Nelson454metal a écrit :J'avoue que je brûle d'impatience...j'ai tellement envie de découvrir la suite
la voilà!
au moins ton post aura fair réagir...
mais c'est vrai , si on savait qui tu es, ça serait plus cool.
s'il te plait, sois gentil!
The Wraith a écrit :Et nous nous serions ravi qu'au lieu de réclamer à cordes et à cris une suite, tu prennes le temps de te présenter dans la section ad hoc avant que de venir harceler cette brave Caro qui n'est pas à ton service exclusif.
D'accord! ...Et
"la brave caro" est ravie que
The Wraith ait posté sur son histoire
"à cordes et à cris"
Donc voici la suite de cette longue histoire...est ce la fin de l'histoire ?....
pour mémoire: je vous rappelle déjà la fin du chapitre précédent...
Caro est ligotée sur un lit et Anne-Sophie arrive avec un révolver braqué sur ses ravisseurs mais...apparemment ce n'est pas sauver caro qui la motive...
- Du calme ! Anne-Sophie semble sûre d’elle. Si vous me dites où est mon amie la blonde, je vous laisse cette fille. Elle sait tout ! Je voulais la piéger, mais vous avez tout gâché. Je me fous de la drogue et du fric. Je vous laisserai partir, mais je veux récupérer mon amie... vivante et en bonne forme j'espère? Caroline je suis désolée, mais j'ai des choix à faire et c'est les risques du métier. Elle a baissé le ton en me parlant.
Une vague froide traverse mon corps. Je ne sais même plus quoi dire.
Mon coeur a des ratés. Je ne comprends plus rien. La lame du couteau s’est dégagée de mon cou.
- Ok.. Je vais vous dire où elle est mais vous me laissez celle la. L’homme semble rassuré , limite content.
- Vous avez ma parole. Elle leur tend un piège? Je n'ose même plus le croire.
- Nonnnn....Julie!!!!! . Je secoue la tête de gauche à droite aussi vite que je peux. Je n'ai plus de larmes.
Chapitre 18
- Désolée, mais je ne peux rien faire pour toi, sauf te donner une conseil: dis leur ce que tu sais, c’est ta seule petite chance. La voix de Julie et son geste de la main expriment du regret et de la fatalité.
Je me tortille, tire sur mes liens en pleurant, la peur au ventre.
- Non non…Ne me laisse pas. Je t’en prie. Tu sais que je ne sais rien du tout.
- Tttt….Chut…Elle regarde par dessus ma tête. « Laissez lui une chance….Et ça serait dommage de la faire disparaître. Elle est trop mignonne pas vrai ? » Elle s’approche de moi et me tapote la joue « Courage… Tant qu’il y a de la vie…» avant de refixer le bandeau sur mes yeux. « Voilà ! Maintenant vous n’êtes plus obligés de la tuer…Réfléchissez bien…Elle peut valoir cher ! Maintenant conduisez moi à mon amie…et pas d’entourloupes..Ok? »
J’hallucine…Ce n’est pas possible…Je vaux cher ?...J’imagine le pire. ..Mais non…elle va me sauver...elle les piège…Sinon… ?
Je me rassure comme je peux, déjà soulagée d’avoir les yeux bandés.
- C’est bon !…Suivez moi…Mais on est bien d’accord, celle–ci est à nous ? ( un plaisir certain transparait dans la voix de l’homme)
- Je ne reviens pas sur ma parole si vous tenez la votre et si mon amie va bien. Sinon je peux être très féroce…avec celle-là d’abord. Suis je claire ?
Elle parle de l’étrangère? Oui cette fille est à vous !
Là, elle parle de moi. Bon on y va ?
Ils me laissent seule dans la chambre. Je suis épuisée. Une vague torpeur m’envahit, presque euphorisante
(…………........................)
- Hola Carolina ! C’est l’étrangère qui revient. Je dois me détendre et lui plaire.
- Hola ! je réponds en souriant.
Je suis molle comme une poupée de chiffon quand elle détache mes poignets et me fait pencher en avant en appuyant doucement sur ma nuque.
Pliée en deux, les mains glissées sous mes cuisses écartées, j’attends sereinement. J’aurais pu essayer de détacher mes chevilles. J’ai eu cette tentation et j’ai posé mes doigts sur les cordes mais elles étaient trop bien nouées et je sais que je n’ai pas le droit de m’échapper. Je suis prisonnière ! Je ne peux même pas me caresser.
Faut respecter le règlement!
Elle part, revient, repart encore, revient encore. Je sens sa présence et son odeur à côté de moi. Il me semble que je la vois à travers mon bandeau. Elle est très brune avec des yeux noirs, un sourire rouge et des dents très blanches. Elle a mon top à la main et le passe par dessus mes cheveux. Je lève les bras en faisant des coucous pour qu’elle puisse l’enfiler facilement et le baisser sur mon buste.
"Top-Top-Top -Hou-Hou-Hou" J’entonne d'une voix joyeuse le refrain d’une comptine enfantine .
Mes poignets sont tirés dans mon dos.
Des menottes ! Même pas mal ! .
Des doigts caressent mon ventre et ma fente. Un ongle pointu s’y insère et titille mon clitoris. J’arrête de chanter.
- Continuez si vous voulez ! Allez y, je suis à vous ! Je serai une gentille fille. Et bâillonnez moi, comme ça je ne dirai plus de bêtises. J’ouvre la bouche en grand .
Elle pose ses lèvres sur les miennes et m’embrasse avec tendresse sans dire un mot en roulant sa langue autour de la mienne.Quelques instants plus tard, ma bouche est remplie et cousue.Je veux continuer à chanter, mais aucun son audible ne sort de ma bouche…
Et toujours cette torpeur qui me fait flotter.
Je suis assise sur le bord du lit comme une petite fille incapable de s’habiller et de se chausser toute seule. Mes chevilles sont détachées. Ma jupe monte autour de mes jambes. Je soulève les fesses pour qu’elle puisse glisser jusqu’à ma taille et être agrafée. Mes converses sont lacées.
- Cool ! Maintenant tu peux sortir dehors , aller te promener.
- Et ma culotte ?
- Mais elle est dans ta bouche tu sais bien !
Je hoche la tête.
Bien sûr !
Je marche, guidée comme une enfant aveugle . On quitte la maison.
- Stop !
Portée dans les bras et jetée sur un sol métallique.
Un coffre de voiture ? Encore ! Oh non ! Je ne veux plus être là-dedans. J'y ai déjà été ! J'en ai marre.
Je me retrouve sur le ventre les chevilles reliées aux poignets par les chainettes des menottes. Je ne peux plus bouger, les talons sur mes fesses.
Le coffre claque en se fermant et fait vibrer mon corps.
- Julie va venir me délivrer c’est sûr.
- Sûr? Pfft. Elle n’a pas eu l’air de le vouloir. Elle se fout de toi. Au moins tu sais que tu pourras respirer. Tu avais tellement peur de manquer d’air la première fois et pourtant tu étais consentante. Arrête de gémir !
- Oui mais je vais y rester combien de temps ? Et ce n’est pas les mêmes personnes…
- Si elles voulaient que tu meures, ça serait déjà fait.
L’angoisse a remplacé l’euphorie
Des images et pensées de plus en plus noires traversent mon cerveau.
Stressée, impuissante, aveugle, muette, endolorie, je pleure en silence sur mon avenir effrayant. Je vois des monstres partout.
Vont ils me torturer, abuser de moi, me vendre à des pervers, à des bordels, à un émir ou tout ça à la fois ?
Je m’agite dans mes liens.
J’entends des voix, des portières qui s’ouvrent et se ferment.
La voiture démarre.
Julie ! Anne-So ! Au secours !
Des voix résonnent autour de moi.
Et non ce n'était pas la fin..Alors? A suivre?
Nelson , présente toi sinon tu vas brûler!