Histoires de Noël écrites par Anne

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Bouya2

Histoires de Noël écrites par Anne

Message par Bouya2 »

Voici l'histoire d'Anne du jour, qui est quand même plutôt longue. Et en plus, elle a une suite, que je posterai un peu plus tard.
Qu'est-ce qu'on fait quand on a dépassé le solstice d'été et que le mois de juillet approche ? On poste une histoire sur Noël, pardi ! Bonne lecture et joyeux Noël de juin

Le réveillon de Noël – 2009/12/25

Ce fut un réveillon de Noël plutôt spécial.
Avec Christelle, nous avions convenu de préparer le repas en attendant les garçons qui devaient arriver vers 22h. Les garçons avaient invité deux de leurs amis et nous devions être six pour la soirée.
J'étais habillée simplement. Mini jupe de cuir bordeaux, petit col roulé sombre ultra fin et moulant. J'avais laissé mes cheveux libres et pour faire une petite touche sexy, j'avais chaussé les escarpins que j'utilise normalement pour le bondage, avec des talons de douze centimètres. Il faisait déjà noir et j'avais fermé toutes les tentures et rideaux. Les décorations de Noël étaient en place et avec l'éclairage artificiel et quelques chandelles, l'effet était parfait.
Répondant au coup de sonnette, j'ai eu la surprise de voir que Christelle était accompagnée d'une copine, Marie. Une très jolie noire entre vingt et vingt-cinq ans. Grande aux longs cheveux, tout sourire. Toutes deux étaient protégées d'un imper de cuir sombre. L'arrivée imprévue de Marie ne posait pas de problème car il y avait assez de nourriture pour tout le monde.
Pendant qu'elles entraient, je remarquai en riant qu'elles portaient toutes les deux des bottes de cuir noir à talons aiguilles. Après qu'elles aient déposé leurs cadeaux sous le sapin, dans le coin opposé de la pièce, je les invitai à se débarrasser. Sous son imper, Christelle portait un pantalon noir en lycra satiné très moulant, doté d'une large ceinture dorée, et un chemisier noir serrant également satiné. Marie portait une tenue plus exotique : bas résilles, petit short de cuir noir ultra moulant et un très fin pull collant sans manches, de couleur sombre et profondément décolleté.
Évidemment, ma cuisine n'est pas fort grande et à trois, on s'y marche sur les pieds. Marie était donc seule dans le salon, près du sapin pendant que Christelle et moi commencions les préparatifs.
J'ai demandé à Marie d'aller chercher les cadeaux dans la chambre pour les disposer sous le sapin. Au bout d'un moment, elle est revenue m'annoncer que c'était chose faite puis a chuchoté à Christelle :
- Tu sais qu'elle a des amusements spéciaux, ta copine ? Elle tenait un gros bâillon boule rouge à la main.
- Chacune son truc, répondit Christelle en me regardant.
- Il y a plein de cordes aussi. Tu crois qu'elle aime être attachée ? Quelle drôle de pratique !
Christelle se taisait.
- Remets ça en place, répondis-je.
- Je veux voir ça, a insisté Marie. Si elle est du genre à aimer ça, Anne peut bien nous faire une démonstration.
- Mais, ce n'est pas… commençai-je.
- Viens là, dit Christelle en nous poussant vers le salon.
- Mais…
Dans l'autre pièce, Christelle qui me suivait a agrippé mes poignets par derrière. Aussitôt elle me plaquait contre elle, enlaçant mes coudes d'un bras et maintenant mes poignets de l'autre.
- Bâillonne-la.
- Mais arr… tentai-je de m'écrier.
Inutile de le lui dire deux fois, Marie m'a aussitôt enfoncé fermement le bâillon dans la bouche.
- Ça doit être très strict pour être efficace, dit Christelle.
- C'est amusant, dit Marie en serrant scrupuleusement la sangle de cuir au dernier cran malgré mes petits couinements étouffés.
Je me tortillais pour échapper à la poigne de Christelle. Stupéfaite, j'entendis Marie lancer :
- Je te remplace. Va vite chercher les cordes sur son lit, dit Marie en m'empoignant par les bras avec une fermeté qui n'avait rien à envier à celle de Christelle.
Son étreinte s'était déjà resserrée sur mes coudes.
- Mmmgnhh…
Je me débattais en soufflant.
J'entendis le pas rapide de Christelle s'éloigner vers la chambre, au passage elle brancha la radio histoire de masquer nos bruits. Marie me maintenait très efficacement. Cette fille a une poigne incroyable. Quelques instants plus tard, les cordes formaient un tas sur le canapé. - Nous risquons de froisser ses vêtements, s'inquiéta Christelle. Ce serait dommage.
- C'est juste. Enlève-lui sa jupe, répondit Marie en riant.
- Grhhmmfmhh…
En moins de temps qu'il n'en faut pour le dire et malgré mes gloussements aigus et tous mes sautillements, ma jupe était partie. Elles eurent une exclamation de surprise en voyant que je portais un porte-jarretelles sexy et un string bordeaux dessous.
- Joli ! Très excitant ! dit Christelle avec un petit sifflement.
- Au tour du petit pull à présent ! Commanda Marie.
Seule contre elles, je ne pouvais strictement rien faire. Les deux amazones ont maintenu chacune un bras et fait passer le pull avec l'autre main. Le pull rejoignit ma jupe sur le fauteuil voisin. Je me trouvais topless à gesticuler autant que possible en bavant tandis que Marie avait déjà resserré sa prise autour de mes bras.
- Dis, elle est vachement souple ! S'exclama Marie. Regarde ça !
Elle montrait mes coudes et avants-bras aisément joints sous son étreinte.
- Oui, c'est très souple une danseuse. Ses poignets à présent.
Marie pivota légèrement et présenta mes poignets à Christelle déjà munie d'une corde. Elle me déséquilibrait en permanence afin que je ne sois pas capable de lancer un pied. Je sentis les tours de corde s'accumuler rapidement. Elle passa la corde quelques fois entre mes poignets puis remonta faire plusieurs tours juste sous mes coudes. Enfin, elle fit plusieurs tours entre mes coudes et termina par un nœud rigoureux totalement hors d'atteinte. Je n'étais pas revenue de ma surprise que Marie me faisait pivoter face à Christelle qui passa aussitôt une nouvelle corde au-dessous de mes genoux. - Cela nous évitera ses ruades, commenta Christelle.
A peine avais-je repris mon équilibre que plusieurs tours de corde enserraient déjà mes jambes. La corde fut sécurisée autour du lien avant de serrer sèchement le dernier nœud. La corde formait une bande blanche de quelques centimètres sur ma peau. Penchant la tête, je voyais la scène entre mes seins. Mes lèvres étaient comme scellées à l'énorme balle du bâillon qui m'obstruait complètement la bouche et la sangle de cuir m'entrait dans les joues.
- Revenons au bras, ce n'est pas terminé, lança Christelle.
Marie me fit pivoter face à elle et saisit mes épaules pour me taire tenir en place. Elle regardait Christelle s'affairer avec beaucoup d'intérêt. Je sentis une corde former des boucles autour de mes bras, au-dessus des coudes cette fois. Un passage autour d'une épaule, puis autour de l'autre. Cela formait un croisement dans le haut de mon dos, auquel elle attacha la corde le mes coudes, puis celle de sous mes coudes.
- Voilà, tout est bien solide. Ce n'est pas excessivement serré et rien ne devrait pouvoir bouger.
- Oh dis donc, c'est vrai quelle aime ça ! Ses seins pointent, c'est fantastique ! Dit Marie.
Je ne savais comme tenter de me tourner pour me soustraire à son regard. Je sautillais frénétiquement en agitant la tête. Christelle utilisait une autre corde pour attacher mes poignets à ma taille. Elle formait une nouvelle bande blanche comme une ceinture. Elle fit encore quelques tours entre mon dos et les poignets avant de remonter faire le nœud au niveau des coudes. Encore hors d'atteinte !
- Ha ! Rit Christelle. Tu pensais pouvoir atteindre ce nœud ?
- Mphhffg !
A chaque nouvelle corde, je me trouvais insensiblement immobilisée plus parfaitement, au point de ne plus pouvoir remuer du tout ! Je voyais le regard coquin de Marie face à moi. Elle ne quittait pas ma poitrine de l'œil. Une nouvelle corde formant un joli ruban sous mes seins avait déjà été arrimée dans mon dos. Déjà je voyais se succéder de nouvelles boucles qui passaient devant mon visage et se posaient au-dessus de mes seins pour y former une véritable ceinture blanche. Pour couronner le tout, elle fit se croiser le lien entre mes seins, en serrant.
La réaction ne se fit pas attendre, pendant que Christelle sécurisait ce lien dans mon dos et tirait mes épaules en arrière, mes seins ont pointé encore plus fort. Marie tendit une main curieuse.
- Et bien son copain ne doit pas s'ennuyer ! Ils sont vachement fermes mais tu devrais tâter ses pointes !
- Ah oui, en effet ! Belle performance, s'exclama Christelle après avoir palpé à son tour !
Marie continuait à soupeser mes seins pendant que Christelle s'occupait de mes chevilles. Cette fois, la bande formée par la corde faisait bien dix centimètres. Elle achevait de sécuriser soigneusement le lien.
- Je suis curieuse. Murmura Marie comme pour elle-même en laissant descendre sa main vers mon bas ventre.
- Mgnmfhhhh… Gnhh…
Je roulais de grands yeux en poussant de faibles grognements.
- Ah oui, c'est efficace. Et comme cela…
Elle pinça mon nez tandis que sa main descendait plus bas. Elle commença à passer lentement le doigt sur mon string, caressant mon sexe.
- … … …
Je me trémoussais stupidement en tentant de hurler.
- Vraiment chouette cette boule, elle ne peut réellement plus crier ! conclut Marie.
- Bon, on la conduit là bas. Dit Christelle en désignant l'autre côté du salon d'un mouvement de la tête.
Elles m'empoignèrent et je fus transportée comme un paquet à côté du sofa, près du sapin. Elles m'assirent sur le parquet, juste entre la petite table de salon et la cheminée dans une demi-pénombre. La scène était éclairée par la guirlande clignotante du sapin de Noël tout proche.
- On ajoute un cadeau sous le sapin, rit Christelle en passant une corde sous mes genoux.
Elle utilisa cette corde pour me forcer à ramener les genoux sous mon menton, contre ma poitrine.
- Mfhhghh… Mrrhhghh !!!
Mais Christelle passait méthodiquement la corde autour de mon torse et après quelques tours, elle sécurisa également très scrupuleusement le lien. Marie s'était redressée et contemplait avec intérêt la scène à ses pieds. Avec ces bas, ce mini short moulant et ces bottes à talons, elle avait tout d'une dresseuse sado-maso !
Christelle me fit basculer sur le flanc, face vers le centre de la pièce.
- Et pour terminer notre joli paquet…
- Ghhfffgpfhhh…
Je bavais abondamment. Elle passa une corde autour de mes chevilles et la tendit de sorte que mes jambes étaient pliées au maximum, mes talons contre les fesses. Ce lien tendu fut finalement noué dans mon dos, avec un nouveau nœud rigoureusement hors d'atteinte. Je formais une petite balle et tout mouvement m'était impossible.
Je pouvais encore pousser de petits grognements, agiter les pieds ou les mains, secouer la tête… et c'était tout. Dans cette position, on n’a aucun élan pour pivoter d'aucune façon.
- Allez, dit Christelle en se redressant. Sous le sapin, ma jolie ! Mets-la avec les autres cadeaux.
Marie s'accroupit et me poussa doucement. Je glissai parmi les cadeaux, continuant à grogner et à gigoter de mon mieux. J'étais à moitié dissimulée par le divan et la table du salon. Quelqu'un a tambouriné à la porte de l'appartement. Christelle est allée voir. C'était le voisin.
- Euh, Anne n'est pas là ? Demanda-t-il, surpris de se trouver devant une inconnue.
- Si, mais elle est très occupée avec les cadeaux.
Le voisin se pencha pour jeter un regard mais n'eut que la vision de Marie, très sexy avec son short moulant et ses bottes, qui lui adressait un gentil salut de la main.
- Oui, euh… vous pourriez baisser un peu le volume de la musique ?
- Certainement, répondit Christelle en faisant quelques pas dans la pièce. Le pire est que je voyais parfaitement la scène entre le pied du canapé et les genoux de Marie, mais dans ce coin sombre de la pièce il ne pouvait pas me voir. J'entendis avec horreur Christelle lancer :
- Voulez-vous entrer un instant prendre un petit verre ?
- Euh… il regarda derrière lui. En vitesse alors.
Il entra dans le salon et Christelle le dirigea vers le canapé qui me cachait. Marie se leva et vint l'accueillir en l'embrassant. Il n'est resté que quelques instants, mais je transpirais de crainte d'être vue. Il s'est assis à moins de deux mètres de moi. S'il avait simplement tourné la tête, il aurait trouvé sa voisine quasiment nue, sévèrement bâillonnée et ligotée aussi strictement qu'une vulgaire dinde de Noël. Seulement il y avait deux nanas sexy et accueillantes juste devant lui pour capter toute son attention.
Au bout de quelques minutes, il prit congé et une fois la porte fermée je me suis mise à grogner en me tortillant.
- Laissons-la, dit Christelle. Il y a un repas à terminer. Elles ont dressé la table et terminé de tout préparer dans les délais. Marie jetait un coup d'œil de temps à autres. Une fois tout terminé, Marie vint s'asseoir calmement près de moi, dans le sofa.
Christelle vint la rejoindre peu après. Marie me regarda en croisant ses longues jambes.
- Tu l'as vraiment très bien ligotée, elle n'a pas bougé du tout. Et ce bâillon est véritablement impressionnant, on ne l'entend presque pas.
- Mfphhghhhgn !!!
Mes couinements se faisaient aigus. J'agitais la tête comme une furie et je tentais tout pour faire jouer un lien, mais c'était sans espoir. Je restais toujours aussi rigoureusement immobilisée malgré tous mes sursauts saccadés. Elles ne vont tout de même pas me laisser comme cela pour l'arrivée des garçons !
De plus il y a deux invités que je ne connais pas au programme.
- Gnhhfhh… GRfhhGnhh ! MPFHHgn…
Je m'agitais de mon mieux.
- Manifestement elle adore cela ! C'est impressionnant, dit Marie songeuse.
- En effet, et on dirait qu'elle est aussi un peu exhibitionniste. Chacune son truc, répondit Christelle en tournant la page de la revue quelle feuilletait.
- HhhGhhMfHHH !
- C'est presque l'heure, les garçons devraient arriver. Elle achevait sa phrase précisément au moment où la sonnette retentit. Christelle et Marie se levèrent pour accueillir les quatre garçons. Il y avait bien deux inconnus.
- Anne n'est pas avec vous, questionna mon copain ?
- Si, bien sûr. Elle est sous le sapin, avec les autres cadeaux.
Les garçons s'approchèrent du sapin et y découvrirent soudain le spectacle que j'offrais. J'étais morte de honte. Pas moyen de remuer ni de dire qui que ce soit. L'instant de stupéfaction passé, Christelle ajouta :
- Pas question de déballer les cadeaux avant minuit !
- Mais il reste deux heures, dit le copain de Christelle.
- Ou alors il y a un gage et elle reste dans cette tenue-là tout le réveillon.
Ils ont discuté plusieurs minutes autour de moi, l'un s'agenouillant, l'autre tâtant, le troisième caressant. Je sentis une petite tape sur la fesse. Finalement, ils ont décidé de me libérer, mais avec l'accord qu'après le repas, je serais laissée aux bons soins de Marie pour être à nouveau ligotée et bâillonnée, et que je serais ensuite assise parmi les autres dans le salon.
C'est comme cela que j'ai participé au réveillon de Noël topless, en string et porte-jarretelles avec des escarpins vertigineux entourée uniquement de gens normalement habillés. Et c'est aussi pourquoi j'ai terminé le réveillon, assise sur une chaise, presque nue, bâillonnée et ligotée comme un saucisson, les bras passés derrière le dossier et les chevilles solidement attachées au barreau unissant les pieds avant du siège. Marie a très bien fait cela. Très méthodique, strict et efficace. Elle apprend vite et fait d'excellents nœuds !
Elle m'a bâillonnée aussi rigoureusement que la première fois et une fois totalement ligotée à la chaise, je ne pouvais plus remuer d'un pouce. Au moment de prendre congé, tout le monde est venu me faire gentiment la bise sur ma chaise. Marie en a d'ailleurs profité pour me toucher à nouveau les seins. Après avoir fermé la porte derrière eux, mon copain mis un film X à la TV pour me distraire pendant qu'il faisait du rangement. Il est venu regarder la fin avec moi avant de me libérer.

[Voilà, cette histoire est terminée. Toutefois, elle a une suite, que je posterai un peu plus tard. Mais pas tout-de-suite, car cette histoire m'a donné une envie aussi irrépressible qu'inexplicable d'écouter Let It Go et sa version française Libérée, Délivrée.
Ah, et merci de votre lecture !]

stephanie
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Ce que j'adore : Beaucoup de choses en fait, même si je suis une fan des blouses nylon et de la soumission. Surtout être ligotée strictement et bâillonnée, à la merci d'un maître ou une une maîtresse exigeant(e), avec caresses et punitions alternées. Mais j'aime aussi dominer et avoir à mes pieds une soubrette attendant mon bon plaisir.
Ce que je déteste : Les relations uro-scato, la violence non consentie, la vulgarité, les a priori sur les autres.

Re: Histoires de Noël écrites par Anne

Message par stephanie »

Merci à toi de nous faire partager ces histoires que je relis toujours avec autant de plaisir.
Mais pour le "libérée, délivrée", c'est non, ma petite dernière de 5 ans le chante à tue-tête dans la maison.
Et évidemment la version "ligotée, bâillonnée" reste à écrire...
Bises à toi et toutes et tous,

Stéphanie

Toutenkit

Re: Histoires de Noël écrites par Anne

Message par Toutenkit »

stephanie a écrit :Mais pour le "libérée, délivrée", c'est non, ma petite dernière de 5 ans le chante à tue-tête dans la maison.
À qui le dis tu... :sifflote:

Bouya2

Re: Histoires de Noël écrites par Anne

Message par Bouya2 »

Et évidemment la version "ligotée, bâillonnée" reste à écrire...
C'est une bonne idée ça ;)
Mais en attendant, voici la suite et fin. Bonne lecture !

Le rangement "post-Noël" – 2010/01/07

Hier, Christelle est venue m'aider à démonter les décorations de Noël.
Quand elle est arrivée, j'ai constaté qu'elle avait apporté un morceau de bois. Un peu comme un manche de brosse, mais de deux mètres de long et de cinq centimètres de diamètre. Je notai qu'un trou avait été foré à chaque extrémité, à travers le diamètre.
Lorsqu'elle se débarrassa de son manteau, je vis que la belle black portait un chemisier satiné clair et une très courte minijupe de cuir couleur moutarde avec ses jolis escarpins. Elle souriait de toutes ses dents.
- Anne, je voudrais essayer quelque chose. Mais tu dois te changer.
- Dis-moi ce qu'il faut que je mette.
- Je te voudrais avec uniquement ton petit slip de latex noir, tes gants d'opéra noirs et tes escarpins à talons si hauts.
- C'est comme si c'était fait.
- Ah, apporte aussi les cordes et ton gros bâillon boule blanc tant que tu es dans ta chambre.
Quelques minutes plus tard, j'étais de retour conforme à sa demande. Topless, en slip et avec les gants.
- Tu as laissé tes cheveux libres, c'est bien.
- Je m'attends au pire.
- Viens là. Christelle a sélectionné quelques cordes pour commencer, et s'est placée derrière moi pour commencer à m'attacher les bras. Elle a tiré mes coudes en arrière et, avec une corde longue, a commencé son travail en m'attachant les bras avec les coudes joints.
Elle adore me voir comme cela et comme je suis l'une des rares avec lesquelles elle peut se le permettre, elle ne s'en prive pas.
Je dois dire qu'elle n'a pas lésiné sur la corde. Elle en a mis une bonne longueur sous les coudes et une autre dessus. Le lien a été passé autour des épaules pour fixer le tout solidement. Quand je vois dans le miroir comment cela fait ressortir ma poitrine, je dois dire que j'aime aussi cela.
Elle a alors pris une longue corde et l'a passée autour de mon torse et de mes bras. Une fois sous mes seins, une fois au-dessus, puis en croisant la corde entre eux. Encore dessus puis dessous, et ainsi de suite. Chaque tour comprimait davantage mes seins et les faisait ressortir de manière plus provocante.
- Mais, c'est incroyable ! M'écriai-je en jetant un regard vers elle.
- Tu ne dois pas me distraire ! Dit-elle d'un ton sévère en tendant la main vers le gros bâillon boule.
- Quoi ? Gloussai-je.
- Je suis désolée, mais je dois te mettre un bouchon !
Elle enfonça l'énorme balle de latex doucement mais très fermement dans ma bouche. Celui-là est un gros format. Il maintient ma bouche toute grande ouverte quand il est en place, mais totalement obstruée. Christelle pousse la balle plus profondément encore et tend la sangle. Je sens la traction. La sangle comprime mes joues.
- Je crois qu'on peut encore faire un cran supplémentaire, commente-t-elle. Penche un peu la tête en avant.
Je m'exécute et sens subitement qu'elle tend fortement la sangle. La balle entre presque totalement dans ma bouche ! La tension augmente encore. Puis c'est fait. Elle a bouclé la fixation. C'est vraiment très serré cette fois-ci.
Elle passe devant moi avec sa démarche de panthère noire.
- Oooh, c'est magnifique ! Anne, ce bâillon est tellement serré qu'il a l'air hermétique, et la corde fait ressortir ta poitrine comme je n'ai encore jamais vu. Une véritable invitation. Elle tend les mains et flatte mes tétons.
- Tu es très excitée, Anne !
Je sens durcir les pointes de mes seins à grande vitesse. L'effet ressenti est incroyablement augmenté par la pression due à la corde.
Et Christelle continue ses caresses du bout des doigts tout en me regardant dans les yeux.
- Bon, allonge-toi sur le ventre. Là, entre le divan et la table de salon.
- Mmmf…
Je m'exécute et je la vois prendre de nouvelles cordes. Elle attache minutieusement mes jambes au-dessus et au-dessous des genoux, puis aux chevilles. Elle en place même une au haut de mes cuisses, juste sous mon sexe.
Agenouillée à côté de moi, très concentrée sur son travail, la magnifique jeune femme donne une secousse sèche à chaque lien qu'elle sécurise.
- Et maintenant : surprise ! dit-elle, radieuse.
- Rrgn…
Elle s'empare du bois le fait passer entre mes bras et mon dos. Il va de ma tête aux chevilles. Christelle attache solidement mes chevilles au bois, puis c'est au tour de mes poignets, de mes coudes, de ma taille, de mes épaules qu'elle tire fermement vers l'arrière, mes cuisses. Je suis rapidement littéralement collée au bois.
- Voilà, conclut-elle en posant les mains sur ses genoux. A mon avis, c'est vraiment rigide. Prête ?
Je sens une main se poser sur ma cuisse et une autre sur l'épaule. Elle me fait rouler comme un tronc d'arbre et je retombe sur le flanc mais je suis stoppée dans mon mouvement par le divan.
Je me trouve dans une position juste intermédiaire entre sur le flanc et sur le dos. Une épaule me bloque contre le sol et l'autre contre le divan. Je suis sur un tapis et cela ne glisse pas.
- Splendide ! Tu mérites ta place dans une exposition de femelles.
- gnf…
- Tu sais, où les visiteurs pourraient venir te reluquer de près, et seraient même libres de toucher s'ils le désirent, de caresser, même intimement.
Stupéfaite, je veux regarder ma situation mais mon corps est parfaitement rigide. Impossible de bouger un tant soit peu les jambes, ni vers l'avant, ni sur le côté. Mes genoux sont tout aussi solidement fixés au bois, ma taille aussi, et mon torse est également totalement immobilisé.
Mes bras sont rigidement attachés au bois. Je prends conscience que la douce amazone m'a réellement parfaitement immobilisée. Même mes épaules sont solidement attachées à ce bois.
Les yeux ronds, je tente de voir un peu mieux et je penche la tête, mais tout ce que je peux voir sont mes seins compressés par plusieurs tours de corde étroitement serrée, fièrement dressés avec les pointes tendues.
- Mgf !
Je pousse un gloussement de stupéfaction. Je tente à nouveau de lancer la tête en avant, mais mon corps reste résolument droit.
- Grnf… gmf… mmf !
J'essaie de pivoter sur moi-même mais sans plus de résultat. Ma jolie invitée s'est relevée et se réajuste en riant de mon expression ahurie.
- Mgrf… gnr !
Je peux uniquement agiter la tête, mais les gestes sont limités par le bois. Et elle a serré le bâillon au point que mes tentatives pour crier se résument à quelques pitoyables gloussements de volaille. Il n'y a que mes seins qui bougent un peu au gré de mes efforts.
Christelle éclate de rire.
- Tu donnes un spectacle très mignon, Anne ! Tes seins n'ont jamais été mis à ce point en évidence. Ni le reste de tes formes d'ailleurs.
- Gnf… mmf… mmm…
Elle fait un pas et se penche sur moi. Elle tend la main et me pince un téton. Je vois la jeune femme s'agenouiller. Elle me caresse délicatement la joue et me donne une petite tape, puis, je sens sa main qui caresse mon ventre et descend vers mon entre jambe. Ses doigts caressent mon petit slip de latex.
Je grogne en secouant la tête, faisant des efforts désespérés pour voir au-delà de mes seins.
- Gn… gn…gn…
- J'adore ce matériau, il est tellement sensuel. Susurre-t-elle à mon oreille. Je me demande combien de temps je devrais insister pour que tu aies un orgasme… Ajoute-t-elle pensivement.
Sans se soucier le moins du monde de mon avis, elle joint le geste à la parole et entame de légères caresses du bout des doigts sur le tissu. Le va-et-vient subtil de ses doigts sur mon sexe s'accentue graduellement, un instant plus appuyé et lent, et ensuite plus léger et rapide. Je sens avec effroi la stimulation croître en moi.
- mm… gmm… gnmf… gmm…
- Tu as le sens du rythme ma jolie !
- Mng… mmg…Mmmg… MMmmg !
- Ah ? On accélère un peu.
- MMMg ! MMng !… MMMMMG !… MMMMRGRGMR…
- Ouiiiii ! Tu y es !
- Gnf… gnf… gnf…
Je suis lancée dans une succession de gloussements incontrôlés et mon corps est secoué de spasmes violents.
Ma geôlière me regarde pensivement me calmer.
- Je me demande si on aurait le même effet en te caressant les seins…
- Mgf ! nnm… ?
- Je ne demandais pas ton avis. Il faut que je voie cela. C'est parti, accroche-toi bien, ma fille !
Aussitôt, elle s'applique à jouer avec les pointes de mes seins. Et au bout de quelques minutes je fus à nouveau la proie d'un orgasme explosif. Mais cette fois, Christelle m'avait pincé le nez juste avant, ce qui fait que cela a été rigoureusement silencieux !
- C'était mieux la première fois me semble-t-il… On y retourne ! La belle black a recommencé à me caresser le sexe par de petits mouvements délicats du bout des doigts, jusqu'à me conduire à un nouvel orgasme très spectaculaire. Elle m'a à nouveau pincé le nez mais elle continuait ses caresses alors même que j'étais en plein orgasme !
Elle s'est penchée et m'a embrassée longuement à pleine bouche sur le bâillon ! Peu après, elle se mettait à ranger les décorations. Je voyais la féline en minijupe faire des allées et venues, ses talons cliquetaient sur les dalles de la pièce voisine.
Elle lançait de temps en temps un :
- Alors, la blonde ? Pas encore libérée ? Tu es belle à regarder, mais tu n'es pas très douée, ma jolie !
Une fois tout rangé, elle est venue s'asseoir dans le fauteuil face à moi. Elle étendit ses longues jambes, puis les ramena en les croisant.
- Et bien ma fille, on dirait que tu n'as pas été souvent ligotée aussi solidement. Ni aussi bien bâillonnée non plus semble-t-il.
- Mmmg…
Mon cœur bondit ! La porte s'est ouverte ! C'est mon copain qui vient d'entrer !
Christelle s'est levée d'un bond et je l'ai vue trotter vers la porte pour faire la bise au nouvel arrivant.
- Anne m'a laissé tout le travail ! Elle se prélasse dans le salon.
- Oh ? Elle est fatiguée à ce point ?
- Non. Tu verras. Je me sauve.
Elle enfila rapidement son manteau et prit congé, non sans avoir à nouveau embrassé mon copain.
Le garçon referma la porte derrière la jeune femme, puis fit quelques pas dans le salon et son regard se posa sur moi.
- Anne ! Tu es incorrigible ! Il a encore fallu que tu demandes à cette amazone de t'attacher ! Tu penses que je ne suis pas capable de le faire ? Je suis crevé ! Alors cette fois-ci, tu te libéreras seule.
- Mmmghhh !
- Tu n'as qu'à te débrouiller, ma belle. Tu es une grande fille !
Et il quitta la pièce
- Amuse-toi bien, Anne !
- mmghh ! Mmmgrhh !! Mmmmphh… Plus rien !
Il est parti.
- mglh ? Mmmhm ?
J'ai continué un moment à tenter de l'appeler, mais ce n'est qu'une demi-heure plus tard qu'il est revenu me libérer. Bien entendu, je n'avais pas été capable de bouger d'un seul millimètre. Christelle avait procédé très méthodiquement et aucun nœud n'était accessible. Chaque lien avait été scrupuleusement serré de manière à ne me permettre aucun mouvement, et elle avait systématiquement tout sécurisé. J'y serais toujours si j'avais été livrée à moi-même !

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Télémaque
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Ce que j'adore : fan de toutes les immobilisations possibles, du Shibari au vacuum bed. j'aime la contrainte des liens, le sentiment de liberté qu'ils confèrent et l'abandon que l'on ressent au fur et à mesure de l'immobilisation.
Ce que je déteste : je n'aime pas trop les suspensions compliquées, ni les positions où l'esthétique prime sur la simplicité et l'efficacité.
Je n'aime pas non plus ceux qui se prennent au sérieux, dans le bondage comme ailleurs.
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Re: Histoires de Noël écrites par Anne

Message par Télémaque »

Magnifique, tout simplement magnifique... :bravo:
Ces histoires sont d'une intensité et d'un érotisme incommensurable.
Les liens qui libèrent...

rocame
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Ce que je déteste : le mensonge
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Re: Histoires de Noël écrites par Anne

Message par rocame »

Deux très belles histoires, Anne n'a pas de chance la pauvre !

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