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Et Télémaque, je suis en troisième année de droit, le code de procédure je le connais pas mal déjà ^^ j'ai juste été checker quelques points pour ne pas mettre n'importe quoi.
D'ailleurs, toutes les références citées sont exactes pour ceux qui se demanderait.
jeana1fr a écrit :Si en plus c'est cohérent avec le code civil....
Tout à fait d'accord. De plus c'est vraiment plaisant à lire, on a envie d'en savoir plus sur les personnages. Et puis, on se demande bien ce qu'elle lui réserve O:-)
Elle m'entraine donc hors de ma chambre en me tenant par le bras. Bon, le commissariat, ça va être sa chambre en toute logique.
Et ben non, elle me pousse vers l'escalier. On est au dernier étage de l'immeuble.
"-Euuhhh...Tu comptes m'emmener ou là? Le commissariat, c'est pas ta chambre?
- Ba non, ma chambre c'est ma chambre!
- Pas question que je descende menotté à la vue de tous. Je veux bien t'aider, mais il y a des limites.
- Attend, on va régler ça."
Et elle enfonce la capuche de mon sweat sur ma tête.
"- Voilà! Plus personne verra ta tête comme ça. Et puis, tout le monde est en cours à cette heure là. Avance maintenant.
- Non. Je descendrais pas avec les mains menottées dans le dos, c'est non négociable.
- Sauf qu'il n'y a pas de négociation à faire, tu es en état d'arrestation. Tu fais ce que je te dis, un point c'est tout. Maintenant, avance"
Julie me pousse d'une main tout en me tenant le bras de l'autre. Putain, mais quel con j'ai fait! Elle vit son truc à fond là, à croire que le roleplay c'est sa vie.
Bon en même temps, elle veut faire flic. Les arrestations, ça va être son lot "quotidien", pas étonnant qu'elle prenne du plaisir.
Me voilà donc entrainé de force dans les escaliers. Maintenant que j'ai plus le choix, autant descendre le plus vite possible. Je dévale donc les escaliers quatre à quatre. Les menottes me gênent et me font mal, j'ai l'impression qu'elles se resserrent à chaque mouvement de bras que je fais.
Arrivé au rez-de-chaussée, Julie m'entraine à l'extérieur. Pour l'instant, on a croisé personne et c'est pas pour me déplaire. On va jusqu'au parking de la résidence, ou elle m'oblige à entrer à l'arrière de sa voiture. Elle m'appuie bien fort sur la tête, comme dans les films. Elle n'oublie pas de me mettre la ceinture de sécurité, avant de s'assoir au volant et de démarrer.
Mon dieu que c'est inconfortable la voiture quand on a les mains menottées dans le dos.
En même temps...la situation est assez excitante. J'ai été arrêté par une magnifique policière en herbe qui m'emmène dans un endroit inconnu et je suis totalement en son pouvoir. Le mystère qui entoure la destination m'inspire à la fois curiosité et appréhension. Et si elle m'emmenait dans un lieu public? Ou pire encore, au commissariat pour me dénoncer?
Bon de toute façon, c'est trop tard, je peux plus rien y faire. Autant prendre son mal en patience et attendre de voir dans quel pétrin je me suis fourré.
"-On est arrivé. Bouge pas, je vais ouvrir.
- Comme si je pouvais me barré avec les mains attachées dans le dos. Je suis pas Mc giver ou je sais quel autre héros de série télé qui s'échappe de toutes les situations désespérées."
Tout en disant ça, je secoue mes poignets sur le côté pour lui montrer que non, je ne peux rien faire. Julie me regarde avec un grand sourire avant de sortir de la voiture.
On est devant un bâtiment désaffecté à l'écart du campus. La porte est condamnée par un gros cadenas mais visiblement Julie à la clé. Elle ouvre la porte avant de venir me chercher. Elle défait ma ceinture de sécurité et pendant un bref instant, je peux mater son cul parfait, bien que pas mis en valeur par la tenue de flic.
Elle me sors de la voiture en me tirant sans ménagement par le bras, ce qui me fait grimacer. Ba oui, à chaque fois qu'elle me tire par le bras, elle tire sur mes poignets entravés et les jolis bracelets métalliques dont elle m'a affublé se font un plaisir de me scier la peau.
"Bienvenu au commissariat! Allez viens, il faut qu'on termine la procédure maintenant!"
C'est toujours aussi agréable et sympa à lire, avec le style reportage sur le vif ... J'aime, tu m'as en quelque sorte emporté sur ton porte bagages ...
Ce que j'adore : et bien ce que j'adore, beaucoup de chose, j'aime aussi bien ressentir les cordes se serrées sur moi, que d'attacher la personne avec qui je pratique occasionnellement. comme lien j'adore les menottes, le froid au début j'adore, et le fait de se dire que sans la clé on ne peut rien faire
Ce que je déteste : ce que je déteste je ne sais pas encore en fait, vu que je n'ai que très peu d'expérience
