Clara reviendra, mais plus tard. Et pour le moment voici la suite des évènements. Merci déjà à tous ceux qui ont suivi mon histoire
Bonne lecture à tous!!
Complot au delà des flots
Nous sommes vendredi matin, 08h00, mon réveil sonne. Je voudrais bien rester au lit plus longtemps, le voyage m'a tellement épuisée, mais je dois vraiment me lever aujourd'hui. J'ai été envoyée par mon travail à une exposition de peinture à St-Tropez, je dois prendre des clichés et préparer un article sur l'exposition, je suis partie avec ma voiture hier vers 18h00 pour parvenir à St-Tropez, le voyage a duré près de 5 heures, et m'a complètement épuisée. Et ce lit est tellement confortable, de plus la chambre est payée par mon travail. Mais je dois me lever maintenant. Je commence comme d'habitude par une douche. J'apprécie ressentir l'eau sur mon corps, nettoyer mes atouts, ma peau... Ensuite je me prépare. Tout d'abord j'enfile des sous-vêtements blancs crème. Je mets ensuite des collants également blancs et dentelés. Ensuite, j'enfile cette courte jupe molletonnée également blanche, celle-ci moule bien mes hanches. Ensuite je mets un corset blanc très serré. J'attache mes cheveux, faisant une queue de cheval, laissant deux franges à l'avant. Je mets des talons blancs, avec une bride à mes chevilles. Puis j'enfile des gants blancs mi-long, couvrant la première moitié de mes avants bras. Par dessus, j'enfile un bracelet doté de trois rangs de perles à mon poignet gauche, puis 4 bracelets joncs argentés à mon autre poignet. Me voilà prête.
Il s'agit d'une tenue haut de gamme, proportionnée à l'exposition. Celle-ci comporte des tableaux des plus célèbres, et des plus chers au monde. Je me rends à l'exposition. Devant la porte se trouve deux hommes en costards, probablement la sécurité. Des forces de polices sont également présente tout autour. J'avance vers la porte, l'un des hommes m'interpelle:
"-Puis-je avoir votre nom madame?"
"-Bien, sûr!" je réplique" Nina Averine, je suis la journaliste envoyée par le journal L'INSTANT."
L'homme regarde sur une tablette numérique. Puis me confirme:
"-Vous êtes bien dans la liste, je vous en prie, entrez".
"-Merci messieurs".
A peine suis-je entrer que j'entends les sécurités s'adresser à quelqu'un d'autre:
"Vous pouvez entrer Monsieurs Ducour, nous savons qui vous êtes, je vous souhaite une excellente visite".
"Merci mon brave" répond l'homme en question.
Pas étonnant qu'il le reconnaisse, il s'agit de Gustave Ducour, un millionnaire relativement reconnu, j'ai également été informée de sa présence. Il porte un costar blanc, et est accompagné de deux hommes, l’un d'un costar gris, et l'autre en costar noir.
Je commence la visite, je prends des clichés. Des explications sont données par les guides sur les différents tableaux. C'est incroyable, tout ce que l'on peut ressortir d'un simple tableau, ces théories vont trop loin pour moi. Il y beaucoup de visiteurs, la plupart sont des gens fortunés. Mais cette visite est longue, je m'assieds quelques minutes sur un banc. Puis ces tableaux, tout cela est bien beau, mais je m'en lasse vite, puis je n'appartiens pas vraiment à ce milieu, même si je sais mettre une tenue qui me permet de me fondre dans la masse. Je peux observer les hommes de Monsieur Ducour discuter avec les employés de la sécurité. Par contre je ne trouve pas Gustave. Enfin, peu importe, je n'ai pas besoin de cliché de lui. Je vais pouvoir continuer.
Soudain, une alarme retenti. Les gens sont tous paniqué, et les agents qui étaient avec les hommes de M. Ducour courent vers la droite. Un tableau n'est plus là, il s'agit du Portrait d'Adèle Bloch Bauer, de Gustav Klimt. Celui ci vaut plus de 150 millions d'euros. L'un des deux agents donne le message par radio:
"-A toute les équipes, le tableau volé est le portrait d'Adèle Bloch Bauer, verrouillez toutes les issues, le voleur est forcément encore dans l'expo."
Impossible de continuer la visite, c'est la folie partout dans l'expo. Puis les agents reçoivent un message par radio, puis courent en direction des toilettes. Je les suis, il faut que je prenne des clichés de l'intervention. En ouvrant la porte, ils tombent sur le voleur, le tableau derrière lui, mais ce dernier tient en otage Monsieur Ducour, avec un pistolet. Je parviens à prendre une photo à distance. Au moins une dizaine d'agents de sécurité et de polices sont présents. L'un des policiers crie:
"-Lâchez votre arme, toutes les issues sont bouclées, vous n'avez aucune chance. Si vous le tuez vous subirez la pénalité d'un meurtre, réfléchissez y!".
"-Non tirez pas" réplique le voleur. "C'est bon je me rends, je pose mon arme" ce qu'il fait instantanément.
"-Embarquez-le" réplique le policier. Puis il se dirige vers Gustave.
"-Désolé, Monsieur Ducour, tout va bien".
"-Oh, j'ai eu une de ces frousses, mais tout va bien maintenant, merci mon brave. Je vais rentrer, afin de reprendre mes esprits, merci pour votre intervention, c'était excellent."
"-C'est notre travail Monsieur, reposez-vous bien.
Le tableau est à nouveau accroché, je dois le prendre en photo avant qu'il y ait un autre incident. La photo est prise. Mais c'est curieux, maintenant que je la regarde, cette peinture ne semble pas très vieille. Pourtant ce tableau date de plus de cent ans. Puis quand j'y pense c'est tout même curieux, les hommes de M. Ducour discutaient avec la sécurité, comme si ils souhaitaient les éloigner du tableau, puis M. Ducour est lui-même interpellé par le voleur. Il faut que j'en sache plus. Les deux hommes sont avec Gustave maintenant, et semblent dire au revoir aux agents de sécurité. C'est le moment pour moi. J'accoste discrètement l'homme en costar gris:
"- Ouaouhh. Vous avez vu ça. Incroyable, le Portrait d'Adèle Bloch Bauer, de Gustav Klimt a failli être volé."
"- Oui, j'ai vu toute la scène, incroyable comme vous dite. Cet homme était complètement fou, il n'avait aucune chance de s'enfuir" il me répond.
"-Oui, c'est fou n'est-ce pas." je réplique en le regardant droit dans les yeux. Je sens qu'il tombe sous mon charme, il me répond.
"-Cela a dû être effrayant pour vous".
"-Oh, oui, vous n'imaginez pas, j'ai tellement eu peur. Je n'ai pas l'habitude voir ce genre de menace. J'ai un peu honte, mais j'en tremble encore".
"-Vous n'avez pas à avoir honte, mademoiselle, tout cela doit être éprouvant pour une jolie jeune femme comme vous".
"-Oui. Ohh vous êtes tellement gentil. Continuez-vous la visite?".
"-Non, hélas, nous partons ce soir. Mais je serais ravi de vous revoir, nous organiseront dans deux semaines une petite fête sur notre bateaux, à nouveau à St-Tropez, pourrais-je avoir votre numéro, je serai ravi de pouvoir vous inviter.
"-Ohh, un bateau, c'est magnifique, oui je bien sûr, donnez-moi votre portable s'il vous plaît."
L'homme me prête son téléphone. Gagné, j'ajoute un faux numéro, puis j'y installe une application qui m’a déjà servi autrefois. Cela agit comme un dispositif d'écoute. Tous ses appels peuvent être écoutés à partir de mon propre téléphone portable. Je lui rends son téléphone.
"- Vous trouverez mon numéro sous le nom de Nina Averine, à bientôt bel homme."
"- Je m'en réjouis déjà, au revoir" me répond-il.
Je rentre dans ma voiture, et allume mon portable. Le dispositif me permet d'écouter tous ses appels. Tout en rentrant, je le laisse allumé. L'exposition n'a plus d'importance, j'ai déjà assez de clichés, puis si je parviens à dénicher un éventuel complot, cela me fera un article en or. Arrivé près de l’hôtel, avant que je ne sorte de la voiture, un appel retenti de son téléphone, j'écoute tout:
-"Albert, c'est moi, tout est réussi, il est dans le bateau".
-"Très bien" réplique mon homme qui apparemment s'appelle Albert. "On fait comme prévu, a tout de suite".
Zut, il n'a pas parlé du tableau, mais c'est tout de même bien possible. Je pourrai me rendre au port, et vérifier par moi même. Allons-y!! Je sais déjà où leur bateau a accosté, là où les plus fortunés accostent tous leur bateau. Je sais que son nom est "l'étoile des mers", je n'aurai aucun mal à le trouver. Ma tenue à fait son effet, l'homme s'est fait avoir par mon charme. J'aime ce pouvoir que je peux exercer sur les hommes. Je parque ma voiture près du port, je n'oublie pas mon appareil photo, pour prendre des clichés comme preuve. J'aperçois leur bateau. Personne ne le surveille, je monte sur le pont. Il faut que parvienne à ouvrir la grande cabine. Coup de chance, la porte n'est pas verrouillée. J'entre... L'intérieur du bateau est grand, il y a plusieurs pièces. Je parviens à ce qui semble être le salon, la pièce est tout de même grande. Puis je rentre dans ce qui semble être la cabine de Gustave. Gagné, le tableau est ici. Je prends immédiatement une photo, montrant toute la pièce avec le tableau à l’intérieur. Ils ont probablement échangé le véritable tableau par un faux, lors de ce faux vol, il leur suffisait de lancer le vrai par la fenêtre avec quelqu’un pour le réceptionner, le faux tableau servant à leur faire croire que le véritable tableau était toujours à l’expo afin de ne pas éveiller de soupçons. L'affaire était bien pensée. Ma photo servira de preuve pour leurs vols, je ressors de la cabine.
Soudain, dans le salon, je tombe sur Albert. Il coure vers moi en passant par la gauche de la grande table, je passe de l'autre côté en courant, puis je parviens à sortir du salon, pendant qu'Albert me crie:
"- Revenez! Revenez ici toute de suite espèce de fouineuse!!".
Je prends la porte qui me permet d'accéder à l'extérieur. Je cours près du pont pour rejoindre la terre. Horreur, Gustave se trouve à l'autre bout du pont et braque une arme sur moi, en me retournant, je vois Albert et l'autre homme. Gustave avance pendant que je recule sur le bateau les mains en l'air. Là je suis vraiment mal. J'arrive près de la porte, Albert me fait:
"-Je vous en prie, après vous ma chère".
L'arme de Gustave est toujours braquée sur moi, puis les deux hommes me suivent côte à côte. Nous allons dans le salon. Gustave range son arme et me dit:
" Asseyez-vous mademoiselle Averine".
Je m'assieds, face à eux trois également assis. Gustave m'adresse la parole:
"Nous savons que vous avez mis en place un dispositif d'écoute sur le téléphone de Albert. Ceci est de l'espionnage mademoiselle, vous savez que c'est très grave."
"Comment osez-vous ? " je réplique, "vous venez de me menacer avec un pistolet. Et vous avez volé le Portrait d'Adèle Bloch Bauer, le remplaçant par un faux lors de ce vol bidon. Vous avez volé un tableau des plus chers au monde. Lorsque la police le saura, c'est vous qui en répondrez."
"Chef, elle en sait trop" dit l'homme en costar noir.
"On ne va pas la tuer, c'est une trop jolie femme" réplique Albert. "Attachons-la et gardons-la!!"
"On peut" demande l'homme ne costar noir à Gustave. Gustave répond:
"Allons-y!!". Les trois hommes sortent des cordes et un foulard blanc et se dirigent vers moi, je crie.
"Mais vous n'avez pas le droit!! Lâchez-moi !!..MMMMmmmhhh!!!!". Albert viens de me bâillonner avec le foulard, je ne peux déjà plus parler. L'homme en costar noir me tiens mes mains à l'avant, pendant que Gustave m'attache les poignets ensemble, à l'avant, mes mains étant serrées l'une contre l'autre. La corde est enroulée autour de mes gants blancs, puis il serre un nœud.
Ensuite, Albert me tient les bras, pendant que l'homme en costar noir passe les cordes par dessus mon corps et mes bras au tour de la chaise. Je sens directement ma corde sur mes bras, dégagés, puis il serre le nœud m'attachant à la chaise. En même temps, Gustave était déjà en train d'attacher mes chevilles ensemble. Je ne peux pas bouger, j'essaie de me débattre, mais ces trois hommes sont sur moi. Mes chevilles sont aussi ligotées à présent. Puis il passe une autre corde justes au dessous de mes genoux, attachant mes jambes ensembles, et serrent le nœud. Puis ils m'attachent encore avec une autre corde au dessus des genoux. Me voilà ligotée et bâillonnée à cette chaise, les mains attachées ensembles à l'avant. Gustave réplique.
"Bon travail, maintenant nous allons lever l'ancre". Puis ils partent à leurs postes pour faire partir le bateau. J'essaie de leur crier non:
"MMMMHHH...MMMMHHHH...GGMMMMHHH!!!" rien à faire, je suis bâillonnée.
J'essaie de me dégager, hélas, les cordes sont bien serrées, ce sont des marins, ils faire des nœuds. Je n'ai jamais été attachée les mains en avant, il n'empêche que je suis tout de même bien ligotée, puis les cordes autour de mes bras m'empêche d'atteindre mon bâillon, je reste attachée. Puis le bateau est déjà parti. Me voilà prisonnière sur la mer.
Les 3 matelots viennent vers moi. Je croise mes doigts, de mes mains ligotées ensembles.
"Que va-t-on faire d'elle chef" demande l'homme en costar noir.
"Nous allons accoster à Nice, puis nous la garderons à ma résidence secondaire, là-bas, elle pourra encore nous servir" répond Gustave.
"Je sais déjà ce qu'on pourra en faire, elle vraiment mignonne, il y a de quoi se régaler" répond Albert.
"Plus tard Albert. Pour l'instant, il faut diriger le bateau sur Nice. Quand nous y serons, nous pourrons nous amuser un peu".
Pendant qu'ils parlent, je ne peux toujours pas bouger, je ne peux même pas parler, je suis toujours prisonnière. De temps en temps, j'essaie de me dégager, ou de crier, mais cela ne donne rien. Je suis en détresse, à leur complète merci et toute attachée…
Cela fait désormais plus de 24 heures que nous voguons, pendant que je suis toujours ligotée. Albert viens vers moi, et me caresse les épaules:
"-Nous aurons notre soirée, Nina" me dit-il. "Elle sera différente que ce tu attendais je suppose, mais je t'assure que je vais y prendre beaucoup de plaisir".
Je ne peux que me laisser faire, espérant que ces attouchements n'iront pas trop loin. Que calvaire d'être attachée, je peux rien faire, et tout le monde peut me toucher ou me ploter à sa guise.
Ils me nourrissent régulièrement, ce sont les rares fois où je n'ai plus mon bâillon, mais une fois fini, avant que je prononcer un mot ils me re bâillonnent. Etant donné leur façon de me regarder, je crois que ça les excite de me voire attachée et bâillonnée. Quelle bande de pervers. Si seulement je pouvais me dégager de mes cordes. Quelle poisse tout de même, ils n'ont confisqué que mon appareil photo sans prendre le temps de me fouiller. Si je n'avais pas oublié mon portable dans ma voiture, j'aurais pu envoyer un appel à la police. En criant bâillonnée, ils auraient compris que j'étais en danger.
Nous sommes arrivés à Nice, nous avons voyagé pendant deux jours, deux jours que je suis restée attachée sur cette chaise.
Les trois hommes se rassemblent:
"Très bien, nous la laissons la, d'abord nous transportons le tableau, ensuite on reviendra la prendre" explique Gustave.
Ils partent tous, sauf Albert qui vient vers moi, mettant ses mains autour de mes joues et me disant:
"J'ai hâte de notre petite soirée, Nina". Pendant ce temps, je parviens à voler un canif qui se trouvait sa poche. Il n’a rien remarqué. Puis il m'embrasse sur la joue. Je déteste ça!!! Puis il s'en va également.
C'est le moment, je sors le canif et tente de couper les cordes autour de mes poignets. C'est difficile, ce petit couteau ne coupe pas très bien. Mais je continue, c'est ma seule chance. Je scie progressivement ces cordes...oh…oui, elle est coupée. Je dégage la corde autour de mes mains. Maintenant je coupe les cordes autour de mes bras, cela prend beaucoup de temps, elles sont très serrées et solides. Mais j’y arrive également.
Et voilà, mon cors est libre, il reste mes jambes, je détache les nœuds, cela ira plus vite.... déjà les cordes au dessus de mes genoux sont détachées... Puis celle au dessous également, il ne reste plus que mes chevilles.... et voilà je suis détachée, j'enlève mon bâillon...
"-Ahhh, libre enfin" après deux jours ligotées et bâillonnée je suis enfin libre. Je me saisis immédiatement d’un téléphone portable qu’ils ont oublié. J'appelle la police:
"-Bonjour, je m'appelle Nina Averine, j'ai été enlevée par Gustave Ducour, il a volé Portrait d'Adèle Bloch Bauer, de Gustav Klimt à l'exposition de St-Tropez, après il m’a kidnappée parce que j'avais découvert le complot, vite, il faut l'appréhender!"
"-Madame Averine, nous savons déjà tout. La police de St-Tropez a trouvé votre téléphone dans votre voiture près de port, nous avons entendu votre enregistrement. Nous sommes en relation avec eux. Nous avons déjà appréhendé Gustave et l'un de ses hommes. Où êtes-vous en ce moment ? " me demande la police.
"Je suis encore dans leurs bateau, je viens à l’instant de me libérer" je réplique.
"Quittez immédiatement les lieux, et rendez vous au poste" réplique la police.
"-Oui bien, sûr, je vous retrouve tout de suite". Puis je raccroche, Je coure vers la sortie.
Soudain la porte s'ouvre, Albert est entré face à moi. Il s'acharne sur moi et me saisi les deux bras.
"Ahh, sale peste, tu as failli t'échapper, mais je t'ai eu."
"-Lâches moi espèce de pervers, tout est fini".
"Tu n'es pas sorti ma jolie...Donne moi tes mains !!!"
"Non, lâche-moi, maintenant!"
Puis Albert croise mes mains dans le dos, m'attachant les mains avec une corde, cette fois à l'arrière. Puis il m’emmène dans la cabine de pilotage. Il ferme la porte puis effectue les manœuvres pour quitter le port. Si seulement la police pouvait intervenir avant. Je sens encore ces fichues cordes me rendant prisonnière, cette fois à l'arrière. Hélas, Albert a pu faire partir le bateau avant que la police ne nous retrouve, puis il me prend par le bras, j'avance les mains attachées dans le dos. Il me dit:
"Tu es à nouveau ma prisonnière ma jolie. Cette fois je vais me faire plaisir."
Il avance vers la télé, moi le suivant, toujours attachées les mains à l'arrière, nous regardons les nouvelles et voyons la police interpellant Gustave et son homme.
Puis nous repartons vers la cabine de pilotage. Albert me prends partout avec lui, moi étant toujours prisonnière avec mes mains attachées avec cette fichue corde. Je suis debout à côté de lui pendant qu’il effectue des manœuvres de pilotage. Cela fait plusieurs heures que nous sommes partis. Après une demi-heure encore je lui demande:
"Où est-ce que l'on va"
"Direction Italie, le mandat n'a pas pu être lancé au delà de la France".
"Mais il annonce de la tempête dans cette direction, tu ne crois pas que c'est trop dangereux"
"Non, ne t'inquiètes pas, j'ai essuyé des tempête plus importante".
"Je ne savais pas qu'on pouvait manœuvrer seul un bateau de cette taille" je réplique.
"J'ai beaucoup d'expérience. Pour moi c'est un jeu d'enfant."
"La police a récupéré le tableau" je réponds.
"Oui, pour ça tout est foutu" me fait Albert.
"Alors relâche moi, je dirai à la police que tu as coopéré, s'il te plait", je lui dis, étant toujours attachée les mains dans le dos.
"Non, j'ai encore envie de toi ma jolie, d'ailleurs assez parlé! Suis-moi maintenant !!" répond-t-il.
J'avance avec lui, lui me tenant par le bras. Nous traversons le salon, puis nous nous dirigeons dans une pièce que je n'ai pas encore vue. Nous arrivons dans une chambre à couché, avec un lit double. Albert me lance sur le lit et me fait.
"On va prendre du bon temps maintenant Nina" puis colle sa bouche contre la mienne, avant que je puisse prononcer un mot. J'essaie de le repousser, mais impossible avec mes mains ligotées. Dès que sa bouche se sépare de la mienne, je lui crie :
"Espèce de malade, comment oses-tu ?!!"
"Je veux plus t'entendre salope", répond-il, puis il prends un tissus blanc et me bâillonne à nouveau.
"Voilà, comme ça tu es encore plus mignonne" répond-il.
Il plote mes seins et mes fesses aussi, je tente de crier: "MMMMMHHHHHHH". Mais il n'y entend rien, il est acharné sur moi. Puis il se lève et enlève sa veste et sa chemise. Je ne le trouve pas beau en plus, et me voilà à sa merci. Puis il enlève son pantalon, je le vois en slip, son organe génitale droit en l'air, il bande comme un cerf. Je suis horrifiée.
Soudain. La porte est défoncée: "Police, écartez vous tout de suite".
La police est sur les lieux, ils arrêtent immédiatement Albert et me détachent.
"-Mon dieu, tout va bien Madame?" me demande l'un des policiers.
"-C'était horrible, mais maintenant oui, ça va" je réponds en pleurant.
"-On prend l'hélicoptère, vous passerez la nuit au poste, et on vous ramènera chez vous le lendemain"
"-D'accord, merci pour tout".
Nous prenons l'hélicoptère, puis j'arrive au poste. Je discute avec le commandant. Il m'affirme que les trois hommes écoperont de la perpétuité, je suis sauvée, plus jamais ils ne m'approcheront. Me voilà enfin tirée d'affaire, et libre!!!