Page 5 sur 5

Re: Le bondage et la soumission dans la littérature

Publié : 09 juin 2023, 02:45
par apretadito
Bonjour à vous !
On peut signaler dans cette rubrique le roman “Gratte-foutre” de l’auteur suisse Michael Ronsky, aux éditions L’âge d’homme, 2020 (https://www.lagedhomme.com/ouvrages/mic ... outre/4497). Ronsky est lui-même un rigger connu dans les milieux du shibari; on trouve ses performances sur Vimeo. Il s’essaie ici au roman policier, suivant les conventions classiques du polar sombre. L’intrigue se passe dans le milieu BDSM et met en jeu un inspecteur de police névrosé qui, tentant d’élucider un crime étrange, va découvrir différents protagonistes dont un ligoteur et sa modèle qui l’initieront aux codes de ce milieu, sur la piste du criminel psychopathe passablement perturbé qui pendant ce temps poursuit son œuvre. Le bouquin est plaisant à lire, le style très convenable, l’action un peu invraisemblable, bref une lecture de vacances délassante pour lecteurs appréciant une fiction parsemée d’encordages… Bonne lecture !

Re: Le bondage et la soumission dans la littérature

Publié : 29 juin 2023, 06:42
par Mad Hatter
Dans L'Histoire Auguste l'empereur Élagabal (203 ; 218-222) au cours d'une cérémonie religieuse fait une procession religieuse sur un char tiré par des femmes.
Image
https://medaillesetantiques.bnf.fr/ws/c ... c33gb1d28p

"Intrus, tu es vainqueur" Il est marquée sur le camée.

D'après Christian-Georges Schwentzel : Débauches Antiques

Re: Le bondage et la soumission dans la littérature

Publié : 24 oct. 2023, 16:03
par Mad Hatter
Mad Hatter a écrit : 29 juin 2023, 06:42 Dans L'Histoire Auguste l'empereur Élagabal (203 ; 218-222) au cours d'une cérémonie religieuse fait une procession religieuse sur un char tiré par des femmes.
Image
https://medaillesetantiques.bnf.fr/ws/c ... c33gb1d28p

"Intrus, tu es vainqueur" Il est marquée sur le camée.

D'après Christian-Georges Schwentzel : Débauches Antiques
Pour développer un peu plus Histony a consacré un article à lui et un format vidéo.
Posons déjà la question du nom du jeune homme : Élagabal n’est en effet qu’un sobriquet postérieur, donné à celui qui s’appelle alors Varius Avitus Bassianus (ainsi, le biographe des Sévères Pierre Forni choisit de le nommer Varius). Syrien, il l’est dans le sens où sa famille, par les femmes, descend d’une grande dynastie de la ville d’Émèse, liée au culte du dieu Élagabal. Il ne faut pas pour autant y voir un individu exotique totalement déconnecté des réalités romaines : par les hommes, la famille est bien liée à l’aristocratie romaine, et possède des propriétés en Italie. On ne sait d’ailleurs pas si Varius est né dans la péninsule ou en Syrie, mais il a en tout cas vécu tant à Rome qu’à Émèse. https://venividisensivvs.wordpress.com/ ... le-remake/