Jeux de Liens

J'adoooore >w<

Est-ce qu'il y a une suite prévue ? Xwx

Hello,

merci pour ton message ça fait plaisir ^^ J'avais écris une suite i l y a longtemps mais le truc c'est que ça fait un bail que je n'ai rien touché au niveau de mes histoires et me relancer impliquerait que je dois tout reprendre en main et je n'ai malheureusement pas le temps.

Pour le moment je pars dans l'idée de ne créer que des histoires courtes pour éviter de ne plus savoir quoi faire plus tard

Oh, ouin, si jamais tu publies une suite qu'elle soit relue ou pas ça me plairait beaucoup ^^

Je me suis remis dans cette histoire. La suite viendra sous peu ^^

Elisa membre de l'équipe bleu. 


Après son cours de philosophie qu'elle trouvait profondément ennuyant, Elisa et les autres élèves entendirent tous le message de l'exercice. Ils étaient 7 au total. Il y avait 3 filles et 2 garçons de première années. Les deux derniers étaient des pensionnaires plus âgés. Malheureusement pour elles, les 4 des garçons étaient tous de l'équipe noir.

L'un des "aînés" s'exclama :

- Ah ! Ils ont fait fort cette année pour votre première épreuve. J'espère que vous y arriverez John et Chris.

Légèrement irritée, l'irlandaise répliqua :
- Et nous ? Tu nous souhaites pas bonne chance ?
- Bien-sûr que si mais on n'est pas de la même équipe. La priorité leur revient ! Attendez 1 minute, je vais chercher deux trois trucs pour vous aider ! Il partit au fond de la salle pour fouiller dans un sac.

Elisa se retourna vers les première années.

- Et si on discutait un peu de stratégie ? On peut s'aider au début et après chacune ira là où elle devra aller.
Elles discutèrent quelques minutes. Malheureusement, Elisa n'avait pas fait attention aux "aînés". Tandis qu'ils élaboraient leur stratégie, tous les membres de l'équipe noir s'attaquèrent aux 3 filles.

- Mais qu'est-ce que vous faîtes ? demanda Elisa paniquée lorsqu'elle se débattait pour empêcher John de lui lier les poignets, sans succès. Comme les 2 autres, elle finit avec les poignets reliés à l'arrière de son dos. Toujours sans mots dire, ils lièrent rapidement les chevilles de leurs captives. Étant donné qu'ils étaient cinq, les jeunes hommes pouvaient se permettre d'être à 2 pour les ligoter.

Ils les mirent toutes à terre. Certaines des filles les insultaient ou les suppliaient d'arrêter. Ils ne répondaient pas et il leur était impossible à se débarrasser de leurs liens.


A trois cette fois-ci, ils relevèrent les captives une par une pour mieux immobiliser leur buste. L'un des garçons tenait fortement la tête des filles pour les bâillonner de sa main. Un épais gant en cuir le protégeait des morsures diverses et variés que les jeunes femmes ne manquaient pas à lui donner. Les deux derniers surveillaient les captives au sol.


Ils enlevèrent tout d'abord les liens aux poignets pour mieux les rattacher. Cette fois-ci, ils croisèrent les mains des victimes et plièrent leurs bras au maximum qu'elles pouvaient le supporter afin que leurs poignets se trouvent  au milieu des omoplates. Ils les bloquèrent à cet endroit à l'aide de deux cordes. Les deux furent ficelés à un poignet puis croisés pour passer en-dessous et au-dessus les épaules des filles. Ils terminèrent par plusieurs tours sur le torse avant de réaliser un nœud bien solide. Ils les obligèrent aussi à enlever leurs chaussures. Dorénavant, seul une fine couche de collant protégeait leurs pieds de la fraîcheur du sol.

Pour éviter qu'elles ne courent trop, les geôliers finirent leur œuvre en remplaçant les cordes par des menottes longues d'une trentaine de centimètres sur leurs chevilles. Ils alignèrent les 3 captives devant eux.

- Vous êtes parfaites ! plaisanta l'un des aînés.
Bien-sûr, les insultes fusèrent de partout mais comme d'habitude, les garçons les ignorèrent complètement.
- On vous a aidé au maximum que l'on pouvait. Maintenant vous devez vous débrouillez seuls, ce test ne concerne que les premières années.
Sur ces paroles, les plus anciens partirent vaquer à leurs occupations laissant leurs 2 collègues seuls avec les 3 filles en bien mauvaise posture. Il y avait Élisa de l'équipe bleu, Élodie de l'équipe verte et Mélanie de la rouge. Chacune était dans le tailleur de couleur de leur équipe.
L'un des garçons commença la conversation :
- Bien bien. Il est temps de partir, partez devant et prenez à gauche dans le couloir !
Élodie, la petite brunette lui répliqua vertement :
- Tu crois vraiment qu'on va t'obéir ? Après ce que vous nous avez fait ??!
- Vous pouvez partir de votre côté mais dans votre état vous n'aurez aucune chance face aux skals ! Et notre but est de vous faire rejoindre notre équipe alors on a intérêt à vous gardez avec vous !
L'autre continua :
- On a profité du hasard de la situation. Nous étions en majorité. Vous aussi vous auriez fait la même chose.


Élisa sentait qu'ils n'avaient pas tout dit. La lueur espiègle des leurs yeux la rendait mal à l'aise.


Voyant bien qu'elles n'avaient pas le choix, elles obéirent à leurs tortionnaires. Pour compliquer le tout, le bâtiment n'était éclairé que par les lumières de secours. Des cris se faisaient entendre en écho, Certainement que les robots prenaient déjà en chasse des fuyards. Durant un temps indéterminé, elles suivirent tant bien que mal les indications des deux jeunes hommes. Il y avait Élodie (équipe verte) et Mélanie (rouge) qui menaient le groupe. Après elles, John ou Chris venaient ensuite, après elle et enfin le dernier des tortionnaires fermaient la marche. Si elles n'allaient assez vite, les garçons n'hésitaient pas à les pincer où à les pousser. Les filles devaient donc fournir un effort supplémentaire.

Le premier piège apparut lorsqu'ils arrivèrent au 3 ème étage. Ils étaient devant un couloir très large et où aucune lumière ne brillait. Le noir total. Ce fut Mélanie qui fut désignée pour avancer. L'un des garçons la prit par une épaule et l'obligea à avancer.
- Si tu vois quelque chose, essai de nous le dire ! Résignée, elle s'aventura alors dans le couloir obscur.

Ils attendirent quelques minutes. Après plusieurs appels de leurs camarades (y compris féminin), les guides décidèrent de faire demi tour et de prendre un autre chemin. Bien qu'inquiètes, les deux filles restantes les suivirent. Elisa, à la première occasion, pensait leur fausser compagnie voire de les piéger à leur propre jeu ...

-------------------------------
Mélanie - membre de l'équipe rouge.


Dès que Mélanie s'était mis en tête d'obéir au jeune homme, elle se mit immédiatement à accélérer le plus silencieusement possible. Elle se reposa quelques mètres après. Elle se contorsionna pour essayer de retirer les liens qui la retenaient mais sans succès !
Bon sang ! Ils s'y connaissent les salauds !
Ne sachant ce qu'ils faisaient, elle décida de continuer tout droit en espérant les semer rapidement. Elle avait perdu depuis longtemps la notion du temps mais lorsqu'elle entendit des appels, elle décida de ne pas y répondre.


En faisant cela, elle sauvait malgré elle ses "compagnons". Elle ne bougeait plus d'un pouce et lorsqu'elle fut sûre qu'ils soient partis, elle décida de continuer tout droit. Elle ne savait pas du tout où elle allait mais peu lui importait.
Évidemment, elle se doutait que quelque chose l'attendait mais elle se sentait assez forte et rusée pour le contourner. 


Grossière erreur. Elle continuait son chemin lorsqu'elle arriva à une intersection. Elle prit au hasard le couloir de droite. Elle marchait tranquillement lorsqu'elle sentit un fil tendue au niveau de son torse. Intriguée, elle se baissa le dépassa sans le casser.
Je m'en sors pas trop mal ...
Quelques mètres plus loin le vrai piège s'actionna. Elle tomba cette fois-ci sur un fil tendu au niveau de ses tibias. Étant donné qu'elle était menottée, elle se résigna à sauter à pieds joint malgré ses bras retenus dans son dos. Elle réussi son coup mais ses pieds atterrirent sur une matière collante. Par réflexe, elle essaya de les retirer mais elle ne réussit qu'à se déséquilibrer ! Son impulsion la fit tomber lentement en avant. Elle finit agenouillée au sein de cette matière sans pouvoir se relever !
Merde, merde et merde !
Elle se débattait lorsqu’elle entendit des bruits de pas mécaniques se diriger vers elle. Elle compris ce qui l'attendait et décida de jouer le tout pour le tout.
- Je sais où se trouve les membres de l'équipe noir !
Les bruits de pas s’arrêtèrent et une voix se fit entendre.
- Tiens donc. Je t'écoute mais sache que si tu me mens, tu le regretteras amèrement...
- Ce sont les 3 garçons de cette équipe qui nous ont mis dans cet état à Élisa, Élodie et moi-même. On discutait sur un cours lorsque l'exercice a commencé. Des deuxièmes ou troisième années les ont aidé à nous attacher (elle montra de son mieux les liens qui l'enserrait). Au point ou j'en suis, autant les dénoncer afin qu'ils ne ramènent pas Élodie et Élisa dans leur équipe. Nous étions à l'autre bout du couloir il n'y a pas 5 minutes. Avec les escaliers, les filles ne peuvent pas se déplacer rapidement ...
- Je comprends. Je vais aller leur rendre une petite visite. Je te laisse ici en attendant. Si tu arrives à t'en sortir tant mieux pour toi. Sinon nous te récupérerons à la fin du test. Sache que c'est une faveur que j'accorde très rarement.
Mélanie ne s'attendait pas à un tel  traitement. Elle remercia la personne qui parlait au travers du robot et elle redoubla d'effort pour s'en sortir tandis que le " Skal " s'éloignait.


---------------------------------------------
Elisa - équipe bleue et partenaire d'Alexis.

Les salopards ! Ils nous utilisent comme appât !

Élisa enrageait. Son intuition de départ était la bonne. Les deux garçons les avaient capturé uniquement en cas de rencontre avec des " Skals ".  Peu de temps après s'être séparés de Mélanie, le groupe était tombé sur l'un des fameux robots dans une salle de pause. Ils avaient poussé la pauvre Élodie (équipe verte) dans celle ci et refermé aussitôt la porte.


Dorénavant et pour aller plus vite, ils traînaient une Élisa très énervée. Le plus musclé des trois "portait" Elisa sous ses aisselles et s'occupait à la trainer sur tout le long du couloir. Voyant qu'elle voulait tout faire pour attirer l'attention, le garçon la bâillonnait du mieux qu'il le pouvait avec son épais gant en cuir. Néanmoins, il arrivaient à se déplacer assez rapidement et aucun robot ne les poursuivait du moins, pas encore. Ils s'arrêtèrent à la fin du couloir. Toujours en rage et bâillonnée, Élisa essayait de donner des coups de tête à son agresseur. Sans succès apparent.
Ils parlèrent rapidement de la situation. Selon eux, ils n'étaient plus très loin de leur dortoir. Ils décidèrent très vite de la marche à suivre. L'un des 3 garçons bâillonna Élisa en lui insérant  un morceau de tissu dans sa mâchoire. Le garçon, avec son gant, réussit à lui enfoncer plus profondément tandis que le dernier lia les genoux d’Élisa avec plusieurs tours de corde et diminua au maximum la longueur de chaîne des menottes à ses chevilles.
Sans qu'elle ne puisse esquisser un geste, elle fut soulevée et placée sur l'épaule droite d'un des membres du groupe. 

- Allez, encore un peu et on y arrive !
Au grand dam d’Élisa, elle ne pouvait frapper le jeune homme sans se mettre en danger elle aussi. Elle cria sa rage sous son bâillon d'être portée ainsi.
- Mmppppppphmmm !

super je m'imagine etre le garcon qui porte les gants en cuir

Alexis et Marie.

Alexis et Marie étaient quant à eux extrêmement chanceux. Peu avant d'arriver en vue du bâtiment qui les héberger, ils virent Jérémy en train de bouquiner à l'ombre d'un arbre. Alexis parla directement à Marie :

- Je vais le rejoindre, il vaut mieux que tu restes ici pour ne pas trop te fatiguer. Et on ne sait jamais, ça peut être un piège !
Avant qu'elle ne lui réponde, il la plaça malgré elle à l'ombre de bosquets situés près de leur position. Il n'écouta pas sa réplique et partit en courant vers son objectif malgré le désarroi de Marie. Elle observa tout de même au travers de la végétation les deux silhouettes ...
- Jeremy ! fit le garçon quand il arriva à hauteur de son camarade.

Étonné, celui-ci se retourna vers son interlocuteur.

- Je sais que ça ne te concerne pas mais, on a besoin d'aide. Tu peux nous dire où se trouve notre dortoir ? On doit y aller sans se faire attraper pour valider l'exercice mais sans connaître le chemin ça va être plutôt difficile !
- Je comprends. Notre dortoir se trouve à l'aile Est du bâtiment. Là où nous nous trouvons, nous sommes à l'Ouest. Vous devez faire tout le tour pour atteindre une entrée réservée qu'à nos membres. Cette porte est en bois et peinte en bleue vous ne pouvez pas la rater. Le code est 2165. Je ne peux pas plus vous aider. J'ai déjà vu 4 skals hors de l'école. Restez planqués dans les bois. Dépêchez-vous et bonne chance !

Alexis le remercia et courut à toute allure en direction de Marie. Il lui raconta sa rencontre avec le bras droit de leur chef.

- Il en a vu déjà 4 ??!! Mais comment on va faire. Je n'arriverai jamais à me déplacer rapidement sur une aussi grande distance
- Pour ma part j'ai une petite idée ...
- Et qu'est ce que ...et ! Tu as perdus la tête fit-elle tout bas.

Alexis venait de la prendre dans ses bras et la plaça sur ses deux épaules.

-  C'est le seul moyen d'arriver à temps. Tu as une meilleure idée ?
Rouge de honte, Marie répondit par la négative.

- Alors accroche toi comme tu peux ça risque de secouer. Et surtout évite de crier.
Elle répondit de manière peu amène :
- Tu me prends pour qui ?
Il haussa les épaules et commença à trottiner.


Alexis resta à couvert dans les bois qui entouraient l'école. Marie et lui virent plusieurs fois des robots emmenant d'autres premières années mais aucune de leur équipe à leur grand soulagement. Plusieurs fois, il dut déposer Marie pour reprendre son souffle ou pour éviter de croiser des skals. Il en dénombra 7 au total qui déambulaient entre l'entrée principale et des destinations inconnues aux jeunes gens. Après avoir joué au jeu du chat et la souris durant une heure environ, ils arrivèrent en vue de la porte tant espérée. Un clavier numérique était inséré au centre de celle-ci. Sans réfléchir, Alexis prit Marie dans ses bras et il courut du mieux qu'il put devant la porte. Il y inscrit le code et la porte s'ouvrit.
Juste à ce moment, ils entendirent un sifflement derrière eux. Instinctivement, Alexis et Marie se baissèrent et virent passer une grande balle qui explosa devant eux. Un nombre incalculable de cordes en sortirent tout en se tortillant. Alexis poussa sa comparse devant lui et se dépêcha d'entrer dans le bâtiment. La porte se referma automatiquement derrière lui.


Il se retourna pour voir si marie allait bien. Ce qu'il vit le surpris au plus haut point. En la poussant il l'avait fait tombée à terre au milieu des liens qui s'éparpillaient. A son contact, les cordes s'étaient enroulées autour de la jeune femme tout en la bâillonnant. Il ne vit plus que son regard empli de peur avant que ses yeux furent bandés. Seul sa queue de cheval restait à l'air libre. D'un coup, les cordes se solidifièrent et ne bougèrent plus. Seul Marie, momifiée, se tortillait pour se débarrasser des liens.
Il s'abaissa pour aider sa coéquipière gémissante mais il ne put rien faire. Les "cordes" n'avait aucun nœud et il n'arrivait à rien avec seulement ses 2 mains.
Tandis qu’il arrivait à cette conclusion, des coups sourds tambourinèrent la porte. Soudain très inquiet, il décida de monter les escaliers coûte que coûte. Comme quelques instants plus tôt, il la mit sur ses épaules et monta le plus vite qu'il pu. Lorsqu'il arriva sur le palier, il déposa Marie à terre. Une seule et unique porte se dressait devant lui. Sans réfléchir, il fonça droit dessus et l'ouvrit avec fracas. Il regarda à l'intérieur et reconnu une des parties de l'arrière du dortoir. C'était le lieu de stockage de nourriture.
 Trop fatigué, il se contenta de traîner Marie au sol et l'emmena en lieu sûr.

-----------------------------------
Élisa - membre de l'équipe bleue. 


Élisa avait beau maudire, insulter et rabaisser les garçons qui l'avaient mise dans ce pétrin mais elle devait bien avouer qu'à leur place, elle aurait fait exactement la même chose. Elle jeta un regard noir au garçon saucissonné non loin d'elle. Le groupe s'était fait piéger au dernier étage qu'ils avaient visité. 


 Les skals les avaient attaqués à l'avant et à l'arrière. Ce fut elle et le dernier garçon en fin de fil qui se firent capturés. Elle car, elle fut presque jetée dans les bras du premier skal et son compagnon fut hâpé sans que personne ne s'en rende compte durant les premières secondes. Il ne restait que deux fuyards sur le groupe de 6. 


 Ils étaient alignés l'un à côté de l'autre devant les 3 robots. Elodie (équipe verte), capturée juste avant elle, se situait à sa gauche. Le garçon à sa droite. Ils étaient tous attachés de la même façon : en balltie. Elle le savait, elle avait râtée ce premier test d'envergure.
Elle se demandait comment se passerait la suite lorsque l'un des robots la fit basculer pour la placer à la verticale. Il lui passa rapidement un harnais entourant son torse et ses jambes.

Mais qu'est ce qu'ils veulent faire ??!!

La jeune rousse vit qu' Elodie et le garçon étaient dans le même cas. Dès le harnais installé, ils rebasculèrent les 3 jeunes et les replacèrent dans leur position initiale "à plat ventre" (sans oublier de les aveugler).. Elisa sentit quelque chose passer au dessus d'elle. Un crochet ou autre la souleva ainsi que les autres prisonniers sous leur gémissement .Ensuite, les skals firent en sorte de les déplacer ...
----------------------------------------------------------


Marie et Alexis : équipe bleu.


- Il faut que tu te dépêches de pre.... MMpphmmm!!
- Et merde !
Alexis, avec Arianna (elle avait réussis à fuir dès le début de l'exercice et avec l'aide d'un autre membre de l'équipe, elle avait réussis à revenir dans le dortoir sans difficulté) essayait tant bien que mal à enlever les cordes qui enserraient le corps de Marie, la "soi-disant" italienne. Elle était allongée dans un canapé de la salle commune.

Ils essayaient tant bien que mal d'enlever les cordes une à une en commençant par la tête de Marie mais, dès le passage au bas du visage, les cordes se ré-enroulaient et se resserrèrent  sans l'aide de quiconque ! La pauvre jeune femme était de nouveau totalement momifiée.
- Oh ! C'est quoi ça ? s'exclama le garçon.
Arianna répondit.
- Aucune idée mais on va avoir du mal à la sortir de là avant 18 heures (heure de la fin de l'exercice) si ça continue comme ça.
- MMpphmmm !!
- Tu rigoles ? Il est seulement un peu plus de 15H. En trois heures on devrait y arriver tout de même !
- MMphmmm ???!
- Je ne pense pas non. Essaye de lui libérer le visage, peut-être qu'elle aura une idée, pour ma part je vais lui chercher des ciseaux.
- Mpphmmmmmm !!
- Oui oui je me dépêche je sais, je fais de mon mieux non mais oh ! Vous êtes bien impatientes chère duchesse.

Il s'attela à la tâche et un long soupir de découragement se fit entendre de la part de la prisonnière.

Ils recommencèrent jusqu'à revenir au même état que précédemment. Alexis y mettant de la force pour ne pas laisser les liens s'enrouler autour de son visage.
Avant que marie ai pu parler, Arianna en profita pour couper en plusieurs coup les cordes entourant le visage de sa camarade. Bien mal lui en a pris, les morceaux de cordes tombèrent sur ses poignets et s'enroulèrent autour ! Arianna avait désormais les poignets liés devant elle. Tandis qu'elle se débattait, d'autres morceaux tombés à terre lièrent ses chevilles. Elle tomba sur le tapis.
- C'est pas vrai !! Mais qui a inventé ça ?!!
Marie quant à elle, avait enfin la tête découverte.
- Il ne faut pas utiliser des ciseaux mais de l'eau tout simplement. Au contact de l'eau, les bandes deviennent inertes, se détachent et sont bonnes à jeter. Tu peux tester si tu veux Arianna !
L’intéressée sauta à pied joint jusqu'à la salle de bain et fit couler de l'eau. 10 secondes plus tard elle s'exclama :
- C'est bon ça fonctionne !
- Très bien ! Tu es prêtes Marie ?
- Évidemment ! Tu crois que ça me plaît d'être momifiée ?!
- Ok, on y va !

Il la porta et la mis assise dans l'une des douches. Il fit couler de l'eau en attendant qu'elle soit chaude et arrosa sa coéquipière. Au bout de quelques instants, une pâte se forma à ses pieds. Les liens se désagrégeaient au contact de l'eau !

Dès qu'elle fut sortie, Ariana leur expliqua que les menottes et le cercle en fer n'étaient pas obligatoires lors des tests et elle libéra Maire à l'aide de différente clés. Celle-ci, dès libérée, alla se changer non sans répandre quelques injures en direction du jeune homme (assez rustre et encore trop inculte pour le moment). 
Las, Alexis haussa les épaules : 
- Au moins, on a réussis le test. Dans quelques jours, elle arrêtera de râler tu verras. 
Dubitative, Arianna lâcha sur un ton moqueur :
- On verra. 
--------------------------------------------------------------------------------------------

C'est une sacré imagination qui est mise en œuvre là ! Je relirais ça une nouvelle fois, je m'y perd avec toutes ces personnes.

Les couleurs d'équipe me font penser à une sorte de Koh-Lanta bondagesque !

Merci pour vos commentaires ^^

J'avoue que je n'avais jamais imaginé cette histoire en mode "koh lanta". J'utilise les couleurs d'équipes pour que ce soit plus simple à écrire.
@cowboygf Moi aussi
---------------------------------------------------------

Fin du test - Débriefing - 18h15


La proviseur se déplaçait devant les élèves de premières années. Si on ignorait les gémissements de plusieurs détenus, un silence de mort régnait dans la salle. 

Sur les 20 étudiants de la promotion, seuls 7 d'entre eux avaient réussi le test. Sur les 7, 3 faisaient partis de l'équipe d'Alexis. Ce dernier était plutôt content de ce résultat. Mais avant de se réjouir, il était impatient d'entendre ce qu'avait à dire la directrice. 
Les "prisonniers étaient tous ligotés de la même façon. Les bras croisés à l'arrière de leur dossier de chaise, leur torse et chevilles enfermés dans un cercle de fer. Bien entendu, un bâillon leur était imposé à tous. 

- Messieurs dames. Je n'ai que peu de temps à vous consacrer donc je serai brève. Ceci était votre premier test. Il a pour but à vous habituer à être sur le qui vive à chaque instant et à vous apprendre à vous sortir de situation difficile. Vu votre rang, il arrivera un jour où vous serez confrontés à de sérieuses difficultés. Soyez en certains. 

- En résumé, pour sortir de cet établissement, vous devrez réussir au moins 15 tests. A chaque fois, vous aurez le droit de visionner une rediffusion de chaque capture pour mieux comprendre le déroulement de chaque événement. 

C'est ainsi qu'Alexis vit comment Arianna a "échoué" son test. Selon lui, l'équipe noir avait très bien réagit. Dommage qu'ils se soient tous fais prendre. Les deux derniers s'étaient fait berner peu avant d'atteindre leur destination. Bien-sûr, il n'en voulait pas à Arianna. Elle était prise au piège dès le début et peu de chances pour s'en sortir. 

La directrice continua. 

- Cependant, je dois dire que pour une première fois, beaucoup d'entre vous ont réussis le test avec brio. Habituellement, il y a entre 95 et 100% de taux d'échec. Cette année, il est de seulement 65 %. Bravo tout particulièrement à l'équipe bleu, vous êtes les premiers à vous en sortir aussi bien depuis que je suis en fonction à ce poste ! Même si vous avez eu une chance effroyable à deux reprises. 

Elle fit une petite pause.

- Tous ceux qui ont échoué au test gagnent le merveilleux droit de rester 1 semaine de plus en rétention. Ceux qui l'ont réussis voit leur quota diminué de 2 jours. Malgré tout Marie, votre solde reste neutre. Sans votre mule personnelle, vous n'auriez jamais pu vous en sortir. 
- Vous avez des questions ?

Seul Alexis leva sa main. 

- Et bien Monsieur Petit, ne me faîtes pas attendre. 
- A l'instant, vous venez de dire qu'à deux reprises, nous avons eu une effroyable chance. A que moment s'est déroulé le deuxième temps ? 
- Avant d’entrer dans le dortoir. SI par réflexe vous n'aviez pas poussé Marie en plein milieu du piège (elle appuya sur une télécommande et fit démarrer la scène) vous seriez tous les deux ligotés avec vos camarades. Nous avons essayé d'en relancer un second mais il est tombé sur la porte. Ai-je répondu à votre question ? 
- Oui madame la directrice. Je vous remercie.
- Bien, sur-ce, vous pouvez rentrer dans vos dortoirs respectifs. Elle appuya sur un bouton et tous les anciens captifs furent libres de leur mouvement mais pas de la parole. 

En silence, ils se mirent tous en mouvement.
---------------------------------------------------------------------------------
Équipe bleue. Une vingtaine de minutes plus tard


Alexis regardait Arianna qui pestait contre lui. Elle se déplaçait du mieux qu'elle le pouvait avec ses bras retenus à l'arrière de son buste.
Il faut dire qu'un peu plus tôt, voyant différents outils disposés ça et là sur les tables de la salle commune. L'un deux avait particulièrement attiré l'attention d'Alexis. Il s'agissait d'une pièce métallique composée en deux parties distinctes. Deux bracelets soudés entre eux et l'un au dessus de l'autre d'une longueur d'un avant bras. Deux sangles épaisses en cuir y étaient accrochés à des endroits prévus à cet effet. Il avait posé une simple question à ses coéquipiers : 

- A quoi sert cette chose ? dit-il en montrant du doigt l'objet qui lui paraissait curieux. 
- Tu veux vraiment savoir ? avait répondu Jérémy en retour. 
- Tout à fait. 
Et, sans prévenir, Jeremy prit l'objet de curiosité et avait foncé sur Arianna qui avait, bien-sûr, tout entendu. Avec l'aide d'une autre membre, ils placèrent les bras de la captive au milieu de son dos (en boxtie) et Jeremy clipsa les deux bracelets sur les avants bras d'Arianna. Sa coéquipière par contre en profita pour enserrer les sangles autour du buste pour bloquer les bras. 
- Tu remercieras Alexis ! disait Jeremy. Maintenant, il sait à quoi sert cet outil ... haha ! Sur ce, je vais y aller. Surveillez la bien les premières années ! fit-il en partant. 


Plusieurs minutes plus tard, tous partirent en laissant à la charge du jeune homme la surveillance d'Arianna. 
- MMpphmmm !!!
- Mmpphmmmm !!!!
- MMPPPPHHHMMMMMMMMM !!


- Et oh du calme ! Ce n'est pas de ma faute si tu te retrouves dans cette situation. Je ne pouvais pas savoir qu'ils te feraient ça !
Alexis repoussa la "charge" de sa camarade sans brutalité mais avec fermeté et la replaça sur le canapé.
- Je t'ai déjà dit d'attendre Sophie. Je ne sais pas comment enlever tes liens! Alors calme toi s'il te pla... aÏe! 


Elle venait de lui donner un bon coup de pied dans les jambes. Elle "hurlait" toujours autant. 


Bon tu l'auras cherché ...


Il ne pensait pas arriver à une telle extrémité mais dans ce genre de cas, la force fait loi. Il rejeta la prisonnière sur le canapé et fit demi tour pour récupérer un outil qu'il trouvait fort pratique. C'était un bracelet long d'une vingtaine de centimètres réalisé en métal. Sa particularité était qu'il y avait deux emplacements soudés l'un à l'autres. Idéal pour enfermer les chevilles d'une personne récalcitrante sans qu'elle ne tente de gesticuler les pieds afin de desserrer des liens classique en corde. 
 Non sans quelques difficultés et grognement, il réussit à clipser les chevilles d'Arianna dans cet outil. 

- Ça t'apprendras à être désagréable ! 

Et ceci, malgré tous ses efforts, ne fit qu'enrager de plus belle la "pauvre" fille.

Il décida de s"asseoir d'un fauteuil à proximité et d'attendre sa cheffe d'équipe. Celle-ci arriva quelques minutes plus tard. Il lui expliqua la situation rapidement. Elle souriait. 

- Ça ne m'étonne pas de Jérémy, il ne manque jamais l'occasion d'attacher une jolie fille ! Aurait-tu remarqué le point lumineux vert sur l'arrière du bâillon d'Arianna ? 
- Mpphmm ! mais les deux l'ignorèrent. 
- Euhh non. Ça veut dire quelque chose en particulier ?
- Tout à fait. En appuyant sur le bouton situé juste en dessous, le bâillon se déverrouille. 
- Ah ! C'est pour ça qu'elle était si agitée !
- Pas que mais ça a du être l'un des facteurs principaux ... 

Il se plaça derrière sa prisonnière et appuya sur le bouton. Un bruit de mécanisme se fit entendre à l'ouverture et Alexis pu dé-clipser le bâillon afin de le retirer. 
- Enfin il était temps ! s'exclama Arianna. Tu aurais pu réagir plus vite ! 
- Ah mais désolé, je n'étais pas au courant ! C'est facile de critiquer mais n'oublie pas que je découvre encore tout ça. 
- Mouais. Je te laisse le bénéfice du doute. Tu peux me détacher maintenant s'il te plaît ? Il se trouve que je commence en avoir plus que marre. Ça fait un bail que je suis ligotée. 
Sophie, imperturbable ne demanda qu'une chose : 
- Peux-tu me faire un rapport ? Je t'assure qu'après, je m’occuperai de ton cas. 

De mauvaise grâce, elle raconta tout du début à la fin. Satisfaite, Sophie libéra la malheureuse. 

- Il n'y a rien d'autre à rajouter. Allez manger et vous reposer. Demain est un autre défi !