Bonsoir à tous
Inspiré lors de cette journée par cette belle météo automnale, j'ai rédigé une courte nouvelle. N'hésitez pas à me transmettre votre retour.
En ouvrant le colis livré par la poste, Lætitia s’énerva :
- J’avais commandé des sous-vêtements rouges et je reçois des sous-vêtements noirs !
Martin entendit l’exaspération de sa campagne et s’empressa de la calmer :
- Pourquoi s’emporter, ma chérie ? Il te suffit de contacter le vendeur par téléphone ou courriel pour lui signifier son erreur.
- Tu as bien raison, mon amour. Ma colère n’est pas justifiée.
- En outre, le noir te va si bien. Cet erreur est, peut-être, un mal pour un bien. Il est dommage que tu t’énerves pour des choses si futiles. Pour canaliser ta colère, je te propose un défi : au cours de la semaine prochaine, tu disposeras d’un quota de trois colères.
- Si peu !
- S’énerver revient à perdre de l’espérance de vie ! C’est donc pour ton bien !
- Quel sera mon gage si j’échoue ?
- J’ai quelques idées mais je les garde secrètes.
- Mon amour, tu es bien cachottier mais j’accepte ton défi.
Lætitia était une belle femme de vingt-huit ans avec une chevelure rousse et des yeux verts. D’un tempérament plutôt agréable, elle avait comme principal défaut de s’énerver souvent pour des choses de peu d’importance. Elle était en couple depuis deux ans avec Martin, un bel homme de trente-un ans avec une chevelure noire et des yeux marrons. Ils s’étaient rencontrés lors d’un dîner entre amis deux ans auparavant et avaient ressenti dès le premier regard une attirance l’un envers l’autre. Lors d’une deuxième rencontre, ils échangèrent un baiser, ce qui marqua le début d’une relation qui les comblait tous les deux.
Quelques jours plus tard, Martin sentit une odeur de brûlé et entendit Lætitia se fâcher :
- Mince ! J’ai oublié mon gâteau dans le four ! Quel gâchis !
- Ma chérie, il me semble que tu as dépassé ton quota de colère.
- Vraiment ?
- J’en suis sûr. Tu as pesté Lundi car tu ne trouvais pas tes clefs. Tu as juré Mardi car tu avais oublié d’acheter le sel. Tu as affirmé ton mécontentement Mercredi car tu avais tâché ton nouveau pantalon.
- Je crois que tu as raison. Quel est mon gage ?
- Tu vas le découvrir rapidement, ma chérie .
Martin prit un paquet posé sur l’étagère du salon puis l’offrit à sa compagne.
- Ce paquet contient ta tenue vestimentaire pour la durée du gage. Monte vite dans notre chambre pour l’enfiler ».
Lætitia exécuta l’ordre de Martin tout en se demandant nerveusement ce que son compagnon lui réservait comme surprise. En l’ouvrant dans la chambre, elle trouva un micro bikini rayé noir et blanc constitué d’un petit string et d’un petit soutien gorge. Elle trouva Martin bien malicieux mais c’était également pour cette raison qu’elle l’aimait.
Elle se déshabilla, enfila le cadeau de son compagnon et admira sa silhouette presque nue dans un miroir et en fut très satisfaite !
Elle redescendit dans le salon et signala sa présence à son compagnon :
- Tu es bien coquin, mon amour et tu as également bon goût. Je trouve ce bikini splendide mais pourquoi avoir choisi ce motif de bagnard ? Tu sais pourtant que je suis ta prisonnière !
- Je le sais ma chérie mais tu le seras un peu plus ce soir.
Lætitia, intriguée par cette réponse, sentit son cœur accélérer.
Martin expliqua la nature du gage à sa compagne :
- Dans notre société, si quelqu’un enfreint la loi, il finit en prison pour quelque temps. J’ai choisi ce gage à l’image de ce principe mais, notre logement ne disposant pas de barreaux, j’ai du trouver une autre solution.
Martin montra à Lætitia un carton qui contenait des cordes.
Un peu effrayée, Lætitia s’exclama :
- Des cordes ! Tu souhaites donc me ligoter ! N’est ce pas dangereux ?
- Rassure-toi. Ces cordes sont spécialement conçues pour le ligotage et je sais m’en servir .
- Tiens donc !
- J’ai été en couple avec une femme qui appréciait être ligotée et j’ai appris grâce à elle l’art du ligotage. Es tu rassurée, ma chérie ?
Après quelques secondes d’hésitation, Lætitia marqua son approbation :
- Oui.
Martin prit sa compagne par la main et l’invita à s’asseoir sur une des chaises du salon. Il prit une première corde puis commença à lui lier les bras derrière le dossier.
Lætitia se fit la réflexion qu’elle n’aurait jamais cru ce matin qu’elle finirait ligotée en petite tenue sur une chaise du salon ! Elle avait néanmoins une grande confiance dans son compagnon.
Martin acheva le ligotage des bras de sa chérie : ils étaient à présent solidement liés au dossier de la chaise derrière son dos.
- Dans notre société, la durée de l’emprisonnement est définie par un juge mais, n’étant pas juge, je te laisserai définir toi-même cette durée.
Lætitia fut intriguée par cette assertion.
- Mon amour, je souhaiterais alors que mon « emprisonnement » ne dure que cinq minutes.
- Ma chérie, le pouvoir de décision sera bientôt dans tes mains.
Martin quitta le salon quelques minutes puis revint avec le vibromasseur de sa compagne pour sa plus grande surprise. Cette dernière comprit qu’elle serait « stimulée » au cours de sa punition.
- J’ai apporté quelques modifications à ton vibromasseur. Tu disposes à présent d’une commande avec un bouton poussoir qui déclenche à chaque impulsion un cycle de dix minutes de « plaisir ». Tu seras délivrée à l’issue de cinq cycles. A toi de décider quand tu souhaites les déclencher mais sache que tu ne peux arrêter le cycle lorsqu’il est lancé.
- Tu as une imagination bien canaille !
- Je suis sûr qu’elle te comble de bonheur.
Pour toute réponse, Lætitia fit un grande sourire.
Martin posa le vibromasseur contre le sexe de sa chérie puis l’attacha fermement à ses cuisses. Il termina le ligotage par d’autres liens au droit des chevilles et des genoux. Les jambes de Lætitia étaient solidement liées à la chaise. Il déposa la commande du vibromasseur dans la main droite de sa chérie et la fixa avec un ruban adhésif afin qu’elle ne la perde pas.
- Pour rendre ta soirée plus agréable, j’ai téléchargé une version informatique du roman que tu est en train de lire sur ton ordinateur et tu pourras ainsi poursuivre ta lecture tout étant ligotée.
Martin posa le PC de sa compagne sur la table face à elle puis déposa la souris dans la main gauche de Lætitia et la fixa également avec un ruban adhésif.
- Pour faire défiler les pages, il te suffit de tourner la molette.
Martin reprit le carton contenant les cordes puis en sortit un bâillon boule rouge.
- Il ne reste plus qu’un détail pour achever ta préparation. Ma chérie, pourrais tu, s’il te plaît, ouvrir ta bouche ?
Lætitia s’exécuta puis Martin enfonça la balle dans la bouche et sangla le bâillon derrière la nuque de sa compagne.
- Te voici prête pour ton gage. Un signal sonore m’indiquera l’achèvement des cinq cycles. En cas de difficulté, le deuxième bouton de la commande te permettra de m’avertir par un autre signal sonore. N’hésite surtout pas à l’utiliser quel que soit ton problème.
Martin déposa un baiser sur la joue de sa compagne.
- Je te souhaite une belle soirée, ma chérie !
Il alluma la chaîne hi-fi, choisit une musique relaxante puis quitta le salon y laissant seule sa compagne. Elle déclencha dès son départ un cycle de « stimulation » et constata que la puissance du vibromasseur était à son maximum !
Lætitia essaya de se maîtriser mais en vain. Elle sentit l’excitation monter rapidement et ses muscles se contracter jusqu’à une explosion de plaisir puis le processus recommençait de plus belle sans lui laisser le moindre répit jusqu’à l’arrêt du vibromasseur. A l’issue de ce premier cycle, elle était déjà en sueur et exténuée comme une athlète après avoir couru un marathon. Elle s’étonna de la force de l’orgasme et conclut que les cordes avaient un effet très érogène sur son corps.
Elle prit le temps de lire quelques pages de son roman puis admira sa silhouette presque nue dans le miroir du salon. Elle se trouva particulièrement belle, les cordes et le bâillon mettant élégamment en valeur son corps.
Elle démarra un nouveau cycle de stimulation et enchaîna à nouveau un orgasme après l’autre. Ses muscles étaient tendus à rompre un mur en béton mais les cordes ne bougeaient pas d’un millimètre. Elle se fit la réflexion que son chéri maniait divinement bien les cordes : rien ne bougeait alors qu’elle essayait de gigoter comme une forcenée.
Lætitia enchaîna cycles de stimulation et pauses lecture jusqu’à arriver au bout de son gage. Totalement fourbue mais émerveillée par le plaisir procurée par cette expérience, elle entendit le signal sonore de la délivrance.
Son compagnon arriva une ou deux minutes plus tard, la délivra, massa ses jambes et bras et lui offrit une coupe de champagne.
- Félicitations, ma chérie ! Tu as réussi avec succès à aller au bout de ton gage.
- Tu as été bien fripon : le vibromasseur était réglé à la puissance maximale.
- C’était dans le but de rendre cette soirée mémorable.
- Je ne suis pas prête de l’oublier.
Sur ces mots, elle embrassa fougueusement son compagnon puis lui avoua :
- Cette punition fut un délice. Je crois que je me mettrai très bientôt en colère afin que tu me punisses à nouveau.
- Ce sera un plaisir de te combler ton désir.
Le gage
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- Ce que j'adore : L'élégance d'une femme lorsqu'elle est ligotée
La confiance et le respect entre le ligoteur et la ligotée. - Ce que je déteste : Les trois dernières lettres du mot "bdsm". J'aime que le ligotage se fasse dans le respect sans relation de soumission et domination.
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- Ce que j'adore : Être attaché abandonne en me demandant ce qu’il se passe autour de moi que la personne joue avec moi durant mon emprisonnement
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Re: Le gage
À sa place aussi je crois que je me mettrai en colère souvent 
En tout cas très belle histoire et j’avoue que j’ai hâte de connaître la suite

En tout cas très belle histoire et j’avoue que j’ai hâte de connaître la suite
- Michou22
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Re: Le gage


Moi qui suis pour une soumission totale et no limit,
J’aurais bien voulu étre à la place de Laetitia!

La liberté,c’est de savoir danser avec ses chaînes.(Nietzsche)
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Re: Le gage
Bonsoir à tous
J'ai profité de mes vacances pour imaginer une suite.
Bonne lecture à tous et n'hésitez pas à me faire part de vos remarques.
C'est toujours précieux pour permettre à un auteur de s'améliorer.
Lorsque son gage s’acheva, Martin s’empressa de retirer le bâillon boule de la bouche de Lætitia puis l’embrassa longuement alors qu’elle était toujours strictement ligotée sur sa chaise, simplement vêtue d’un petit string et d’un petit soutien gorge. Lorsque les lèvres des deux amants se séparèrent, la jeune femme fit part à son compagnon d’un certain abattement :
- Mon chéri, mes punitions, bien que très excitantes, me semblent manquer de goût depuis un certain temps et je commence à me languir.
- Rassure toi, ma chérie. J’avais bien perçu ton sentiment et je n’en suis nullement surpris. Voilà six mois que tu expérimentes cette douce punition et je me doutais bien que l’étincelle initiale finirait par s’estomper. A en juger par le nombre de sessions que j’ai été obligé de t’infliger, il me semble néanmoins que tu y as pris un immense plaisir !
- En effet, les premiers mois furent des instants d’une grande intensité !
- Souhaitant ardemment veiller à ton bonheur, je ne comptais pas me satisfaire de cette situation et j’ai donc imaginé un nouveau gage.
- Est-ce vraiment le cas ?
- Je t’en fais la promesse ma chérie mais je ne souhaite pas dévoiler sa nature de suite. Je t’en ferai le cadeau lors de notre week-end en amoureux dans la forêt du Mordor d’ici quelques semaines.
Lorsque Martin gara la voiture devant la villa trois semaines après cette discussion, Lætitia fut ravie de son choix. Il s’agissait d’une splendide demeure isolée située au milieu d’une clairière soit un lieu idéal pour se ressourcer entre amoureux. Après un court état des lieux et la remise des clefs, le propriétaire des lieux prit congés et laissa les deux tourtereaux entre eux.
Le lendemain, Lætitia et Martin enfilèrent leurs chaussures de marche et quittèrent la villa pour découvrir la forêt qui les entourait. La jeune femme remarqua que son compagnon avait choisi un sac bien trop grand pour les affaires qu’il prenait habituellement en randonnée et se douta qu’il devait s’y trouver quelques objets nécessaires à la réalisation de son futur gage. Elle prit cependant la décision de ne rien laisser transparaître pour ne pas gâcher la surprise de son compagnon.
A l’issue d’une heure de marche, à proximité immédiate d’une zone de forêt très dense, Martin dévoila son sac :
- Ma chérie, nous sommes arrivés à destination. Ici commence ton nouveau gage.
- Tiens donc !
- Éloignons nous quelques instants du chemin pour se mettre en retrait dans ce sous-bois.
Une minute plus tard, le jeune homme sortit de son sac un costume particulièrement sexy de batgirl pour sa compagne. Il était composé d’une paire de bottes montant jusqu’à mi-mollet, d’un petit string en latex, d’un crop top à manches longues également en latex et d’un masque pour le visage. Laetitia s’empressa de s’habiller puis Martin prit une photo de sa compagne avec son téléphone. En regardant l’écran, le jeune femme ne put s’empêcher de penser qu’elle était particulièrement attirante ainsi déguisée : le string et le crop top épousaient parfaitement ses formes telle une seconde peau. Sa généreuse poitrine était particulièrement mise en valeur d’autant plus qu’une chauve souris jaune était imprimée sur le mince tissu au droit de ses seins alors que le reste du déguisement était intégralement noir. En outre, ses jambes, ses fesses et son ventre jusqu’à sa poitrine étaient nus permettant à tous d’admirer la beauté de son corps.
- A voir ton air ravi, j’en conclus que mon déguisement te séduit !
- En effet, mon chéri. Tu sais parfaitement que je suis une grande admiratrice de batgirl. Cependant, si je poursuis notre balade ainsi habillée, les autres randonneurs que nous pourrions rencontrer pourraient me trouver indécente.
- Tu as raison, ma chérie. Ton objectif est de rentrer à la villa sans être vue.
- Cela me semble bien facile en profitant des nombreux fourrés pour se cacher.
- Pour l’instant, c’est le cas mais cela pourrait être plus difficile en étant ligotée.
Martin sortit des cordes d’une couleur jaune de son sac et dévoila la nature précise du gage :
- Batgirl a été capturée par le Joker mais elle a réussi à s’échapper sans toutefois rompre les liens qui entravent ses jambes et ses bras. Les sbires du Joker sont à sa recherche et elle cherche donc à rejoindre son QG malgré ses liens pour se mettre en sécurité. Tel est ton gage.
Lætitia fit un grand sourire à Martin :
- Je reconnais bien ton imagination canaille et c’est notamment pour ce trait de caractère que je t’aime.
Les deux amants échangèrent un long baiser puis Martin ligota sa compagne. Il lui lia les poignets derrière son dos puis plaqua ses bras contre son buste grâce une nouvelle corde qu’il passa sous sa poitrine. Il termina par le ligotage de ses jambes au droit des chevilles et des cuisses. Lætitia jaugea ses liens et constata que son ligotage était strict sans toutefois être douloureux.
Martin coinça une oreillette sous le masque de sa compagne puis expliqua les règles du jeu :
- Cher batgirl, ta mission est très simple : d’ici quelques minutes, je te quitterai vous regagner la villa. Ton objectif est le suivant : dès que je te donnerai le top départ grâce à l’oreillette fixée sous ton masque, il s’agira de rentrer à la villa par le chemin que tu souhaiteras en prenant le temps que tu souhaiteras mais en restant ligotée et en évitant de tomber nez à nez avec un autre randonneur. En cas de difficulté, n’hésite pas à me contacter via l’oreillette. Il suffit d’expliciter mon prénom pour l’activer. Elle est munie d’une balise GPS afin de pouvoir de retrouver à coup sûr si besoin. As tu des questions ?
- Aucune, mon chéri !
- Alors bonne chance !
Après un dernier baiser, Martin abandonna sa compagne pour reprendre le chemin de leur logement de villégiature. Sitôt après avoir perdu de vue son compagnon, Lætitia s’assit sur un rocher située à proximité immédiate. Elle commença à réfléchir à la situation : elle était seule, très légèrement vêtue, strictement ligotée et au milieu d’une forêt. Voilà une situation qu’elle n’avait jamais rencontré. Une pointe d’inquiétude commença à traverser son esprit. Elle parvint néanmoins rapidement à se raisonner : en réfléchissant froidement, il n’y avait pas vraiment de danger : les températures étaient encore clémentes en cette fin d’Été. Le risque de prendre froid était nul. La forêt est certes peuplé d’animaux mais aucun n’était dangereux pour l’être humain. En cas de difficulté, elle pouvait facilement joindre Martin qui viendrait promptement la secourir. Le seul risque était de rencontrer un randonneur et de perdre un peu de dignité. La haute saison était heureusement terminée et le nombre de visiteurs était à présent bien plus réduit.
Les peurs ayant quitté ses pensées, elle se concentra sur ses ressentis. La morsure des cordes stimulait son excitation comme lors du précédent gage. Elle constata d’ailleurs que ses seins commencèrent à pointer outrageusement et que le fin tissu en latex du crop top ne masquait nullement cet état ! Cependant, l’excitation se combinait subtilement avec un sentiment d’apaisement, vraisemblablement lié au silence et à la beauté de la nature qui l’entourait ainsi qu’à une petite dose d’adrénaline étant donné le défi de rentrer sans se faire voir.
Le grésillement de son oreillette mit fin provisoirement à la rêverie de Lætitia :
- Ma chérie, top départ !
- Très bien, mon chéri, je prends la direction de la villa.
Sans trop de difficulté, la jeune femme parvint à se mettre debout. En revanche, elle se rendit compte rapidement que la progression était bien plus exténuante qu’imaginée. Elle ne pouvait progresser qu’en effectuant des bonds et des sauts et une telle démarche consommait bien plus d’énergie, à distance équivalente, qu’une marche « classique ».
Peu de temps après son départ, elle entendit quelques bruits de voix devant elle et s’éloigna rapidement du chemin pour se cacher derrière plusieurs arbres. Après une attente de courte durée, elle observa un groupe de randonneurs assez âgés qui progressaient joyeusement sur le chemin en discutant. Aucun ne semblait avoir remarqué sa présence et ils continuèrent paisiblement leur marche. Rassurée par ce premier évitement, Lætitia prit confiance en elle, regagna le chemin puis poursuivit sa route en sautillant.
Une vingtaine de minutes plus tard, elle se cacha à nouveau derrière des arbres à l’approche d’une nouvelle présence. Il s’agissait à présent d’un couple visiblement très amoureux à en juger par leurs regards attendris. Les deux amants marquèrent l’arrêt au bord du chemin à proximité de Lætitia puis échangèrent un long baiser. Il se transforma en des caresses mutuelles qui se prolongèrent. Voir deux être manifester leur amour était un spectacle qui faisait chaud au cœur mais, dans le cas présent, il n’arrangeait pas les affaires de la jeune femme car elle était coincée dans sa progression. Elle dut se résoudre à attendre patiemment la fin de ces témoignages d’amour.
La troisième alerte fut palpitante. Alors qu’elle poursuivait sa progression en sautillant, Lætitia n’aperçut que tardivement une femme accompagnée de son chien. Le lieu de la rencontre n’était guère propice pour la jeune batgirl car la forêt était plus clairsemée et il était donc plus difficile de se cacher. Après un examen rapide de la situation , Lætitia prit la décision de se cacher dans un buisson touffu : elle bifurqua rapidement sur sa droite, effectua quelques sauts jusqu’au buisson et se coucha à plat ventre aussi vite que possible. Les mains liés derrière le dos et les jambes ligotés, l’exercice n’était pas simple mais, fort heureusement, un tapis de mousses amortit son atterrissage à terre. Elle rampa laborieusement tout en maugréant sur sa lenteur mais finit par être engloutie à temps par la végétation.
Si la femme ne l’avait pas vu, ce n’était pas le cas du chien qui se dirigea en trottinant vers elle. Voyant l’animal se rapprocher, Lætitia sentit son cœur battre la chamade et s’attendait à être découverte. En effet, la randonneuse appela son chien et, constatant qu’il refusait de venir et qu’il fouinait la truffe au sol devant le buisson, elle s’en approcha. Par un heureux sort du destin, une biche sortit de la forêt et traversa le chemin à une dizaine de mètres. Le chien abandonna aussitôt Lætitia pour courser l’animal sauvage suivi de sa propriétaire qui essayait vainement de le faire revenir. La jeune femme souffla de soulagement et resta immobile quelques minutes pour retrouver ses esprits.
Lorsqu’elle décida de reprendre son chemin, elle se rendit compte qu’il n’était pas évident de se redresser lorsqu’on est couchée à plat ventre avec les pieds et les poings liés derrière le dos. Après quelques tentatives infructueuses, elle finit par y arriver et reprit son chemin.
Sa progression au sol avait néanmoins transformé Lætitia en un camouflage pour force spéciale et elle n’avait pas vraiment l’envie de se présenter ainsi devant son compagnon. Elle profita d’une rivière peu profonde pour faire quelques ablutions. Elle s’installa ensuite sur un tapis d’herbes ensoleillé pour faire sécher son string et son crop top en latex puis ferma les yeux quelques instants. Elle se réveilla en sursaut en sentant un souffle proche de sa jambe. La biche qui lui avait épargné d’être découverte humait à présent les jambes de Lætitia. Constatant le mouvement de la jeune femme, elle tourna la tête puis échangea un regard avec Lætitia. Voir de si près un bel animal sauvage comblait la jeune femme d’autant plus qu’il ne semblait guère inquiet de sa présence. La biche caressa doucement pendant plusieurs minutes une jambe de la jeune femme puis s’éloigna paisiblement. Le moment de sérénité fut intense !
Lætitia finit par atteindre sans encombre la villa et y pénétra par la porte fenêtre que son compagnon avait laissé ouverte pour elle.
- Bonjour mon chéri, je suis de retour !
- Félicitations ma chérie. As tu réussi à rester discrète ?
- De bout en bout !
- Tu as donc réussi à échapper aux sbires du Joker.
- Après tant d’aventures, j’aurais besoin de tendresse. Pourrais tu stp me prendre dans tes bras et me porter dans notre chambre ?
Martin exécuta la demande de Lætitia : alors qu’elle était toujours strictement ligotée, il la souleva délicatement puis le transporta dans leur chambre où ils purent communier de leur amour. Quant à Lætitia, elle n’accepta d’être délivrée que lorsque les deux amants redescendirent dans la cuisine.
J'ai profité de mes vacances pour imaginer une suite.
Bonne lecture à tous et n'hésitez pas à me faire part de vos remarques.
C'est toujours précieux pour permettre à un auteur de s'améliorer.
Lorsque son gage s’acheva, Martin s’empressa de retirer le bâillon boule de la bouche de Lætitia puis l’embrassa longuement alors qu’elle était toujours strictement ligotée sur sa chaise, simplement vêtue d’un petit string et d’un petit soutien gorge. Lorsque les lèvres des deux amants se séparèrent, la jeune femme fit part à son compagnon d’un certain abattement :
- Mon chéri, mes punitions, bien que très excitantes, me semblent manquer de goût depuis un certain temps et je commence à me languir.
- Rassure toi, ma chérie. J’avais bien perçu ton sentiment et je n’en suis nullement surpris. Voilà six mois que tu expérimentes cette douce punition et je me doutais bien que l’étincelle initiale finirait par s’estomper. A en juger par le nombre de sessions que j’ai été obligé de t’infliger, il me semble néanmoins que tu y as pris un immense plaisir !
- En effet, les premiers mois furent des instants d’une grande intensité !
- Souhaitant ardemment veiller à ton bonheur, je ne comptais pas me satisfaire de cette situation et j’ai donc imaginé un nouveau gage.
- Est-ce vraiment le cas ?
- Je t’en fais la promesse ma chérie mais je ne souhaite pas dévoiler sa nature de suite. Je t’en ferai le cadeau lors de notre week-end en amoureux dans la forêt du Mordor d’ici quelques semaines.
Lorsque Martin gara la voiture devant la villa trois semaines après cette discussion, Lætitia fut ravie de son choix. Il s’agissait d’une splendide demeure isolée située au milieu d’une clairière soit un lieu idéal pour se ressourcer entre amoureux. Après un court état des lieux et la remise des clefs, le propriétaire des lieux prit congés et laissa les deux tourtereaux entre eux.
Le lendemain, Lætitia et Martin enfilèrent leurs chaussures de marche et quittèrent la villa pour découvrir la forêt qui les entourait. La jeune femme remarqua que son compagnon avait choisi un sac bien trop grand pour les affaires qu’il prenait habituellement en randonnée et se douta qu’il devait s’y trouver quelques objets nécessaires à la réalisation de son futur gage. Elle prit cependant la décision de ne rien laisser transparaître pour ne pas gâcher la surprise de son compagnon.
A l’issue d’une heure de marche, à proximité immédiate d’une zone de forêt très dense, Martin dévoila son sac :
- Ma chérie, nous sommes arrivés à destination. Ici commence ton nouveau gage.
- Tiens donc !
- Éloignons nous quelques instants du chemin pour se mettre en retrait dans ce sous-bois.
Une minute plus tard, le jeune homme sortit de son sac un costume particulièrement sexy de batgirl pour sa compagne. Il était composé d’une paire de bottes montant jusqu’à mi-mollet, d’un petit string en latex, d’un crop top à manches longues également en latex et d’un masque pour le visage. Laetitia s’empressa de s’habiller puis Martin prit une photo de sa compagne avec son téléphone. En regardant l’écran, le jeune femme ne put s’empêcher de penser qu’elle était particulièrement attirante ainsi déguisée : le string et le crop top épousaient parfaitement ses formes telle une seconde peau. Sa généreuse poitrine était particulièrement mise en valeur d’autant plus qu’une chauve souris jaune était imprimée sur le mince tissu au droit de ses seins alors que le reste du déguisement était intégralement noir. En outre, ses jambes, ses fesses et son ventre jusqu’à sa poitrine étaient nus permettant à tous d’admirer la beauté de son corps.
- A voir ton air ravi, j’en conclus que mon déguisement te séduit !
- En effet, mon chéri. Tu sais parfaitement que je suis une grande admiratrice de batgirl. Cependant, si je poursuis notre balade ainsi habillée, les autres randonneurs que nous pourrions rencontrer pourraient me trouver indécente.
- Tu as raison, ma chérie. Ton objectif est de rentrer à la villa sans être vue.
- Cela me semble bien facile en profitant des nombreux fourrés pour se cacher.
- Pour l’instant, c’est le cas mais cela pourrait être plus difficile en étant ligotée.
Martin sortit des cordes d’une couleur jaune de son sac et dévoila la nature précise du gage :
- Batgirl a été capturée par le Joker mais elle a réussi à s’échapper sans toutefois rompre les liens qui entravent ses jambes et ses bras. Les sbires du Joker sont à sa recherche et elle cherche donc à rejoindre son QG malgré ses liens pour se mettre en sécurité. Tel est ton gage.
Lætitia fit un grand sourire à Martin :
- Je reconnais bien ton imagination canaille et c’est notamment pour ce trait de caractère que je t’aime.
Les deux amants échangèrent un long baiser puis Martin ligota sa compagne. Il lui lia les poignets derrière son dos puis plaqua ses bras contre son buste grâce une nouvelle corde qu’il passa sous sa poitrine. Il termina par le ligotage de ses jambes au droit des chevilles et des cuisses. Lætitia jaugea ses liens et constata que son ligotage était strict sans toutefois être douloureux.
Martin coinça une oreillette sous le masque de sa compagne puis expliqua les règles du jeu :
- Cher batgirl, ta mission est très simple : d’ici quelques minutes, je te quitterai vous regagner la villa. Ton objectif est le suivant : dès que je te donnerai le top départ grâce à l’oreillette fixée sous ton masque, il s’agira de rentrer à la villa par le chemin que tu souhaiteras en prenant le temps que tu souhaiteras mais en restant ligotée et en évitant de tomber nez à nez avec un autre randonneur. En cas de difficulté, n’hésite pas à me contacter via l’oreillette. Il suffit d’expliciter mon prénom pour l’activer. Elle est munie d’une balise GPS afin de pouvoir de retrouver à coup sûr si besoin. As tu des questions ?
- Aucune, mon chéri !
- Alors bonne chance !
Après un dernier baiser, Martin abandonna sa compagne pour reprendre le chemin de leur logement de villégiature. Sitôt après avoir perdu de vue son compagnon, Lætitia s’assit sur un rocher située à proximité immédiate. Elle commença à réfléchir à la situation : elle était seule, très légèrement vêtue, strictement ligotée et au milieu d’une forêt. Voilà une situation qu’elle n’avait jamais rencontré. Une pointe d’inquiétude commença à traverser son esprit. Elle parvint néanmoins rapidement à se raisonner : en réfléchissant froidement, il n’y avait pas vraiment de danger : les températures étaient encore clémentes en cette fin d’Été. Le risque de prendre froid était nul. La forêt est certes peuplé d’animaux mais aucun n’était dangereux pour l’être humain. En cas de difficulté, elle pouvait facilement joindre Martin qui viendrait promptement la secourir. Le seul risque était de rencontrer un randonneur et de perdre un peu de dignité. La haute saison était heureusement terminée et le nombre de visiteurs était à présent bien plus réduit.
Les peurs ayant quitté ses pensées, elle se concentra sur ses ressentis. La morsure des cordes stimulait son excitation comme lors du précédent gage. Elle constata d’ailleurs que ses seins commencèrent à pointer outrageusement et que le fin tissu en latex du crop top ne masquait nullement cet état ! Cependant, l’excitation se combinait subtilement avec un sentiment d’apaisement, vraisemblablement lié au silence et à la beauté de la nature qui l’entourait ainsi qu’à une petite dose d’adrénaline étant donné le défi de rentrer sans se faire voir.
Le grésillement de son oreillette mit fin provisoirement à la rêverie de Lætitia :
- Ma chérie, top départ !
- Très bien, mon chéri, je prends la direction de la villa.
Sans trop de difficulté, la jeune femme parvint à se mettre debout. En revanche, elle se rendit compte rapidement que la progression était bien plus exténuante qu’imaginée. Elle ne pouvait progresser qu’en effectuant des bonds et des sauts et une telle démarche consommait bien plus d’énergie, à distance équivalente, qu’une marche « classique ».
Peu de temps après son départ, elle entendit quelques bruits de voix devant elle et s’éloigna rapidement du chemin pour se cacher derrière plusieurs arbres. Après une attente de courte durée, elle observa un groupe de randonneurs assez âgés qui progressaient joyeusement sur le chemin en discutant. Aucun ne semblait avoir remarqué sa présence et ils continuèrent paisiblement leur marche. Rassurée par ce premier évitement, Lætitia prit confiance en elle, regagna le chemin puis poursuivit sa route en sautillant.
Une vingtaine de minutes plus tard, elle se cacha à nouveau derrière des arbres à l’approche d’une nouvelle présence. Il s’agissait à présent d’un couple visiblement très amoureux à en juger par leurs regards attendris. Les deux amants marquèrent l’arrêt au bord du chemin à proximité de Lætitia puis échangèrent un long baiser. Il se transforma en des caresses mutuelles qui se prolongèrent. Voir deux être manifester leur amour était un spectacle qui faisait chaud au cœur mais, dans le cas présent, il n’arrangeait pas les affaires de la jeune femme car elle était coincée dans sa progression. Elle dut se résoudre à attendre patiemment la fin de ces témoignages d’amour.
La troisième alerte fut palpitante. Alors qu’elle poursuivait sa progression en sautillant, Lætitia n’aperçut que tardivement une femme accompagnée de son chien. Le lieu de la rencontre n’était guère propice pour la jeune batgirl car la forêt était plus clairsemée et il était donc plus difficile de se cacher. Après un examen rapide de la situation , Lætitia prit la décision de se cacher dans un buisson touffu : elle bifurqua rapidement sur sa droite, effectua quelques sauts jusqu’au buisson et se coucha à plat ventre aussi vite que possible. Les mains liés derrière le dos et les jambes ligotés, l’exercice n’était pas simple mais, fort heureusement, un tapis de mousses amortit son atterrissage à terre. Elle rampa laborieusement tout en maugréant sur sa lenteur mais finit par être engloutie à temps par la végétation.
Si la femme ne l’avait pas vu, ce n’était pas le cas du chien qui se dirigea en trottinant vers elle. Voyant l’animal se rapprocher, Lætitia sentit son cœur battre la chamade et s’attendait à être découverte. En effet, la randonneuse appela son chien et, constatant qu’il refusait de venir et qu’il fouinait la truffe au sol devant le buisson, elle s’en approcha. Par un heureux sort du destin, une biche sortit de la forêt et traversa le chemin à une dizaine de mètres. Le chien abandonna aussitôt Lætitia pour courser l’animal sauvage suivi de sa propriétaire qui essayait vainement de le faire revenir. La jeune femme souffla de soulagement et resta immobile quelques minutes pour retrouver ses esprits.
Lorsqu’elle décida de reprendre son chemin, elle se rendit compte qu’il n’était pas évident de se redresser lorsqu’on est couchée à plat ventre avec les pieds et les poings liés derrière le dos. Après quelques tentatives infructueuses, elle finit par y arriver et reprit son chemin.
Sa progression au sol avait néanmoins transformé Lætitia en un camouflage pour force spéciale et elle n’avait pas vraiment l’envie de se présenter ainsi devant son compagnon. Elle profita d’une rivière peu profonde pour faire quelques ablutions. Elle s’installa ensuite sur un tapis d’herbes ensoleillé pour faire sécher son string et son crop top en latex puis ferma les yeux quelques instants. Elle se réveilla en sursaut en sentant un souffle proche de sa jambe. La biche qui lui avait épargné d’être découverte humait à présent les jambes de Lætitia. Constatant le mouvement de la jeune femme, elle tourna la tête puis échangea un regard avec Lætitia. Voir de si près un bel animal sauvage comblait la jeune femme d’autant plus qu’il ne semblait guère inquiet de sa présence. La biche caressa doucement pendant plusieurs minutes une jambe de la jeune femme puis s’éloigna paisiblement. Le moment de sérénité fut intense !
Lætitia finit par atteindre sans encombre la villa et y pénétra par la porte fenêtre que son compagnon avait laissé ouverte pour elle.
- Bonjour mon chéri, je suis de retour !
- Félicitations ma chérie. As tu réussi à rester discrète ?
- De bout en bout !
- Tu as donc réussi à échapper aux sbires du Joker.
- Après tant d’aventures, j’aurais besoin de tendresse. Pourrais tu stp me prendre dans tes bras et me porter dans notre chambre ?
Martin exécuta la demande de Lætitia : alors qu’elle était toujours strictement ligotée, il la souleva délicatement puis le transporta dans leur chambre où ils purent communier de leur amour. Quant à Lætitia, elle n’accepta d’être délivrée que lorsque les deux amants redescendirent dans la cuisine.