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A force de sacrifier des chatons il se pourrait que cette heureuse prophétie finisse par se réaliser.
Merci pour ces encouragements qui m'auraient réchauffé le cœur si j'en avais eu un !

C'est justement parce que tu dis que tu n'as pas de coeur, que nous savons que tu en as un

question purement technique , pour le chaton frit , toi , tu le plonges vivant dans l'huile bouillante comme il est préconisé dans
"la cuisine maléfique traditionnelle", ou bien alors tu préfères le mettre directement dans l'huile à température et faire monter doucement la température , pour raffermir les chairs grâce au stress ainsi produit , en lui conférant un côté plus croquant comme dans " Marmites et sacrifices ". pour ma part , lorsque la providence m'en fournit une bonne douzaine , je préfère les écerveler d'abord , afin de préparer mon petit cake aux trois cervelles et ensuite , je m'occupe de les plonger dans l'huile bouillante . bien entendu , je sers tout cela avec une petite sauce au cœur de biche justement .... un vrai délice ....

Non... Rien de tout cela, fi de la tradition !
Je désosse, plume et vide le tout avant que de le tremper dans une délicieuse pâte à beignet : 250 grammes de farine, 2 oeufs, 20 cl de lait, 2 cuillères à soupe d'huile, 10 g de levure, Pour des beignets au chatons ajouter : 2 cuillères à soupe de sucres , 1 parfum au choix : Herbe à chat, croquette saumon/poulet/lapin, 150g de chaton.
Facile à préparer et un délice pour toute la famille.
J'utilise comme bouquin de référence "Satan met l'eau à la bouche" de Ben Haagen & Jerry Dasz spécialistes de la gourmandise maléfique et de l'art d’accommoder les restes sacrificiels. Un classique encore méconnu croyez moi !

ça me fait toujours un petit quelque chose quand , dans le cadre d'un coup de main je me porte volontaire pour faire la démonstration de mon talent en matière de nœuds .... en l’occurrence , il fallait du lourd , car retenir un vieil échafaudage à 5m de haut par deux simples cordes pour éviter qu'il bouge .... laisser planer son imagination à 5m de haut , avec pour simple bruit de fond le grincement de l'échafaudage dont on craint qu'il ne cède à chaque instant, et bercé par des planches de coffrage trop fines qui ploient à chaque pas un peu brusque ... les week-ends ont du bon finalement ...

Si l'on m'avait dit un jour que je trouverais l'évocation d'un chantier ou d'une rénovation de façade poétique et bien j'aurais ri...
Et j'aurais eu tort...
Bravo m'sieur !

voldenuit a écrit :question purement technique , pour le chaton frit , toi , tu le plonges vivant dans l'huile bouillante comme il est préconisé dans
"la cuisine maléfique traditionnelle", ou bien alors tu préfères le mettre directement dans l'huile à température et faire monter doucement la température , pour raffermir les chairs grâce au stress ainsi produit , en lui conférant un côté plus croquant comme dans " Marmites et sacrifices ". pour ma part , lorsque la providence m'en fournit une bonne douzaine , je préfère les écerveler d'abord , afin de préparer mon petit cake aux trois cervelles et ensuite , je m'occupe de les plonger dans l'huile bouillante . bien entendu , je sers tout cela avec une petite sauce au cœur de biche justement .... un vrai délice ....

Je savais bien que tu cachais quelques talents culinaires aussi! Mais dis moi n'as tu jamais pensé à les ficeler comme des rôtis avant de les tremper dans l'huile bouillante? Et de décorer l'assiette avec les yeux fraîchement cueillis de la tête?

Si vous voulez votre place au soleil, il faut vous attendre à endurer quelques brûlures. - Abigail Van Buren

à propos d'yeux , je viens de découvrir un manuel d'avant garde De l'art nouveau de cuisiner les reliques funèbres , qui parlait justement d'une recette d'yeux pourris en confiture .... à n'en lécher les babines ....

Ca doit être une recette ancestrale de sorcière. Je me souviens d une époque où malgré moi je fus projetée dans la peau de l une d entre elles, je devais capturer des bipèdes, les attacher et leur arracher "doucement " les yeux et les garder précisement dans un bocal plein de liquide jaunatre.