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J'hésite. Fifa me fait de l'œil, en plus je gagne déjà 3-1.
Toc toc toc.
RAAAH. Mais pourquoi je peux pas la fermer de temps en temps, et me mêler de mes affaires?
J'ouvre la porte et me retrouve face à Julie, engoncée dans son uniforme de cadet de police informe. Franchement, elle est vachement moins sexy que d'habitude. Elle à pas le même charme dans son uniforme bleu foncé qu'avec ses shorty à ras de la...voilà quoi. Bizarre non?
"-T'es toujours prêt à m'aider?
- La première méthode fonctionne pas?
- Non, ça fait deux heures que j'essaye d'imaginer des scénarios avec des persos de séries, mais y'a rien qui bouge. Je suis toujours au point mort.
- Ok je vais t'aider. Mais t'avais vraiment besoin de mettre l'uniforme?
- Je veux faire ça bien. Bon allez on s'y met. Vous êtes bien Mickael K. ?
- Euh, oui aux dernières nouvelles c'est moi.
- Je viens perquisitionner votre domicile. Veuillez vous écarter s'il vous plaît.
- Je peux voir votre mandat de perquisition avant?"
Premier piège. Voyons si elle va tomber dedans.
"-Ceci est une perquisition dans le cadre d'une enquête suite à un flagrant délit. Je n'ai besoin que d'une autorisation judiciaire. De plus, le mandat de perquisition n'existe pas en France. Maintenant, veuillez vous écarter que je fouille votre domicile s'il vous plaît."
Bien, j'approuve d'un hochement de tête et la laisse rentrer dans ma chambre. Et qui dit chambre d'étudiant, dit chambre mal rangée. Mais je m'en fous, et visiblement elle aussi, puisqu'elle commence à fouiller partout. Je pense pas que ce soit nécessaire de pousser le roleplay à ce point pour réviser, mais bon, si ça la rassure.
"-Et si je vous avez pas laisser entrer, vous auriez fait comment?
- Dans le cadre d'une enquête pour flagrant délit, l'autorisation du propriétaire/de l'occupant n'est pas obligatoire, j'ai le droit de forcer l'entrée Mr. K. Votre présence n'est même pas requise.
- Ah donc vous pouvez tout fouillez toute seule sans témoin? Ah ba tu m'étonnes que la police trouve des preuves facilement dans ces cas là...
- Euh.. Il faut... euh, je ne peux pas être seule...il faut...euh...Ah merde!
- Il faut deux témoins qui ne soient pas de la police. Ou un représentant désigné par le propriétaire.
- Ouais c'est ça.
- Tu t'en sors pas trop mal pour ça ça va hein.
- Ouais, et j'ai trouvé ce pour quoi je suis venu! Alors Mr. K., on possède de la drogue? Et pas qu'un petit pochon en plus! Ca va au delà de la consommation perso ça!"
Oups, j'avais oublié que j'avais ramené ça du voyage d'Amsterdam le week-end précédent. Elle me regarde avec un grand sourire avant de s'approcher et me dire
"-Veuillez vous tourner s'il vous plait.
- Pour quoi faire.
- Veuillez vous tourner maintenant!Bien, mettez les mains sur la tête. Tout de suite."
J'obéis. Je sais toujours pas pourquoi, mais j'obéis. Peut être qu'elle m'impressionne au final.
Je me retrouve donc mains sur la tête, avec une aspirante à l'école de police dans mon dos.
J'attend. Pas longtemps. Le contact froid de l'acier contre mon poignet gauche me confirme ce que je pensais.
"-Hé! Pourquoi vous me passez les menottes!
- L'article 803 du code de procédure pénale dispose que peut être soumis au port des menottes l'individu créant un danger pour autrui ou pour lui-même, ainsi que celui susceptible de s'enfuir. Vous êtes susceptible de vous enfuir étant donné que je suis seule. Je prend donc mes précautions.
- Ouch! Ok ok! c'est débile mais ok! Pas la peine de serrer plus!"
C'est qu'elle m'a fait mal! Tout en parlant, elle m'a rabattu les bras dans le dos et m'a menotté fermement. C'est la première fois que je me retrouve dans cette situation, et j'arrive pas à décider si c'est fun ou carrément flippant. Elle prend vraiment son rôle très à cœur.
J'essaye de bouger un peu les bras, de faire glisser les menottes sur mes poignets, mais Julie a serré au maximum.
"-J'ai l'air si dangereux que ça pour que tu serres au maximum? J'ai proposé de t'aider, pas de me faire torturer!
- Mr. K., vous êtes à partir de cet instant placé en garde à vue. L'article 63-2 du code de procédure pénale dispose que vous avez droit de contacter une personne de votre entourage sauf si les nécessités de l'enquête sont contradictoires avec ce droit. l'article 63-3 dispose que..."
Elle m'énumère mes droits. Elle n'en oublie pas un. C'est bizarre pour quelqu'un qui n'arrivait pas à mémoriser quoique ce soit. Putain les menottes me coupent la circulation du sang et j'ai l'impression de plus rien contrôler. Plus la journée avance, plus je regrette d'avoir proposé mon aide à cette bombe blonde.
Elle a fini de me dire mes droits.
"-Bon, je crois que c'est bon, t'es parée. Tu connais vachement bien au final.
- Cette partie là oui ça va. Parce que je viens de la voir. C'est la suite qui est compliquée je trouve.
- Bon ba va pour la suite alors. On va où?
- Ben, au commissariat voyons! Une garde à vue, ça se passe bien au commissariat non?"
Sourire tour à tour innocent, machiavélique et enfin carnassier. Moi, je suis juste déboussolé. Et curieux. Vachement curieux même.
C'est pour ça que quand elle me prend par le bras pour m'entrainer hors de ma chambre, tout menotté, tout prisonnier que je suis, je ne résiste pas.
Je me demandais quelle excuse elle allait trouver pour le menotter. Le cannabis c'est pas mal, crédible sur tous les plans. Bien joué. Et je m'étale sur ce point parce que moi je n'aurais pas su quoi écrire si j'avais composé une histoire comme la tienne. Donc chapeau
Sinon, c'est clair et bien écrit. Et en ressortant en plus les références législatives sans rendre ton histoire ennuyeuse !
Bon, la suite il faut qu'on sache ce qu'est réellement le commissariat
Ce que j'adore : fan de toutes les immobilisations possibles, du Shibari au vacuum bed. j'aime la contrainte des liens, le sentiment de liberté qu'ils confèrent et l'abandon que l'on ressent au fur et à mesure de l'immobilisation.
Ce que je déteste : je n'aime pas trop les suspensions compliquées, ni les positions où l'esthétique prime sur la simplicité et l'efficacité. Je n'aime pas non plus ceux qui se prennent au sérieux, dans le bondage comme ailleurs.
Tu as révisé le code de procédure pénale dans son ensemble avant d'écrire ton histoire ?
Tu places la barre assez haute. On pourrait prévoir une prochaine histoire au sein de la commission européenne.
bravo en tout cas, très chouette à lire.
Ce que j'adore : et bien ce que j'adore, beaucoup de chose, j'aime aussi bien ressentir les cordes se serrées sur moi, que d'attacher la personne avec qui je pratique occasionnellement. comme lien j'adore les menottes, le froid au début j'adore, et le fait de se dire que sans la clé on ne peut rien faire
Ce que je déteste : ce que je déteste je ne sais pas encore en fait, vu que je n'ai que très peu d'expérience
Ce que j'adore : et bien ce que j'adore, beaucoup de chose, j'aime aussi bien ressentir les cordes se serrées sur moi, que d'attacher la personne avec qui je pratique occasionnellement. comme lien j'adore les menottes, le froid au début j'adore, et le fait de se dire que sans la clé on ne peut rien faire
Ce que je déteste : ce que je déteste je ne sais pas encore en fait, vu que je n'ai que très peu d'expérience