Bon, je me lance. Voici un petit conte où la magie se mêle à la naïveté, et une fois n'est pas coutume, de jolies bondagettes sont de la partie
Bonne lecture à toutes et à tous.
Le Noël du bondage
Il était une fois, par une belle nuit de Noël, une jeune femme qui était pourtant bien triste. Elle s'appelait Justine, et pour la première fois de sa vie, elle s'apprêtait à passer le réveillon seule, dans sa petite chaumière perdue au milieu d'une immense plaine recouverte de neige. Tout en dégustant son repas, elle se réchauffait, à la chaleur d'un bon feu de cheminée, quand tout à coup, un violent fracas se fit entendre dehors.
Curieuse, mais néanmoins prudente, elle entrouvrit légèrement sa porte d'entrée et fut aussitôt ébahie par le spectacle qui s'offrait à sa vue. Un majestueux traineau de bois venait de se poser en catastrophe dans son jardin. Et un vieil homme, vêtu d'un long manteau rouge et noir, en était descendu pour s'approcher de l'une de ses quatre montures, agenouillée dans la neige.
Justine écarquilla les yeux. Il ne s'agissait ni de rennes ni de chevaux, mais de jeunes femmes, arnachées de cuir de la tête aux pieds, joliment ornées de clochettes et de grelots, et surmontées chacune d'une longue et belle plume rouge.
-Ho ! Ho ! Ho ! S'écria le vieil homme en avançant vers elle, tout en soutenant une grande blonde aux bras solidement entravés dans un fourreau de cuir et avec un mors coincé entre les dents. Pardonnez-moi de vous déranger mademoiselle, mais nous avons besoin d'aide.
-Vous... Vous êtes le père Noël ? Demanda Justine d'une voix tremblante.
-Oh non, répondit l'homme. Je suis le père Bondage et voici Daisy, l'une de mes charmantes ponygirls.
-Le père Bondage ? Une ponygirl ? Mais... mais entrez. Malgré son accoutrement, je vois que votre amie est blessée. Je m'appelle Justine et j'ai des notions de secourisme. Je vais pouvoir m'occuper d'elle. Venez, nous allons l'installer près du feu.
Aussitôt dit, aussitôt fait, et la jeune femme fut assise dans un fauteuil à côté de la cheminée.
-Il va falloir que vous ôtiez tout ceci, ordonna Justine, sans quoi il sera impossible de l'examiner.
-Vous avez raison mademoiselle, répondit le vieil homme en jetant une pincée de poudre brillante sur la ponygirl.
Alors, comme par enchantement, la plume, le mors, le fourreau, le harnais et les cuissardes de la blonde disparurent et elle se retrouva dans le plus simple appareil.
-Je... je vais lui chercher une couverture, annonça Justine en s'éclipsant un court instant, il ne faudrait pas qu'elle prenne froid.
-Aie ! Se plaignit Daisy lorsque Justine effleura sa cheville un peu après.
-C'est une petite entorse. Rien de grave, mais elle va devoir se reposer pendant les semaines qui viennent.
-Des semaines ! S'exclamèrent en chœur l'homme et sa monture.
-J'en ai bien peur...
-Mais... Le Noël du Bondage ? Tous ces gens... Ils... ils n'auront pas leurs cordes... pas leurs bâillons... sanglota la blonde.
-Le Noël du Bondage ? Demanda Justine.
-Pendant la nuit de Noël, je suis censé apporter des cadeaux à toutes les amatrices et tous les amateurs de bondage de par le monde. Je suis en quelque sorte le père Noël des adultes, répondit le vieil homme.
-Je vois...
-Mais, sans mes quatre ponygirls mon traineau magique ne pourra jamais s'envoler.
-Je vais essayer, père Bondage... affirma la jeune femme en se relevant péniblement. J'y... J'y arriverai, malgré la douleur...
-Je ne peux pas te demander cela Daisy... Sans compter le risque de s'écraser...
-Mais... Le Noël du Bondage est fichu s'il n'y a pas quatre ponygirls... Tout ça... à cause de moi.
-Il ne faut pas dire ça Daisy, ce n'est pas de ta faute si tu t'es blessée...
-Mais les bondageurs, les bondageuses, les bondagés et les bondagettes... Ils n'auront pas leurs cadeaux cette année, gémit-elle.
-Peut-être que si... murmura timidement Justine.
-Que quoi ?! S'écrièrent-ils en se tournant brusquement vers leur hôte.
-Je peux la remplacer pendant qu'elle se repose ici, proposa cette dernière. Et ainsi, le Noël du Bondage serait sauvé.
-Pourquoi donc feriez-vous cela ? Demanda le vieil homme.
-Mais parce que j'aime le bondage pardi ! Sinon, croyez-moi, jamais je ne vous aurais laissés entrer chez moi, pouffa-t-elle.
-Et vos projets pour la soirée ?
-Je suis toute seule... Mon petit ami m'a quitté. Il n'appréciait pas mes... goûts.
-Quel idiot ! S'exclama Daisy.
Et ils rirent tous les trois de concert pendant près d'une minute.
-Nous n'avons plus beaucoup de temps, déclara le vieil homme en reprenant subitement ses esprits.
-Vous avez raison, répondit Justine. Allons-y !
Alors le père Bondage jeta sur elle une pincée de sa poudre brillante, et en un éclair ses vêtements se volatilisèrent. Une bride, surplombée d'une magnifique plume rouge, enserra alors son visage pour maintenir un mors dans sa bouche. Dans la foulée, un solide fourreau de cuir emprisonna ses bras dans son dos tandis que d'interminables cuissardes noires à talons hauts vinrent recouvrir ses jambes. Puis, pour compléter définitivement sa tenue, les multiples lanières d'un harnais encerclèrent sa peau nue, exposant sensuellement sa poitrine charnue tout en cisaillant délicatement son entrejambe, désormais gorgée de désir.
-Mmmh... gémit-elle le visage radieux.
-Merci pour tout ce que vous faites, déclara Daisy. Bonne chance et amusez-vous bien !
Quelques instants plus tard, le père Bondage l'arnacha à son traineau en compagnie des trois autres ponygirls qui les avaient attendus sagement durant tout ce temps.
-Allez ! Hue Astrid ! Hue Nina ! Hue Kate ! Et hue Justine ! Cria-t-il en faisant claquer la pointe de son fouet sur les fesses de la nouvelle venue.
Et alors la magie s'opéra. Mû par ses quatre ponygirls le traineau s'envola, par delà les monts et les mers, pour venir distribuer cordes et bâillons par milliers. Grâce à Justine, le Noël du Bondage était sauvé.
Fin