Merci stéphanie pour ton message, j'ai vu que tu as aussi publié une histoire mais j'ai pas beaucoup de temps pour lire en ce moment, je ferai ça quand je pourrai !
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Elle commença la conversation :
- Alors, comment ça c'est passé ?
Il lui raconta tout depuis le début puis posa une question.
- Tu sais où sont Marie, Arianna et Élisa ?
- Ça, je suis dans l'interdiction de t'en parler maintenant. Tu en sauras plus dans quelques minutes.
- Au fait, ta première journée s'était bien passée ? demanda le jeune homme.
Elle resta dubitative un court instant.
- Tout dépend de quel point de vue on se pose. Du côté de la direction oui mais du mien, absolument pas.
- Oh ?! Après les dernières heures qu'il venait de passer, Alexis pouvait très bien comprendre ce que signifiait "une mauvaise journée".
- Tu comprendras lorsque l'on arrivera chez nous.
- D'ailleurs tu peux m'indiquer le chemin ? L'école est immense et je ne sais pas encore me repérer.
- Non. Je te rappelle qu'il a été décidé dans l'équipe que nous n'allons pas vous lâcher facilement cette année. On a eu trop de problèmes l'année dernière. Une fois qu'on sera sûr que vous êtes clean, ce sera différent. Maintenant retourne toi et laisse moi te mettre un bandeau. Ne dis rien ! Sinon je te jure que je te bâillonne ! finit-elle d'un ton menaçant.
Blasé, le jeune homme du obtempérer. Il savait bien qu'elle ne plaisantait pas.
Une fois aveuglé, il dut mettre une main sur l'épaule droite de la jeune fille. Préférant se concentrer à marcher, il ne dit rien de toute l'ascension. Il fut vite perdu, une grande succession de couloirs et d’escaliers lui avaient faits perdre l'orientation. Il allait perdre patience lorsque Sophie reprit la parole :
- Tu vas maintenant voir ce qui est arrivé à tes équipières. Attention baisse la tête, la porte est large mais trop basse pour toi.
Bien-sûr, il s’exécuta. Une fois les portes closes, Sophie lui enleva son bandeau. Clignant des yeux le temps de s'habituer à l'obscurité, il retrouva la même pièce et ses camarades de promotion à une différence près. Les 3 filles qui l'avaient ligoté auparavant se retrouvaient dans une situation comparable. Elles avaient les chevilles et poignets menottés dans leur dos. Une chaîne faisait le tour de leur bassin et leur bloquait leurs avants bras au niveau des reins. Pour finir, les 3 étaient bâillonnées à l'aide d'un bâillon boule noir. Vu la longueur des menottes aux chevilles, elles pouvaient se déplacer facilement mais pour le moment, elles restaient assises sur 3 sofa disposés autour d'une table basse.
- Ah bah merde alors ! s'exclama Alexis en les voyant. Je ne m'attendais pas à ça !
Les 3 filles le regardèrent d'un air assez mécontent. Sophie continua.
- C'est leur punition de la semaine pour avoir mal réalisé l'exercice demandé. Ici, les filles ont et auront leurs mains enchaînées derrière leur dos en plus d'être bâillonnées. En cours, par contre, elles n'auront pas à subir de bâillon et leurs mains seront devant elles.
- Punition de la semaine ? C'est pas un peu trop abusé ?
- SI tu savais à quel point ce n'est pas grand chose par rapport à d'autres ...
- Ah, c'est bon à savoir ... Dis voir, je peux leur dire quelque chose ? Tout à l'heure elles ont bien profité, j'aimerais leur rendre la pareille.
- Fais ce que tu veux ! Mais attention, elles se sont faites avoir une fois,sûrement pas 2.
Dès qu'il obtint son assentiment, Alexis se dirigea vers les filles. Il déplaça la table basse, recula légèrement et pu observer les trois à la fois.
- Alors les filles, vous êtes mignonnes ainsi ! Pourquoi faire cette tête ? demanda le garçon avec un sourire aux lèvres.
Elles le regardèrent méchamment.
- Je vais vous proposer quelque chose, vous m'avez bien fait suer tout à l'heure. Les cordes, le bâillon étaient serrés et je n'ai pas pu m'en sortir sans aide extérieure. Maintenant, vous paraissez tout de suite moins futées que vous en aviez l'air tout à l'heure. Comme il s'y attendait, elles répliquèrent verbalement mais avec des "paroles" inintelligibles.
Alexis se dit que c'était sa petite vengeance et sourit.
- Je vais prendre ça pour des excuses n'est-ce pas ? fit-il en riant.
Elles furent encore plus énervées et ne répondirent pas.
- Très bien, voilà ce que je vous propose. Comme je ne suis pas de la même catégorie sociale que vous, je ne connais rien à votre monde. Comme on est dans la même promo, vous m'apprendrez vos règles et coutumes. Ça me permettra de commettre moins d'impair face aux professeurs et de ne pas plomber l'équipe. Par contre pour le ligotage, je ne suis pas très doué comme vous l'avez vu et donc, il me faudra un peu de temps à m'y faire. En échange je pourrai vous rendre service de temps en temps, tout dépendra des cas. J'imagine que vous acceptez ?
Des hochements de têtes affirmatifs lui répondirent.
- Parfait !
Il se retourna vers Sophie :
- On fait quoi maintenant ?
- Pour l'instant on est en "période blanche". C'est à dire qu'on peut accéder à certaines salles de l'école : notre "salle commune" où on peut réviser les cours, discuter, lire des livres de la bibliothèque.
- J'imagine qu'il n'y a pas de télé, d'internet, d’ordinateurs à proximité ? fit amèrement le garçon.
- Il y a bien des télés mais elles ne servent qu'à un but précis. Je te montrerai après.
- OK. Cela-dit, on se croirait presque à Pouddlard ! Dans quelles autres salles peut-on se déplacer ?
- Les salles de sport et les jardins. Mais attention, la période blanche est dangereuse. Quand on te dit "à 21 heures dans vos dortoirs", tu dois être à l'heure. Si jamais tu es encore dehors 5 minutes avant l'heure fixe, tu es cuits ! Les portes ferment automatiquement à 21h et si jamais les surveillants ou les profs te choppent, tu auras le droit à une sacrée correction. Il y a encore quelque chose : tous les élèves sont prêts à faire n'importe quoi pour sortir le plus rapidement possible et avantager son équipe. En bloquant les autres membres adverses pendant ces "périodes blanches", ils s'enlèvent des jours de rétention.
- Comment ça en bloquant ?
- C'est simple, avec des cordes, foulards, menottes ... C'est le cours de madame Kean. C'est comme ça que ça marche ici. Apparemment, cette méthode nous enseignerait à se méfier des adversaires et à consolider une équipe.
Alexis continua :
- L'année dernière, cette traîtresse d'Alicia, qu'a t'elle fait exactement ?
- Elle donnait des informations aux autres équipes car elles connaissaient certains autres membres personnellement.Il faut savoir aussi qu'on peut se faire "enlever". C'est à dire si jamais une autre équipe te capture et te garde un mois dans leurs locaux sans que tu parviennes à t'échapper, tu es transféré dans celle-ci. Si c'est le cas, crois-moi qu'ils ne te feront aucun cadeau.
Whhattt thee ffuucckk
- Et j'imagine qu'on ne peut se libérer que durant les périodes blanches ?
- Théoriquement non mais dans la pratique si à moins d'être très doué ce que tu n'es pas. Excuse moi de te le dire termina t-elle avec un clin d’œil.
- Une équipe peut-elle disparaître ?
- Non, ll y a toujours un nombre minimal. Mais ça n'empêche pas de collectionner les jours en plus à passer ici. Alicia a le plus perdu, elle doit redoubler sa première année. Mais on discutera de ça plus tard. Suis-moi.
Elle le dirigea vers une salle annexe. Il s'agissait d'une cuisine : un micro-ondes et un four étaient disponibles en plus d'une plaque de cuisson. Une table était à disposition ainsi que tous les ustensiles de bases. Mais ce que voulait montrer Sophie se trouvait accrochée au mur en face d'eux.
- C'est ce qui nous permet de voir ce qui se passe en dehors de notre équipe et de surveiller nos membres. Cette télé est connectée à toutes les caméras de surveillance de l'établissement. Malheureusement, elle nous fournit tout en direct mais n'enregistre pas. Regarde ici. Elle pianota sur sa télécommande.
Ce qu'il vit à l'écran l'étonna. Dorénavant, dans la "cellule capitonnée", se trouvaient Sarah et Élodie : les deux modèles de l'équipe noire et verte précédemment rencontrées (et délivrées par la même occasion). Comme la première prisonnière, elles étaient munis d'une camisole de force et étaient bâillonnées.
- Oh ! Elle ne perd pas de temps Madame Kean. J'avoue que je pourrais bien envoyer les 3 autres derrière ça ne me dérangerait pas !
Sa cheffe répondit avec malice :
- Je suis sûr qu'à l'heure actuelle, tes équipières rêveraient de TE voir dans cette cellule. Petite précision, ces 3 filles que tu vois là devront être dans ce cachot 1 heure ou 2 par jour pendant une semaine. Toutes les punitions s'étalent sur ce laps de temps et elles peuvent s'accumuler comme je l'ai expliqué aux filles tout à l'heure. Sans parler de tes résultats aux différents cours ...
- Ah, très gênant donc. Il faut vraiment qu'on m'apprenne le plus rapidement possible à m'en sortir avec une corde sinon je ne donne pas cher de ma peau et à celle d’Éléonore dans le cours de Madame Kean !
- Tu as tout à fait raison. Maintenant, retiens-bien ça.
Sans que le jeune homme l'ait vu venir, il se retrouva coincé dans une clé de bras, le torse plaqué contre la table.
- Tu vas pouvoir commencer ton apprentissage !
Avant qu'il ai pu répondre, il sentit une piqûre au niveau de son coup. Dès l'instant ou la mini aiguille se planta dans sa peau, Alexis se sentit mou et tomba très rapidement dans une sorte de somnolence.