La leçon de piano

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Mad Hatter
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Re: La leçon de piano

Message par Mad Hatter »

Et bien tout va pour mieux dans le meilleur des mondes pour ces dames.
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fredchl
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Re: La leçon de piano

Message par fredchl »

Un très beau récit. J'adore la sensualité qui se dégage et la manière de dérouler cette histoire détaillée. J'ai hâte de lire la suite.

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Utten
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Re: La leçon de piano

Message par Utten »

Merci Fredchl. Pour ce qui est de la suite, pas grand chose de prévu pour l'instant: à vrai dire, j'ai toujours un peu de mal à terminer une histoire. Mais à relire vos avis positifs, je vais devoir me remettre à la tâche. Dès que... :menottes:

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Utten
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Re: La leçon de piano

Message par Utten »

- Alors Béatrice?

- Monsieur?

- Oui. Eh bien, pas un commentaire? Pas le moindre avis?

- Si monsieur : je les aurais bâillonnées à nouveau et gardées là un petit peu.

Oui, oui, évidemment. Un peu vexée aussi Béatrice, sans l'admettre, d'avoir été prise en défaut et laissé les bâillons se défaire. Mais je lui avouai que l'idée m'avait effleuré l'esprit sur le moment et que j'y avais renoncé uniquement pour ne pas effrayer cette petite Sophie.

- Non pas, monsieur. Pas d'inquiétude là-dessus: bien sûr, elle a été surprise, ça elle me l'a dit, mais pas du tout choquée. Elle a même apprécié, beaucoup, elle me l'a dit la semaine dernière quand nous attendions madame.

- Vraiment? Chérie, tu savais? Tu ne me l'avais pas... Ahhh!

Fichtre! Parfois Béatrice a tendance a tirer très fort sur ses cordes en donnant des coups secs pour serrer au mieux. En l'occurrence, après m'avoir attaché les poignets et les coudes dans le dos, solidement et délicatement par dessus le chemisier en satin violet que mon épouse avait choisi, elle venait de serrer un noeud.

- Désolé monsieur, elle ne pourra pas vous répondre.

- Ah! Vous l'avez déjà bâillonnée?

Sans me répondre, elle me fit sortir du dressing où nous nous trouvions. Elle devait juger que j'étais suffisamment ligoté pour ne pas résister. Mon épouse attendait tranquillement qui avait pris de l'avance question ligotage, assise au bord du lit dans son legging blanc, avec de hautes bottes noires à talons, un haut blanc en lycra très moulant et une large ceinture trop serrée à la taille. Oh! et dans sa bouche un bâillon-boule rouge tenu par une large sangle. Je l'avoue: elle était délicieuse, les mains attachées dans le dos, un harnais de corde qui passait en dessus et en dessous ses seins, les chevilles et les genoux ligotés.

Je devinai un petit sourire derrière son bâillon, la mini-jupe en skaï que je portais probablement, les collants noirs et brillants ou les bottines à talons avec lesquelles j'avançais maladroitement. Tout ça peut-être. Elle savait que je n'aimais pas beaucoup ça, et aussi comment me l'imposer: chantage, promesses ou autre. A moins qu'elle n'ait aperçu Béatrice derrière moi qui se préparait à m'enfoncer dans la bouche le bâillon-pénis - je déteste sentir ça dans ma bouche, elle le sait - et de serrer la sangle sur ma nuque.

Elle me fit asseoir juste devant le lit, par terre et non pas dessus comme ma femme, et continua de me ligoter: les chevilles, les genoux, les cuisses et pour finir attacha le reste de corde qui pendait de mes poignets au pied du lit.

Ca me plaisait beaucoup, vraiment, et rien que d'imaginer ma chère épouse attachée presque à l'identique à l'autre coin du lit m'émoustillait encore plus. Avec nos emplois du temps bien remplis et les horaires de travail de Béatrice, il est rare que nous puissions être attachés ensemble.

Je me rappelle encore très bien m'être retrouvé ligoté à une chaise dans la cuisine, avec juste une couche pour tout vêtement et forcé à boire de l'eau. Il était très tôt ce jour-là mais je ne pouvais pas résister à la tenue de soubrette qu'elle mise ce jour-là, fière, coquine, tournicotant autour de ma chaise en faisant claquer ses talons sur le sol après m'avoir enfoncé un bâillon-boule rouge dans la bouche. Sauf qu'interrompus par le téléphone, elle s'était éclipsée quelques pour revenir avec une couche elle aussi, quasiment nue sauf son soutien-gorge blanc, un bâillon-boule blanc dans la bouche et de se menotter à une chaise, dos à la mienne. La clé des menottes était posée sur la table de la cuisine, impossible à atteindre: j'avais les mains fixées au dossier de la chaise et rien qu'au bruit, je pense qu'elle avait passé la chaîne de ses menottes entre les barreaux de sa chaise.

Nous étions tous deux dans de beaux draps, c'est ce que je me suis dit, un peu inquiet, non vraiment inquiet. Evidemment elle avait fait des noeuds solides et serrés de sorte que tortiller mes poignets ne menait nulle part. Quand aux menottes, pas utilisées très souvent chez nous, si je me rappelle bien c'étaient des vraies c'est-à-dire aucun levier de sécurité dessus qui aurait permis de les ouvrir. Mince... Mince!

Aussi, pas très longtemps après, la clé dans la serrure, la porte qui s'ouvre, Béatrice arrivait, il était huit heures à la minute près. Oh! Béatrice, ma chère Béatrice! Je commençai à MMmmphphp-er - c'était très certainement inutile, elle allait forcément nous voir puisque la cuisine est ouverte sur la salle - aussi fort que possible et la vis arriver, très calme, nous regarder sans le moindre étonnement et répondre à mes appels par un simple 'bonjour' qui s'adressait autant à mon épouse qu'à moi-même. Sans aucune attention, elle accrocha son sac à main au porte-manteau puis son imperméable, s'approcha de nous et poursuivit son chemin vers le couloir. Il s'avère que c'était uniquement pour aller chercher quelques cordes qui servirent à m'attacher soigneusement les chevilles à chacun des pieds de la chaise. Sans oublier d'honorer ma femme de la même attention. Et cerise sur le gâteau de nous bander les yeux avec de simples masques de voyage récupérés dans l'avion à nos dernières vacances, moi le premier, mais j'en ai bien vu deux posés sur la table.

C'était moins humiliant d'avoir les yeux bandés et je ne pouvais sentir le temps passer qu'en essayant de deviner ce que Béatrice faisait, un peu de rangement et de nettoyage je crois, et en écoutant mon épouse ravaler sa salive, parfois faire discrètement MMmmm ou se trémousser sur sa chaise. J'en étais là moi aussi entre les moments où Béatrice venait nous essuyer la bouche avec une serviette: le bâillon me faisait baver. Quel horreur!

Il y a longtemps que l'église ne sonne plus les heures. A la place, Béatrice s'accorde une pause à dix heures en buvant un café. Ca faisait donc deux heures, un peu plus, que nous étions là lorsque enfin elle m'ôta le bâillon-boule. J'avais l'intention de la remercier, vraiment, quand elle m'enfonça un chiffon ou une culotte peut-être dans la bouche qu'elle recouvrit d'adhésif enroulé tout autour de ma tête. Puis elle me détacha, sauf les poignets, ne retirant le bandeau qu'après m'avoir fait mettre debout.

Mon épouse était encore assise et attachée, les yeux bandés comme je l'avais supposé. Elle lui retira le masque de voyage puis le bâillon-boule avant de lui accorder quelques secondes à détendre sa mâchoire et lui enfoncer dans la bouche une sorte de balle en mousse et de sceller le tout avec un adhésif oranger plastifié. Après quoi elle nous conduisit tous deux dans la chambre d'ami au bout couloir où elle nous fit nous allons par terre, dos à dos et sur le côté, pour terminer de nous attacher les poignets ensemble et enfin les chevilles.

Dehors, le... mais je m'égare. Désolé pour cette longue digression.

Pour l'instant donc, nous étions tous les deux ligotés au bout du lit, moi par terre et mon épouse assise dessus...

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Mad Hatter
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Re: La leçon de piano

Message par Mad Hatter »

Bell aparté. Image Donc du coup Béatrice reste un peu ?
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