Le destin des soeurs Rigdon
Publié : 02 nov. 2015, 12:45
Je me lance à mon tour, il faut savoir que j'apprécie beaucoup les romans d'espionnage de l'époque de la guerre froide. Ce récit est donc un "à la manière de"
Une ville de l'ouest de l'Europe en 1960
Kathryn Rigdon ne comprenait pas pourquoi elle devait patienter dans le commissariat de police. Elle avait fait sa déposition. Elle était certaine que sa soeur avait été enlevée. Malgré la distance, elle avait nettement vu que Fergie était ligotée et bâillonnée pendant que deux individus louches l'obligeaient à monter dans une voiture noire aux vitres teintées. Elle avait couru en appelant à l'aide mais elle était trop loin et personne n'était intervenu. Elle avait croisé le regard désespéré de sa soeur juste avant qu'un des ignobles individus n'appuie sur le haut de son crâne pour la contraindre à s'asseoir dans le sinistre véhicule. L'automobile avait démarré et Kathryn s'était écroulée épuisée, désespérée. Elle s'était rendue au commissariat avait été reçue par des policiers indifférent qui lui avaient demandé plusieurs fois si elle était sûre que Fergie avait été enlevée. Qu'il ne s'agissait pas d'un malentendu. On l'avait donc abandonnée dans une espèce de salle d'attente aux murs vides et gris avec le sentiment que personne ne souhaitait se rappeler de son existence.
Enfin, la porte s'ouvre. Kathryn reconnait la femme qui se tient dans l'encadrement. Elle s'appelle Marlène et fait partie des services secrets. D'un geste l'espionne invite la jeune femme à la suivre. Kathryn accepte craignant d'avoir compris ce qui va suivre. Elle est introduite dans un bureau où l'attend le chef des services secrets en personne, celui que tout le monde appelle le vieux. Kathryn est bien décidée à ne pas se laisser faire. Mais avant qu'elle ait pu dire un mot, Marlène lui tord les bras dans le dos et lui attache les poignets puis les bras dans le dos. Une boule de tissu est enfoncée dans sa bouche. Une autre femme s'approche avec un rouleau de sparadrap qu'elle applique sur ses lèvres.L'agente secrète déroule le rouleau et effectue plusieurs tours autour de son visage, pendant que Marlène soulève les longs cheveux blonds de la malheureuse jeune femme pour éviter qu'il soit pris dans la bande collante. D'un geste tendre, elle laisse retomber les cheveux et les réajuste sur les épaules de sa victime. Profitant d'un instant d'inattention de ses adversaires, Kathryn assène un violent coup de pied à la plus proche. Ou plutôt tente de l'asséner. Parce qu'elle se retrouve au sol et que ses chevilles puis ses cuisses sont attachées. Les deux femmes soulèvent leur victime et la portent jusqu'à une chaise sur laquelle elles achèvent de la ligoter. Ses chevilles sont maintenus en l'air et liées à ses poignets. Des cordes entourent son torse et sa taille. C'est à peine si elle peut remuer le petit doigt.
Le vieux a les yeux brillants et semble avoir apprécié la scène. Il s'installe face à la prisonnière et parcourt son corps de l'extrémité de sa canne. Kathryn terrifiée se raidit, jette son corps en arrière, elle préfère renverser la chaise plutôt que d'être ainsi "caressée" par un vieillard libidineux. Mais Marlène dans son dos tient fermement le dossier de la chaise et la malheureuse jeune femme ne peut que subir les attentions de l'individu qui écarte habilement les pans de son chemisier, découvrant son soutien-gorge. Satisfait de son exploration, il prend la parole.
- J'ai trouvé plus simple de vous réduire au silence puisque je savais ce que vous alliez dire : votre soeur a été enlevée. Nous le savons et nous savons même par qui. Elle a été enlevée par l'organisation secrète de la comtesse Olga qui est persuadée d'avoir enlevée une scientifique de renom qui se trouve être le parfait sosie de votre soeur.
Kathryn proteste à travers son bâillon.
- Je sais votre soeur a refusé notre plan : se faire passer pour la scientifique, se faire enlever en portant un émetteur et nous conduire ainsi au repaire de la comtesse. Mais il se trouve qu'il y a une taupe au sein des services secrets. J'ai donc fait savoir que nous avions procédé à l'échange et la comtesse enlevé votre soeur en croyant enlever la scientifique. Il est inutile de me regarder aussi furieusement. Je ne fais que mon travail. A présent, nous devons régler votre cas, je pourrais vous demander de garder le secret mais je ne vous fait pas confiance. J'ai donc trouvé une solution qui a l'avantage de rassurer la taupe: je vais vous accuser d'avoir vendu notre scientifique à la comtesse. Ce qui est une raison suffisante pour vous garder dans les locaux des services secrets et vous contraindre à avouer votre trahison.
Sur un geste du terrifiant personnage, Kathryn est libéré de la chaise mais demeure ligotée. Les liens de ses chevilles sont modifiés pour qu'elle puisse à peine marcher. Un collier métallique est passé autour de son cou et relié à une corde. Elle est ainsi conduite à une voiture semblable à celle qui a enlevé sa soeur devant le personnel du commissariat à qui Marlène rappelle qu'il s'agit d'une grave affaire d'état et qu'ils doivent garder le secret. Un des policiers lève la main pour prendre la parole. Kathryn éprouve une bouffée d'espoir vite déçu quand il demande simplement pourquoi, ils utilisent des cordes plutôt que des menottes. Marlène répond en riant que c'est plus efficace et plus agréable.
Une fois la jeune femme installée, la voiture démarre emportant la deuxième soeur Rigdon vers son triste destin.
Une ville de l'ouest de l'Europe en 1960
Kathryn Rigdon ne comprenait pas pourquoi elle devait patienter dans le commissariat de police. Elle avait fait sa déposition. Elle était certaine que sa soeur avait été enlevée. Malgré la distance, elle avait nettement vu que Fergie était ligotée et bâillonnée pendant que deux individus louches l'obligeaient à monter dans une voiture noire aux vitres teintées. Elle avait couru en appelant à l'aide mais elle était trop loin et personne n'était intervenu. Elle avait croisé le regard désespéré de sa soeur juste avant qu'un des ignobles individus n'appuie sur le haut de son crâne pour la contraindre à s'asseoir dans le sinistre véhicule. L'automobile avait démarré et Kathryn s'était écroulée épuisée, désespérée. Elle s'était rendue au commissariat avait été reçue par des policiers indifférent qui lui avaient demandé plusieurs fois si elle était sûre que Fergie avait été enlevée. Qu'il ne s'agissait pas d'un malentendu. On l'avait donc abandonnée dans une espèce de salle d'attente aux murs vides et gris avec le sentiment que personne ne souhaitait se rappeler de son existence.
Enfin, la porte s'ouvre. Kathryn reconnait la femme qui se tient dans l'encadrement. Elle s'appelle Marlène et fait partie des services secrets. D'un geste l'espionne invite la jeune femme à la suivre. Kathryn accepte craignant d'avoir compris ce qui va suivre. Elle est introduite dans un bureau où l'attend le chef des services secrets en personne, celui que tout le monde appelle le vieux. Kathryn est bien décidée à ne pas se laisser faire. Mais avant qu'elle ait pu dire un mot, Marlène lui tord les bras dans le dos et lui attache les poignets puis les bras dans le dos. Une boule de tissu est enfoncée dans sa bouche. Une autre femme s'approche avec un rouleau de sparadrap qu'elle applique sur ses lèvres.L'agente secrète déroule le rouleau et effectue plusieurs tours autour de son visage, pendant que Marlène soulève les longs cheveux blonds de la malheureuse jeune femme pour éviter qu'il soit pris dans la bande collante. D'un geste tendre, elle laisse retomber les cheveux et les réajuste sur les épaules de sa victime. Profitant d'un instant d'inattention de ses adversaires, Kathryn assène un violent coup de pied à la plus proche. Ou plutôt tente de l'asséner. Parce qu'elle se retrouve au sol et que ses chevilles puis ses cuisses sont attachées. Les deux femmes soulèvent leur victime et la portent jusqu'à une chaise sur laquelle elles achèvent de la ligoter. Ses chevilles sont maintenus en l'air et liées à ses poignets. Des cordes entourent son torse et sa taille. C'est à peine si elle peut remuer le petit doigt.
Le vieux a les yeux brillants et semble avoir apprécié la scène. Il s'installe face à la prisonnière et parcourt son corps de l'extrémité de sa canne. Kathryn terrifiée se raidit, jette son corps en arrière, elle préfère renverser la chaise plutôt que d'être ainsi "caressée" par un vieillard libidineux. Mais Marlène dans son dos tient fermement le dossier de la chaise et la malheureuse jeune femme ne peut que subir les attentions de l'individu qui écarte habilement les pans de son chemisier, découvrant son soutien-gorge. Satisfait de son exploration, il prend la parole.
- J'ai trouvé plus simple de vous réduire au silence puisque je savais ce que vous alliez dire : votre soeur a été enlevée. Nous le savons et nous savons même par qui. Elle a été enlevée par l'organisation secrète de la comtesse Olga qui est persuadée d'avoir enlevée une scientifique de renom qui se trouve être le parfait sosie de votre soeur.
Kathryn proteste à travers son bâillon.
- Je sais votre soeur a refusé notre plan : se faire passer pour la scientifique, se faire enlever en portant un émetteur et nous conduire ainsi au repaire de la comtesse. Mais il se trouve qu'il y a une taupe au sein des services secrets. J'ai donc fait savoir que nous avions procédé à l'échange et la comtesse enlevé votre soeur en croyant enlever la scientifique. Il est inutile de me regarder aussi furieusement. Je ne fais que mon travail. A présent, nous devons régler votre cas, je pourrais vous demander de garder le secret mais je ne vous fait pas confiance. J'ai donc trouvé une solution qui a l'avantage de rassurer la taupe: je vais vous accuser d'avoir vendu notre scientifique à la comtesse. Ce qui est une raison suffisante pour vous garder dans les locaux des services secrets et vous contraindre à avouer votre trahison.
Sur un geste du terrifiant personnage, Kathryn est libéré de la chaise mais demeure ligotée. Les liens de ses chevilles sont modifiés pour qu'elle puisse à peine marcher. Un collier métallique est passé autour de son cou et relié à une corde. Elle est ainsi conduite à une voiture semblable à celle qui a enlevé sa soeur devant le personnel du commissariat à qui Marlène rappelle qu'il s'agit d'une grave affaire d'état et qu'ils doivent garder le secret. Un des policiers lève la main pour prendre la parole. Kathryn éprouve une bouffée d'espoir vite déçu quand il demande simplement pourquoi, ils utilisent des cordes plutôt que des menottes. Marlène répond en riant que c'est plus efficace et plus agréable.
Une fois la jeune femme installée, la voiture démarre emportant la deuxième soeur Rigdon vers son triste destin.