Karamel a écrit :Faut remettre une pièce ?
yesss!!!! les pièces ce sont tous vos posts qui me disent "encore"
merci à vous.
donc voici la suite des aventures de caroline.
ça va bouger!
Chapitre...on compte plus! avec toujours caroline qui raconte
Des bruits de serrure me réveillent. Je n’avais pas réalisé que je m’étais assoupie.
Je tourne la tête vers la porte et j’aperçois un faisceau lumineux qui traverse le grillage.
C’est quoi ce truc ? me dis je en remuant faiblement. Qu’ont elles inventé ?
Mon cœur s ‘accélère.
La porte s’ouvre.
La lampe balaye la pièce et m’éclaire.
Je ferme les yeux, éblouie.
- Caro, c’est toi ?
Je n’en crois pas mes oreilles. Cette voix ! C’est celle de Paul !
- Paul ! Oh c’est toi ! Tu as reçu mon sms ! Baisse la lampe, je ne vois rien.
- Caro.....Mon Dieu..! Qu’est ce qu’il t’est arrivé ?
La lampe s’éloigne de moi et inspecte les murs avant de s’arrêter sur un interrupteur.
La pièce s’éclaire.
- Oh ! Ben dis donc ! Tu es dans un drôle d’état ! C’est ces filles qui t’ont fait ça ?
- Oui. Vite, détache moi ! Elles vont revenir !
- Attends un peu, je vais garder des souvenirs ! Tu es trop craquante !
- Merde Paul ! Arrête de déconner ! Fais pas çà !
- Juste deux minutes !
Il a pris son IPhone et commence à me filmer sous tous les angles.
- Cà va être le buzz du siècle !
J’ai beau grogner , tendre les doigts, tourner la tête dans tous les sens pour éviter d’être reconnue, il continue à balader son IPhone sur moi de long en large en se déplaçant.
J’imagine le spectacle que je peux offrir.
Il relève même ma tunique sur ma taille.
- Paul ! Ce n’est pas le moment ! Arrête çà ! Détache moi avant qu’elles reviennent !
Si tu veux me filmer plus tard, je te jure que tu feras ce que tu veux, même m’attacher !
- Non ? C’est vrai ? Tu me le jures ?
- Oui. Oui, tout ce que tu veux !
Je me rends compte trop tard que mes paroles sont enregistrées.
Mais chaque chose en son temps.
Quelques minutes plus tard, je suis assise sur le lit, ankylosée. Je fais des étirements, me frotte les poignets, les bras, les cuisses et les chevilles sous le regard perçant de Paul, mais bon ! Il a bien mérité cette récompense.
- Comment as tu fait pour me retrouver ?
- Tu as eu de la chance. Je n’étais pas loin de chez toi quand j’ai reçu ton sms. Ca m’a intrigué et j’ai décidé de passer voir. J’allais béquiller ma moto quand j’ai vu une Mercédès noire qui sortait du sous sol avec ta coloc. au volant. Je n’avais plus qu’à la suivre de loin. J’ai mis un peu de temps à trouver cette maison parce que je ne voulais pas les suivre de trop près dans le petit chemin …Et me voilà ! Qu’est ce qu’on dit ?
Je ne peux m’empêcher de lui sourire et de me lever pour l’embrasser
- Merci mon héros ! Mon sauveur !
- Tout ça ne me dit pas comment tu t’es retrouvée dans cette situation ?
- Oh c’est toute une histoire. Je te la raconterais plus tard. En gros, ma coloc, Caroline m’a piégée avec sa copine la fliquette…Elles sont lesbiennes, je leur plaisais et comme une conne, j'ai fini pas me prendre au jeu et accepter de passer le weekend avec elles. Mais j’ai voulu prendre une garantie, d’où le sms, et je suis contente que tu sois arrivé, car figure toi qu’on a un accord : si je me libère, je les ligote comme je veux ! Et je t’avoue que ça m’excite pas mal…pas toi ?
Paul est grand (1m85) mince, de beaux yeux verts, brun, pas vraiment beau, mais un charme certain si on aime les mecs un peu cabossés.
C’est un ami d ‘enfance avec lequel j’ai toujours gardé des relations quasi fraternelles.
La façon dont il m’a filmée, et les caresses appuyées quand il me détachait m’on fait réfléchir. Plus si frère que ça le Paul !
- Alors là Caro ! Tu m’en bouches un coin ! Je n’aurais jamais cru çà de toi !
- Moi non plus je dois te dire, mais çà a été une étrange découverte, assez excitante finalement. Il faut bien explorer la vie n’est ce pas ? D’ailleurs çà n’avait pas l’air de te déplaire tant que çà de me voir ligotée !
Je caresse sa joue mal rasée.
- J’ai un plan. Tu vas te cacher dans un des boxes. Si tu peux filmer discrètement, ne t’en prive pas. Sinon j’ai l’intention de les amener sur l’estrade au fond du bâtiment. Tu trouveras bien une planque. Ok ? Dépêche toi ! Elles m’ont dit qu’elles reviendraient. Ferme bien à clé en repartant et remets les clés à leur place. !
Je me lève sur la pointe des pieds et lui fais un doux baiser sur les lèvres.
- Allez file!
Trop génial ! Quelle tête elles vont faire en me voyant libre !
Comment vais je les attacher ? Et après ?
C’est sûr que le contenu du sac m’offre de nombreuses possibilités.
Vêtue de ma tenue initiale :jupette bleue, top jaune, dessous et converses blancs,assise sur le lit de pierre, lumière éteinte, les oreilles aux aguets, j’attends avec excitation et impatience la suite des évènements.
Des pas et des rires résonnent. Elles arrivent.
Je suis tendue, j’ai le trac. Je respire fort pour me calmer.
La clé tourne, la porte s’ouvre, la lumière s’allume.
Je cligne des yeux.
Et je les vois, toutes les deux, la bouche grande ouverte.
Je ris.
- Surprises ? Dis je en étendant les mains
- Mais, mais ….ce n’est pas possible !
Julie a la voix qui tremble.
Ca m’excite terriblement.
Je les observe en savourant ce moment délicieux.
Elles se sont changées.
Le cuir noir pour Julie: bottes aux genoux, pantalon ajusté, gilet serré. J’imagine qu’elle aurait été mon bourreau !
La soie pour Anne So: minijupe plissée noire, chemisier décolleté rouge, bas noirs transparents. Elle est si féminine sur ses escarpins qui la grandissent encore !
- Bon ! Alors les filles ? Vous vous souvenez de notre deal ?
Elles se regardent manifestement perplexes.
- Eh ! Vous n’allez pas changer d’avis ! Une parole, c’est une parole !
- Laisse nous discuter entre nous ! La voix d’Anne So est sèche.
Elles ressortent toutes les deux, me laissant dans le doute.
Ai je crié victoire trop tôt ?
Après environ cinq minutes qui m’ont semblé une éternité, elles reviennent enfin.
- Bon ! Tu as gagné c’est ok ! Julie semble résignée
- Waooouuhhhh ! Je ne peux m’empêcher de crier en levant les bras.
- C’est bien sûr ? Maintenant c’est moi qui décide ?
Elles hochent la tête dans un parfait ensemble.
Un peu prise au dépourvu
(je ne m’attendais pas à une reddition si facile), je me lève et tourne autour d’elles toute excitée.
Quelle aventure !
Je suis la plus jeune, la plus petite, et me voilà avec ces deux beautés à ma merci !
Je réfléchis à toute vitesse.
- Julie ! Vous allez mettre la tenue de prisonnière, et aussi le collier autour de votre cou.
Anne So ? Tu l’attacheras avec des cordes, les poignets et les coudes, et serré hein ! Je vérifierai. Ensuite tu te menotteras dans le dos ! C’est clair ? Je vous donne dix minutes.
Surprise de mes mots et de mon autorité. Oh Oh Caro!
Je prends les clés de la cellule et des menottes, leur fais un sourire jubilatoire, un bisou sur la bouche en me haussant sur la pointe des pieds et je sors triomphante.
Après avoir fermé la porte à clé, j’appelle Paul en chuchotant et en faisant le V de la victoire. Il sort de sa cachette en levant le pouce.
- Vite, filme les, mais surtout sois discret ! Elles doivent ignorer ta présence !
Je me place derrière la grille pour admirer le spectacle. Paul est sur le côté, dans l’ombre, invisible de l’intérieur.
Julie s’est assise pour enlever ses bottes avec l’aide d’Anne So. Elle se lève et se déhanche pour quitter son pantalon collé à sa peau, puis déboutonne son gilet.
Elle est magnifique !
Un corps mince , avec des jolis petits seins , des hanches étroites, des fesses rondes et musclées, une peau satinée , des cheveux courts qui accentuent son côté androgyne.
Anne So luis caresse doucement la joue puis lui tend la tunique bleue en souriant.
Je n’entends pas ce qu’elle lui dit, mais Julie répond par une grimace.
Comme elle est un plus grande que moi, la tunique bleu ciel lui couvre juste le bas des fesses et la moule superbement
Elle ramasse le collier et le tend à Anne So qui le serre autour de son cou.
Je retiens mon souffle tellement tout cela me semble irréel, inespéré.
Sans m’en rendre compte j’ai glissé la main vers le bas de mon ventre par dessus ma jupe, complètement fascinée par le spectacle qui se déroule devant moi oubliant la présence de Paul jusqu’à ce qu’il me caresse les fesses avec des circonvolutions lentes qui me font frissonner.
Julie s’est maintenant retournée vers le mur du fond et a ramené ses poignets dans son dos. Anne So s’est collée contre elle quelques secondes dans un élan de tendresse, sa bouche contre son cou, puis contre son oreille. Elle se recule, prend une cordelette, serre les poignets de Julie paume contre paume et les attache solidement avec application.
Elles jouent le jeu !
Après avoir lié ses coudes de la même façon que les miens précédemment, Anne So saisit les épaules de Julie et la fait se tourner vers elle.
La lueur d’amour et de détresse que je vois dans ses yeux brillants m’émeut profondément.
Elle tend ses lèvres vers celles d’Ane So qui l’enlace et l’embrasse.
Je ne vois pas leur baiser car Anne So est de dos et me cache Julie, mais j’imagine en me caressant de plus belle leurs langues et leurs souffles qui se mêlent.
Pendant ces longues secondes, j’ai envie d’entrer, de la détacher, de me livrer à elles,
de recevoir des baisers.
Je deviens folle ! Je me laisse glisser sur le sol, assise contre la porte, la jupe relevée, la tête entre mes mains.
Mon dieu qu’est ce qu’il me prend ?
A quoi je joue ?
La main de Paul pince mon épaule, me ramenant à la réalité.
Je lève les yeux vers lui. Il me sourit en m’encourageant du geste et du regard à me relever, ce que je fais en secouant ma tête pour remettre mes idées en place.
Julie est assise sur le lit, cambrée, les épaules en arrière, la tunique retroussée découvrant son string en dentelle noire , les yeux fixés vers la grille d’où je l’observe,
Comme elle a la lumière dans les yeux et que nous sommes dans l’obscurité, je ne crois pas qu’elle puisse nous voir.
Assise à côté d’elle, la joue appuyée sur son épaule, Anne So a fermé les yeux, ses bras ramenés dans le dos.
Mes deux ravisseuses à ma merci !
Qu’est ce que je vais faire ?
Aujourd’hui ma vie a basculé :
J’ai découvert le plaisir d’être liée, impuissante, offerte, indécente.
Puis celui d’attacher une fille, de la chatouiller, de la regarder se débattre.
J’ai été émue par les baisers de deux lesbiennes à qui j’ai ordonné de s’attacher…et qui l’ont fait !
Et maintenant me voilà avec deux prisonnières dont je dois m’occuper !
Paul me chuchote quelques mots à l’oreille.
J’ouvre la porte.
Elles se redressent toutes les deux et me regardent interrogatives.
- Tu pourras nous dire ton secret Caro ? me dit Anne So à voix basse
- Franchement tu nous étonnes à chaque instant !
Je ris.
- Je m’étonne moi même ! Vous venez avec moi dans la salle de jeux ? Vous avez envie de jouer n’est ca pas ?
Je marche autour d’elles, vérifie les liens. Les cordes sont bien serrées, les menottes aussi. Ouf ! Elles sont à ma merci.
Je n’ai pas trop de plan, mais je ne dois pas montrer mes incertitudes !
Je suis leur maitresse !
Assume Caro ! me dis je en réfléchissant à toute vitesse.
Plein d’idées se bousculent.
- Bon ! Eh bien allons-y !
On y va encore...ou je stoppe?