Merci pour vos messages. Voici la suite. Les ennuis de Natacha et Jessica ne font que que commencer
Le réveil de Natacha
Quand elle reprend conscience. Natacha devine immédiatement que sa situation a changé. Mais qu’elle ne s’est pas vraiment améliorée.
Elle est toujours prisonnière dans une usine délabrée qui sert de refuge aux exclus de la cité. Une partie du toit manque. C’est suffisant pour constater qu’il fait encore nuit même si elle devine quelques lueurs qui annoncent l’approche de l’aube.
Les seules lumières viennent de quelques lampes à pétrole et d’un feu autour duquel ceux qu’elle suppose être ses ravisseurs sont réunis.
Elle est débarrassée de ses bottes et du gant unique. Mais elle est étroitement ligotée à un poteau par ses poignets, ses bras, son torse, sa taille, ses cuisses, ses mollets, ses chevilles. Les cordes très serrées pénètrent douloureusement dans sa chair.
Elle a été aussi débarrassée de sa jupe minuscule et de sa cape. Elle est donc totalement nue.
Son bâillon a été remplacé par un autre plus rudimentaire fait de chiffons sales enfoncés dans sa bouche maintenus par un plus fin entre ses lèvres et noué sur la nuque.
La vue des sex toys sur le sol devrait la rassurer. Elle ne sera plus exposée à leur déclenchement mais elle est outrée par l’idée que le groupe d’hommes et de femmes assemblés autour d’un feu rudimentaire a exploré son intimité.
Elle se retrouve au milieu de ceux qu’elle a tenté d’éviter depuis que Claudia l’a abandonnée au milieu de cette zone. Ils avaient dû la repérer et l’ont suivi jusqu’à l’hôtel. Ce sont eux que la police a interpellés. Mais ils n’ont pas renoncé et n’ont pas hésité à s’aventurer dans des lieux qui leur sont interdits pour s’emparer d’elle.
Elle aperçoit dans le groupe un homme et une femme bien habillés. Plus élégants. Ce sont certainement eux qui l’ont capturée. Ils n’attiraient pas l’attention.
Pour l’instant, personne ne s’occupe d’elle. Elle en profite pour évaluer discrètement la tension de ses liens. Le résultat n’est guère enthousiasmant. Ils sont serrés et solides. Elle n’a aucune chance de se libérer. Sa situation n’a fait qu’empirer.
Les membres de la guilde ont des règles. Ces gens-là non. Ce sont des exclus. Pour eux, elle est une proie de choix.
Les sex toys sont brisés. Ils ne doivent plus émettre. Aucune chance que Claudia la trouve ainsi. En supposant qu’elle la cherche.
Il est préférable de feindre d’être toujours inconsciente. Cela évitera que ces individus s’intéressent à elle.
Malheureusement, une des femmes a remarqué ses mouvements.
- Je crois que notre amie s’est réveillée.
- Tu es sûre. Elle ne bouge pas.
Natacha, s’efforce de garder la tête basse comme si elle était évanouie. Elle entend les pas de la femme approcher.
- Viens t’asseoir, Lydie, tu vois bien qu’elle ne bouge pas.
- Vous êtes vraiment naïfs.
Natacha sent le regard de la femme sur elle. Surtout ne pas lever la tête. Ne pas gémir dans le bâillon. Ne pas tirer sur ses liens. La femme l’observe toujours. La captive résiste difficilement à la tentation de la regarder. De vérifier si elle va abandonner. Elle devine la main de sa geôlière qui s’approche. Et sent un violent pincement sur son sein droit. Surprise par la douleur, elle gémit. Son gémissement étouffé par le bâillon est parfaitement audible.
Elle lève la tête et regarde sa tortionnaire en face.
- Tu t’es décidée à ne plus jouer la comédie. Tu as raison, tu n’étais pas très convaincante. On va passer à d’autres jeux.
Lydie commence à caresser sa victime. Les seins, le corps, le sexe. Natacha songe que depuis qu’elle est entrée dans le centre commercial, tous ceux ou celles qu’elle rencontre ne songent qu’à la ligoter et à la faire jouir.
Sa ravisseuse est une experte digne de la guilde. La prisonnière a de plus en plus de difficultés à résister. Elle sent son corps se tordre dans ses liens et contribuer à faire pénétrer les cordes dans sa tendre chair. La douleur contribue pourtant à la rapprocher de l’extase.
De même que le bâillon qui bloque ses gémissements. Honteuse, elle ne peut plus retarder un nouvel orgasme. Les liens sont solides et résistent à la traction de son corps, de ses bras et de ses jambes.
Elle devine les rires gras des hommes.
- Je crois qu’on va bien s’amuser avec cette salope.
Lydie intervient.
- Vous êtes trop pressés. Une femme pareille ça se déguste.
- Tu t’es déjà bien amusée avec elle.
- Vous ne voulez pas entendre son histoire.
- Pourquoi pas. Ça nous amusera.
Le bâillon est retiré. Natacha songe que c’est peut-être sa seule chance de s’échapper. Il faut juste raconter une bonne histoire. Et la meilleure des histoires est toujours celle qui a une part de vérité.
- Vous devriez me libérer.
- Pourquoi donc.
- Je suis une membre de la guilde.
- De quoi est ce qu’elle parle
- De la guilde des ligoteurs, imbécile.
C’est Lydie qui vient de parler. C’est donc elle qui dirige ce groupe.
- Je ne pensais qu’il puisse y avoir de confusion.
La remarque moqueuse de Natacha lui vaut un violent coup entre les seins. D’où Lydie a-t-elle sorti cette cravache ?
- Je te conseille d’éviter de faire la maligne si tu ne veux pas retrouver ton bâillon. J’ai l’impression que tes liens sont un peu trop lâches. Vérifiez donc ça les gars et resserrez moi tout ça.
- Non, ne faites pas ça.
- Décidément, tu dois aimer être bâillonnée.
L’impitoyable femme enfonce à nouveau les chiffons malpropres dans la bouche de sa victime puis noue un foulard sur sa nuque. La malheureuse captive se retrouve à nouveau réduite à gémir et bafouiller pendant que les complices de Lydie resserrent ses liens et en ajoutent de nouveaux.
- Si on l’arrosait un peu.
Natacha s’interroge sur le sens de ces paroles. Pas très longtemps. Les hommes jettent des sceaux d’eau sur son corps. La captive s’interroge sur leur objectif quand elle réalise que le jour s’est levé et que les rayons du soleil commencent à franchir la vaste ouverture sous laquelle elle est ligotée. La chaleur de l’astre va resserrer les cordes qui pénétreront davantage dans sa chair.
Lydie vérifie le travail de ses complices.
- Tendues comme des cordes à piano. Même mouillées. Je vais te laisser réfléchir le temps que les liens et le sel pénètrent bien dans ta peau en séchant.
Le sel. De quoi parle-t-elle ? La ravisseuse remarque sa surprise.
- L’eau douce est difficile à trouver pour nous. L’eau de mer n’est pas loin et abondante. Je vais te laisser en compagnie des garçons. Quand je reviendrai, tu m’expliqueras pourquoi je devrais avoir peur d’une femme ligotée par la guilde.
L’impitoyable femme s’éloigne. Abandonnant sa victime sous la brûlure du soleil.