le tournage.

[alias]

merci pour le compliment
J'écris la suite rapidement.

[alias]

Sous la douche, je prend le temps de réfléchir. C'est que j'ai été un peu pris de court en la voyant débarquer chez moi sans prévenir. J'ai rien de prévu pour la journée, et j'ai peur que ça se termine en ennui profond, à se regarder en chien de faïence.
Bon, reprenons. Elle ne connaissait pas mon adresse, je lui ai jamais donné. Les chances de se revoir sur un tournage étant infime, elle aurait très bien pu disparaître. Au lieu de cela, elle a trouvé mon adresse (faudra que je lui demande comment d'ailleurs) et est venu de son plein gré tenir le pari. Avec un sac de voyage renfermant des objets ne laissant guère de doutes quand à la tournure que devait, selon elle, prendre les évènements.
Bon. Elle s'était mise à ma disposition. A moi d'assumer mon rôle.
Je sors de la douche, me sèche rapidement et m'habille. De la mezzanine, je vois qu'Alisson à pris place dans le siège club en cuir, les jambes croisées, les mains sur les genoux. Elle attend. Elle lève les yeux vers moi et se relève aussitôt qu'elle m'aperçoit, comme au garde à vous. Bien entendu, la chaine des menottes fait ce petit bruit métallique si caractéristique.
Je descend la rejoindre.

"Mieux réveillé?"

Le petit sourire narquois accompagnant cette remarque me plait. Mais je suis censé être son supérieur. L'insubordination et les moqueries n'ont pas leur place aujourd'hui.
Je m'approche et la détache. Elle me regarde, déconcertée. C'est pas la réaction qu'elle attendait face à sa petite provocation.

"Tourne toi."

Là, c'est plus conforme à ses attentes. Fini la timidité et la honte qui semblait l'habiter il y a quelques minutes. Elle se retourne et vient croiser ses poignets dans le dos sans que je ne demande rien. Je lui repasse les menottes aux poignets, en serrant un peu plus.

"Chaque fois que tu te moqueras, je serrerais un cran de plus. Compris?"

Pas de colère dans la voix, évidemment. Ceci est un jeu, et je commence à y prendre goût.
Elle hoche la tête, puis se tourne vers moi.

"-Compris. Qu'est-ce qu'on fait maintenant?
-Maintenant, je vais t'attacher à la rampe de l'escalier. Je dois préparer deux trois choses, et je ne veux pas que tu te ballades tranquillement chez moi quand je n'y suis pas.
-Et pourquoi je ne viens pas avec toi?
-Parce que je l'ai décidé."

Trêve de bavardages. Je récupère un autre étui à menottes dans le sac qu'elle a amené, et la pousse vers l'escalier. Je sors la nouvelle paire de menottes et l'accroche d'une part à la rambarde de l'escalier, de l'autre à la chaine des menottes qui entravent les poignets d'Alisson.

"-Si tu t'ennuies, tu peux monter et descendre les marches pendant mon absence. Ca te fera faire du sport.
-Ahaha. Très drôle. Qu'est-ce que je rigole!"

Clic. Un autre cran de serré.
Je m'approche de son visage. Elle sent bon. Elle a vraiment tout pour elle on dirait.
Je lui murmure à l'oreille.

"Sois sage."

Je prend mon manteau et je sors, non sans jeter un dernier coup d'œil à ma "captive" d'un jour. Elle n'a pas l'air trop malheureuse. Ca serait même plutôt le contraire.
Je reviens une heure plus tard. Elle est adossé à la rambarde. Forcément, elle n'a pas pu s'asseoir, les menottes ne lui laissant pas assez de mou. J'éprouve instantanément quelques remords.

Je suis accueilli par un "Enfin! J'ai cru que j'allais mourir d'ennui!". Clic. Un autre cran. Elle gémit légèrement quand les menottes se resserrent, mais ne se plaint pas. Bon visiblement, elle n'a pas trop souffert.
Je détache les menottes de la rambarde.

"Ce matin, on va faire un tour. Habille toi."
Je lui détache les poignets le temps qu'elle enfile un manteau, puis lui repasse les menottes, mains devant.

"-C'est indiscret de demander ou on va?
-Oui, tu auras la surprise."

Je la saisi délicatement par le bras et nous sortons de mon appartement.

Il est 11h, et nous arrivons à destination.

suite?

[voldenuit]

oui ! deux heures de perdues plus le voyage ... si j'avais été à la place du gars , j'aurais doublé la durée de l'asservissement de cette demoiselle pour lui apprendre à ne pas venir à l'improviste chez les gens et lui montrer qui est le patron !!!

[alias]

content que ça plaise. Si d'autres on des remarques/critiques à faire, je suis preneur

[alias]

la destination en question n'est qu'à quelques pâtés de maisons de mon appartement. Mais comme on y va à pied, ça nous prend un petit quart d'heure. Un petit quart d'heure durant lequel Alisson est menottée à la vue de tous. Heureusement pour elle, il ne fait pas très beau, aussi c'est à peine si l'on croise 5 personnes, toutes trop occupées pour nous accorder un coup d'œil.
Cela n'empêche pas Alisson d'être mal à l'aise. Ce que je comprend très bien. Être menottée en public doit être une expérience... perturbante.

Mais nous sommes arrivés. J'ouvre la porte, et l'invite à entrer la première, ce qu'elle fait avec empressement. Une fois à l'intérieur, elle semble se détendre, et prend le temps d'observer ce qui l'entoure.

"-Un studio de tournage.
- Oui.
- Comment tu as fait pour privatiser un studio de tournage? Attend, on est bien tout seuls au moins?
- Calme toi, il n'y a que toi et moi ici. Le studio appartient à un copain. C'est pour ça que je suis sorti tout à l'heure. Pour qu'il me donne les clés et que je puisse faire quelques préparations.
- Préparations? Et tu as préparé quoi?"

Elle est intriguée et, d'après ce que je vois dans ses yeux, impatiente. Je lui fait signe d'avancer dans la pièce suivante.

"Ce n'est pas seulement un studio de tournage, c'est aussi un studio photo. Donc on va faire une petite séance."

Bien entendu, en plus du fond blanc, des projecteurs et des appareils photos, il y a quelques objets qui traine dans le studio. C'est aussi pour ça que j'ai du m'absenter aussi longtemps. D'ailleurs...

"-Au fait, pendant mon absence, tu n'as pas vraiment été à mon service. Je déduis donc le temps passer à préparer tout ça du temps déjà passé à mon service et le rajoute au temps dû. Tu me dois une heure de plus.
- Hé! Tu rigoles ou quoi? Les règles du pari était claires!
- Effectivement. 24h à ma disposition. Tu n'étais pas à ma disposition pendant que je me suis absenté pour préparer tout ça. Et puis, si tu m'avais prévenu, j'aurais pu m'organiser pour préparer avant! Tu me dois cette heure, un point c'est tout.
- ...D'accord."

Je m'en doutais. Elle a protesté pour la forme.

"Bon, on commence?"

Je prend quelques clichés d'elle menottée dans son manteau long noir qu'elle n'a pas pu retiré. Elle se prête au jeu, multipliant les poses. Provocatrice, rieuse, implorante, tout le répertoire y passe.

"Bon maintenant, que dirais tu d'avoir les mains attachées dans le dos?"

Pas de réponse, juste un geste. Elle tend les mains, attendant que je la détache. Ce que je fais. Je n'ai même pas le temps de lui détacher le deuxième poignet qu'elle se retourne pour que je la rattache. Ce que je fais. Puis on repart pour une série.

C'est loin d'être la dernière.

Suite?

[alias]

Si une fille aime l'histoire et écrire, j'aurais une proposition à lui faire. Qu'elle me contacte en MP.
Je précise que cela concerne l'histoire et uniquement l'histoire. Qu'on ne me prête pas de mauvaises intentions

[caroline]

c'est une très belle histoire énervante ^^avec un rythme vif et raisonnable, des personnages intéressants...et très bien racontée.
T'es doué, y pas de pb.
Tu demandais une fille pour écrire la version de son héroïne...mais laquelle..
j'ai un peu le look d'hallison..petite et brune...Je m'y vois bien!
faudrait que définisses bien nos rôles. Tu peux pas me vieillir...j' ai 26ans et je fais un plus jeune...
Donc si tu veux..un peu plus jeune, je me rajeunis OK
encore bravo...je kiffe trop!

[alias]

Merci pour les compliments

Cool! Ba on voit comment on s'arrange en MP!

[alias]

"-Ok, maintenant, si t'enlevais le manteau? Tu dois avoir chaud non?
-Je ne te le fais pas dire."

Elle enlève son manteau avec un petit soupir de soulagement, puis me tend ses poignets, d'un air tout à fait naturel. On refait quelques clichés, mains devant, mains dans le dos. Elle essaye tour à tour de cacher ses mains, de mordre les menottes, d'envoyer des baisers, de faire la moue, ou bien de se mettre en position de boxeuse, ses poings attachés levés devant son visage, prête au combat. Elle est magnifique, quelque soit la position. A croire qu'elle a été modèle dans une autre vie. Et elle semble tellement à l'aise avec ces "bracelets", c'en est presque rageant.

"Bon, bouge pas."

Mise au garde à vous immédiate. A croire que c'est une obligation. Et une manière très détournée de se moquer de moi. Surtout avec ce demi sourire qui accompagne le geste.
Je lève les yeux au ciel devant cette impertinence répétée, puis vais préparer la série suivante.
Je prend un escabeau, monte dessus et passe la longue chaine que j'ai acheté tout à l'heure dans un des anneaux fixés au plafond. Normalement, ils servent à accrocher un rail de spots. Aujourd'hui, ils serviront... à autre chose.

Sans un mot, je saisi Alisson par le bras et l'entraine vers la chaine qui pend du plafond. Elle a les mains menottées devant elle. Je fixe la chaine aux menottes avec un petit cadenas. Puis je m'écarte et saisi l'autre bout de la chaine. Je tire. Les bras d'Alisson sont tendus vers le haut, petit à petit, jusqu'à ce que je décide que ce soit suffisant. Elle n'est pas en extension totale pour l'instant.
Je fixe la chaine solidement, puis retourne derrière mon appareil photo.
Alisson ne se plaint pas, mais ne sourit pas non plus. Ses poses se font plus sensuelles, plus suggestives. Je ne l'avais pas encore remarqué, mais pendant que je fixais la chaine, elle avait déboutonné le haut de son chemisier, créant ainsi un décolleté des plus attirants.
Après une petite série de photos, je retourne vers la chaine, que je tire un peu plus. Là, elle ne touche le sol que par la pointe des pieds.

"Euh...C'est pas très confortable comme position. J'espère que t'as pas l'intention de me maintenir comme ça longtemps, parce que j'ai mal aux poignets."

J'ai pris une seule photo. Mais pas question de lui faire mal. Je détend immédiatement la chaine, et défait les menottes par la même occasion. Alisson se frotte les poignets, histoire de rétablir la circulation du sang.
J'ai honte. Je ne voulais pas lui faire mal, et ça n'aurait jamais du arriver.
Je n'ose même pas la regarder en face, et commence à ranger le studio.

"-Attend, c'est déjà fini?
-Je t'ai fait mal, on va s'arrêter là je crois.
-Tu rigoles?
-Non il est temps de rentrer, en plus j'ai faim.
-D'accord, mais avant de partir, je veux faire une dernière série."

Elle s'approche de moi et me chuchote ce qu'elle veut faire. Je suis surpris qu'elle me fasse encore confiance, mais ravi. Je redéballe rapidement le matos, et on est parti pour un dernier shooting.
Je m'approche doucement d'elle, les menottes à la main. Elle me regarde, me sourit. Un sourire dépourvu de moquerie, de provocation, de timidité. Un sourire, tout simplement. Puis elle s'allonge sur le ventre, les mains sur la tête.
Je m'agenouille à côté d'elle, prend sa main gauche et l'attache. Puis, dans un même mouvement, je ramène délicatement ses deux mains dans le creux de ses reins, et referme les menottes. Je ne serre pas trop, j'ai toujours peur de lui faire mal.
Je récupère une paire de menottes de chevilles dans les objets à côté de moi, attrape sa jambe gauche et la plie à angle droit, avant d'enfermer sa cheville dans le cercle de métal. Je passe ensuite la longue chaine de ces menottes spéciales sous les menottes enserrant ses poignets, avant de lui faire plier la jambe droite pour l'attacher également.
Ainsi se termine le shooting. Sur une série de photos d'Alisson en hogtie. Une série qu'elle me demande de voir dès qu'on est rentré chez moi. Ce que je promet.
Ma culpabilité est passé, la journée peut continuer. Je détache la jambe gauche d'Alisson, uniquement pour la rattacher quelques instants plus tard, mais de façon plus conventionnelle. Fini le hogtie, mais au moins elle pourra marcher. Par contre, elle garde les mains attachées dans le dos pour le moment.

Il est 13h, le temps passe vite, très vite. Alisson et moi avons une faim de loup. Il est temps de rentrer manger.

Suite?

[voldenuit]

On sent bien qu'il a envie de conclure et de lui en faire baver à la demoiselle , mais il est trop gentil et il n'ose pas , il devrait se méfier , ça pourrait se retourner contre lui . ...Moi , si j'étais à sa place je tenterais une bonne vieille grosse immobilisation avec des chaines et des cadenas puisque la demoiselle semble apprécier le froid et la dureté de l'acier et surtout un bon bâillon des familles avec une culotte ou un truc dans le genre , un bas par exemple , c'est pas mal non plus ... ça lui permettrait d'entrer en contact direct avec les joies de l'abandon.