
Par contre je vais devoir oublier un peu l'exemple demandé, je ne trouve pas de morceau qui soit suffisamment beau et abordable pour au moins faire transparaître la subtilité de la chose.
Bah, c'est ce que j'ai dit. J'ai dit qu'en plus de la qualité d'un livre, il faut également savoir quel public est visé. Ici, ce sont les universitaires et leurs étudiants, Bührer-Thierry écrit donc pour les universitaires et les étudiants.peut être parce que son propos n'est compréhensible que pour la caste des universitaires et qu'en dehors de ce petit cercle d'initiés , son propos n'intéresse personne ...
Je valide tes propos en tant que généralité. Qu'est-ce que j'ai souffert en lisant la collection Cursus des éditions Armand Collind'autre part , le propos est parfois tellement abscons qu'il décourage le moindre néophyte qui voudrait pouvoir en profiter .
En fait, c'est même pas la peine de se demander. Bührer-Thierry l'écrit dans ses propres livres, qu'elle réécrit l'Histoire de France en fonction des nouvelles conceptions de l'Histoire, ainsi que des dernières découvertes bien sûr.on est en droit de se demander si ceci n'explique pas cela ...
Alors là, je suis pas d'accord du tout. Des émissions, des livres, voire des jeux, de vulgarisation, il y en a des dizaines. Je pense que les trois quarts des Français ont regardé Secrets d'Histoire ou C'est pas sorcier au moins une fois dans leur vie.le peuple quand à lui trop bête pour comprendre , et dont le bon sens est un frein à l'élaboration conceptuelle complexe est tenu éloigné de ce genre de propos auquel par la suite les intellectuels n'auront de cesse de se référencer pour valider la supériorité de leur propos.
Est-ce que tu comprends quoi que ce soit aux endodésoxyribonucléases ? Moi, en tout cas, j'y comprend absolument rien. La plupart des gens n'y comprennent strictement rien. C'est un savoir difficilement diffusible. Mais avec les recherches sur les mécanismes des endodésoxyribonucléases, on cherche à guérir les leucémies.et dont le bon sens est un frein à l'élaboration conceptuelle complexe est tenu éloigné de ce genre de propos auquel par la suite les intellectuels n'auront de cesse de se référencer pour valider la supériorité de leur propos.
Très fort mêmeje suis même prêt à accepter que mon "tous pourris" est un peu fort
Nous sommes d'accordcependant , on peut quand même distinguer 2 savoirs différents , surtout à notre époque: le savoir technique qui contribue pour grande partie à à éclairer les connaissances acquises jusque là d'un jour nouveau , et le savoir de "validation" , qui permet de valider l'idéologie dominante, et j'espère que tu seras prêt à admettre que comme lorsqu'au moyen âge les moines qui veillaient sur les bibliothèques les plus importantes , nos universitaires se pensent aujourd'hui comme les nouveaux détenteurs d'un savoir sur lequel ils veillent scrupuleusement comme le faisaient leurs prédécesseurs avec bien entendu une autre idéologie .
J'avoue que ses thèses ont de quoi surprendre.par conséquent lorsque l'on me dit que tel historien , est encensé par ses pairs , et qu'en consultant la liste de ses publication , je m’aperçois que ses centres d’intérêt tournent autour du clergé et de la place de la femme dans l'histoire , je suis en droit de me poser la question de son objectivité ,
Par contre, il faut faire attention là. Notre historienne, c'est une spécialiste de l'Empire carolingien. Or, à l'époque, c'est appelé par le papa "L'Empire Chrétien d'Occident" ; l'empereur est le "successeur du Roi David" ; et surtout, hormis les Juifs, la totalité de la population de l'Empire carolingien est composée de Chrétiens, qui s'opposent aux Musulmans d'Espagne et aux Païens de Bulgarie. On ne peut pas se spécialiser dans l'Empire carolingien, sans se spécialiser dans l’Église, vu que c'est la structure qui englobe toute la Société.car il se trouve justement que ( je suis agnostique ) l'église chrétienne est tout de même assez attaquée en ce moment ( à tort ou à raison ) , et que tous les arguments sont bons( même historiques ) pour justifier le fait de s'en débarrasser ,
Ce qu'elle ne fait absolument pas. D'ailleurs, ça serait plutôt le contraire, puisqu'elle met en avant le fait que c'était le seul lien entre les peuples de l'Empire.et que tous les arguments sont bons( même historiques ) pour justifier le fait de s'en débarrasser , ou de la discréditer ,
C'est vrai. Mais Bührer-Thierry fait une distinction quand même. Elle distingue bien à la fois les femmes nobles ou du haut-clergé (les abbesses), des femmes roturières. C'est pas exactement le même traitement qui leur était infligé.et que en ce qui concerne les femmes et leur place dans la société , étant donné qu'il serait plus épanouissant qu'elles bossent, afin d'être indépendante même si elles doivent se soumettre à l'autorité du marché du travail et faire garder leurs enfants par quelqu'un d'autre , plutôt qu'elles restent à la maison à s'occuper de leurs gosses, esclavage suprême soumis à l'autorité arbitraire un seul homme qui passe son temps , c'est bien connu , à lui taper dessus , lorsqu'il rentre bourré du bistrot , c'est mieux de montrer que dans l'histoire les femmes ont morflé , et que leur sort actuel est bien plus enviable qu'avant ....
Tu ne crois pas si bien direSimplement , c'est pas étonnant donc que ces bouquins se vendent bien .... c'est comme si en 1500 , un moine ( c'est sans doute arrivé ) , avait réussi à démontrer que Dieu existe en appuyant sa démonstration sur les textes anciens de la bible ... il aurait du faire un carton , car cela justifiait alors l'autorité et le pouvoir de l'église de l'époque .
Ah mais si. Ça mine, le savoir. Le savoir, c'est la deuxième meilleur arme contre les pouvoirs en place (après le ridicule). La Renaissance, c'est un changement d'ère, normal que ça prenne du temps. La Révolution, c'est une période de troubles politiques, pas intellectuels, les universitaires servent sous les Lumières, puis reviennent sous la III°République avec l'Affaire Dreyfus, mais entre-temps ils ne servent pas à grand-chose, juste à tenir l'école laïque ou religieuse selon le gouvernement en place.quand aux savoirs qui bouleversent les sociétés , je n'y crois pas ...la renaissance a mis 100 ans avant d'accoucher , la révolution près de 100 ans à se préparer aussi .
Et on ne le fait pas. Personne ne décrète des changements de Société comme ça.On ne peut pas décréter un changement de société , on peut simplement s'emparer du pouvoir et veiller dessus comme le fait la bourgeoise depuis plus de deux siècles
Dans ce cas, on parle d'obscurantisme, plus de savoir utile ou non.il y a toutefois quelques retours de flamme malencontreux à vouloir aller trop loin et imposer trop fort son point de vue , je pense au bûcher des vanités , ou bien même au fascisme , et à tous ces mouvements réactionnaires qui ont émergé ici et là et ont été le signe flagrant du raz le bol du peuple .