Re: Une nouvelle vie
Publié : 19 juin 2015, 01:47
La buée s'échappe en fines volutes de la salle de bain par la porte entrouverte. La pièce se refroidit doucement. Marion se refroidit, sa peau s’irise en chair de poule. Elle est toujours dans cette position, inconfortable. Elle a pourtant cessé d'appeler au secours. La crainte qu'on la retrouve dans cette situation, avec tous ses gadgets déballés sur la table de la cuisine, lui fait plus peur encore. Et puis... Elle est sûre à présent que quelqu'un, ou quelque chose, se trouve déjà dans l'appartement. Les grincements métalliques, couplé au bruit des étagères que l'on vide brutalement sur le sol (adieu vaisselles...) le lui prouvent. Dans son esprit, elle s'imagine une machine, genre drone, qui fouille son appartement en filmant chaque recoins pour une raison ignorée, victime d'un hold up d'un nouveau genre. Elle préférerait presque un véritable cambrioleur, ça pourrait même devenir... Intéressant...
Elle secoue sa tête et ses bras en se morigénant. Ce n'est pas le meilleur des moments pour laisser ses idées vagabonder. Elle ne sait que penser, mais reste silencieuse.
En pesant de tout son poids sur les chaînes des menottes, elle a réussi à tordre légèrement l'accroche du pommeau de douche. Sans avoir réussi à les décoincer malheureusement. Elle a moins les pieds à plats dans la baignoire. En se tordant le cou, elle arrive à voir ses poignets pris dans dans les bracelets des menottes. Toutes vies semblent les avoir quittés. Bizarre... Un engin téléguidé, elle ne voit que ça... Mais pourquoi ?
Elle tente, en étirant son joli corps au maximum, de passer une jambe en dehors du bain. En pure perte, elle parvient à peine à poser son pied qui tâtonne en touchant tout juste ses doigts de pieds le tapis posé au sol. Mais un nouveau bruit attire son attention. Les raclements de fer contre fer le perçoivent aussi car ils font soudain silence.
La porte de son appartement s'ouvre. Celui, ou celle qui rentre en silence, prend le temps de refermer la porte à clé avant de continuer plus avant. Marion retiens son souffle.
L'inconnu se met à parler d'une voie grave et masculine, posé :
- "Alors mes mignons, où est elle ?"
L'échine de Marion se glace lorsqu'elle se rend compte que les grincements répondent à l'homme. Ce n'est plus du tout excitant, ça devient carrément flippant. Parle t'il d'elle ? Bien sur, se répond-elle seule, mais pourquoi ? Elle tente de se terrer au plus profond de la douche.
- "Bien... Tu vas retrouver Hildebrune à présent, et lui dire de faire attention à ses fesses, je ne suis pas derrière elle pour l'épauler, ce soir... Je me débrouille avec notre hôte, inutile de revenir vers moi."
Dans un dernier feulement métallique, les grincements disparaissent. Dans le silence du trois pièces, Marion perçoit les pas posés de l'inconnu arpenter sa cuisine.
Elle perd brusquement son sang froid. Elle hurle, toute prudence envolée. Qu'on là retrouve ainsi coincée et maintenant le cadet de ses soucis. Elle frappe avec son dos, ses bras et ses pieds contre le carrelage de sa douche. La peur lui noue le ventre. Malgré sa panique, son esprit continue de carburer à plein régime. Son appartement était fermé à clef, comment l'homme à t'il pu entrer ?
Elle ressent une vive douleur lorsque sans prévenir, les menottes se dégagent du support de fixation de la douche. Loin de tomber, celles ci lui entraînent ses bras et le reste de son corps vers son plafond. Écartelée, le souffle court, les bracelets métalliques, tout en conservant de la hauteur, l'obligent à sortir de la baignoire pour s'approcher lentement de la porte. Elle suit comme elle peut, ses orteils touchant à peine le sol. Dans un coin de sa tête, elle espère que sa voisine a entendu ses appels et ses coups, elle espère qu'elle va se réveiller de ce rêve prenant des allures de cauchemar.
Devant la porte entrebâillée, elle se rebiffe, tentant de se planter sur place pour résister à la tirée irrésistible des menottes. Elle hurle pour sortir ses dernières forces. Elle ne se montrera pas nue devant cet inconnu, quelque soit ses "pouvoirs".
- "Salopard ! Tu veux quoi espèce de... Espèce de..."
Ses efforts sont vains. Elle ne parvient qu'à marquer ses poignets délicats. Les menottes ne semblent même pas prêter attention à la futile résistance de la jeune femme.
La porte se rabat vers l’intérieur de la pièce d'eau. Acoudé avec la nonchalance d'un prédateur à l'encadrure, les bras croisés un homme, l'homme, l'envahisseur se tient, le regard posé et un petit sourire aux lèvres. Il est visiblement jeune, même si elle serait bien en peine de lui donner un age. Son visage carré arbore une barbe noire accordée avec ses cheveux noirs de jais. Il est habillé d'un survêtement à capuche et d'un jean's qui bizarrement ne semble pas lui aller. Une calme assurance se dégage de lui.
- "Et bien Marion, te voilà ? Avance donc, que je te vois toute entière !" Il se recule pour la laisser passer, toujours entraînée par ses bracelets métalliques. Celle ci, abasourdie ne pense plus à résister. Elle tente cependant un regard noir, que l'homme ne relève pas, trop occupé à la regarder dans son ensemble. Lorsqu'enfin, les menottes s’arrêtent devant la table de la cuisine, toujours en l'air, Marion rougit en retrouvant ses gadgets posés toujours en évidence. Elle baisse les yeux.
- "Attends, n'ai pas honte de ce tu aimes..." Lentement, il lui glisse un doigt dans le dos. Ce léger contact lui provoque immédiatement un chaud frisson qui a pour effet, ainsi entravé, d'arquer son dos, exposant sa poitrine plus avant. "Je te promet une chose bel enfant... Je ne veux pas te faire de mal, à moins que tu ne m'y oblige. Bien au contraire, je veux t'aider."
Du doigt, il se met à masser son dos avec une main chaude et calleuse. Loin de calmer Marion, celle ci ne semble plus que penser. Ce contact... C'est bon. Les menottes ont même baissé leur hauteur, lui permettant de baisser ses coudes au niveau de ses yeux.
- "Qui êtes vous ? Et comment faites vous ça ?" Elle aurait aimé que sa voix paraissent plus maîtrisée. Une voix traînante et soupirante n'est guère effrayante.
Elle devine son sourire à cette question. "Pour le comment, c'est un peu trop compliqué pour le moment... Mais je vous promet que vous saurez tout en temps voulu... Du moins l'essentiel", termine t'il plus ironique. Ses mains se font plus entreprenantes, ses bras passant par dessus ses épaules nues. Elles s'attaquent en de chaudes caresses à la gorge de Marion en même temps qu'elles descendent vers sa poitrine. "Pour le reste, je m'appelle Leonin, et je vous cherchais"
Elle réprime un gémissement. Elle voudrait garder la tête froide, comprendre ce qu'il se passe. Il l'a cherchait ?
- "Pourquoi ? Que... qu'est ce que vous me voulez..."
- "Je cherche quelqu'un comme toi, quelqu'un qui pourrait me suivre dans mes univers fantasques, qui aurait envie de me suivre." Il dépose un baiser dans son cou, une main passant dans ses cheveux, ses tempes, ses yeux...
Puis rapidement, il rabat de sa main libre la tête de Marion, la tirant par ses cheveux. Il vide le contenu d'une petite fiole dans la bouche de la petite brune. Nullement préparé, elle manque s'étouffer en tentant de respirer. La poigne de Leonin se resserre sur sa gorge.
Le liquide, une sorte d'alcool atrocement fort et au goût épicé, lui brûle la langue et la gorge. Retrouver de la salive pour parler relève de l'exploit après ça... Un voile rouge passe devant ses yeux.
Pendant toute l'opération, Leonin continue de parler. "Je te suis depuis à peine une semaine. Entre ta petite vie minable de vendeuse de lingerie et ta vie sentimentale proche du néant, je peux t'offrir une expérience unique de...
- Espèce de malade, t'es vraiment un taré congénitale. Tu veux mon plaisir ?? Commence déjà par ne pas..." L'homme lui lâche les cheveux.
- " Dans quelques instants, tu vas ressentir l'effet de plusieurs orgasmes, alors je vais te laisser prendre du bon temps dans la chambre, le temps que je gère ton déménagement. Tu me remercieras plus tard."
Marion continue ses insultes qui pleuvent de plus belle. Leonin soupire... Sans un geste, le baillon boule sur la table vole jusqu'à ses lèvres et s'y insinue sans douceur. Les lanières se ferment sur ses cheveux, emprisonnant ses paroles en vains gémissements rageurs. Les menottes l’entraînent ensuite vers sa chambre sans ménagement. En chemin, l'autre paire s'envole pour la suivre et l'immobiliser sur son lit.
Des gémissements sensuels se font entendre depuis la chambre au bout de quelques minutes, remplaçant les grognements hargneux, tandis que Leonin, après une rapide inspection, débouche une bouteille de Bordeaux et s'en sert un verre. Assis, il l'évente en écoutant Marion d'un air pensif.
Elle secoue sa tête et ses bras en se morigénant. Ce n'est pas le meilleur des moments pour laisser ses idées vagabonder. Elle ne sait que penser, mais reste silencieuse.
En pesant de tout son poids sur les chaînes des menottes, elle a réussi à tordre légèrement l'accroche du pommeau de douche. Sans avoir réussi à les décoincer malheureusement. Elle a moins les pieds à plats dans la baignoire. En se tordant le cou, elle arrive à voir ses poignets pris dans dans les bracelets des menottes. Toutes vies semblent les avoir quittés. Bizarre... Un engin téléguidé, elle ne voit que ça... Mais pourquoi ?
Elle tente, en étirant son joli corps au maximum, de passer une jambe en dehors du bain. En pure perte, elle parvient à peine à poser son pied qui tâtonne en touchant tout juste ses doigts de pieds le tapis posé au sol. Mais un nouveau bruit attire son attention. Les raclements de fer contre fer le perçoivent aussi car ils font soudain silence.
La porte de son appartement s'ouvre. Celui, ou celle qui rentre en silence, prend le temps de refermer la porte à clé avant de continuer plus avant. Marion retiens son souffle.
L'inconnu se met à parler d'une voie grave et masculine, posé :
- "Alors mes mignons, où est elle ?"
L'échine de Marion se glace lorsqu'elle se rend compte que les grincements répondent à l'homme. Ce n'est plus du tout excitant, ça devient carrément flippant. Parle t'il d'elle ? Bien sur, se répond-elle seule, mais pourquoi ? Elle tente de se terrer au plus profond de la douche.
- "Bien... Tu vas retrouver Hildebrune à présent, et lui dire de faire attention à ses fesses, je ne suis pas derrière elle pour l'épauler, ce soir... Je me débrouille avec notre hôte, inutile de revenir vers moi."
Dans un dernier feulement métallique, les grincements disparaissent. Dans le silence du trois pièces, Marion perçoit les pas posés de l'inconnu arpenter sa cuisine.
Elle perd brusquement son sang froid. Elle hurle, toute prudence envolée. Qu'on là retrouve ainsi coincée et maintenant le cadet de ses soucis. Elle frappe avec son dos, ses bras et ses pieds contre le carrelage de sa douche. La peur lui noue le ventre. Malgré sa panique, son esprit continue de carburer à plein régime. Son appartement était fermé à clef, comment l'homme à t'il pu entrer ?
Elle ressent une vive douleur lorsque sans prévenir, les menottes se dégagent du support de fixation de la douche. Loin de tomber, celles ci lui entraînent ses bras et le reste de son corps vers son plafond. Écartelée, le souffle court, les bracelets métalliques, tout en conservant de la hauteur, l'obligent à sortir de la baignoire pour s'approcher lentement de la porte. Elle suit comme elle peut, ses orteils touchant à peine le sol. Dans un coin de sa tête, elle espère que sa voisine a entendu ses appels et ses coups, elle espère qu'elle va se réveiller de ce rêve prenant des allures de cauchemar.
Devant la porte entrebâillée, elle se rebiffe, tentant de se planter sur place pour résister à la tirée irrésistible des menottes. Elle hurle pour sortir ses dernières forces. Elle ne se montrera pas nue devant cet inconnu, quelque soit ses "pouvoirs".
- "Salopard ! Tu veux quoi espèce de... Espèce de..."
Ses efforts sont vains. Elle ne parvient qu'à marquer ses poignets délicats. Les menottes ne semblent même pas prêter attention à la futile résistance de la jeune femme.
La porte se rabat vers l’intérieur de la pièce d'eau. Acoudé avec la nonchalance d'un prédateur à l'encadrure, les bras croisés un homme, l'homme, l'envahisseur se tient, le regard posé et un petit sourire aux lèvres. Il est visiblement jeune, même si elle serait bien en peine de lui donner un age. Son visage carré arbore une barbe noire accordée avec ses cheveux noirs de jais. Il est habillé d'un survêtement à capuche et d'un jean's qui bizarrement ne semble pas lui aller. Une calme assurance se dégage de lui.
- "Et bien Marion, te voilà ? Avance donc, que je te vois toute entière !" Il se recule pour la laisser passer, toujours entraînée par ses bracelets métalliques. Celle ci, abasourdie ne pense plus à résister. Elle tente cependant un regard noir, que l'homme ne relève pas, trop occupé à la regarder dans son ensemble. Lorsqu'enfin, les menottes s’arrêtent devant la table de la cuisine, toujours en l'air, Marion rougit en retrouvant ses gadgets posés toujours en évidence. Elle baisse les yeux.
- "Attends, n'ai pas honte de ce tu aimes..." Lentement, il lui glisse un doigt dans le dos. Ce léger contact lui provoque immédiatement un chaud frisson qui a pour effet, ainsi entravé, d'arquer son dos, exposant sa poitrine plus avant. "Je te promet une chose bel enfant... Je ne veux pas te faire de mal, à moins que tu ne m'y oblige. Bien au contraire, je veux t'aider."
Du doigt, il se met à masser son dos avec une main chaude et calleuse. Loin de calmer Marion, celle ci ne semble plus que penser. Ce contact... C'est bon. Les menottes ont même baissé leur hauteur, lui permettant de baisser ses coudes au niveau de ses yeux.
- "Qui êtes vous ? Et comment faites vous ça ?" Elle aurait aimé que sa voix paraissent plus maîtrisée. Une voix traînante et soupirante n'est guère effrayante.
Elle devine son sourire à cette question. "Pour le comment, c'est un peu trop compliqué pour le moment... Mais je vous promet que vous saurez tout en temps voulu... Du moins l'essentiel", termine t'il plus ironique. Ses mains se font plus entreprenantes, ses bras passant par dessus ses épaules nues. Elles s'attaquent en de chaudes caresses à la gorge de Marion en même temps qu'elles descendent vers sa poitrine. "Pour le reste, je m'appelle Leonin, et je vous cherchais"
Elle réprime un gémissement. Elle voudrait garder la tête froide, comprendre ce qu'il se passe. Il l'a cherchait ?
- "Pourquoi ? Que... qu'est ce que vous me voulez..."
- "Je cherche quelqu'un comme toi, quelqu'un qui pourrait me suivre dans mes univers fantasques, qui aurait envie de me suivre." Il dépose un baiser dans son cou, une main passant dans ses cheveux, ses tempes, ses yeux...
Puis rapidement, il rabat de sa main libre la tête de Marion, la tirant par ses cheveux. Il vide le contenu d'une petite fiole dans la bouche de la petite brune. Nullement préparé, elle manque s'étouffer en tentant de respirer. La poigne de Leonin se resserre sur sa gorge.
Le liquide, une sorte d'alcool atrocement fort et au goût épicé, lui brûle la langue et la gorge. Retrouver de la salive pour parler relève de l'exploit après ça... Un voile rouge passe devant ses yeux.
Pendant toute l'opération, Leonin continue de parler. "Je te suis depuis à peine une semaine. Entre ta petite vie minable de vendeuse de lingerie et ta vie sentimentale proche du néant, je peux t'offrir une expérience unique de...
- Espèce de malade, t'es vraiment un taré congénitale. Tu veux mon plaisir ?? Commence déjà par ne pas..." L'homme lui lâche les cheveux.
- " Dans quelques instants, tu vas ressentir l'effet de plusieurs orgasmes, alors je vais te laisser prendre du bon temps dans la chambre, le temps que je gère ton déménagement. Tu me remercieras plus tard."
Marion continue ses insultes qui pleuvent de plus belle. Leonin soupire... Sans un geste, le baillon boule sur la table vole jusqu'à ses lèvres et s'y insinue sans douceur. Les lanières se ferment sur ses cheveux, emprisonnant ses paroles en vains gémissements rageurs. Les menottes l’entraînent ensuite vers sa chambre sans ménagement. En chemin, l'autre paire s'envole pour la suivre et l'immobiliser sur son lit.
Des gémissements sensuels se font entendre depuis la chambre au bout de quelques minutes, remplaçant les grognements hargneux, tandis que Leonin, après une rapide inspection, débouche une bouteille de Bordeaux et s'en sert un verre. Assis, il l'évente en écoutant Marion d'un air pensif.