Jeux de Liens

Les premiers mois se passèrent sans incident majeurs. Bien-sûr, durant les cours avec Madame Kean et de "comportement en société", les filles en faisaient baver à Alexis. Elles voulaient mettre un point d'honneur à participer à sa "formation" et le ligotait dès qu'elles en avaient l'occasion. Bien-sûr, il leur rendait bien dès que l'occasion s'en présentait et il progressait énormément. Il devait bien avouer que sans elles, il n'aurait jamais appris aussi rapidement en si peu de temps.


 Ce fut au début du troisième mois qu'Alexis put enfin donner un sérieux avantage à son équipe. Ce jour là, après un cours particulier avec Madame Kean et Éléonore (la jeune néophyte de l'équipe or avec laquelle Alexis avait vite sympathisé), le plan allait démarrer. 


 Celle-ci avait avoué à Alexis qu'elle en avait assez de sa propre équipe. Les dirigeants et ses propres camarades la traitaient comme une moins que rien. Alexis, prévoyant, lui avait conseillé de tendre l'oreille et de ne pas montrer "officiellement" qu'elle progressait dans tous les domaines. Madame Kean avait bien vu le jeu d’Éléonore durant les cours collectif mais elle n'avait rien dit, curieuse de voir ce que préparaient ses deux chers néophytes qu'elle "aimait" tant. 


Au fil des cours, ils se lièrent presque d'amitié et avaient décidé à eux deux (et avec l'aide de l'équipe d'Alexis) de jouer un sale tour à l'équipe or. 
 Effectivement, ceux-ci préparaient un "rapt" sur les équipes verte et noire. Ils avaient convenus que ce soit l'équipe bleu qui profite de ce rapt et qu' Éléonore, prise dans ses filets, rejoigne elle aussi l'équipe d'Alexis. Seule condition : qu' Éléonore ne connaisse pas toute la stratégie afin d'éviter de révéler quelque chose. Sécurité oblige. 


Le jour J arriva bien vite.

Oh ça nous fait un joli piège en perspective.

Mad Hatter a écrit : 21 août 2019, 17:32 Oh ça nous fait un joli piège en perspective.

Et oui
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C'était à la fin du cours avec Madame Kean. Les 2 pensionnaires écoutaient les conseils de la professeure. Celle-ci savait que ses 2 étudiants préparaient quelque chose et elle était impatiente de le découvrir. 
Avant de prendre congés, Alexis demanda un service à sa professeure. 

- Madame Kean, pouvons nous Éléonore et moi-même nous encore nous entraîner en dehors de votre cours ? Nous aimerions revoir certaines techniques ensemble. 

Amusée, la responsable répondit rapidement.

- Bien-sûr mais attention à l'heure. Vous savez ce qu'il se passera si vous ratez tous les deux votre rassemblement dans votre salle commune. Et n'oubliez pas que la période blanche est loin d'être finie. Il n'est que 19 h. 


 Sur ces paroles, elle partit de la salle.
 
Dès qu'ils entendirent la porte se fermer, les deux jeunes se mirent en mouvement. Ils prirent le même matériel qu'avait découvert Alexis quelques mois plus tôt et que Jérémy avait imposé à Arianna. Il s'agissait des deux bracelets soudés l'un à l'autre. La fille plaça ses bras en boxtie et Alexis lui inséra l'outil sur ses avants bras. Il entoura sa taille et son buste des deux sangles en cuir qu'il serra au maximum. 


Pour une fois qu'une fille se laisse ligoter, autant y aller au maximum ! 


- Et oh doucement là ! C'est très serré !
Il se résigna tout de même à désserer légèrement les sangles.
- Désolé, c'est l’adrénaline du moment. C'est bon ?
- C'est beaucoup mieux, merci. 


Dorénavant, elle ne pouvait plus séparer les bras de son corps.


Le jeune homme en profita pour se rincer l’œil discrètement. Il arrivait rarement de ligoter un membre dans sa tenue d'équipe et il devait bien avouer que la combinaison de sa comparse lui allait à merveille !
Avec un bandeau, il masqua les yeux de la jeune fille. Il serra également le nœud suffisamment fort pour qu'il ne tombe pas facilement tout en évitant que le bandeau écrase les yeux d' Éléonore. 


Il guida cette dernière vers le matelas situé à gauche de la pièce. Une fois la jeune femme allongée sur le matelas, il enferma les chevilles de sa camarades avec des chaînes accrochés au sommier du lit. Il laissa les clés sur le guéridon placé non loin de sa position (clé à destination de l'équipe or). Il laissa un bon mètre de longueur aux chaînes.  Tout juste suffisant à ce qu'elle puisse s'adosser au dossier du sommier.
 
Cependant, 3 surprises attendaient Éléonore. 
Il prit discrètement deux boules quies qu'il avait rapportés.
- Je te demanderai bien de te boucher les oreilles mais comme c'est impossible je vais faire avec ... 
Très rapidement, il inséra les bouchons de cire.  Surprise, la jeune femme ne pu se retenir à lâcher des jurons. 
- Et ! C'était pas prévu ! Tu aurais pu me prévenir ! 
- En même temps, tu vas être bâillonnée. Tu aurais refusé si tu avais entendu son bruit d'activation. 
Evidemment, elle n'entendit rien du tout.


Il pris un bâillon bien spécifique. Il ne s'activé ou se désactivé qu'avec une emprunte digitale. Il en profita pour couper un morceau de scotch, l'apposa sur l'index gauche de sa camarade et utilisa l'emprunte collée pour activer le bâillon. Un petit bruit indiqua que celui-ci était activé. Il fit de même pour le verrouillage des bracelets qui bloquaient les bras d' Éléonore.


Qui imaginerait prendre l'emprunte digitale de la personne attachée et bâillonnée pour tenter de désactiver l'outil  ? Ou du moins qui y penserait immédiatement ? 


Il sentait que sa prisonnière était stressée. Il lui enleva les boules quies. 

- Qu'est ce que tu as fais ??! 
- Moi ? Rien du tout fit-il d'un ton guilleret. 
- Je te préviens, si tu ... mmpphmm!

Il attendait juste le bon moment. Rapidement, il s'était glissé derrière son dos et lui avait imposé ce bâillon. Il clipsa l'anneau mécanique. Un petit "bip" lui indiqua que la mousse organique gonflait et bloquait les sons que pouvait émettre Éléonore au grand dam de celle-ci. 
- Ne t'inquiète pas, je ne te trahirai pas. Cette surprise est nécessaire pour la suite. Tu comprendras ce qu'il se passera dans seulement 3 ou 4 heures.
- MMphmmm ???!!  MMpphmmm !!
- Oui oui, 3 ou 4 heures tu as bien entendu. Enfin il me semble que ça durera aussi peu de temps. Je ne sais plus ! Sur ce repose toi bien ! 
Il sortit de la salle en ignorant les gémissement de sa future collègue et partit rejoindre son équipe (tout en jetant un dernier long coup d’œil sur la captive en train de se débattre). Il se dit que si le plan fonctionnait, il devrait faire attention par la suite à la vengeance de cette demoiselle. Il le savait, sous ses airs d'ange, une vraie furie pouvait faire surface à tout moment. 

Au grand soulagement d’Éléonore, une soixantaine de minutes plus tard, elle entendit arriver deux membres importants de son équipe. Elle reconnue leur voix mais, la jeune fille ne les connaissait que de vue, ils ne s'étaient jamais présentés à elle. 

L'un des deux eu un rire gras. 

- Regarde là cette donzelle. Elle attend sagement qu'on la cueille ! 
- Je vois ça. Faut dire qu'à part se faire ligotée, elle ne sert à rien d'autre. A croire qu'elle doit aimer ça ! Dis-voir, je suis sûr que tu as fais exprès de te faire punir par Madame Kean !
Ils rirent de leurs commentaires. Éléonore prenait sur elle, elle se disait qu'elle les supporterait pour peu de temps encore. 

Le premier homme reprit la parole : 

- Tu sais qu'on te cherche partout depuis un bon moment ?! Et on te trouve en train de roupiller. C'est pas très sympa ! 
La prisonnière décida de jouer le jeu. Mais elle se promit que ce serait la dernière fois. Elle fit semblant de protester face aux deux nouveaux venus. 
- Mpphmmm !

La deuxième voix reprit de plus belle.

- Oh ! Enfin une réaction ! L'un des deux, elle ne pouvait le voir, commença à lui effleurer le torse. Cette- fois ,de colère, elle se dégagea brusquement tout en proférant des menaces inintelligibles au travers de son bâillon. Ce qui fit rire les deux jeunes hommes. 

 L'un du groupe finis par lui délivrer ses chevilles toujours enfermées dans les menottes. Ils la relevèrent de force mais à peine remise sur pied, Éléonore sentit un collier métallique s'enfermait autour de son cou ! Elle tenta de reculer face à ses "camarades" mais une tension dans son cou l'en empêcha.Le collier était relié à une chaîne ! 
- Et ! Mais c'est qu'elle veut s'enfuir la petite ! 
- Mpphmm !!!

Celui qui ne tenait pas la chaîne continua. 

- Arrête tes gamineries et avance ! Sa main claqua fortement sur le fessier de la prisonnière. Par réflexe, celle-ci ne put s'empêcher de faire un petit bond en avant, autant pour distancer les membres de son équipe qu'à cause de la douleur et de la soudaineté de l'action. Ils gloussèrent encore de plus belle. 

Ivre de rage, elle donna un coup de pied à l'aveugle et en toucha un à la cuisse. Elle fut déstabilisée et tomba à genoux. En entendant le juron du garçon, elle sut qu'elle l'avait frappée bien fort ! 

- Sale garce ! Tu vas voir ce que ...

- Oh ! Arrête tes conneries ! Tu l'as un peu cherché ce coup. Je suis d'accord, elle est sexy mais maintenant concentre toi ! 

Ce dernier poussa son compagnon vers l'avant et tira sans ménagement Éléonore qui traînait encore derrière lui. 

- Je voulais t'enlever ton bandeau avant de continuer mais après ton coup de pied, j'ai changé d'avis ! Suis-moi ! 
Impuissante, Éléonore ne pouvait que suivre à l'aveuglette ses tortionnaires ...

Oh ils ne semblent pas préssés de vouloir détacher Éléonore.

Pourquoi être pressé ? ^^
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Alexis, qui avait truffé avec l'aide de ses camarades plusieurs étages de caméras reliées entre elles via un réseau privé, voyait que le début des opérations commençait bien. Il comprenait à présent pourquoi Éléonore voulait changer d'équipe. La hiérarchie adverse n'avait pas beaucoup de respect pour leur plus jeunes membres.


 Ils avaient observé discrètement l'équipe or à tous les endroits mentionnés par Éléonore et effectivement, à aucun moment elle n'avait menti sur quoi que ce soit. Durant cette dernière heure, l'équipe adverse avait réussie à piéger 6 membres des premières années sur 20 au total. Leur but était de devenir incontestablement l'équipe la plus nombreuse. Au final, étaient capturés 3 membres de l'équipe noire, 2 membres de la verte et un membre de l'équipe rouge. Un véritable rapt s'ils ne l'empêchaient pas ! 
 
Le fait d'avoir emprisonné et utilisé Éléonore comme appât a obligé deux membres importants de l'équipe or à venir la chercher et surtout, le temps qu'ils mirent à la trouver parmi les étages innombrables de l'établissement ne leur facilitait aucunement la tâche.


Durant ce laps de temps, Alexis et ses comparses eurent le temps de mettre leur plan à exécution.


Derrière lui, il entendait les gémissements des deux captives de l'équipe or. Il s'agissait de deux filles de deuxième année. Elles étaient liées toutes deux en balltied, aveuglés, bâillonnées et assourdies à l'aide de boules quies. Les pauvres n'étaient pas préparées à un tel assaut. Elles n'avaient rien pu faire lorsque Sophie les avait endormie avec sa "mixture spéciale" comme elle l'aimait l’appelée. Ensuite,  Alexis, Bryan, Arianna et Marie les avait tout bonnement ficelées comme il se le devait. 


Sophie, sa "supérieure" continua la conversation. 


- Tout se passe bien ?
- Oui. Tout se déroule comme prévu pour le moment. Comme tu l'as vu, derrière moi, se trouvent ces deux demoiselles que nous avons capturé rapidement et sans bavure. Je suis sûr qu'elles n'ont même pas vu qui les a attaqués. Leur rôle était de garder les 3 prisonniers de l'équipe noire dans la salle située à notre gauche. Eux par contre, ne sont au courant de rien. Ils croient toujours être dans le pétrin. On pourrait en profiter pour en capturer un ou une pour nous non ? Et tu ne penses pas qu'on soit trop sévère avec les deux filles derrière nous ?
- Excellent tout ça (elle regarda les deux filles capturées par ses comparses), ne t'inquiète pas pour elles, elles méritent amplement ce qui leur arrive mais je te raconterai plus tard. Pour ta question concernant la capture d'une nouvelle recrue, je ne sais pas trop. Éléonore nous rejoint et et elle est volontaire. Même si je ne lui fais pas encore confiance à 100%, elle nous sera bien plus utile qu'un membre qui nous rejoint de force. Trève de bavardages, tu as reçu un appel ?


Alexis répondit par un signe de tête négatif. Le talkie-walkie des deux filles ligotées n'avait pas encore reçu d'appel. 


- Si tout est correct, il devrait y en avoir un dans 2 min. Pendant ce temps, je vais te montrer quelque chose ...
 
Il lui exposa ensuite à l'aide de sa tablette les différents lieux où étaient détenus les prisonniers autre que les 3 enfermés juste à côté d'eux. Notamment, les deux filles de l'équipe verte (dont Elodie) avaient été surprises en pleine course à pieds hebdomadaire.
Elles se trouvaient dans une salle de travaux pratiques posés sur deux matelas. Alexis trouvait que la position dans laquelle elles étaient ligotées s'avérait plutôt originale. En tenue de running (pantalon de course et haut de sport classique à manche longue), les deux filles subissaient la position du "frogtied" avec leurs poignets entrecroisés au niveau de la nuque, coudes au-dessus de leur tête. En plus de la position inconfortable, il leur était impossible d'essayer ne serait-ce que d'atteindre les nœuds. 


Leurs jambes étaient pliées jusqu'à ce que leurs chevilles touchent leurs cuisses. Plusieurs liens immobilisaient leurs jambes aux cuisses : une corde au niveau des chevilles et une au niveau des mollets. Leurs poignets étaient retenus par un karada autour de leur buste. Simple, esthétique et particulièrement efficace. Madame Kean devrait être ravie ... 


 Il finit sur le jeune homme de l'équipe rouge. Celui avait été drogué et juste menotté. Un membre de l'équipe or le guidait justement vers sa "salle commune". Celui-ci ne connaissait pas un détail important  : Sophie avait prévenue "les rouges" qu'un de leur coéquipier était en mauvaise posture. De ce fait, l'équipe Or serait prélevé d'un autre membre en plus qu’Éléonore. Alexis regarda l'heure : 19h20. Ils avaient encore largement le temps de finir leur opération avant de rentrer. 
Peu de temps après avoir finit son rapport, le talkie-walkie émit plusieurs bips sonores. Alexis se racla la gorge et répondit à l'appel. Il allait effectuer une chose que peu de gens arrivaient à faire : modifier sa voix à volonté pour imiter à la perfection celle d'une autre personne. Et comme par hasard, cette fois-ci, sa voix ressemblerait à la jeune brunette en balltied qui se trouvait juste derrière lui.  
- Je t'écoute.
- Tout se passe bien pour vous deux ? De notre côté on a retrouvé Éléonore. On la ramène au bercail. 
- Ne t'embêtes pas avec elle. Dave a besoin d'aide avec "le rouge". La drogue n'était pas assez dosé et il commence à reprendre des forces. Il nous a prévenus à l'instant. Vous ne serez pas de trop à 2 !
- Merde, il se trouve où ? 
Alexis mentit honteusement. Il le voyait sur sa tablette, leur équipier Or venait de se faire attraper par les rouges. Ils avaient décidé d'employer la manière forte : l'utilisation du "piège momificateur". Le même que Marie a du subir quelques mois auparavant. Bien-sûr, il venait d'inventer le nom. Il était incapable sur le coup de se souvenir du terme exacte. Le garçon, une fois parfaitement momifié fut porté par 3 membres de l'équipe rouge et ceux-ci repartirent dans leurs dortoirs avec leur camarade. Alexis décida à ce moment d'envoyer ses interlocuteurs à l'autre bout du bâtiment. 

- Il est au niveau de la salle de cours de philosophie. L'emploi du temps avait changé et Dave a du faire avec. Il l'a su au dernier moment. 
- On y va, on va être le plus discret possible. Normalement on aurait déjà terminé. On te laisse Éléonore sur le palier du couloir E3. On l'enchaîne sur le garde fou. 

Alexis le vit sur la vidéo, ils obligèrent Éléonore à s'asseoir, ils raccourcirent la chaîne reliée à son cou à une trentaine de centimètres et l'attachèrent à l'aide d'un anneau autour d'une barrière. Elle ne pourrait pas dans son cas se lever pour s'enfuir ou prendre le risque de tomber dans les escaliers. Ils partirent rapidement.

Sophie, quant à elle, déclara : 
- Je vais la chercher. On a eu de la chance jusqu’à maintenant. Dès que je la récupère, je te rejoins et on file dans notre salle. Compris ? Pour les autres, on les laisse tels quels. N'oubliez pas de ranger tous le matos !
Alexis et les autres opinèrent. .


15 minutes plus tard, toute l'équipe bleue se trouvait dans son dortoir, tout sourire et fière de son coup.
Éléonore fut libérée rapidement, dépourvue de liens, elle se sentait beaucoup mieux mais elle n'en avait pas fini avec Alexis ... 

- Enfin ! J'en pouvais plus d'être attachée ! Sophie lui répondit. 
- Désolée mais c'était nécessaire. On ne pouvait pas te faire confiance à 100%. Si on t'as laissé dans cet état jusqu'à maintenant, c'est pour éviter d'éveiller les soupçons. Il faut que les autres n'apprennent jamais que tu bossais pour nous depuis le début même s'il y aura des soupçons. 
- D'ailleurs, -continua Jérémy- officiellement tu seras l'une des nôtres dans une semaine. Tu seras considérée comme prisonnière avec les désavantages qui vont avec. 
Éléonore pâlit légèrement en entendant ces mots.


- C'est à dire ?


Sophie lui expliqua.


- Chez nous, tu seras toujours aveuglée avant d'entrer et de sortir de cette salle. Tu seras toujours accompagnée de deux membres de l'équipe : Jeremy et moi-même. On veut être sûr qu'aucun bruit ne courra sur toi. Et pour finir, tu seras menottée aux poignets et chevilles. Un code connu que de nous deux  te délivrera. Pour la nuit, tu feras chambre à part dans la pièce réservée aux personnes dans ton cas. Rien de dramatique ici il n'y aura rien de plus.

La "captive" soupira. 

- Et bien, s'il faut que j'en passe par là je ferai avec !


Alexis fit une remarque.


- N'oublies pas que tu seras intouchable pendant une semaine par rapport aux autres équipes. Quoiqu'ils disent, tu peux revenir dans l'équipe Or que par ta propre initiative en nous "faussant compagnie". 
Elle hocha la tête.


Ce fut à cet instant que Marie, proposa un divertissement.


- Il est 21 heures maintenant ! Qui veut voir comment se portent nos chers concurrents ? 


Avec un sourire aux lèvres, tous partirent dans la salle où se trouvait le panneau de contrôle donnant une visibilité aux pièces principales de l'école. La connexion n'était pas privée mais ce serait largement suffisant, Marie avait laissé quelques autres caméras éphémères dans les couloirs pour profiter du spectacle. A la vue des images, tous furent très amusés.


Par contre, on ne pouvait pas en dire autant pour les prisonniers et prisonnières restants ...