merci de tous vos messages
alors...voilà le nouveau chapitre!
Chapitre..13 (?)..Cette fois c'est à la 3ème personne
Caroline se blottit encore plus entre les bras de Paul, la joue collée contre son cœur.
- Tu as filmé ?
- Oui un max ! D’ailleurs ma batterie n’en peut plus. Avec tout ce qu’elle a vu, ça ne m’étonne pas qu’elle soit fatiguée dit il en souriant.
Quelle imagination tu as Caro! Où as tu trouvé toutes ces idées ? Tu es douée ou tu t’entraines ?
- Non, mais c’est tout l’attirail qui m’a inspirée, ces cordes qui tombent du plafond, cette boule rouge, ces bandeaux….Mais tu sais, moi aussi, je suis à plat comme ta batterie! Et...euh...je n’ai pas trop envie de les battre, de me servir de la cravache et tout et tout….
- Alors, je te repose ma question : concrètement qu’attends tu de moi ?
Caroline desserre son étreinte, lève les yeux, bat des cils et prend sa voix la plus suave.
- Tu ne pourrais pas euh…le faire à ma place ? Moi je pourrai venir les caresser après ? Oh sois gentil ! Tu n’as pas envie ?
- Hum hum…et je gagne quoi moi ?
- Oh merci…merci. ! Tu es un amour ! Mais faisons vite, elles vont se douter de quelque chose. Donc tu fais comme si tu étais moi, d’accord ? Moi je parlerai et je ferai les scènes douces…
Paul n’a pas le sentiment d’avoir acquiescé. Il sourit intérieurement, conscient d’avoir été manipulé et emporté par un charmant tourbillon nommé Caroline.
Elle est trop cette fille!
- Pour parler, çà je te fais confiance ! Donc je suis le méchant qu’elles prennent pour la méchante ?
- Oui tu as tout compris, mais comme je ne suis pas une vraie méchante, je ne tape pas trop fort ! Et toi, tu es moi ! Alors tu vois ce que je veux dire ? Et surtout pas de bruit ! Et pas de chaussures !
Caroline est de plus en plus fébrile. Elle parle de manière saccadée, saute du coq à l’âne, remue la tête et le corps dans tous les sens comme si un secret était caché dans la cellule ou que bouger éclairait sa pensée. Elle tire la chasse d’eau, prend le tuyau vert pour se rincer les mains
- Tu comprends, je leur avais dit que j’avais un besoin, alors il faut tout faire semblant, normal…
- Ok Ok ! Mais calme toi !
Paul s’avance vers elle, plaque ses mains sur ses joues, l’obligeant à fixer ses yeux.
- Caro, tu es mignonne comme tout mais si tu continues à t’agiter et à stresser comme ça, j’abandonne tout, compris ?
Attendri par son regard luisant, il se penche vers elle et vole sur ses lèvres entrouvertes un court baiser gourmand.
Caroline, électrisée, se dresse sur la pointe des pieds, noue ses mains derrière la nuque de son ami d’enfance, se frotte contre son corps, offre ses lèvres et sa langue, prête à tout abandonner dans un élan d’amour fou et de désir brûlant.
- Caro ! Oh ! Oh ! dit il en la repoussant gentiment. Je n’aurais pas dû t’embrasser dans l’état où tu es, excuse moi ! Mais rappelle toi, on a des invitées ce soir et on doit s’en occuper ! A moins que tu ne veuilles tout stopper ? Décide toi vite !
- Oui tu as raison comme d’habitude, dit elle en lui caressant la joue, mais tu ne perds rien pour attendre !
- Toi non plus ! N’oublie pas que tu m’as promis une petite séance particulière ! Et au fait, pour ton information, ça fait longtemps que j’ai enlevé mes chaussures, la taquine t’il.
- Idiot ! Allez tu es prêt ? On y va ! Mais laisse moi faire pipi d’abord, car j’ai envie figure toi ! Tourne toi !
Caroline lui donne en souriant une tape sur les fesses et il se prend la tête à deux mains.
Elle est grave !
Quelques instants plus tard, ils mettent au point leur plan, conviennent de quelques signes simples pour se comprendre et se synchroniser et sortent de la cellule, lui derrière elle, presque collé, sa main gauche sur son épaule droite . Arrivés en bas des marches, ils admirent un instant les deux captives.
Paul est très troublé par la proximité de ces jeunes femmes à demi dénudées, ligotées, aveuglées, à la merci des caprices de leur nouvelle amie fantasque imprévisible et de son complice invisible.
Caroline fait une grimace moqueuse et lui souffle à l’oreille en protégeant ses mots avec sa main ouverte collée contre sa bouche.
- Tu n’as aucune chance avec elles ! Elles ne sont pas pour toi !
Puis elle commence à monter l’escalier en faisant un peu de bruit pour couvrir les pas de Paul.
- Alors les filles, je ne vous ai pas trop fait attendre ? crie-t-elle joyeusement .
- Mais non ma chérie ! On comprend que tu peux avoir des gros besoins …le stress sans doute, ricane Julie.
Caroline ramasse la cravache, la tapote sur sa paume ouverte et la fait claquer sur le plancher à plusieurs reprises, en observant leurs réactions.
Anne Sophie rentre sa tête dans les épaules, les mâchoires crispées, les traits tendus.
Julie serre les poings à chaque impact sonore, se contracte et laisse même échapper un petit cri de gorge.
Elles ont peur, se dit Caroline, s’imaginant à leur place, les yeux bandés, attachée comme la brune ou la blonde, entendant les premiers cinglements.
Qu’aurait elle alors fait à ce moment précis ? Supplié ? Menacé ? Pleuré ? Crié ? Espéré ?
Qu’aurait elle ressenti ? La peur ? La honte ? L’excitation ?
Ou ces frissons piquants qui troublaient son cœur quand des ficelles maladroites liaient ses poignets fins et grattaient sa peau tendre avant que ses cousines chatouillent son corps de gamine ?
Heureusement qu’elles ne me voient pas ! se dit elle.
C’est la troisième fois aujourd’hui que les émotions d’un passé refoulé se hissent dans sa conscience, rougissent son visage, envahissent son corps et dévissent ses pensées.
Elle est dans leur corps, elle est dans leurs cordes, elle a dix ans, elle a vingt ans, elle est hors du temps.
Paul se rend compte de cette nouvelle plongée et lui pince doucement le cou pour la ramener à la surface du monde réel .
Après un haussement d’épaules et un petit sourire désolé genre « je sais, je suis comme ça », Caroline lui fait signe de le suivre, passe derrière Anne Sophie et récupère la corde fixée sur le sol.
- Parée à hisser les bras ?
- Aleussoi !
- Pardon ? Articule mieux...Pas le choix? C’est ça ? Mais si tu l’as eu le choix ! Et Julie aussi. Et vous l’avez encore ! Si vous voulez stopper, dites le moi, je comprendrai et je vous libèrerai. Anne So ? Julie ?
Anne Sophie reste immobile. Julie secoue la tête énergiquement.
Elles sont consentantes ! Oh quel soulagement !
Même si une décision contraire aurait, provisoirement au moins, réglé ses conflits intérieurs, Caroline réalise combien elle aurait été frustrée de l’entendre
- Ceci dit, je ne veux pas non plus abuser de la situation, c’est pourquoi je vous propose un code entre nous. Si vous l’utilisez, parce que vous avez mal ou pour toute autre raison, j’arrête immédiatement. Pour vous..euh..toi Julie c’est dire deux fois: Police ! Et pour toi Anne So, deux cris aigus sortant de la gorge en même temps que tu secoues la tête, Ok ?
Elles hochent la tête
- Bon, c’est parfait. On fait des essais.
Caroline ne peut m’empêcher d’éclater de rire entre les « Police ! » de Julie et les caquètements d’Anne So.
- Stop ! Stop ! On n’est pas au spectacle ! dit elle en riant encore.
Puis d’un ton plus posé :
- Vous savez que je tiens une cravache à la main ? Vous vous doutez que je vais m’en servir ?
Elles restent silencieuses,
- Par qui vais je commencer ? Oh ! J’ai une idée ! Je passe de l’une autre tous les cinq coups, ça vous va ? Ou alors non, je fais comme ça me vient, comme ça vous aurez le plaisir de la surprise. Ok ? Bon maintenant soyez prêtes, ça peut arriver très vite.
Caroline montre cinq doigts à Paul, désigne les fesses d’Anne Sophie et lui demande avec des signes d’ aller doucement au début et de taper un peu plus fort au dernier coup. Il lui sourit avec une lueur perverse qu’elle ne lui connaissait pas et lève le bras. Elle serre les dents en grimaçant, comme si c’était elle qui allait être battue.
Tout est immobile et silencieux pendant quelques secondes qui semblent interminables. La cravache caresse l’intérieur des cuisses d’Anne So, remonte lentement vers ses fesses, trace des traits invisibles sur sa peau nue entre la culotte et les bas. Elle tremble. Ses jambes flageolent sur ses talons aiguilles instables. De la salive coule sur la commissure de ses lèvres.
Le bruit soudain du cuir sur la peau arrache un petit cri à Caroline à l’unisson de celui d ‘Anne So…Les 3 coups suivants sont de plus en plus appuyés.
Pas de craquètement ! Anne Sophie a choisi son sort.
La brûlure sur ses fesses offertes prolonge la chaleur qui envahit le bas de son ventre et gagne tout son corps.
Caroline s’est collée derrière Paul, les mains autour de sa taille, le cœur palpitant, se cachant comme une enfant qui a peur de regarder le film, mais ne veut rien manquer. Elle attend le dernier coup qui doit être encore plus violent, mais Paul se déplace vers Julie.
Il relève sa tunique avec l’extrémité de la cravache, découvrant son joli petit cul nu, puis il passe devant elle, la cravache maintenant l’ourlet de sa tunique au niveau de sa taille et exposant son sexe lisse.
Caroline lui fait baisser la cravache dans un réflexe de pudeur pour protéger l’intimité de Julie, qui pourtant n’a émis aucune protestation. Au contraire, elle s’est cambrée autant qu’elle pouvait, la tête en arrière, les seins pointés, le bassin en avant. Quand la cravache titille et tapote ses tétons érigés, sa respiration se fait haletante, avec des petits sifflements teintés de miaulements.
Un aller et retour sec sur chaque sein ! Et 2 et 3 et 4 !
A chaque impact, Julie se tortille, se tend arquée au maximum, sur la pointe des pieds, les doigts accrochés autour de la corde qui la tire vers le haut, la bouche grande ouverte, gémissant de plus en plus fort mais sans prononcer le mot de passe qui aurait arrêtait son supplice.
Paul se place entre les prisonnières. Caroline le lâche et s’agenouille sur le sol, les fesses sur les talons, avec une vue directe et montante sur deux paires de jambes liées qui vacillent et oscillent sous les agressions de la cravache. Car Paul a recommencé de plus belle passant de l’une à l’autre sans retenir les coups qui zèbrent leurs fesses et leurs cuisses.
Les gémissements d’Anne So traversent le bâillon.Les cris de Julie s’amplifient.
- Non arrête ! Pitié Caro ! Tu tapes trop fort ! OhhhhNooonn! Au secours ! Détache moi !
Caroline met ses mains sur ses joues chaudes, sa culpabilité à fleur de cœur soudain submergée par les ondes excitantes des gémissements, des cris et des suppliques en écho aux claquements du cuir sur leur peau.
Elle ne compte plus les coups. Paul est comme extasié. Il concentre maintenant ses frappes sur les seins d’Anne Sophie, en tapant plus vite mais moins fort.
- Onnnnn pa a itié ...
Caroline, émue par ses plaintes même si le code n’a pas été utilisé, retient le bras de Paul, met un doigt sur sa bouche, et se relève en lui faisant signe de poser la cravache et de s’éloigner. Il quitte l’estrade dans le plus grand silence, les yeux dans le vague. Caroline lui indique avec un joli sourire et un baiser soufflé qu’elle va le rejoindre dans la cellule.
- Compris, fait Paul avec ses lèvres et le pouce levé.
Puis elle tourne autour d’Anne So, caresse avec tendresse les marques rouges qui strient sa peau blanche.
- Tu n’as pas trop mal ? Et vous..toi Julie ?
Anne Sophie sourit, Julie secoue la tête.
- Tu n’y es pas allée de main morte pour une débutante… C’est déjà fini ? dit Julie avec une pointe de provocation.
Caroline lui caresse les joues, et effleure du bout des doigts ses seins rougis.
- Oui, enfin pour le moment, mais je vais vous laisser quelques minutes. J’ai des choses à faire dans la cellule.
- Encore ! Eh bien ma chérie !plaisante Julie.
- Je ne serai pas longue, promis !
Avant de descendre, elle défait la corde qui lève les poignets d’Anne So et lui frotte le dos.
- Détends toi !
Elle ramasse le sac et court rejoindre Paul. Après avoir refermé la porte, elle se suspend à son cou, les jambes autour de sa taille, la bouche pleine de bisous pour ses lèvres, ses yeux, ses joues.
- Tu es formidable ! Je t’adore ! murmure t’elle en lui mordillant délicatement le lobe de l’oreille.
Paul secoue la tête et place ses mains comme un siège sous les fesses de Caroline.
- Attention ! Chut ! Elle vont nous entendre. Que veux tu encore ?
Oui que veut elle?
Vous savez quoi faire si vous voulez le savoir..ou pas
