous venir.
Les deux personnes terminent leur petit déjeuner. Andrew relève la tête et se lève.
- Je sais ce qui m’avait échappé hier. En route !
Andrew suivi par Hélène est arrivé à la maison de Coutteau. Andrew est derrière la maison. Il désigne à Hélène une petite fenêtre, au ras du sol.
- Nous avons visité la cave. Mais dans la cave, as-tu remarqué cette petite fenêtre ?
- J’ai compris. Il y a une pièce secrète dans la cave !
Les deux personnes explorent la cave. Sachant approximativement où chercher elles ne tardent pas à découvrir la petite pièce secrète. Elle est déserte. Elle ne contient qu’une chaise et quelques cordes.
Andrew soupire : - J’ai compris trop tard !
Hélène et Andrew ont rejoint Jill, Clarisse et Coutteau. Les cinq personnes sont assises dans le petit salon. Le journal de M. Coutteau est posé sur la table. Clarisse a servi le café et des croissants. Andrew et Hélène ont expliqué la situation. Ils ont discuté avec M. Coutteau. Curieusement Andrew a aussi discuté en tête à tête avec Coutteau. Andrew a aussi discuté avec Jill.
Clarisse regarde en direction d’Andrew : - Vous pouvez compter sur moi. Je ferai tout pour vous aider.
Andrew se lève : - Hélène, tu viens avec moi. Jill tu restes ici avec M. Coutteau.
Clarisse se lève, indignée : - Laissez-moi vous accompagner. Je connais la région. Je pourrai vous être utile.
Andrew : - OK, viens !
Qu’est-il arrivé à Gwen ?
Hier soir Bibi s’est occupé de Gwendoline. Elle lui a donné à boire et à manger. A ce moment un homme aux cheveux noirs est entré dans la pièce. Il portait des petites lunettes rondes. Il portait des bottes noires, une chemise à grands carreaux, un pantalon brun.
L’homme a déclaré que Bibi et lui-même devaient emporter Gwen dans une cachette plus sûre.
Gwen a été emportée, toujours ligotée et bâillonnée, dans une automobile, puis conduite dans une maison isolée.
La maison est isolée dans une forêt, près d’un petit étang.
Gwen a passé la nuit, couchée sur un lit, recouverte d’une petite couverture. Elle est restée attachée et bâillonnée.
Gwen était peu fatiguée. Elle est restée assise sur sa chaise presque toute la journée. Comme elle était fermement ligotée elle n’a pas eu d’autre choix.
La nuit, ses liens, toujours aussi serrés, rendaient sa position inconfortable.
Elle s’est mise à rêver. A rêver d’U69. Non, pas d’U69. U69 fait partie de son passé maintenant lointain. Elle rêve d’Andy. Elle aime Andy. Elle ne sait pas vraiment à quel moment elle a commencé à aimer Andy. Son amour lui est venu tout naturellement. Dès sa première rencontre avec Andy. Gwen se rappelle : elle était fermement attachée depuis des heures. Ses liens l’agaçaient, l’importunaient profondément. Andy est apparu et l’a délivrée de ses cruels liens.
Andy lui a sauvé la vie. Dans des conditions dignes d’un roman féerique. Elle n’oubliera jamais les moments qui ont suivi. Andy l’a embrassée, sous les étoiles, la nuit, dans une barque, au milieu de la mer. Quel souvenir ! Un moment magique.
Gwen s’est aussi rappelée de toutes les fois où Andy l’a tirée d’affaire, alors qu’elle se trouvait dans une situation désespérée. Dans l’ordre il y a eu :
• la fois où elle était solidement attachée sur un lit, prisonnière du comte d’Arcy et promise à l’institut du brin d’air,
• la fois où elle était horriblement ligotée dans une camisole faite sur mesure, enfermée au brin d’air,
• la fois où des fers dorés lui attachaient ses bras dans le dos et la réduisaient à l’état de ponygirl,
• la fois où elle était nue, attachée et bâillonnée, à la merci d’Idriss qui s’apprêtait à la violer.
Oui vraiment, elle peut compter sur son fiancé. Que serait-elle devenue, sans lui ? Dans les mains de l’ignoble Dystic d’Arcy ? Et il faut aussi mentionner les nombreuses autres fois où son Andy l’a aidée, « simplement ». Une fois de plus elle se trouve dans une situation désespérée. Une fois de plus elle est ligotée et bâillonnée, incapable de se libérer. Elle ne sait pas qui est cet homme qui l’a enlevée, ni où elle se trouve.
Gwen ne peut que espérer que cette fois encore son fiancé réussira à la retrouver et à la sauver.
Elle frémit. Ce n’est pas certain. Depuis le début de ses aventures ; il y a eu des morts. Sans parler des événements en Bulovie qui s’étaient produits loin d’elle, il y a les deux hommes qu’Andy et Hélène ont tués avant-hier. Certes, Hélène et Andy ont agi en légitime défense. Plus près d’elle son oncle et la tante d’U69 sont morts.
Gwen vient de penser que sa vie et peut-être la vie de son Andy sont en danger. Elle tire vivement sur ses liens. Elle est trop bien attachée. Elle reste attachée. Elle a juste l’impression que ses liens se resserrent encore plus.
Gwen est impuissante. Elle se résout à attendre. Elle ne rien faire d’autre. Elle a confiance en ses amis.
Le lendemain Gwen se trouve toujours dans la maison, isolée dans la forêt. Elle est assise sur une chaise. Elle est toujours rudement attachée. Ses ravisseurs l’ont laissée attachée. Elle n’a aucun espoir de défaire ses liens. Elle regarde autour d’elle. A quelque distance elle voit sa veste jetée sur un fauteuil. Gwen remarque que le bout de son pistolet dépasse de sa poche.
Bibi a retiré le bâillon de Gwendoline. Elle lui donne à boire et à manger.
Gwen sait qu’elle a une importance devant les autorités. Elle tente de convaincre Bibi.
Gwen : - Détachez-moi ! Je vous promets d’intercéder en votre faveur. Je vous obtiendrai l’amnistie.
Bibi : - Sérieusement ?
Gwen : - Oui ! Je ne suis pas sûre de pouvoir préserver votre emploi chez mon grand-père. Mais si vous me détachez je suis sûre de pouvoir vous innocenter devant la justice.
Bibi est troublée. Gwen sent l’hésitation de Bibi.
Gwen : - Si vous ne me détachez pas pensez à ce que vous risquez. Si plus tard je suis libre vous serez accusée d’enlèvement. Pensez aussi à la suite. Que voulez-vous faire de moi ? Me tuer ? Dans ce cas vous serez aussi accusée de meurtre !
Bibi est troublée : - Je dois réfléchir.
L’homme qui a emmené Gwen dans la maison arrive. Il s’adresse à Bibi :
- Comment va la cocotte ?
Bibi : - Elle va bien mais nous devrions nous inquiéter de ce qui va nous arriver.
L’homme : - Nous sommes bien. Nous ne risquons rien.
Bibi : - Non, Larry, nous sommes devenus des hors-la loi. Coupables d’enlèvement.
Larry : - Ça rapporte bien. Et tu sais quoi ? La cocotte est plutôt baisable.
Bibi : - Ne la touche pas !
Larry : - Elle est vraiment tentante. Elle me fait envie. Si je l’utilise personne n’en saura rien.
Bibi : - Non ! Nous pouvons encore nous sortir d’affaire.
Gwen : - Oui ! Je peux vous obtenir l’amnistie. Si vous me détachez je vous l’obtiendrai.
Larry : - Foutaises. Et j’ai assez entendu tes manigances.
Larry remet le bâillon de Gwen place. Il prend soin de bien l’enfoncer. Il serre fermement les nœuds.
Gwen : - mmmmhh.
Bibi : - Réfléchis. Si tu la violes nous prenons des années de prison. Nous pouvons nous en sortir sans dossier de justice. Saisissons notre chance.
Larry : - Je n’y crois pas. J’ai mieux, je la baise et s’il le faut son corps disparaît dans la nature. Aucune preuve contre nous.
Bibi : - Non, tu parles de viol, puis de meurtre. Je ne te suis pas.
Larry : - Il faut saisir l’occasion.
Larry commence à détacher les jambes de Gwen. Il veut mettre Gwen sur son lit et l’utiliser. Bibi déverrouille discrètement la porte d’entrée. Ce geste n’échappe pas à Gwen. Gwen a maintenant ses jambes libres. Larry l’entraine en direction de la chambre. Bibi s’interpose.
Bibi : - Lâche-là ! Tu vas trop loin !
Bibi agrippe le bras de Larry. Gwen en profite pour s’échapper. Elle se précipite vers sa veste et saisit rapidement son pistolet avec sa main droite. Elle se place de manière à ce que Larry et Bibi se trouvent sur sa gauche. Elle les menace de son arme.
- mmmmppff !!
Larry s’amuse de la situation. Gwen est toujours solidement attachée et bâillonnée. Elle a son pistolet dans la main. Larry s’approche lentement de Gwen.
Un coup de feu claque.
La balle s’écrase dans le sol, juste devant Larry. Larry s’immobilise.
Bibi s’adresse à Larry : - Ne l’approche pas !
Gwen : - mmmmhh !!, mmmmhh !!
Les pensées de Gwen défilent à toute vitesse. Si ses ennemis sont devant elle, alors elle ne peut pas les tenir en respect, avec ses mains attachées dans son dos. Si ses ennemis sont derrière elle, alors elle ne peut pas les surveiller. Elle ne peut pas parler, elle est bâillonnée.
Quelle situation. Gwen est attachée et elle est armée. Elle ne peut pas se libérer de ses liens. Elle peut tenir ses adversaires en respect mais elle ne peut pas les forcer à la détacher. Et bâillonnée comme elle est, elle ne peut pas donner d’instruction à ses ravisseurs.
Elle quitte la pièce et s’éloigne de la maison en courant.
Le lendemain matin. Hélène prend son petit déjeuner en compagnie d’Andrew. Les deux personnes sont dans un café, près de la route.
Hélène : - Nous avons passé presque toute la nuit dans les locaux de Ram-Press.
Andrew : - Nous avons exploré les lieux, les bureaux, les environs. Sans résultat. Nous n’avons rien trouvé qui nous mette sur la piste de Gwendoline.
Hélène : - Tu connais le dicton : « la nuit porte conseil » ?
Andrew : - Il traduit le fait que les bonnes idées viennent surtout le matin.
Hélène : - Justement, c’est le matin. Donc une bonne idée va nous venir.
Les deux personnes terminent leur petit déjeuner. Andrew relève la tête et se lève.
- Je sais ce qui m’avait échappé hier. En route !
Andrew suivi par Hélène est arrivé à la maison de Coutteau. Andrew est derrière la maison. Il désigne à Hélène une petite fenêtre, au ras du sol.
- Nous avons visité la cave. Mais dans la cave, as-tu remarqué cette petite fenêtre ?
- J’ai compris. Il y a une pièce secrète dans la cave !
Les deux personnes explorent la cave. Sachant approximativement où chercher elles ne tardent pas à découvrir la petite pièce secrète. Elle est déserte. Elle ne contient qu’une chaise et quelques cordes.
Andrew soupire : - J’ai compris trop tard !
Hélène et Andrew ont rejoint Jill, Clarisse et Coutteau. Les cinq personnes sont assises dans le petit salon. Le journal de M. Coutteau est posé sur la table. Clarisse a servi le café et des croissants. Andrew et Hélène ont expliqué la situation. Ils ont discuté avec M. Coutteau. Curieusement Andrew a aussi discuté en tête à tête avec Coutteau. Andrew a aussi discuté avec Jill.
Clarisse regarde en direction d’Andrew : - Vous pouvez compter sur moi. Je ferai tout pour vous aider.
Andrew se lève : - Hélène, tu viens avec moi. Jill tu restes ici avec M. Coutteau.
Clarisse se lève, indignée : - Laissez-moi vous accompagner. Je connais la région. Je pourrai vous être utile.
Andrew : - OK, viens !
Qu’est-il arrivé à Gwen ?
Hier soir Bibi s’est occupé de Gwendoline. Elle lui a donné à boire et à manger. A ce moment un homme aux cheveux noirs est entré dans la pièce. Il portait des petites lunettes rondes. Il portait des bottes noires, une chemise à grands carreaux, un pantalon brun.
L’homme a déclaré que Bibi et lui-même devaient emporter Gwen dans une cachette plus sûre.
Gwen a été emportée, toujours ligotée et bâillonnée, dans une automobile, puis conduite dans une maison isolée.
La maison est isolée dans une forêt, près d’un petit étang.
Gwen a passé la nuit, couchée sur un lit, recouverte d’une petite couverture. Elle est restée attachée et bâillonnée.
Gwen était peu fatiguée. Elle est restée assise sur sa chaise presque toute la journée. Comme elle était fermement ligotée elle n’a pas eu d’autre choix.
La nuit, ses liens, toujours aussi serrés, rendaient sa position inconfortable.
Elle s’est mise à rêver. A rêver d’U69. Non, pas d’U69. U69 fait partie de son passé maintenant lointain. Elle rêve d’Andy. Elle aime Andy. Elle ne sait pas vraiment à quel moment elle a commencé à aimer Andy. Son amour lui est venu tout naturellement. Dès sa première rencontre avec Andy. Gwen se rappelle : elle était fermement attachée depuis des heures. Ses liens l’agaçaient, l’importunaient profondément. Andy est apparu et l’a délivrée de ses cruels liens.
Andy lui a sauvé la vie. Dans des conditions dignes d’un roman féerique. Elle n’oubliera jamais les moments qui ont suivi. Andy l’a embrassée, sous les étoiles, la nuit, dans une barque, au milieu de la mer. Quel souvenir ! Un moment magique.
Gwen s’est aussi rappelée de toutes les fois où Andy l’a tirée d’affaire, alors qu’elle se trouvait dans une situation désespérée. Dans l’ordre il y a eu :
• la fois où elle était solidement attachée sur un lit, prisonnière du comte d’Arcy et promise à l’institut du brin d’air,
• la fois où elle était horriblement ligotée dans une camisole faite sur mesure, enfermée au brin d’air,
• la fois où des fers dorés lui attachaient ses bras dans le dos et la réduisaient à l’état de ponygirl,
• la fois où elle était nue, attachée et bâillonnée, à la merci d’Idriss qui s’apprêtait à la violer.
Oui vraiment, elle peut compter sur son fiancé. Que serait-elle devenue, sans lui ? Dans les mains de l’ignoble Dystic d’Arcy ? Et il faut aussi mentionner les nombreuses autres fois où son Andy l’a aidée, « simplement ». Une fois de plus elle se trouve dans une situation désespérée. Une fois de plus elle est ligotée et bâillonnée, incapable de se libérer. Elle ne sait pas qui est cet homme qui l’a enlevée, ni où elle se trouve.
Gwen ne peut que espérer que cette fois encore son fiancé réussira à la retrouver et à la sauver.
Elle frémit. Ce n’est pas certain. Depuis le début de ses aventures ; il y a eu des morts. Sans parler des événements en Bulovie qui s’étaient produits loin d’elle, il y a les deux hommes qu’Andy et Hélène ont tués avant-hier. Certes, Hélène et Andy ont agi en légitime défense. Plus près d’elle son oncle et la tante d’U69 sont morts.
Gwen vient de penser que sa vie et peut-être la vie de son Andy sont en danger. Elle tire vivement sur ses liens. Elle est trop bien attachée. Elle reste attachée. Elle a juste l’impression que ses liens se resserrent encore plus.
Gwen est impuissante. Elle se résout à attendre. Elle ne rien faire d’autre. Elle a confiance en ses amis.
Le lendemain Gwen se trouve toujours dans la maison, isolée dans la forêt. Elle est assise sur une chaise. Elle est toujours rudement attachée. Ses ravisseurs l’ont laissée attachée. Elle n’a aucun espoir de défaire ses liens. Elle regarde autour d’elle. A quelque distance elle voit sa veste jetée sur un fauteuil. Gwen remarque que le bout de son pistolet dépasse de sa poche.
Bibi a retiré le bâillon de Gwendoline. Elle lui donne à boire et à manger.
Gwen sait qu’elle a une importance devant les autorités. Elle tente de convaincre Bibi.
Gwen : - Détachez-moi ! Je vous promets d’intercéder en votre faveur. Je vous obtiendrai l’amnistie.
Bibi : - Sérieusement ?
Gwen : - Oui ! Je ne suis pas sûre de pouvoir préserver votre emploi chez mon grand-père. Mais si vous me détachez je suis sûre de pouvoir vous innocenter devant la justice.
Bibi est troublée. Gwen sent l’hésitation de Bibi.
Gwen : - Si vous ne me détachez pas pensez à ce que vous risquez. Si plus tard je suis libre vous serez accusée d’enlèvement. Pensez aussi à la suite. Que voulez-vous faire de moi ? Me tuer ? Dans ce cas vous serez aussi accusée de meurtre !
Bibi est troublée : - Je dois réfléchir.
L’homme qui a emmené Gwen dans la maison arrive. Il s’adresse à Bibi :
- Comment va la cocotte ?
Bibi : - Elle va bien mais nous devrions nous inquiéter de ce qui va nous arriver.
L’homme : - Nous sommes bien. Nous ne risquons rien.
Bibi : - Non, Larry, nous sommes devenus des hors-la loi. Coupables d’enlèvement.
Larry : - Ça rapporte bien. Et tu sais quoi ? La cocotte est plutôt baisable.
Bibi : - Ne la touche pas !
Larry : - Elle est vraiment tentante. Elle me fait envie. Si je l’utilise personne n’en saura rien.
Bibi : - Non ! Nous pouvons encore nous sortir d’affaire.
Gwen : - Oui ! Je peux vous obtenir l’amnistie. Si vous me détachez je vous l’obtiendrai.
Larry : - Foutaises. Et j’ai assez entendu tes manigances.
Larry remet le bâillon de Gwen place. Il prend soin de bien l’enfoncer. Il serre fermement les nœuds.
Gwen : - mmmmhh.
Bibi : - Réfléchis. Si tu la violes nous prenons des années de prison. Nous pouvons nous en sortir sans dossier de justice. Saisissons notre chance.
Larry : - Je n’y crois pas. J’ai mieux, je la baise et s’il le faut son corps disparaît dans la nature. Aucune preuve contre nous.
Bibi : - Non, tu parles de viol, puis de meurtre. Je ne te suis pas.
Larry : - Il faut saisir l’occasion.
Larry commence à détacher les jambes de Gwen. Il veut mettre Gwen sur son lit et l’utiliser. Bibi déverrouille discrètement la porte d’entrée. Ce geste n’échappe pas à Gwen. Gwen a maintenant ses jambes libres. Larry l’entraine en direction de la chambre. Bibi s’interpose.
Bibi : - Lâche-là ! Tu vas trop loin !
Bibi agrippe le bras de Larry. Gwen en profite pour s’échapper. Elle se précipite vers sa veste et saisit rapidement son pistolet avec sa main droite. Elle se place de manière à ce que Larry et Bibi se trouvent sur sa gauche. Elle les menace de son arme.
- mmmmppff !!
Larry s’amuse de la situation. Gwen est toujours solidement attachée et bâillonnée. Elle a son pistolet dans la main. Larry s’approche lentement de Gwen.
Un coup de feu claque.
La balle s’écrase dans le sol, juste devant Larry. Larry s’immobilise.
Bibi s’adresse à Larry : - Ne l’approche pas !
Gwen : - mmmmhh !!, mmmmhh !!
Les pensées de Gwen défilent à toute vitesse. Si ses ennemis sont devant elle, alors elle ne peut pas les tenir en respect, avec ses mains attachées dans son dos. Si ses ennemis sont derrière elle, alors elle ne peut pas les surveiller. Elle ne peut pas parler, elle est bâillonnée.
Quelle situation. Gwen est attachée et elle est armée. Elle ne peut pas se libérer de ses liens. Elle peut tenir ses adversaires en respect mais elle ne peut pas les forcer à la détacher. Et bâillonnée comme elle est, elle ne peut pas donner d’instruction à ses ravisseurs.
Elle quitte la pièce et s’éloigne de la maison en courant.
Dernière modification par MacWilly le 08 nov. 2024, 03:04, modifié 1 fois.
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- Ce que j'adore : Les ballerines, les histoires de filles en détresse, the gorean saga by John Norman.
- Ce que je déteste : Les baskets, l'injustice et les fausses accusations, l'hypocrisie, les passages "esclaves" de la saga goréenne, les humiliations. Les interactions 'homo'.
- Localisation : Grand Est (Moselle)
Re: Les aventures de Gwendoline 13 [Le retour de Clarisse]
Episode 13.6. Gwendoline retrouve Andy
Gwendoline court en direction de la forêt toute proche. Elle ne court pas très vite. A cause de ses talons, de son bâillon et de ses liens qui lui maintiennent les bras derrière son dos. Elle entend des altercations derrière elle. Elle se dissimule dans un buisson tout proche.
Bibi et Larry sont sur le seuil de la petite maison. Ils hésitent. Bibi parle à voix haute :
- Reste ici. Elle est armée et elle sait utiliser son arme.
Larry : - Tu as raison. Notre nouvelle recrue ne doit pas tarder à nous rejoindre. Attendons-là. Ensuite nous partirons à la recherche de Gwen avec elle.
Larry a pensé à poursuivre immédiatement Gwen. Mais ceci lui a paru inutilement risqué.
Larry : - Attachée comme elle est, elle n’ira pas loin. Nous la retrouverons facilement.
Gwen, dissimulée dans un buisson, soupire. Elle a gagné un répit. Elle est armée mais elle est toujours solidement attachée. Elle est bâillonnée. Elle est au milieu de nulle part. Elle ne connaît pas la région. Elle est chaussée d’escarpins. Avec des talons hauts. Ces chaussures ne sont pas pratiques pour courir. Elles sont encore moins pratiques pour courir dans la forêt. Retirer les escarpins ? Ce serait encore pire : le sol est jonché de pierres, de brindilles, de petites branches, de pommes de pins et autres objets. Que va-t-elle faire ? Que peut-elle faire ?
Gwen a réfléchi. Le mieux est de se dissimuler à proximité. Elle peut tenir ses adversaires en respect. Elle compte sur Andy. Elle sait qu’Andy est à sa recherche. Andy va la retrouver. En attendant elle va tenter de se libérer. Elle regarde les alentours. Rien ne semble pouvoir l’aider pour ça.
Le ciel s’assombrit. De gros nuages noirs remplissent le ciel.
Il pleut.
La pluie est abondante. Gwen est mouillée. La pluie est froide. L’eau colle les vêtements sur le corps de Gwen. L’eau colle encore davantage son bâillon sur sa bouche. C’est mortifère d’être bâillonnée sous une pluie abondante. Gwen baisse la tête pour respirer. Son bâillon lui remplit la bouche. Elle veut éviter que l’eau de pluie lui remplisse les narines.
Gwen tire sur ses liens. Dans les films les cordes se détendent quand elles sont mouillées. Peut-être est-ce vrai avec des lanières de cuir. Ce n’est pas vrai avec des cordes. Elle reste solidement attachée. La pluie a ruiné sa coiffure. Ce n’est pas grave. Ce n’est pas le moment de penser à être élégante. La pluie a encore un autre effet fâcheux : le sol devient boueux. Marcher avec des talons devient encore plus difficile et laisse facilement des traces.
Rien de mieux à faire dans l’immédiat que de rester assise, cachée dans le buisson.
La pluie a cessé. Gwen est trempée. Elle a froid. Les cordes qui lui enserrent ses bras et ses poignets sont mouillées. Les liens ne bougent pas.
Si elle pouvait se libérer. C’est impossible. Elle n’a rien pour couper les cordes. Elle ne peut pas défaire les nœuds. Les cordes sont imbibées d’eau et sont gonflées par l’eau. Impossible de les dénouer.
Gwen a toujours son pistolet dans sa main. Il est mouillé mais elle sait que ce n’est pas grave. Tant qu’il n’y a pas d’eau dans le canon son pistolet fonctionne. Elle a tenu et tient son pistolet dirigé vers le sol. C’est une position naturelle pour tenir une arme. Il n’y a donc pas d’eau dans son pistolet.
Gwen se désespère. Elle ne peut qu’attendre et espérer que cette fois encore son Andy sera à la hauteur, qu’il ne tardera pas.
Le Soleil est revenu.
Gwen est toujours mouillée. Les cordes qui la lient l’exaspèrent. Cela fait trop longtemps qu’elle est attachée. Si elle était libre elle pourrait agir, surtout qu’elle est armée. Elle a tenté de défaire ses liens. Elle a tiré sur ses liens, désespérément. Ses liens ne se sont pas desserrés. Elle est vraiment soigneusement et solidement attachée. Gwen est aussi agacée d’être bâillonnée. Son bâillon est bien enfoncé, bien serré. Elle a essayé de l’accrocher à un arbre pour le retirer mais le cruel bâillon n’a pas bougé.
Une voiture approche. Gwen, dissimulée, observe.
Mais ?
Ce sont Hélène, Andy et Clarisse qui descendent de la voiture. Qu’est-ce à dire ?
Les trois personnes pénètrent dans la maison.
Gwen se demande. Que doit-elle faire ? Elle est attachée et bâillonnée depuis des heures. Elle ne peut pas se libérer. Elle doit rejoindre son Andy. Que peut-elle faire d’autre ?
La pluie a détrempé le sol qui est boueux. Gwen approche lentement, en évitant les flaques d’eau.
Hélène et Andy viennent à sa rencontre. Clarisse et Larry sont derrière eux. Ils sortent leurs pistolets.
Hélène et Andy n’ont pas encore rejoint Gwen que Clarisse lance : - « Halte ! », tandis qu’un cliquetis indique qu’un pistolet est prêt à faire feu.
Hélène et Andy se retournent.
Clarisse : - Andrew, rejoignez-moi. Venez avec moi.
Gwen : - mmmmhh !!
Andy : - Non. Je ne viendrai jamais avec toi.
Clarisse a l’air triste. Clarisse et Larry se sont approchés. Ils menacent Hélène et Andy de leurs brownings.
Clarisse désigne une grande flaque d’eau : - Placez-vous ici.
Gwen est maintenant à quelques pas, derrière Hélène et Andy, qui sont dans la flaque d’eau. Clarisse et Larry sont à quelques mètres devant eux.
Clarisse : - Gwendoline, tu as gagné. Hélène, un dernier mot ?
Hélène : - Ne fais pas ça. Sinon tu vas passer le restant de tes jours en prison. Nous sommes dans l’Idaho : tu risques même la peine de mort.
Deux coups de feu claquent. Un tir de Clarisse et un tir de Larry. Une exclamation de douleur échappe à Hélène. Hélène place ses mains sur son corps. Ses mains deviennent rouges. Sous l’impact des balles elle penche en arrière et tombe dans la boue. Elle est couchée sur son dos.
Deux coups de feu claquent encore. Andy met ses mains sur son corps. Elles se remplissent d’un liquide rouge. Andy se couche dans la boue.
Gwen est épouvantée. Hélène et Andy sont inanimés. Leurs ventres et leurs poitrines sont tachés de rouge. Elle se précipite près d’Andy. Elle s’agenouille près de lui. Peu importe le sol boueux. Elle est toujours attachée. Ses yeux se remplissent de larmes.
Clarisse et Larry entrainent Bibi se dirigent vers leur automobile.
Du bruit indique que l’automobile est mise en route. Gwen n’y prête pas attention, écrasée par sa tristesse. Tout est perdu.
Et elle est toujours attachée et bâillonnée.
Andy ouvre les yeux.
Gwen : - mmmmppff ??
Andy lève sa tête : - Chut !
Gwen se dit qu’elle rêve. Ce n’est pas réel. Hélène lève sa tête, elle aussi.
Des détonations retentissent. Des coups de feu sont tirés à quelques centaines de mètres.
Hélène : - Yes !
Jill s’approche, chaussée de bottes. Jill a une caméra à la main : - C’est dans la boite !
Andy regarde Gwen. Elle est trempée, agenouillée dans la boue, perdue dans sa perplexité, toujours attachée et bâillonnée. Andy se lève et aide Gwen à se lever : - Tu vas bien ?
- mmmmhh !!
Hélène : - Cette fois on peut dire qu’on s’est mouillé dans une affaire.
Andy : - Rentrons dans la maison. Nous avons besoin d’un peu de nettoyage.
- mmmm ??
Dans la petite maison Gwendoline et Andy sont allés dans la salle d’eau, Hélène est allé dans la salle de bains. Andy a mené Gwen dans la cabine de douche. Il lui a retiré son bâillon. Il a pris un petit couteau. Andy a ouvert le robinet et s’est mis à couper les liens de Gwendoline. Gwen a senti ses liens la quitter, l’un après l’autre, sous la pluie d’eau chaude provenant du pommeau de la douche. Gwendoline et Andy ont rapidement retiré leurs vêtements. Andy a simplement déclaré : « nous laverons les vêtements plus tard ». Libre, après avoir été attachée si longtemps, contre son fiancé, sous la pluie chaude et bienfaisante, Gwendoline a alors vécu un moment d’extase.
Gwendoline a revêtu une tenue de servante, Hélène a revêtu une robe rouge, empruntée à Bibi. Andrew a revêtu un pantalon et une chemise empruntés à Larry. Jill a préparé du café.
Jill remplit les tasses. Hélène est ravie. Elle s’adresse à Andy.
- Cette fois tu t’es surpassé, chef !
Gwendoline : - Oui, comme toujours. Quelqu’un m’explique ?
Andy : - Facile ! Clarisse est coupable de toute une série de crimes. Mais nous n’avions rien de concret contre elle en Amérique.
Hélène : - D’autre part nous n’avions rien contre le chef du crime, qui utilisait la Ram-Press comme base opérationnelle.
Jill : - Autrement dit, des gangsters notoires mais pas de preuves.
Andy regarde sa fiancée.
Andy : - Clarisse t’avait enlevée. J’allais tout faire pour te retrouver. Clarisse a feint d’être avec moi.
Hélène : - C’est là qu’Andy a concocté un de ses plans sherlockholmesques.
Jill : - Andy savait que Clarisse se retournerait contre lui. Comment le savait-il ? Hé bien Clarisse avait déclaré que tu avais été enlevée par deux hommes.
Hélène : - Mais dans la maison de Smiles, Clarisse a oublié de désigner les deux complices comme étant tes ravisseurs. Un détail qui n’a pas échappé à Andy.
Jill : - Gwen, ton Andy t’avait cherché pendant des heures. Entre autres, il a fouillé les maisons de Bibi et du chauffeur de ton grand-père.
Andy : - C’était plaisant de fouiller les maisons, avec Clarisse qui faisait tout pour m’être agréable.
Hélène : - Andy se doutait bien que tu n’étais pas chez Bibi. Andy, renseigné par le shérif, avait appris que Larry possédait une maison secondaire.
Jill : - Comme Andy savait où tu ne te trouvais pas il a bien deviné où tu te trouvais.
Hélène : - Andy m’a ordonné de charger mon pistolet à blanc et de l’échanger discrètement avec celui de Clarisse. Clarisse utilisait le même modèle que moi.
Andy : - Larry n’avait pas le même modèle de browning que moi. Mais j’ai quand même pu remplacer ses cartouches par des cartouches à blanc ! De justesse.
Hélène : - Andy et moi nous nous étions munis de poches de faux sang. Des accessoires de cinéma. Nous faisions semblant d’être descendus par les bandits, pendant que Jill devait filmer la scène.
Jill : - Brillant. Vraiment brillant !
Gwendoline : - Je n’ai pas encore tout compris ? Les coups de feu après la scène ?
Andy : - Facile ! J’avais ordonné à Jill de contacter le shérif. Il devait intercepter les bandits dans leur fuite. Ça a marché au mieux de nos espérances. Ils ont ouvert le feu sur le shérif. A blanc ! Donc le shérif et ses hommes n’ont pas été blessés mais ni le shérif ni les bandits ne savent que c’étaient des balles à blanc !
Hélène se met à rire. Et le plus beau est à venir !
Gwendoline : - Encore ?
Hélène : - Gwendoline tu vas pouvoir soulager ta conscience. Tu vas pouvoir dénoncer les criminels qui ont tué deux hommes dans une forêt, près d’une cabane. Tu sais ceux qui avaient kidnappé une jeune fille blonde ? Ils l’avaient attachée, bâillonnée et abandonnée dans une petite maison. Ça s’est passé avant-hier, je crois ?
Gwendoline : - Je ne comprends pas ? Vous voulez que je vous dénonce ?
Jill : - Peut-être anonymement ?
Andy : - Tu vois Gwen, les balles dans les corps des complices de Clarisse et de Larry, viennent du pistolet de Clarisse, celui avec lequel elle a tiré sur le shérif ! Moi j’utilise un calibre plus gros que le calibre qu’utilise Hélène. Mes balles ont traversé les corps.
Jill : - En d’autres termes, Clarisse ne te cherchera plus de noises avant très très longtemps !
Gwendoline court en direction de la forêt toute proche. Elle ne court pas très vite. A cause de ses talons, de son bâillon et de ses liens qui lui maintiennent les bras derrière son dos. Elle entend des altercations derrière elle. Elle se dissimule dans un buisson tout proche.
Bibi et Larry sont sur le seuil de la petite maison. Ils hésitent. Bibi parle à voix haute :
- Reste ici. Elle est armée et elle sait utiliser son arme.
Larry : - Tu as raison. Notre nouvelle recrue ne doit pas tarder à nous rejoindre. Attendons-là. Ensuite nous partirons à la recherche de Gwen avec elle.
Larry a pensé à poursuivre immédiatement Gwen. Mais ceci lui a paru inutilement risqué.
Larry : - Attachée comme elle est, elle n’ira pas loin. Nous la retrouverons facilement.
Gwen, dissimulée dans un buisson, soupire. Elle a gagné un répit. Elle est armée mais elle est toujours solidement attachée. Elle est bâillonnée. Elle est au milieu de nulle part. Elle ne connaît pas la région. Elle est chaussée d’escarpins. Avec des talons hauts. Ces chaussures ne sont pas pratiques pour courir. Elles sont encore moins pratiques pour courir dans la forêt. Retirer les escarpins ? Ce serait encore pire : le sol est jonché de pierres, de brindilles, de petites branches, de pommes de pins et autres objets. Que va-t-elle faire ? Que peut-elle faire ?
Gwen a réfléchi. Le mieux est de se dissimuler à proximité. Elle peut tenir ses adversaires en respect. Elle compte sur Andy. Elle sait qu’Andy est à sa recherche. Andy va la retrouver. En attendant elle va tenter de se libérer. Elle regarde les alentours. Rien ne semble pouvoir l’aider pour ça.
Le ciel s’assombrit. De gros nuages noirs remplissent le ciel.
Il pleut.
La pluie est abondante. Gwen est mouillée. La pluie est froide. L’eau colle les vêtements sur le corps de Gwen. L’eau colle encore davantage son bâillon sur sa bouche. C’est mortifère d’être bâillonnée sous une pluie abondante. Gwen baisse la tête pour respirer. Son bâillon lui remplit la bouche. Elle veut éviter que l’eau de pluie lui remplisse les narines.
Gwen tire sur ses liens. Dans les films les cordes se détendent quand elles sont mouillées. Peut-être est-ce vrai avec des lanières de cuir. Ce n’est pas vrai avec des cordes. Elle reste solidement attachée. La pluie a ruiné sa coiffure. Ce n’est pas grave. Ce n’est pas le moment de penser à être élégante. La pluie a encore un autre effet fâcheux : le sol devient boueux. Marcher avec des talons devient encore plus difficile et laisse facilement des traces.
Rien de mieux à faire dans l’immédiat que de rester assise, cachée dans le buisson.
La pluie a cessé. Gwen est trempée. Elle a froid. Les cordes qui lui enserrent ses bras et ses poignets sont mouillées. Les liens ne bougent pas.
Si elle pouvait se libérer. C’est impossible. Elle n’a rien pour couper les cordes. Elle ne peut pas défaire les nœuds. Les cordes sont imbibées d’eau et sont gonflées par l’eau. Impossible de les dénouer.
Gwen a toujours son pistolet dans sa main. Il est mouillé mais elle sait que ce n’est pas grave. Tant qu’il n’y a pas d’eau dans le canon son pistolet fonctionne. Elle a tenu et tient son pistolet dirigé vers le sol. C’est une position naturelle pour tenir une arme. Il n’y a donc pas d’eau dans son pistolet.
Gwen se désespère. Elle ne peut qu’attendre et espérer que cette fois encore son Andy sera à la hauteur, qu’il ne tardera pas.
Le Soleil est revenu.
Gwen est toujours mouillée. Les cordes qui la lient l’exaspèrent. Cela fait trop longtemps qu’elle est attachée. Si elle était libre elle pourrait agir, surtout qu’elle est armée. Elle a tenté de défaire ses liens. Elle a tiré sur ses liens, désespérément. Ses liens ne se sont pas desserrés. Elle est vraiment soigneusement et solidement attachée. Gwen est aussi agacée d’être bâillonnée. Son bâillon est bien enfoncé, bien serré. Elle a essayé de l’accrocher à un arbre pour le retirer mais le cruel bâillon n’a pas bougé.
Une voiture approche. Gwen, dissimulée, observe.
Mais ?
Ce sont Hélène, Andy et Clarisse qui descendent de la voiture. Qu’est-ce à dire ?
Les trois personnes pénètrent dans la maison.
Gwen se demande. Que doit-elle faire ? Elle est attachée et bâillonnée depuis des heures. Elle ne peut pas se libérer. Elle doit rejoindre son Andy. Que peut-elle faire d’autre ?
La pluie a détrempé le sol qui est boueux. Gwen approche lentement, en évitant les flaques d’eau.
Hélène et Andy viennent à sa rencontre. Clarisse et Larry sont derrière eux. Ils sortent leurs pistolets.
Hélène et Andy n’ont pas encore rejoint Gwen que Clarisse lance : - « Halte ! », tandis qu’un cliquetis indique qu’un pistolet est prêt à faire feu.
Hélène et Andy se retournent.
Clarisse : - Andrew, rejoignez-moi. Venez avec moi.
Gwen : - mmmmhh !!
Andy : - Non. Je ne viendrai jamais avec toi.
Clarisse a l’air triste. Clarisse et Larry se sont approchés. Ils menacent Hélène et Andy de leurs brownings.
Clarisse désigne une grande flaque d’eau : - Placez-vous ici.
Gwen est maintenant à quelques pas, derrière Hélène et Andy, qui sont dans la flaque d’eau. Clarisse et Larry sont à quelques mètres devant eux.
Clarisse : - Gwendoline, tu as gagné. Hélène, un dernier mot ?
Hélène : - Ne fais pas ça. Sinon tu vas passer le restant de tes jours en prison. Nous sommes dans l’Idaho : tu risques même la peine de mort.
Deux coups de feu claquent. Un tir de Clarisse et un tir de Larry. Une exclamation de douleur échappe à Hélène. Hélène place ses mains sur son corps. Ses mains deviennent rouges. Sous l’impact des balles elle penche en arrière et tombe dans la boue. Elle est couchée sur son dos.
Deux coups de feu claquent encore. Andy met ses mains sur son corps. Elles se remplissent d’un liquide rouge. Andy se couche dans la boue.
Gwen est épouvantée. Hélène et Andy sont inanimés. Leurs ventres et leurs poitrines sont tachés de rouge. Elle se précipite près d’Andy. Elle s’agenouille près de lui. Peu importe le sol boueux. Elle est toujours attachée. Ses yeux se remplissent de larmes.
Clarisse et Larry entrainent Bibi se dirigent vers leur automobile.
Du bruit indique que l’automobile est mise en route. Gwen n’y prête pas attention, écrasée par sa tristesse. Tout est perdu.
Et elle est toujours attachée et bâillonnée.
Andy ouvre les yeux.
Gwen : - mmmmppff ??
Andy lève sa tête : - Chut !
Gwen se dit qu’elle rêve. Ce n’est pas réel. Hélène lève sa tête, elle aussi.
Des détonations retentissent. Des coups de feu sont tirés à quelques centaines de mètres.
Hélène : - Yes !
Jill s’approche, chaussée de bottes. Jill a une caméra à la main : - C’est dans la boite !
Andy regarde Gwen. Elle est trempée, agenouillée dans la boue, perdue dans sa perplexité, toujours attachée et bâillonnée. Andy se lève et aide Gwen à se lever : - Tu vas bien ?
- mmmmhh !!
Hélène : - Cette fois on peut dire qu’on s’est mouillé dans une affaire.
Andy : - Rentrons dans la maison. Nous avons besoin d’un peu de nettoyage.
- mmmm ??
Dans la petite maison Gwendoline et Andy sont allés dans la salle d’eau, Hélène est allé dans la salle de bains. Andy a mené Gwen dans la cabine de douche. Il lui a retiré son bâillon. Il a pris un petit couteau. Andy a ouvert le robinet et s’est mis à couper les liens de Gwendoline. Gwen a senti ses liens la quitter, l’un après l’autre, sous la pluie d’eau chaude provenant du pommeau de la douche. Gwendoline et Andy ont rapidement retiré leurs vêtements. Andy a simplement déclaré : « nous laverons les vêtements plus tard ». Libre, après avoir été attachée si longtemps, contre son fiancé, sous la pluie chaude et bienfaisante, Gwendoline a alors vécu un moment d’extase.
Gwendoline a revêtu une tenue de servante, Hélène a revêtu une robe rouge, empruntée à Bibi. Andrew a revêtu un pantalon et une chemise empruntés à Larry. Jill a préparé du café.
Jill remplit les tasses. Hélène est ravie. Elle s’adresse à Andy.
- Cette fois tu t’es surpassé, chef !
Gwendoline : - Oui, comme toujours. Quelqu’un m’explique ?
Andy : - Facile ! Clarisse est coupable de toute une série de crimes. Mais nous n’avions rien de concret contre elle en Amérique.
Hélène : - D’autre part nous n’avions rien contre le chef du crime, qui utilisait la Ram-Press comme base opérationnelle.
Jill : - Autrement dit, des gangsters notoires mais pas de preuves.
Andy regarde sa fiancée.
Andy : - Clarisse t’avait enlevée. J’allais tout faire pour te retrouver. Clarisse a feint d’être avec moi.
Hélène : - C’est là qu’Andy a concocté un de ses plans sherlockholmesques.
Jill : - Andy savait que Clarisse se retournerait contre lui. Comment le savait-il ? Hé bien Clarisse avait déclaré que tu avais été enlevée par deux hommes.
Hélène : - Mais dans la maison de Smiles, Clarisse a oublié de désigner les deux complices comme étant tes ravisseurs. Un détail qui n’a pas échappé à Andy.
Jill : - Gwen, ton Andy t’avait cherché pendant des heures. Entre autres, il a fouillé les maisons de Bibi et du chauffeur de ton grand-père.
Andy : - C’était plaisant de fouiller les maisons, avec Clarisse qui faisait tout pour m’être agréable.
Hélène : - Andy se doutait bien que tu n’étais pas chez Bibi. Andy, renseigné par le shérif, avait appris que Larry possédait une maison secondaire.
Jill : - Comme Andy savait où tu ne te trouvais pas il a bien deviné où tu te trouvais.
Hélène : - Andy m’a ordonné de charger mon pistolet à blanc et de l’échanger discrètement avec celui de Clarisse. Clarisse utilisait le même modèle que moi.
Andy : - Larry n’avait pas le même modèle de browning que moi. Mais j’ai quand même pu remplacer ses cartouches par des cartouches à blanc ! De justesse.
Hélène : - Andy et moi nous nous étions munis de poches de faux sang. Des accessoires de cinéma. Nous faisions semblant d’être descendus par les bandits, pendant que Jill devait filmer la scène.
Jill : - Brillant. Vraiment brillant !
Gwendoline : - Je n’ai pas encore tout compris ? Les coups de feu après la scène ?
Andy : - Facile ! J’avais ordonné à Jill de contacter le shérif. Il devait intercepter les bandits dans leur fuite. Ça a marché au mieux de nos espérances. Ils ont ouvert le feu sur le shérif. A blanc ! Donc le shérif et ses hommes n’ont pas été blessés mais ni le shérif ni les bandits ne savent que c’étaient des balles à blanc !
Hélène se met à rire. Et le plus beau est à venir !
Gwendoline : - Encore ?
Hélène : - Gwendoline tu vas pouvoir soulager ta conscience. Tu vas pouvoir dénoncer les criminels qui ont tué deux hommes dans une forêt, près d’une cabane. Tu sais ceux qui avaient kidnappé une jeune fille blonde ? Ils l’avaient attachée, bâillonnée et abandonnée dans une petite maison. Ça s’est passé avant-hier, je crois ?
Gwendoline : - Je ne comprends pas ? Vous voulez que je vous dénonce ?
Jill : - Peut-être anonymement ?
Andy : - Tu vois Gwen, les balles dans les corps des complices de Clarisse et de Larry, viennent du pistolet de Clarisse, celui avec lequel elle a tiré sur le shérif ! Moi j’utilise un calibre plus gros que le calibre qu’utilise Hélène. Mes balles ont traversé les corps.
Jill : - En d’autres termes, Clarisse ne te cherchera plus de noises avant très très longtemps !
- MacWilly
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- Ce que j'adore : Les ballerines, les histoires de filles en détresse, the gorean saga by John Norman.
- Ce que je déteste : Les baskets, l'injustice et les fausses accusations, l'hypocrisie, les passages "esclaves" de la saga goréenne, les humiliations. Les interactions 'homo'.
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Re: Les aventures de Gwendoline 13 [Le retour de Clarisse]
Episode 13.7. Epilogues
Bien plus tard tout le monde s’est retrouvé chez M. Coutteau. Les personnes sont installées autour d’une table. C’est l’heure du repas. Il y a Gwendoline, Hélène et Jill, Andy, Coutteau et Bibi qui assure le service. Juste avant de servir Bibi s’est adressé à Gwendoline.
Bibi : - J’ai une dette envers vous. Si je peux faire quelque chose pour vous vous me le dites.
Gwendoline : - Je me rappelle que tu m’as permis de m’échapper. Sans ton intervention je ne suis pas sûre de ce qui serait arrivé.
Bibi : - Sans votre témoignage, je serais maintenant à l’ombre, et pour très longtemps. Encore une fois, merci.
Gwendoline songe que son témoignage a innocenté Bibi. Andrew a confirmé son témoignage. Le shérif était prêt à envoyer Bibi en prison pour de longues années.
Coutteau s’adresse à Andrew :
- Je suis impressionné ! Très impressionné ! En même pas trois jours vous avez éradiqué les malfaiteurs qui infestaient la Ram-Press. On me l’aurait dit que je ne l’aurais pas cru.
Gwendoline : - Grand-père, je vous avais bien dit que mon fiancé était exceptionnel.
Andrew : - Merci beaucoup mais prenez en compte que j’ai été efficacement secondé par mes collaboratrices, Hélène et Jill.
Hélène : - Sir, je suppose que vous allez modifier les documents concernant la Ram-Press ?
Coutteau : - Assurément. Il n’y a plus de raison de la démanteler après ma mort.
Coutteau : - Gwendoline, tu restes bien sûr ma seule héritière. Tu hériteras de la société Ram-Press en entier. Tu décideras alors toi-même de son devenir.
Coutteau : - Monsieur, j’espère que vous n’allez pas tarder à épouser ma petite-fille. Je serais très heureux de pouvoir assister à son mariage. Et vu mon âge il ne me reste plus beaucoup de temps.
Gwendoline : - Oh oui ! Andy, épouse-moi ! Sans plus attendre !
Coutteau : - Gwendoline, tu ne peux pas espérer trouver de meilleur parti.
Andrew fait la moue. Andrew : - Oui, je vais y réfléchir.
Les quatre amis sont dans l’avion qui les ramène chez eux. Gwendoline est assise à côté d’Andy. Elle est songeuse. Comme elle est heureuse. Elle a retrouvé, ou plutôt rencontré, son grand-père. Andy a gagné rapidement la reconnaissance et l’estime de son grand-père. Cette fois encore Andy a été exceptionnel. Il a affronté les malfaiteurs de manière magistrale.
Gwendoline : - Je viens de penser à quelque chose ?
Andy : - Oui ?
Gwendoline : - Comment se fait-il que Jill soit apparue juste au bon moment, pour filmer la scène où Clarisse et Larry vous tiraient dessus ?
Andy : - Ah ça ? Assemble les pièces. Hélène t’a expliqué que j’avais deviné où tu te trouvais. J’avais alors prévu la scène et Jill est arrivée sur les lieux bien avant Hélène, Clarisse et moi.
Gwendoline : - Tu veux dire qu’elle m’a laissée attachée et bâillonnée, désespérée, sous la pluie, en vous attendant ?
Andy : - Oui. Elle et la caméra étaient protégées de la pluie par une petite toile imperméable. Jill avait pour consigne de ne pas intervenir trop tôt, sauf si tu étais en danger immédiat, évidemment.
Gwendoline : - Je vois. Je ne risquais donc pas vraiment d’être violée ?
Andy : - Quoi ? Gwendoline chérie, tant que tu seras ma compagne et que je serai vivant ça ne peut pas t’arriver !
Gwendoline repense aux événements passés. A Bibi. Bibi ne savait pas que Jill se tenait à proximité, prête à intervenir. Ni Andy ni Jill n’en ont parlé…
Andy a l’air pensif.
Gwendoline : - Quelque chose te tracasse ?
Andy : - Non. Je réfléchissais. Je crois que Clarisse s’est vraiment entichée de moi.
Gwendoline : - Oui, je crois qu’elle éprouve réellement des sentiments pour toi. Je crois même qu’elle était vraiment prête à changer de vie pour te suivre.
Andy : - Les événements auraient pu prendre une autre tournure. Imagine que tu pourrais être l’esclave attachée et battue d’U69, imagine que je pourrais savourer ma nouvelle vie, accompagné de Clarisse, amoureuse de moi et prête à tout pour moi.
Gwendoline : - Tu penses que Clarisse pouvait réellement entrer dans ta vie ?
Andy : - Elle n’avait aucune chance. Elle avait perdu d’avance.
Andy regarde gentiment Gwendoline et précise : - C’est toi que j’aime.
FIN de cette histoire.
Si les astres sont favorables, si Dieu le veut, si les administrateurs du site le permettent, la prochaine aventure de Gwendoline commence bientôt (vendredi ?)
MacWilly
Bien plus tard tout le monde s’est retrouvé chez M. Coutteau. Les personnes sont installées autour d’une table. C’est l’heure du repas. Il y a Gwendoline, Hélène et Jill, Andy, Coutteau et Bibi qui assure le service. Juste avant de servir Bibi s’est adressé à Gwendoline.
Bibi : - J’ai une dette envers vous. Si je peux faire quelque chose pour vous vous me le dites.
Gwendoline : - Je me rappelle que tu m’as permis de m’échapper. Sans ton intervention je ne suis pas sûre de ce qui serait arrivé.
Bibi : - Sans votre témoignage, je serais maintenant à l’ombre, et pour très longtemps. Encore une fois, merci.
Gwendoline songe que son témoignage a innocenté Bibi. Andrew a confirmé son témoignage. Le shérif était prêt à envoyer Bibi en prison pour de longues années.
Coutteau s’adresse à Andrew :
- Je suis impressionné ! Très impressionné ! En même pas trois jours vous avez éradiqué les malfaiteurs qui infestaient la Ram-Press. On me l’aurait dit que je ne l’aurais pas cru.
Gwendoline : - Grand-père, je vous avais bien dit que mon fiancé était exceptionnel.
Andrew : - Merci beaucoup mais prenez en compte que j’ai été efficacement secondé par mes collaboratrices, Hélène et Jill.
Hélène : - Sir, je suppose que vous allez modifier les documents concernant la Ram-Press ?
Coutteau : - Assurément. Il n’y a plus de raison de la démanteler après ma mort.
Coutteau : - Gwendoline, tu restes bien sûr ma seule héritière. Tu hériteras de la société Ram-Press en entier. Tu décideras alors toi-même de son devenir.
Coutteau : - Monsieur, j’espère que vous n’allez pas tarder à épouser ma petite-fille. Je serais très heureux de pouvoir assister à son mariage. Et vu mon âge il ne me reste plus beaucoup de temps.
Gwendoline : - Oh oui ! Andy, épouse-moi ! Sans plus attendre !
Coutteau : - Gwendoline, tu ne peux pas espérer trouver de meilleur parti.
Andrew fait la moue. Andrew : - Oui, je vais y réfléchir.
Les quatre amis sont dans l’avion qui les ramène chez eux. Gwendoline est assise à côté d’Andy. Elle est songeuse. Comme elle est heureuse. Elle a retrouvé, ou plutôt rencontré, son grand-père. Andy a gagné rapidement la reconnaissance et l’estime de son grand-père. Cette fois encore Andy a été exceptionnel. Il a affronté les malfaiteurs de manière magistrale.
Gwendoline : - Je viens de penser à quelque chose ?
Andy : - Oui ?
Gwendoline : - Comment se fait-il que Jill soit apparue juste au bon moment, pour filmer la scène où Clarisse et Larry vous tiraient dessus ?
Andy : - Ah ça ? Assemble les pièces. Hélène t’a expliqué que j’avais deviné où tu te trouvais. J’avais alors prévu la scène et Jill est arrivée sur les lieux bien avant Hélène, Clarisse et moi.
Gwendoline : - Tu veux dire qu’elle m’a laissée attachée et bâillonnée, désespérée, sous la pluie, en vous attendant ?
Andy : - Oui. Elle et la caméra étaient protégées de la pluie par une petite toile imperméable. Jill avait pour consigne de ne pas intervenir trop tôt, sauf si tu étais en danger immédiat, évidemment.
Gwendoline : - Je vois. Je ne risquais donc pas vraiment d’être violée ?
Andy : - Quoi ? Gwendoline chérie, tant que tu seras ma compagne et que je serai vivant ça ne peut pas t’arriver !
Gwendoline repense aux événements passés. A Bibi. Bibi ne savait pas que Jill se tenait à proximité, prête à intervenir. Ni Andy ni Jill n’en ont parlé…
Andy a l’air pensif.
Gwendoline : - Quelque chose te tracasse ?
Andy : - Non. Je réfléchissais. Je crois que Clarisse s’est vraiment entichée de moi.
Gwendoline : - Oui, je crois qu’elle éprouve réellement des sentiments pour toi. Je crois même qu’elle était vraiment prête à changer de vie pour te suivre.
Andy : - Les événements auraient pu prendre une autre tournure. Imagine que tu pourrais être l’esclave attachée et battue d’U69, imagine que je pourrais savourer ma nouvelle vie, accompagné de Clarisse, amoureuse de moi et prête à tout pour moi.
Gwendoline : - Tu penses que Clarisse pouvait réellement entrer dans ta vie ?
Andy : - Elle n’avait aucune chance. Elle avait perdu d’avance.
Andy regarde gentiment Gwendoline et précise : - C’est toi que j’aime.
FIN de cette histoire.
Si les astres sont favorables, si Dieu le veut, si les administrateurs du site le permettent, la prochaine aventure de Gwendoline commence bientôt (vendredi ?)
MacWilly