Re: Scenes de bondage dans les séries ou films
Publié : 14 mars 2019, 14:13
Il y a des scenes de ligotages dans cette serie ?ggrard a écrit : 13 mars 2019, 15:55 tu as le temps, je te conseille l'episode 6, diffusé dans 2 semaines

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Il y a des scenes de ligotages dans cette serie ?ggrard a écrit : 13 mars 2019, 15:55 tu as le temps, je te conseille l'episode 6, diffusé dans 2 semaines
http://www.dvdclassik.com/critique/faux ... cronenbergCar Faux semblants est aussi, d’une façon particulièrement éprouvante, un film sur la domination masculine. Comme souvent chez Cronenberg, le pouvoir médical y outrepasse ses limites pour devenir lieu de contrôle (manière commode et safe de baiser), puis de maltraitance arbitraire, le film mêlant fantasmes du savant fou, imagerie bondage et ambiance délétère. Le mélange ne manqua pas de se susciter une levée de boucliers outre-Atlantique, étant descendu en flammes par la critique féministe (l’absence de réactions de ce type sur le Vieux Continent révèle l’écart entre l’étude de genre américaine et européenne). La démarche de Cronenberg se situe pourtant à l’opposé de tout mépris pour les victimes de violence du "sexe faible". Il tient au contraire un propos politiquement subversif, la source de la domination y étant clairement désignée comme étant la maternité. C’est par elle que deux jumeaux gynécologues ont prise (ici au propre comme au figuré) sur des patientes qu’ils traitent pour stérilité (refusant véhément de soigner les maris). Quand ils prennent leur fonction tout de rouge vêtus devant une clique à leur service, les Mantle ne sont plus tant des praticiens que des prêtres, exerçant une nouvelle maïeutique, investis d’un pouvoir de vie et de mort. Si Cronenberg dérange, c’est qu’il ajoute à ce constat une notion de consentement. Claire Niveau explique à son agent durant un repas (devant Elliot, qu’elle vient de faire parler en public de ses trois utérus) qu’elle tient à l’argent que lui procurera une série minable « As much as humiliation ». L’assouvissement de son masochisme explique, outre les ordonnances qu’ils lui font, l’intérêt que Claire porte d’abord aux jumeaux. C’est elle qui se condamne, ne pouvant être mère, à être une éternelle enfant, comme elle en fait le triste aveu alors qu’on la détache après le coït de son lit, après la punition à maintes reprises demandée (« I need to be punished »).
Ce qui est dommage, comme toujours, les scènes sont toujours trop courtes !