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Allez, la suite s'il-te-plaît ^^
Et est-ce que tu as l'intention de ligoter l'actrice mentionnée au début de l'histoire. Si j'ai bien compris, il s'agit de Natalie Portman, c'est tentant
Ca arrive les gens, laissez moi juste un peu de temps, j'ai rien d'écrit à l'avance^^
Quand à l'actrice, c'est bien Natalie Portman mais je ne pense pas la faire revenir dans l'histoire, du moins pas pour le moment. Il s'agissait d'un simple clin d'œil à la scène de star wars et d'un bon moyen d'introduire les menottes. Mais on verra, peut être plus tard.
Ca y est, le tournage se termine. Ce soir, je rangerais les éclairages pour la dernière fois.
J'aperçois Alisson à l'autre bout du plateau. Jupe noire, chemisier blanc, lunettes et queue de cheval, comme d'habitude
Ca fait un mois qu'on a fait le pari. Un mois qu'elle ne m'a plus adressé la parole, ni même un regard pour ce que ca vaut. Du coup, je me demande si le pari tiens encore. J'espère.
Je me remémore pour la énième fois cette soirée. Avec les mains attachées dans le dos, elle a eu plus de mal. Moi aussi, évidemment. Mais qui dit plus de mal, dit plus de temps pour observer, regarder, profiter. De la beauté de l'instant. Cette silhouette frêle, jolie, aux formes dessinées parfaitement. Ni trop, ni trop peu. Une silhouette qui se trémousse pour essayer de libérer ces poignets du contact froid du métal, du poids qu'il impose.
Je suis tiré de ma rêverie par des applaudissements. Ca y est, le tournage est définitivement bouclé. Reste le montage, mais ça, ça ne me concerne pas.
Je remballe le matos, puis le réa sabre une bouteille de champagne. Tout le monde est heureux, tout le monde boit et mange. C'est la fin. Moi aussi je suis heureux. Heureux et inquiet. Inquiet par le silence radio d'Alisson. Je n'ose pas trop aller lui en parler, surtout en public. Il va falloir attendre.
Tout le monde part petit à petit. Je traine un peu, espérant naïvement pouvoir parler à Alisson. Ca ne sera pas le cas. Elle est partie. Tant pis, même si je n'ai pas mon prix, le petit moment passé dans la réserve était agréable et fait un beau souvenir.
Il est 22h. Le tournage est définitivement terminé. Le matos est rangé. Tout le monde rentre chez soi. Inconsciemment, je passe devant la réserve d'accessoires. Elle est fermé à clé.
Il est 22h. Le tournage est définitivement terminé. Je rentre chez moi.
On sonne à la porte. Pourquoi on sonne à la porte à 9h du mat' alors que je suis entre deux contrats? J'ai fini le tournage du film hier. J'ai pas d'obligations aujourd'hui, et je comptais bien en profiter.
Je suis encore dans le brouillard, mais je descend. J'habite un loft avec mezzanine pour la chambre et la salle de bain. le bas est fait de murs de briques avec une cuisine américaine et d'une grande pièce à vivre.
J'atteins la porte d'entrée, et les coups redoublent. Ca à l'air important...Emmitouflé dans mon peignoir, j'ouvre la porte... Ok. Soit je rêve encore, soit la réalité est plutôt cool avec moi aujourd'hui.
Je regarde le tableau sur le mur de l'entrée. Je peux lire le "NEW-YORK Brooklin" inscrit dessus. Si je peux lire, c'est que je ne rêve pas. La réalité est donc cool.
Si j'en suis arrivé à cette conclusion, c'est que devant moi, sur le pas de ma porte, se tient Alisson. Jupe noire, chemisier blanc, lunettes et queue de cheval, avec un petit sac de voyage.
"Il est 9h02, dit elle en regardant sa montre, et je me place officiellement à tes ordres pour 24h."
Wowowow. Ca va beaucoup trop vite pour moi. J'ai pas encore eu mon café.
"Tu vas me faire entrer, oui ou non?"
Je me rend compte qu'on est toujours sur le perron, et je m'efface pour qu'elle rentre. Elle promène son regard tout en s'installant dans le siège club du salon. Mon siège préféré.
"Café?"
Elle hoche la tête, et je me rend dans la cuisine pour préparer deux cafés, tout en observant la jolie fille qui vient de rentrer dans mon appart en disant qu'elle se plaçait sous mes ordres pour 24h. J'en reviens toujours pas.
Le café est prêt, je m'installe en face d'elle dans le canapé en cuir et lui tend sa tasse. Elle la prend sans dire un mot et commence à boire. Ce silence... c'est stressant.
Bon j'ai bu mon café, j'ai les idées plus claires maintenant. Faut que j'aille prendre une douche. Mais avant, il faut trouver quoi faire d'Alisson. C'est vrai quoi, elle va pas juste rester planté là à rien faire.
Bon, j'ai pas d'idées. Du coup...
"Je vais prendre une douche. T'as qu'à laver les tasses en attendant."
Elle hoche la tête et se lève. Au passage, elle jette un regard appuyé à son sac.
"Attend. Il y a quoi dans le sac?"
Au lieu de répondre, elle fait demi-tour et ouvre le sac. Puis retourne dans la cuisine.
Sauf qu'après avoir vu le contenu du sac, c'est pas ce qu'il va se passer. Du moins pas exactement.
Il est 9h10, et une belle journée viens de commencer.
Je regrette immédiatement le ton autoritaire que j'ai pris. Mais ça n'a pas l'air de déranger Alisson. Elle pose les tasses sur l'évier et revient près du sac. Elle se tient debout face à moi, les mains dans le dos, les jambes légèrement écartées. Une position de militaire au repos.
Je sors un objet du sac, et lui dit:
"Cet objet sera le signe de ton "engagement" pour la journée. Tu devras les porter à tout instant, sauf si je te les retire, on est d'accord?"
Elle hoche la tête de façon sèche. Elle feint l'indifférence, mais le rouge lui est légèrement monté aux joues. Ca la rend encore plus craquante.
"-Je veux entendre une réponse. Va falloir que tu parles un peu parce que sinon la journée va être longue. Pour tous les deux. Donc je répète, Est-ce qu'on est d'accord?
- Oui."
Bon, pour la conversation, on repassera.
"Tends moi tes mains."
Elle me les tend d'un mouvement vif. Je sors alors de l'étui trouvé dans le sac une paire de menottes. Des classiques, pas les clejuso du tournage. Bien plus petites et plus légères.
Je lui passe les menottes aux poignets. Elle détourne le regard, comme si elle avait honte de ce qu'elle était en train de faire.
Je prend mon temps, faisant résonner chaque "clic" indiquant un cran de serré de plus. Je ne serre pas trop non plus, on est au début de la journée, et le but n'est pas de lui faire mal. Cette journée est un jeu, pas une torture.
Une fois les menottes ajustées, Alisson secoue vaguement les bras, faisant cliqueter la chaine de ces dernières. Elle essaye de trouver une position ou elles ne la gêneront pas trop. Abandonnant visiblement l'idée, elle laisse retomber ses bras le long de son corps et reste là, debout à côté de moi qui suis toujours assis dans le canapé. Elle se tient bien droite, et j'ai tout le loisir d'observer à quel point elle est jolie.
"Je retourne faire la vaisselle ou tu veux continuer à me reluquer?"
Visiblement, j'ai observé trop longtemps. Quoique. Son sourire vient contredire le ton de sa voix. Elle aime être l'objet d'attention. Enfin, je crois.
"-Vas-y, je vais me doucher. Mais fais attention au ton que tu prends quand tu t'adresses à moi. Après tout, je suis ton supérieur pour la journée.
- Compris chef!"
Elle se met au garde à vous, une main sur le front, comme à l'armée. La petite différence, c'est que l'autre main à suivi le mouvement, grâce ou à cause des menottes.
Elle le prend à la rigolade. Tant mieux, ça détend l'atmosphère jusqu'ici un peu lourd.
Il est 9h15, je monte l'escalier et vais prendre ma douche. Le temps de gravir les marches, mon regard ne quitte pas un instant Alisson. Elle me tourne le dos, mais ça n'enlève rien à la beauté de la chose, au contraire. Je me demande à quoi elle pense, là tout de suite.
Il est 9h15, et la journée ne fait que commencer.
Si la journée ne fait que commencer, une suite serait plus que bienvenue
Surtout que tu as un style, qui fait un peu rapport détaillé, mais qui convient à merveille à l'enchaînement d'évènements que tu es en train de raconter