piègée ?
Publié : 17 juin 2014, 20:54
C'est une histoire que j'ai publiée sur un forum disparu il y'a quelques années quand j'étais jeune, insouciante et en pleine forme
Certains l'ont déjà lue.
Je voulais vraiment contribuer à JDL ce que je n'ai pu faire depuis pas mal de temps et comme je n'arrive pas encore à continuer mon histoire "la course ou la vie"..j'ai choisi cette solution.
C'est bien sûr une fiction , même si j'avais déjà vécu des trucs mais surtout dans ma tête
Parfois c'est l'héroïne (moi!) qui raconte ce quelle vit à la 1ère personne
Parfois c'est la narratrice (moi mais pas moi.. ) qui raconte à la 3ème personne
C'est du stop ou encore!
Attention! Si c'est du "encore"...ça peut durer longtemps..
Chapitre 1
Ma nouvelle colocataire s’appelle Anne-Sophie
Elle est canon : blonde, grande, mince, yeux bleus, très bcbg.
En plus, c’est une grosse tête (grande école de commerce parisienne.)
La première fois que je l’ai vue, elle m’a tendu la main, l’a serrée fort et m’a dit avec un sourire poli en me toisant de toute sa hauteur , de toute sa splendeur :
-Je suppose que vous êtes Caroline ? Je suis Anne-Sophie. Pouvez vous me montrer ma chambre s’il vous plait.
Je me suis sentie minable (grrrrr) Pourtant je ne suis pas si mal, avec mon mètre 60, mon corps mince et mon sourire communicatif.
Les premières semaines, tout s’est bien passé dans une ambiance pacifique, malgré nos différences de caractère :
Elle aime l’ordre, et tout contrôler. Je suis plutôt bordélique et spontanée.
J’aime sortir, faire la fête, danser, rire .Elle ne sort que pour des réceptions mondaines.
Jamais un garçon ne l’a appelée ni n’est venu à l’appart’. Pour moi , je ne compte plus.
Tout était donc cool…jusqu’à ce grand pont de l’ascension.
Dès qu’elle m’a annoncé qu’elle s’absentait mercredi et jeudi j’ai presque sauté de joie, et j’ai invité tous mes amis pour faire la fête pendant 2 jours
Le vendredi matin, un signal d’alerte dans ma tête m’a réveillée en sursaut :
Miss iceberg! (comme je l’ai surnommée en secret) Elle va arriver! Mon coeur s'est accéléré
J’ai sauté du lit, viré le beau mec qui y dormait encore (et qui n’a rien compris), fait une toilette minimum et après avoir enfilé une culotte blanche, une minijupe verte en coton et un top blanc, j’ai entrepris un ménage d’urgence. C’était un vrai bazar, avec en prime les odeurs de tabac qu’Anne-Sophie ne supporte pas.
Le bruit de la clé dans la serrure me pétrifie (mon dieu, la panique !)
Anne-Sophie entre, superbe dans sa petite robe légère et fleurie, le teint frais, les cheveux tirés, les jambes mises en valeur par des sandales à petits talons.
(et moi qui dois ressembler à rien, pas très propre en plus)
- Euh, bonjour, je rangeais juste. Tu vas bien ? dis je en bredouillant ..ça s’est bien passé ?
Et là, au lieu de la tempête prévue, elle me fait un grand sourire
- Oui, super bien, merci et toi ? Je prendrais bien une tasse de thé !
Décontenancée, soulagée, je cours vers la cuisine en criant joyeusement:
- Oui oui, je m’occupe de tout
Quand je reviens avec le plateau, elle est assise dans le fauteuil, souriante, ses jolies jambes croisées,
On papote comme des vieilles copines pendant une demi heure et tout d’un coup, elle se lève
- Tu veux que je t’apprenne un jeu amusant ?
- Oh oui, j’adore jouer, ça consiste en quoi ? (je n’aurais jamais cru qu’elle aimait jouer)
- C’est une surprise, tu ne dois pas voir, d’ailleurs je vais te bander les yeux, ok ?
Avec enthousiasme, je me lève aussi et elle fixe son foulard de soie autour de ma tête.
- Ne triche pas, je reviens !
J’attends au milieu du living, impatiente, excitée, curieuse, aveugle. (la classe! quelle bonne surprise!)
Au bout de 2 ou 3 minutes, je l’entends revenir de sa chambre.
Elle me fait tournoyer à plusieurs reprises, puis ses mains glissent de mes épaules à mes mains qu’elle ramène dans mon dos.
Etourdie par le tourniquet, je sens à peine des bracelets d’acier serrer mes poignets.
Je les remue et réalise soudain que je ne peux les ramener devant moi.
Menottée, je suis menottée !
- C’est quoi ce jeu ? dis je avec inquiétude
- C’est mon jeu ! » dit elle sarcastique Et tu es mon jouet ! Je peux faire de toi ce que je veux !
(ça va pas! non,je le crois pas!..son ton de voix m'inquiète)
_ Ok, c’est drôle ! Mais bon, j’ai compris, alors enlève moi ce truc tout de suite, ça fait mal dis je en tendant mes bras en arrière vers elle
Elle me les saisit, les lève vers le haut et me susurre à l’oreille :
- J’aime jouer avec des filles, tu sais, et tu es si mignonne que je rêve de t’avoir à ma merci depuis le début. Merci de m’en avoir donné l’occasion et aussi un bon prétexte !
Caro! c'est pas un jeu, ou il est pas fun.
Tu es entre les mains d'une lesbienne perverse, menottée, dans le dos, les yeux bandés, complètement impuissante, soumise à tous ses caprices. Il faut que tu t'enfuies
Je me mets à courir vers ce que je crois être la sortie, mais je trébuche et tombe en avant sans pouvoir amortir ma chute.
-Aiiiieeiiui je pousse un cri aigu de peur et de douleur
A plat ventre sur la moquette, j’essaye de ramper, mais suis plaquée au sol (un de ses pieds?)
Je gémis pendant qu’elle rit aux éclats
- Caroline ! Tu es magnifique quand tu te débats, mais réfléchis bien ! Tu ne peux rien faire. Et si tu cries, personne ne t’entend, alors tu ferais mieux de t’économiser !
- Espèce de folle ! Je te jure que tu me le paieras ! »
- Tttt…Ne me parle pas comme ça ! Tu es ma prisonnière au cas où tu ne l’aurais pas remarqué, et tu devrais être plus polie avec moi, à moins que tu veuilles que je me fâche vraiment dit elle d’une voix douce en me tirant les cheveux durement vers le haut
- Aie aie….Tu me fais mal ! Nonnnnn !
- Alors lève toi toute seule ! Sinon je vais être obligée de le faire.
Tant bien que mal, en me tournant sur le côté, en m’aidant de mes coudes et de mes mains, en écartant les jambes, je réussis à me mettre à genoux, assise sur mes fesses, le souffle court.
- Bravo !! Et quel beau spectacle ! J’aime beaucoup ta petite culotte blanche ! (la salope! Elle se fout de moi)
Je me sens rougir. C’est sûr qu’avec ma jupe courte, et mes contorsions, je n’ai pas dû cacher grand chose.
- Bon tu es contente ? Tu t’es bien rincé l’œil ? Et maintenant qu’est ce que tu comptes faire ? Enlève moi les menottes et je te fais un striptease si tu veux ! je dis d’une voix agressive.
- Je savais bien que tu étais rebelle ! Et ça m’excite encore plus !! Allez debout petite rebelle !
En me tortillant une nouvelle fois, je me mets debout.
Du bout de mes doigts, j’essaye de baisser ma jupe, geste réflexe et dérisoire, je m’en rends compte
Je ne sais pas où je suis dans la pièce, ni où elle est ; je n’entends plus rien.
Je n’ose pas bouger et reste là immobile, les jambes légèrement écartées, pendant un temps qui me semble très long, tous les sens aux aguets, me demandant ce qui va se passer, ce que je vais subir
Les menottes me font mal et je les fais coulisser autant que je peux, car elles sont très serrées.
Je m’imagine, captive, et elle me regardant… un cauchemar ! D’habitude, j’aime bien qu’on me regarde, mais parce que je l’ai décidé….Là, je n’ai rien décidé !
Que peut elle vouloir ?
Qui se cache derrière cette façade de fille parfaite ?
alors?
stop ou encore?
Certains l'ont déjà lue.
Je voulais vraiment contribuer à JDL ce que je n'ai pu faire depuis pas mal de temps et comme je n'arrive pas encore à continuer mon histoire "la course ou la vie"..j'ai choisi cette solution.
C'est bien sûr une fiction , même si j'avais déjà vécu des trucs mais surtout dans ma tête
Parfois c'est l'héroïne (moi!) qui raconte ce quelle vit à la 1ère personne
Parfois c'est la narratrice (moi mais pas moi.. ) qui raconte à la 3ème personne
C'est du stop ou encore!
Attention! Si c'est du "encore"...ça peut durer longtemps..
Chapitre 1
Ma nouvelle colocataire s’appelle Anne-Sophie
Elle est canon : blonde, grande, mince, yeux bleus, très bcbg.
En plus, c’est une grosse tête (grande école de commerce parisienne.)
La première fois que je l’ai vue, elle m’a tendu la main, l’a serrée fort et m’a dit avec un sourire poli en me toisant de toute sa hauteur , de toute sa splendeur :
-Je suppose que vous êtes Caroline ? Je suis Anne-Sophie. Pouvez vous me montrer ma chambre s’il vous plait.
Je me suis sentie minable (grrrrr) Pourtant je ne suis pas si mal, avec mon mètre 60, mon corps mince et mon sourire communicatif.
Les premières semaines, tout s’est bien passé dans une ambiance pacifique, malgré nos différences de caractère :
Elle aime l’ordre, et tout contrôler. Je suis plutôt bordélique et spontanée.
J’aime sortir, faire la fête, danser, rire .Elle ne sort que pour des réceptions mondaines.
Jamais un garçon ne l’a appelée ni n’est venu à l’appart’. Pour moi , je ne compte plus.
Tout était donc cool…jusqu’à ce grand pont de l’ascension.
Dès qu’elle m’a annoncé qu’elle s’absentait mercredi et jeudi j’ai presque sauté de joie, et j’ai invité tous mes amis pour faire la fête pendant 2 jours
Le vendredi matin, un signal d’alerte dans ma tête m’a réveillée en sursaut :
Miss iceberg! (comme je l’ai surnommée en secret) Elle va arriver! Mon coeur s'est accéléré
J’ai sauté du lit, viré le beau mec qui y dormait encore (et qui n’a rien compris), fait une toilette minimum et après avoir enfilé une culotte blanche, une minijupe verte en coton et un top blanc, j’ai entrepris un ménage d’urgence. C’était un vrai bazar, avec en prime les odeurs de tabac qu’Anne-Sophie ne supporte pas.
Le bruit de la clé dans la serrure me pétrifie (mon dieu, la panique !)
Anne-Sophie entre, superbe dans sa petite robe légère et fleurie, le teint frais, les cheveux tirés, les jambes mises en valeur par des sandales à petits talons.
(et moi qui dois ressembler à rien, pas très propre en plus)
- Euh, bonjour, je rangeais juste. Tu vas bien ? dis je en bredouillant ..ça s’est bien passé ?
Et là, au lieu de la tempête prévue, elle me fait un grand sourire
- Oui, super bien, merci et toi ? Je prendrais bien une tasse de thé !
Décontenancée, soulagée, je cours vers la cuisine en criant joyeusement:
- Oui oui, je m’occupe de tout
Quand je reviens avec le plateau, elle est assise dans le fauteuil, souriante, ses jolies jambes croisées,
On papote comme des vieilles copines pendant une demi heure et tout d’un coup, elle se lève
- Tu veux que je t’apprenne un jeu amusant ?
- Oh oui, j’adore jouer, ça consiste en quoi ? (je n’aurais jamais cru qu’elle aimait jouer)
- C’est une surprise, tu ne dois pas voir, d’ailleurs je vais te bander les yeux, ok ?
Avec enthousiasme, je me lève aussi et elle fixe son foulard de soie autour de ma tête.
- Ne triche pas, je reviens !
J’attends au milieu du living, impatiente, excitée, curieuse, aveugle. (la classe! quelle bonne surprise!)
Au bout de 2 ou 3 minutes, je l’entends revenir de sa chambre.
Elle me fait tournoyer à plusieurs reprises, puis ses mains glissent de mes épaules à mes mains qu’elle ramène dans mon dos.
Etourdie par le tourniquet, je sens à peine des bracelets d’acier serrer mes poignets.
Je les remue et réalise soudain que je ne peux les ramener devant moi.
Menottée, je suis menottée !
- C’est quoi ce jeu ? dis je avec inquiétude
- C’est mon jeu ! » dit elle sarcastique Et tu es mon jouet ! Je peux faire de toi ce que je veux !
(ça va pas! non,je le crois pas!..son ton de voix m'inquiète)
_ Ok, c’est drôle ! Mais bon, j’ai compris, alors enlève moi ce truc tout de suite, ça fait mal dis je en tendant mes bras en arrière vers elle
Elle me les saisit, les lève vers le haut et me susurre à l’oreille :
- J’aime jouer avec des filles, tu sais, et tu es si mignonne que je rêve de t’avoir à ma merci depuis le début. Merci de m’en avoir donné l’occasion et aussi un bon prétexte !
Caro! c'est pas un jeu, ou il est pas fun.
Tu es entre les mains d'une lesbienne perverse, menottée, dans le dos, les yeux bandés, complètement impuissante, soumise à tous ses caprices. Il faut que tu t'enfuies
Je me mets à courir vers ce que je crois être la sortie, mais je trébuche et tombe en avant sans pouvoir amortir ma chute.
-Aiiiieeiiui je pousse un cri aigu de peur et de douleur
A plat ventre sur la moquette, j’essaye de ramper, mais suis plaquée au sol (un de ses pieds?)
Je gémis pendant qu’elle rit aux éclats
- Caroline ! Tu es magnifique quand tu te débats, mais réfléchis bien ! Tu ne peux rien faire. Et si tu cries, personne ne t’entend, alors tu ferais mieux de t’économiser !
- Espèce de folle ! Je te jure que tu me le paieras ! »
- Tttt…Ne me parle pas comme ça ! Tu es ma prisonnière au cas où tu ne l’aurais pas remarqué, et tu devrais être plus polie avec moi, à moins que tu veuilles que je me fâche vraiment dit elle d’une voix douce en me tirant les cheveux durement vers le haut
- Aie aie….Tu me fais mal ! Nonnnnn !
- Alors lève toi toute seule ! Sinon je vais être obligée de le faire.
Tant bien que mal, en me tournant sur le côté, en m’aidant de mes coudes et de mes mains, en écartant les jambes, je réussis à me mettre à genoux, assise sur mes fesses, le souffle court.
- Bravo !! Et quel beau spectacle ! J’aime beaucoup ta petite culotte blanche ! (la salope! Elle se fout de moi)
Je me sens rougir. C’est sûr qu’avec ma jupe courte, et mes contorsions, je n’ai pas dû cacher grand chose.
- Bon tu es contente ? Tu t’es bien rincé l’œil ? Et maintenant qu’est ce que tu comptes faire ? Enlève moi les menottes et je te fais un striptease si tu veux ! je dis d’une voix agressive.
- Je savais bien que tu étais rebelle ! Et ça m’excite encore plus !! Allez debout petite rebelle !
En me tortillant une nouvelle fois, je me mets debout.
Du bout de mes doigts, j’essaye de baisser ma jupe, geste réflexe et dérisoire, je m’en rends compte
Je ne sais pas où je suis dans la pièce, ni où elle est ; je n’entends plus rien.
Je n’ose pas bouger et reste là immobile, les jambes légèrement écartées, pendant un temps qui me semble très long, tous les sens aux aguets, me demandant ce qui va se passer, ce que je vais subir
Les menottes me font mal et je les fais coulisser autant que je peux, car elles sont très serrées.
Je m’imagine, captive, et elle me regardant… un cauchemar ! D’habitude, j’aime bien qu’on me regarde, mais parce que je l’ai décidé….Là, je n’ai rien décidé !
Que peut elle vouloir ?
Qui se cache derrière cette façade de fille parfaite ?
alors?
stop ou encore?