piègée ?

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Sayanel
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Re: piègée ?

Message par Sayanel »

je ne m'étais pas encore exprimé...encore !!!!!!

tu écris très bien :admire:
L'amour consiste à ouvrir des portes et des fenêtres, pas à bâtir des prisons.
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caroline
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Re: piègée ?

Message par caroline »

en route...encore!

Chapitre 9 (à la 3ème personne)

Ça fait bien 30 minutes que Caroline est prisonnière dans ce coffre exigu, bruyant, sombre et oppressant qui l’emmène vers un avenir et une destination qu'elle ne maitrise pas.
Elle est couchée sur le côté la tête vers l’habitacle dont elle ne perçoit qu’une faible lueur à travers une ouverture minuscule de la trappe à skis.

La bonne nouvelle, c’est qu’il y a toujours de l’air.

Tout le reste est noir.

Les cordes serrées autour de ses poignets et de ses coudes engourdissent ses mains qu’elle tente de ranimer en remuant les doigts.
A chaque accélération, freinage ou virage elle glisse comme un colis sur la moquette rêche, stoppée douloureusement par des parois ou des arêtes invisibles.
Sans succès elle a essayé d’éjecter le foulard mouillé qui remplit sa bouche et de décoller les bandes de sparadrap qui obstruent ses lèvres.
Elle enrage et s’agace de ne pouvoir déplier, étendre ou écarter ses jambes collées entre elles par les liens de ses chevilles et de ses cuisses.

Elle est un paquet.

Et il y a la peur, les idées noires, les regrets, la culpabilité
Les « si j’avais su…quelle conne je suis…bien fait pour toi…pauvre caro !… » se mélangent dans son cerveau.

Elle se force à respirer lentement et profondément à plusieurs reprises.
Même si c’est uniquement par le nez, çà la détend, çà lui vide la tête.
Elle reprend un certain contrôle, oublie ses douleurs, ferme les yeux, s’évade virtuellement vers des horizons apaisants.
Elle s’endort.

A l’avant de la berline noire, assises confortablement sur les sièges en cuir ivoire, la blonde et la brune sourient à la vie, savourant l’instant présent et la musique de Mozart.
De sa main gauche, la blonde caresse la cuisse droite de la brune, faisant des lents et doux aller-retour sur sa peau brune et lisse.

- Tu rêves à quoi Julie ?
- Comme toi Anne !

Elles se regardent et se sourient avec un clin d’œil complice.

- Tu crois qu’elle va bien ?
- On ne l’entend pas en tous cas.
- Elle te plait ?
- Ben oui idiote ! Pas à toi ?
- Je t’avais dit qu’elle était ravissante.
- Et toi, ravisseuse !
- Ah ! Ah ! Ah !

Elles papotent comme çà pendant quelques minutes, échangeant des banalités, comme si aucune d’elles ne voulait parler du sort qu’elles réservent à leur prisonnière.

La voiture quitte la route principale et s’engage dans un chemin de terre cahoteux et ombragé.
Au bout d’un kilomètre, une barrière métallique cadenassée bloque le chemin.
Anne-Sophie descend, la lève, laisse passer la voiture au ralenti et la recadenasse.
Avant de remonter, elle donne deux petits coups de poing sur le coffre.

- Caroline ! On arrive !

Caroline se réveille en sursaut, se rappelle où elle se trouve.
Son cœur s’accélère en même temps que son stress car plus rien ne dépend d’elle.
Que vais je subir ? Que suis prête à endurer ? Vont elles respecter leur contrat ?

Elle pense à la clé USB cachée dans sa chambre et à l’email qu’elle a envoyé à Karine et à Paul juste avant de se faire ligoter :
-« Partie avec ma coloc et une de ses amies (policière Julie Malika ?). Aventure incertaine. Si pas de news sous 12h, appelez moi ou Anne So (tel sur mon bureau) et recherchez moi ! mais c'est juste une précaution. bizz »

La voiture s’arrête.
Elle entend des rires, des portières qui s’ouvrent et se ferment, des bruits de pas.
Elle remue et se retrouve sur le dos, les bras coincés, les jambes repliées sur le côté.
Le coffre s’ouvre laissant entrer le soleil qui l’éblouit.
Les yeux fermés, elle entend la voix de Julie.

- Tu as fait un bon voyage Caro ? Ah ! Tu as encore relevé ta jupe ! Décidément, tu es incorrigible !
- Sors de là à moins que tu n’apprécies ce coffre?

Caroline grogne sous son bâillon, agacée par les rires, rouge de honte et de colère, avec en prime ce sentiment d’impuissance si angoissant et si excitant.

Julie saisit ses chevilles, les tire à l'extérieur, soulève ses épaules, puis la fait assoir sur le bord du coffre, le buste plié vers l’avant, les cuisses largement découvertes.
Caroline redresse la tète.

- Ai oif
- Tu as soif ? C’est çà ? Attends un peu ma chérie, ça va venir !
Anne So s’accroupit devant elle et détache les liens qui serrent ses genoux et ses chevilles en prenant tout son temps.
Quand la dernière corde est enlevée, elle parcourt lentement avec un doigt les marques des liens sur sa peau bronzée, puis caresse doucement ses mollets et ses cuisses.
Caroline se contracte et laisse échapper un petit cri de protestation.

- Eh Caro ! Ne sois pas si sensible !
- Tu es à nous pour le week-end, rappelle toi !

Des frissons traversent le corps de Caroline.
Prisonnière ! A la merci de ces deux filles dont je ne sais pas grand chose.
Cette situation devrait la terrifier, mais le trouble qui l’a envahie est étrange.
Certes, elle est dominée, dépendante, impudique malgré elle (oh ! cette jupe relevée, cette culotte dévoilée sans qu’elle y soit pour quelque chose!) mais curieusement c’est elle le centre du monde, elle qui dirige tout malgré ces cordes qui ligotent son corps, mais libèrent ses pulsions.

Perdue dans ses rêveries elle n’a pas vu le collier de cuir noir que Julie a serré autour de son cou. Il est large avec un anneau métallique auquel est attachée une chaine terminée par une poignée .
Anne Sophie la saisit puis lui imprime une forte secousse, entraînant Caroline vers l’avant.
Elle tombe à genoux sur l’herbe, retenue par Julie qui lui a évité une chute plus brutale.

- Tu dois toujours être prête Caroline ! Relève toi !

En grimaçant et en grognant, aidée par la main de Julie qui lui tire les cheveux, Caroline se met debout péniblement, endolorie, inquiète, soumise consentante aux caprices de ses geôlières .
Elle se tient sur ses gardes et quand Anne So tire de nouveau sur la chaîne, elle se met en marche docilement.
Les épaules tirées en arrière, les seins pointés vers l’avant, la tête droite, le cou tendu , Caroline est tirée comme une esclave vers une bâtisse grise au toit de tôles (grange ? écurie ?) un peu à l’écart d’une charmante maison normande .
Est ce ma prison ? Mon lieu de supplices ? Leur espace de jeux ?

Julie ouvre le portail à doubles battants.

En découvrant furtivement l’intérieur, Caroline a un réflexe de fuite, mais sa laisse la fige sur place.
La lumière de fin de journée éclaire une large allée en terre menant à une estrade profonde d’environ 5 mètres qui occupe toute la largeur de la bâtisse avec des chaines qui pendent des poutres, des anneaux fixés au sol, un lit métallique, des fouets et des cordes accrochés aux murs.
Affolée, elle regarde autour d’elle. (oh non ce n'est pas possible)

De chaque côté de l’allée, il y des boxes pour chevaux.
Elle remarque que le dernier à droite juste avant l’estrade est totalement clos avec une porte percée d’une petite grille à hauteur des yeux.
Une cellule ! Ma cellule ?

- Bienvenue dans notre salle de jeux ! Tu vas adorer ! On te fait visiter ?

Caroline n’y croit pas ! Et pourtant !

- Veu atir dici ai oif ai aim .
- Tu veux partir ? C’est çà ? Mais tu viens d’arriver ! C’est pas très poli tu sais. Tu pourrais être punie pour cela !
- Je crois que tu as soif et faim aussi. Ca va venir, ne t’inquiète pas !

Le convoi s’arrête devant la porte entrouverte.

- La chambre de Mademoiselle !

Une pièce sans ouverture (sauf la petite grille), d’environ 10m2, un lit de pierre recouvert d’un matelas famélique le long du mur du fond, un petit coin sanitaire avec une cuvette de WC et un tuyau en plastique vert qui tombe du plafond.

Caroline est désemparée.
Elle secoue la tête en poussant des petits cris qui traversent le bâillon.
Julie la prend par les épaules et la pousse vers le lit où elle la force à s’asseoir.

- Je vais t’enlever ton bâillon, mais ne crie pas, ça me casse les oreilles et ça ne sert à rien.
Ensuite je vais te détacher. Tu te déshabilleras et tu mettras ta tenue de prisonnière qui est sur la chaise. Tu plieras bien tes affaires aussi, et tu te menotteras dans le dos! C’est ok ?

Julie jette une paire de menottes sur le lit et la détache .
Caroline aspire de grands bols d’air, s’humecte les lèvres, se frotte les poignets et les bras striés de sillons roses, savourant cet instant de liberté sans doute éphémère.
Ma tenue de prisonnière? Mon dieu,je n'y crois pas!

- Bien entendu nous considérons que tu es là de ton plein gré, n’est ce pas ? A moins que tu n’aies changé d’avis ?

Julie et Anne So regardent attentivement Caroline qui a baissé la tête.
Au terme d’un long silence, elle se redresse, croise ses mains sur sa jupe et hoche la tête avec un sourire timide :

- Oui, je reste, j’accepte.

Caroline s’est entendue prononcer sa reddition, comme si c’était une autre qui parlait. Elle a pris le temps de réfléchir, d’évaluer les risques et les bénéfices. Toute sa raison lui soufflait de dire non, lorsque du plus profond d’elle même a surgi cette voix presque étrangère.

- Oui…je suis d’accord, mais si je me libère, on inverse les rôles, ok ?

Cette fois c’est bien elle qui a parlé d’une voix tonique, pleine de défi.
Dit elle cela pour qu’on l’attache sans possibilité d’évasion ?
Ou veut elle se jeter un défi?


Anne So et Julie éclatent d’un rire sans moquerie, réellement joyeuses.

- Toi alors ! Tu me surprendras toujours ! Aussi délicieuse qu’imprévisible !
- Qui choisirais tu en premier ? demande Julie d’une voix soyeuse en croisant ses poignets dans son dos, comme s’ils étaient liés et en se cambrant vers l’avant dans une pose évocatrice.
- Vous verrez bien le moment venu !
- Dommage que tu n’aies aucune chance de t’échapper. Ca aurait pu être amusant.
- Eh Julie ! Arrête de l’exciter !

Anne So prend la main de Julie et l’entraine vers la porte.

- On est d’accord Caroline, mais tu dois faire ce qu’on t’a demandé .On va revenir dans quelques minutes. Tu auras à manger et à boire si tu as obéi. Après tu seras toute à nous.

Les deux complices sourient, lui font un petit coucou de la main et sortent de la pièce en tirant la porte derrière elles.

Dès que le bruit des pas s’est estompé, Caroline court vers la porte.
Pas de poignée !
Elle regarde par la grille mais son champ de vision très limité lui permet juste voir un trousseau de clés accroché à un clou, mais, hélas, hors de portée.
Aucune chance de fuite sans aide extérieure !

Résignée (excitée?), elle prend la tenue qui est sur la chaise et la tend devant elle.
C’est une sorte de tunique en coton bleu ciel avec des fines bretelles boutonnées au dessus des épaules.
Elle enlève sa jupe, son top et son soutien-gorge, qu’elle plie soigneusement sur la chaise, ne gardant que sa culotte .
Sa tunique est ajustée à la taille et sur les seins, un peu plus ample au niveau des fesses et s’arrête à mi cuisses.

En poussant un soupir, Caroline s’assied sur le lit de pierre, prend les menottes, hésite, soupire de nouveau, passe un bracelet autour de son poignet gauche, le referme en serrant raisonnablement, ferme les yeux, met ses mains dans son dos et se menotte l’autre poignet en frissonnant.
Le clic du bracelet qui se referme lui signifie qu’elle a accepté son sort de prisonnière et que maintenant, il est trop tard pour revenir en arrière.

Assise, menottée dans le dos, un collier autour du cou, sa chaine qui tombe entre ses seins jusqu’à ses cuisses, Caroline attend le coeur battant.

la suite? encore ou...

Tchocobo

Re: piègée ?

Message par Tchocobo »

Encore, ça ne fais que commencer je suppose :twisted:

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Mad Hatter
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Re: piègée ?

Message par Mad Hatter »

:domina :bravo: encore
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Ou est-ce l'inverse ?
Jervis Tetch dans L'asile d'Arkham


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beaugosse
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Re: piègée ?

Message par beaugosse »

On va finir par y prendre goût tellement c'est palpitant!

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Sayanel
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Re: piègée ?

Message par Sayanel »

bah oui la suiiiite ! :menottes:
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caroline
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Re: piègée ?

Message par caroline »

prêts pour la suite?..
bon courage!



Chapitre 10..C'est caroline qui raconte.

J’ai faim , j’ai soif , j’ai peur !
C'est toi qui a voulu ça! Tu avais le choix !

J’entends des voix et des pas.
La porte de ma cellule s’ouvre et les deux filles entrent, souriantes.
Anne-Sophie tient un plateau repas et me regarde gentiment.
Julie porte un sac de sport bien rempli. Elle le jette à côté de moi sur le lit de pierre, puis vérifie les menottes.
Sa main remonte le long de mes bras, caresse mon cou, joue avec le collier, redescend sur mes seins, les palpe lentement.
Je secoue les épaules et le buste dans un réflexe de protection.

- Eh ! Eh ! Toujours sensible ma chérie ! dit elle en riant. Il va falloir t’y habituer, tu sais !
- Anne So, fais la manger ma chérie. Il faut qu’elle prenne des forces !

Celle-ci tire la chaise devant moi, et s’y assied.
Elle pose ses mains sur mes genoux, les fais glisser sur mes cuisses, remonte ma tunique jusqu’à ma petite culotte.
Elle me sourit.

- Tu es très excitante Caro! C’est très gentil d’avoir accepté notre invitation. Tu m’excuseras de devoir te faire manger et boire mais je crois que tes mains sont occupées.

Je refoule ma fierté. Certes je vais être nourrie comme un bébé, mais j'ai faim...
Mes besoins primaires prennent le dessus sur mon amour propre.

Dix minutes plus tard, je suis désaltérée, rassasiée.
Anne So essuie ma bouche avec une serviette en papier qu’elle tamponne sur mes lèvres et mes joues.

Je lève les yeux vers elle avec un petit sourire crispé.

- Ma chérie, tu ne nous en voudras pas si on te laisse seule, mais nous avons un bon repas qui nous attend. On viendra sans doute te voir après,
à moins que Julie ait des plans pour moi ?

Anne So sourit et Julie lui fait un clin d’œil .

- En attendant on va t’attacher plus solidement pour t’habituer, t’entrainer. Tu es d’accord Caro ?
- As tu envie de faire pipi ? C’est le moment car après je doute que tu puisses y aller toute seule.

Je secoue la tête.

- Ne viens pas nous faire des reproches après, mais c’est comme tu veux.

Julie s’approche ouvre le sac, le vide sur le lit : des cordes, des chaines, des bracelets de cuir, des menottes des foulards…

- Allonge toi sur le lit Caroline !

Je la fixe droit dans les yeux avec une lueur de défi .
Sans quitter son regard, je recule sur mes fesses et plie lentement mes jambes légèrement écartées pour rapprocher mes genoux de ma poitrine.
Appuyée en arrière sur mes bras tendus et mes mains menottées, les talons sur le bord du lit, je maintiens la position quelques secondes, consciente et ravie du spectacle que je leur offre avec ma tunique qui a glissé vers mes hanches et mes seins qui pointent sous le fin tissu.
Mais qu’est ce que tu fais ? Tu deviens folle !
Je me laisse tomber sur le côté, déplie mes jambes et ferme les yeux pour oublier mon éclair de folie allumeuse.

- Eh bien Caroline ! Tu te dévoiles de plus en plus !
- Décidément, tu es surprenante!

Je rougis, honteuse d’avoir eu cette attitude provocatrice et tourne la tête vers le mur pour cacher mon émoi.
Je me laisse faire quand elles me font rouler sur le ventre doucement.
La chaine du collier est tirée vers le mur.
J’entends le clic d’un mousqueton et constate que mon collier est relié à un anneau situé à cinquante centimètres au dessus de moi.

- Attention ! Je peux m’étrangler si je tombe! Je crie folle d ‘inquiétude
- Tu n’as qu’à pas trop bouger ! répond Julie en riant et en me donnant une petite tape sur les fesses

Mes converses sont enlevées.
Julie saisit mes chevilles, les croise en X, appuie ses mains sur mes talons, obligeant mes genoux à s’écarter.

- Anne So ! Attache vite ses chevilles pour qu’elle ne puisse pas les décroiser.

Je grogne quand une corde s’enroule autour et entre mes chevilles puis passe sous mes pieds pour revenir sur mes chevilles et tout ça plusieurs fois.
Quand les nœuds sont faits, j’essaye de rapprocher mes genoux en levant mes fesses, mais sans succès.
Elle attache trop bien!
Mes coudes sont liés à se toucher comme dans la voiture.
Les menottes sont remplacées par une corde qui lie mes poignets paumes jointes.
Allongée sur le ventre, cuisses écartées , je serre les dents.
J’essaye de remuer, mais ça me fait trop mal aux reins.

- Aie ! Aie ! Pitié!
- Caro ! Arrête de geindre ! Ou on te bâillonne !

Ma tunique est relevée et une main caresse mes fesses par dessus ma culotte.
Je frissonne, impuissante, incapable de me protéger.
Je ferme les yeux en me mordant les lèvres.
Une claque sur mes fesses me fait tressaillir, mais je retiens mes cris par crainte du bâillon.

- Julie ! J’ai faim ! Alors finis de l’attacher s’il te plait ! Anne-So semble irritée.
- Eh ! Je suis déjà assez attachée ! Ca suffit !
- Tttt ! C’est nous qui décidons ! Toi tu n’as rien à dire…. à moins que tu ne veuilles le bâillon ?

Je secoue la tête et me tais.
Une corde est attachée sur celle de mes chevilles, puis fixée tendue à celle de mes poignets. Mes doigts peuvent toucher mes fesses.
Cambrée, les épaules en arrière, étirée au maximum, immobilisée par tous ces liens serrés qui me scient la peau, je ressens intensément mon état de prisonnière.
Totalement à la merci des mes ravisseuses et de tous leurs caprices.

Je tourne la tête vers la porte.
Elles sont debout près du lit et me regardent avec délectation.
- Tu es trop belle! Trop désirable!
Elles m'admirent? Je suis un tableau vivant?

L’une après l’autre, elles se penchent vers moi et me font un bisou sur les lèvres, avant de s’éloigner main dans la main en exagérant leur déhanchement.
Avant de refermer la porte de ma prison, elles me font un petit signe amical.

- Sois sage Caro ! On va revenir, mais ne sois pas trop impatiente ! Et détache toi si tu peux miss Houdinette.

J’entends la clé qui ferme la porte, leurs pas qui s’éloignent, leurs rires joyeux et moqueurs .

Je tente de gigoter, de desserrer mes liens, mais c’est impossible.
Chaque mouvement me fait mal. J’ai peur de tomber et de m’étrangler.

Le temps passe, la nuit tombe.
Je suis dans le noir, épuisée, endolorie.
Je ne peux qu’attendre et gémir.
Regrets? Peur? Excitation? Tout se mélange en moi.

Le sommeil m'envahit peu à peu
Que vais je devenir...?

Je m'endors..


Voilà!..Alors?..Stop ou..?

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Karamel
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Les trucs qui marchent pas, trop réfléchir sans agir…

Re: piègée ?

Message par Karamel »

Mais pourquoi stop ? Maintenant que tu nous as titillé avec tous ces liens, pourquoi s'arrêter ?

Faut remettre une pièce :boufon: ? Bonne écriture pour la suite

surpriz

Re: piègée ?

Message par surpriz »

Vivement la suite :P

Tchocobo

Re: piègée ?

Message par Tchocobo »

Hâte à la suite :)

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