Un cambriolage particulièrement coquin...

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Pearl99
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Un cambriolage particulièrement coquin...

Message par Pearl99 »

Bonjour à tous ! Voici une nouvelle histoire de mon cru ! J'espère que vous l'apprécierez :


Ah ce cliquetis ! César aimait tant l’entendre. Ce délicieux bruit qui impliquait qu’il avait réussi à déverrouiller la serrure de la porte sur laquelle il s’acharnait depuis quelques temps. Il sourit. Son cœur battait la chamade alors que ce moment de volupté envahissait son esprit. Il se retourna et regarda Rosalie, sa complice de toujours et femme. Malgré sa cagoule, il put discerner le plaisir s’inscrivant dans ses yeux, joie réhaussée par le sourire qu’elle affichait. Elle se pencha vers lui -accroupi qu’il était pour approcher son visage de la serrure- et lui souffla :

- Bravo mon chéri, je savais que tu y arriverais sans aucune difficulté.

César n’en avait pas été tout à fait certain. C’était une maison de gens fortunés, M. et Madame De Fontenay. Heureusement qu’ils avaient réussi à pirater le système d’alarmes qui régissait la maison ! Sans cela, ils seraient déjà dans une voiture de police les mains derrière le dos, restreintes par des menottes.

Cela faisait plusieurs semaines qu’ils surveillaient cette maison, guettant leur emploi du temps et apprenant à les connaitre. La femme, Adèle qu’elle s’appelait, trentenaire, était particulièrement élégante : arborant de longs cheveux blonds, le visage agréable et un sourire enjôleur. César n’aurait pas dit que c’était la plus belle femme qu’il ait vu, loin de là, mais elle avait un charme immense qui rattrapait largement cette constatation. Et lorsqu’elle cachait sa chevelure sous un foulard en soie, elle ressemblait à de grandes stars du passé comme Romy Schneider ou Grace Kelly.

Ouvrant la porte de derrière tout doucement, César rentra sur la pointe des pieds dans la maison, Rosalie le suivant. L’intérieur était, comme il le savait, très esthétique et moderne. Très épurée, la cuisine ne s’embarrassait pas d’équipements ou de meubles superflus : un réfrigérateur haut de gamme, micro-onde, four, des couteaux, etc. Tout ce qui était nécessaire était là.

Ils débouchèrent ensuite sur le salon, après tout il n’y avait rien d’intéressant à voler dans une cuisine. L’objectif était clairement la chambre du couple. C’est là où toute la richesse, les bijoux et autres se trouvaient dans la majorité des cas. Néanmoins, il était bouche bée devant le salon : ils avaient beau être riches, ils faisaient preuve de bons goûts et n’étalaient pas de manière ostentatoire leur richesse. Semblable à la cuisine, le design était simple et épuré. Dans la vaste salle, une cheminée encastrée dans un mur, des bibliothèques regorgeant des plus grands chefs d’œuvres de littérature et de cinématographie au sein desquelles régnaient des statuettes de samouraïs et de figures fictionnelles historiques comme Tintin, Thorgal ou Asterix – ce devait être des fans de Bandes dessinées, des commodes en métal froid dont une sur laquelle reposait une platine pour vinyles, des étagères sobres regorgeant de bibelots et de magazines, des enceintes et chaînes hifi disposées aux quatres coins de la pièce, un projecteur faisant face à un mur blanc pour des séances cinéma, un bureau dans un coin sur lequel trônait un ordinateur de bureau et des sièges confortables et poufs parsemant le sol. Plus qu’un salon, c’était une salle de vie où tout s’enchevêtrait.

César était impressionné – et jaloux aussi il devait se l’avouer ; c’était donc pour cela qu’ils passaient tant de temps dans leur maison ! Il comprenait un peu mieux l’envie de languir dans une telle pièce ! Rosalie approuva du chef, elle aussi aimerait bien avoir une salle semblable.
Après une rapide fouille et quelques trouvailles, ils se décidèrent à monter les escaliers. Ascension résolue vers la chambre à coucher et vers ses promesses incroyables. Compte tenu de ce qu’il avait pu voir, il n’osait imaginer les trésors qu’ils allaient découvrir.

Rosalie passant devant lui pour monter les marches, elle accentua grandement son déhanché en gravissant les marches, ses fesses ressortant à travers son pantalon de cuir serré, lui jetant des regards appuyés par-dessus son épaule et battant des cils. César secoua la tête. Ah, elle savait l’exciter celle-là ! Même dans un contexte pareil, sa libido restait très développée. Mais lui aussi avait prévu quelque chose… Quelque chose à laquelle elle ne s’attendait certainement pas.

Arrivé en haut des marches, il fit claquer sa main sur le cul de sa femme, déclenchant un claquement sonore, la faisant sursauter et étouffer un cri offusqué… Avant de pouffer. Leur alchimie était, comme toujours, absolue. Son pantalon était tendu sous la tension que lui imposait sa queue gonflée. Elle était dure non seulement à cause de la vision qu’il venait d’avoir, mais aussi à cause de ce qu’il savait qu’il allait lui infliger.

Arrivés dans la chambre, ils commencèrent leurs fouilles consciencieuses. Une porte menant sur une salle de bain, des placards, des meubles, un lit, rien de plus classique que ceci. Dans un placard, forcément, César trouva un coffre-fort à combinaison. Sortant son spray, il aspergea les touches pour révéler les touches qui subissaient le plus de pressions. 5 chiffres furent mis en lumière : le 1, le 4, le 3, le 7 et le 9. Il soupira. Ça faisait bien trop de combinaisons possibles. Il tenta tout de même sa chance pendant que sa complice continuait de piller la chambre.

Au bout de quelques minutes, il entendit sa femme siffler derrière lui.
- Wow ! Eh bien dites donc, elle les aime les foulards ! Y en a un sacré paquet dans ce tiroir. Il est bourré à craquer. Et de la marque en plus ! Des Hermès, des Valentino, des Gucci et des Salvatore Ferragamo ! J’imagine que si j’en prends, elle ne va pas le remarquer à côté de tout ce qu’on va lui prendre.

- Fais ce que tu veux chéri, envoya César par-dessus son épaule.

En vérité, il avait d’ores et déjà réfléchi à une autre utilisation de ces foulards. Il l’entendit marmonner quelque chose dans sa barbe, puis des frottements. César leva les yeux au ciel. Qu’est ce qu’elle pouvait faire encore. Ils avaient, normalement, tout le temps qu’ils voulaient pour ce cambriolage, mais tout de même !

Il se reconcentra sur le coffre. Encore une tentative infructueuse. Plus que… Beaucoup trop. Allez, encore une… Un clic sonore s’entendit alors que la porte du coffre s’ouvrait avec générosité. Bouche bée une nouvelle fois, l’expert cambrioleur ne parvenait pas à croire à sa chance. De plus, à l’intérieur du coffre étaient étalés des lingots d’or accompagnés de quelques bijoux ainsi que des liquidités. La richesse était à portée de main tant le montant était impressionnant. Encore des excentriques qui pensaient que la crise allait arriver et qu’il valait mieux investir dans l’or ! Tant mieux, c’était tout à son avantage.

Tout cela lui faisait perdre la tête. D’un mouvement fébrile, il engouffra le tout dans son sac, la réalité et l’anticipation de futurs plaisirs le faisant saliver. D’un geste, il se releva pour annoncer la nouvelle à sa complice :

- Chér… Mais, qu’est ce que tu as fait ? l’interrogea-t-il.

Elle avait en effet retiré sa cagoule pour la remplacer par des foulards en soie : un premier en mode bandit qui masquait la partie basse de son visage, le tissu allant du nez jusqu’à plus bas que le menton, et un second attaché en headscarf qui maintenait ses cheveux ainsi que le premier.

- Ben quoi ? Je ne suis toujours pas reconnaissable, mais cette fois c’est bien plus agréable et doux ! En plus j’ai l’impression d’être riche, lui répondit elle.
César haussa les épaules. Après tout, elle faisait ce qu’elle voulait. Ils étaient venus pour voler, alors ces foulards étaient autant sa nouvelle propriété que la sienne !

- T’as trouvé des bijoux ou d’autres choses, au lieu de t’amuser ? s’enquit le cambrioleur.

- Bien entendu ! fit Rosalie en roulant des yeux. T’as pris tellement de temps à ouvrir ce coffre que j’ai eu le temps de tout fouiller, de me masturber, de regarder un match de foot et de lire la complète de Zola.

Décidément, elle faisait bien trop la maligne. Il fallait qu’il la punisse. Et sévèrement avec ça. Surtout qu’il avait prévu son vibromasseur, au fond de son sac.

L’observant alors qu’elle était en train de plier les foulards sur le lit pour pouvoir les enfourner dans son sac sans les plier et les abîmer, il finit par prendre sa décision. Il fallait le faire maintenant, alors qu’elle ne s’y attendait pas et que les foulards étaient étalés à porté de main.
D’un seul coup, il la poussa. Elle tomba lourdement sur le lit, la tête la première tout en poussant un petit cri surpris.

- Mais qu’est ce que tu fais César ? hurla-t-elle alors qu’il était déjà en train de sécuriser ses mains dans son dos avec l’un des précieux tissus.

- Ma jeune et très belle femme, je suis présentement en train de t’attacher. Et si tu reparles seulement une seule fois, tu ne le pourras plus dans la seconde qui suit.

- Alors, toi… Fais pas ça, s’il te plaît ! Qu’est-ce qu’il t’arrive ? Ce n’est pas drô… MMMMMPPHHHHH.

Ses paroles avaient été stoppées. César avait en effet baissé son masque de soie pour découvrir son nez en trompette et ses lèvres pulpeuses, puis enfourner dans sa bouche bavarde un tissu qu’il avait prévu et gardé dans sa poche arrière. Le bourrant avec efficacité dans la bouche de sa belle et le gardant en place, il l’empêcha de proférer le moindre mot. Rosalie, néanmoins, ne se retint pas pour continuer ses borborygmes et protestations désormais étouffés et incompréhensibles. César remit le masque de soie sur son nez, cachant de nouveau tout le bas de son visage, avant de prendre un foulard disposé sur le lit, de rouler un nœud en son centre puis de serrer sévèrement ce nœud à l’endroit où se trouvait la bouche de sa complice. Celle-ci, comprenant sa situation, se mit à faire de langoureux soupirs, les accentuant dans leur caractère aguichant et appuyant ses propos incompréhensibles par de longs battements de cils et une cambrure de son corps.

Insensible à ses tentatives de charme, il poursuivit son œuvre. Il la soulagea de son pantalon de cuir mais pas de son string. Utilisant d’autres foulards, il imposa une posture en frogtie, joignant ses cuisses à ses mollets par des liens solidement noués. Comme il en avait un certain nombre, il sécurisa ses bras en entourant ses seins par de nouveaux liens en soie qui contournaient tout son corps et restreignaient ses biceps positionnés dans son dos. Admirant le résultat des seins tirés qui pointaient à travers le tissu de son haut noir, il ne put s’empêcher de les titiller, les malaxant et les pétrissant sous les murmures de plaisir de sa belle.

- Ce n’est pas fini, ma douce. Tu vas voir la surprise que je te réserve !

De son sac, il sortit un rouleau de ruban adhésif accompagné d’un petit vibromasseur ; petit, certes, mais efficace. Les voyant sortis, Rosalie secoua la tête, sachant exactement ce qui allait lui arriver. Baissant sa culotte, il apposa le vibromasseur sur son clitoris, avant de le sécuriser par quelques morceaux d’adhésifs. Triomphant, il sortit la télécommande de l’intensité du jouet et la secoua devant sa complice, un sourire coquin au bord des lèvres.

D’un geste exagérément théâtrale, il approcha son doigt du bouton ON de la télécommande tout en lui disant :

- Bienvenue dans ton fantasme, ma chère ! Je vais partir avec ce que l’on a volé, et sûrement revenir d’ici 3-4 heures je pense. Avec un peu de chance, ils ne seront pas revenus et… ils ne t’auront pas découverte sur ce lit, complètement saucissonnée et enchaînant orgasme sur orgasme… Allez, c’est parti !

Le vrombissement du jouet retentit, presque instantanément suivi de légers soupirs et de soubresauts de la part de Rosalie. Ses yeux se fermèrent alors qu’elle subissait les assauts des vibrations. Elle savait qu’il était là, aussi continua-t-elle de secouer la tête.

C’était bel et bien son plus grand fantasme : être attachée dans une maison qu’ils cambriolaient, à la merci de la peur d’une potentielle arrivée impromptue des propriétaires…
Dernière modification par Pearl99 le 11 mars 2020, 12:05, modifié 1 fois.

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Alexandra
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Re: Un cambriolage particulièrement coquin...

Message par Alexandra_TV »

J’adore

Très bien détaillé en plus...

Très hâte de lire ce qui va se passer

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elias_
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Re: Un cambriolage particulièrement coquin...

Message par elias_ »

Toujours très bien écrit ;) Et ca donne envie!

Pearl99
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Re: Un cambriolage particulièrement coquin...

Message par Pearl99 »

César passa de nombreuses minutes à observer sa femme, après avoir fermé les rideaux. Son bas du ventre se relevant et s’abaissant, au rythme de ses vagues de plaisir, l’excitait prodigieusement. Ses yeux qui s’entrouvraient de temps en temps pour lui lancer un regarder où se mêlaient désir, plaisir et colère ne faisaient qu’accroitre ses émotions, et durcir sa queue. Mais bon ! Toute chose a une fin !

D’un mouvement de sa main, il fit un aurevoir à sa femme pantelante qui continuait de gémir sur le lit.

- Allez ma belle, je te laisse vraiment cette fois ! Tu devrais en avoir pour quelques heures d’orgasmes… En espérant qu’ils ne te trouvent pas ! Je pense que je vais aller regarder The Irishman à la maison, ça devrait être à peu près le bon minutage. Ciao !

Il jeta un regard dans la pièce, tout était rangé finalement, excepté les deux sacs chargés de butin qui trônaient à côté et sur le lit. Il enfourna le reste des précieux foulards, ferma le sac, prit le second et partit, laissant la porte de la chambre ouverte et les lumières allumées. Arrivé en bas, il chercha le jeu de clés de la porte principale, le trouva dans un pot sur un meuble à côté de la porte, éteignit les lumières, et l’ouvrit bruyamment, faisant jouer la serrure en utilisant toute la force de ses poignets. Les cliquetis particulièrement bruyant ne pouvaient, de ce fait, pas passer inaperçus pour la personne qui se trouvait en haut, ligotée avec des foulards. Ouvrant la porte, il la referma devant lui, sans sortir de la maison, pour faire semblant de partir. La porte claqua avec un grand bruit.

La discrétion ? Il s’en fichait. Pour les voisins aux alentours, c’était bien moins suspect que des portes claques qu’un cambriolage calfeutré. Des voleurs feraient tout pour ne pas se faire repérer, alors claquer des portes… César gloussa silencieusement. Il imaginait déjà les gros titres de la presse locale « Un couple de cambrioleurs trouvés par la police alors qu’ils claquaient des portes ». La fin de sa carrière pourtant prolifique de cette manière serait assez cocasse, il faut l’avouer. Surtout au vu de la tête des policiers qui tomberaient sur Rosalie en train de jouir !

Avec la lumière de sa torche, il s’évertua à trouver le siège dans lequel il serait le mieux assis. Après tout, il avait du temps à tuer désormais ! Quel voleur insouciant il faisait tout de même. Enfin, il trouva : un fauteuil rembourré, tout en velours qui semblait n’avoir qu’un objectif : faire pousser des soupirs à celui qui s’asseyait dedans. Et c’est ce qui se produisit lorsque César cala son délicat postérieur sur son nouvel ami.

Du haut de l’escalier lui provenait des sons qui, bien qu’étouffés, semblaient redoubler en intensité. César tendit l’oreille. Le climax de sa chère et tendre ne devrait plus trop tarder, telle qu’il la connaissait. Il sourit. Il la connaissait parfaitement. L’avalanche de gémissements lointains mais puissants et vecteurs d’une puissante jouissance tintaient à ses oreilles et lui prouvaient, qu’une fois de plus, il avait raison. Son stratagème avait fonctionné, elle avait cru qu’il partait et son mélange d’excitation et de peur l’avait très rapidement amené au septième ciel.

Semblable à un tsunami lorsqu’il se retire, les cris étouffés par le bâillon de soie s’éteignirent, ne laissant plus que le silence. Le spectacle auditif était fini, aussi César sortir son téléphone, ses écouteurs et fit ce qu’il avait dit : il regarda The Irishman.
Durant son visionnage, il pouvait percevoir de temps en temps des gémissements descendre jusqu’à lui, doux bruits qui flattaient ses oreilles.
Alors qu’il était profondément concentré sur son film, un éclat de lumière se reflétant dans les vitre attira son regard. Une voiture se garait devant le garage de la maison.

- Merde ! Qu’est ce que c’est que ce bordel ! siffla César entre ses dents.

D’un geste rapide, il ouvrit le sac, prit une bonne poignée de liens soyeux, le ferma et le cacha. Il vint silencieusement vers la fenêtre qui donnait sur l’allée et la voiture. Discret, il observa la voiture alors qu’elle manœuvrait pour s’arrêter. Le cœur battant, César attendait. Si jamais ils revenaient tous deux, la partie s’annoncerait très serrée. Comment pouvait-il se débarrasser silencieusement de deux personnes en même temps ? Il maugréa. Quel idiot ! Sa complice étant en haut, attachée et orgasmant alors que le danger était réellement au pied de la porte. Surtout qu’elle avait assurément entendu le crissement des pneus, le garage étant très proche de la fenêtre de la chambre à coucher. Son fantasme était donc parfaitement créé, peut-être un peu trop à son goût.

Avec les lumières des phares, il avait bien du mal à distinguer quoi que ce soit dans la voiture, aveuglé qu’il était. Il avait l’impression qu’il n’y avait qu’une seule personne à l’intérieur, mais sans aucune certitude. Patient, il attendit, vit la voiture s’immobiliser, puis les phares s’étinrent enfin.
Un puissant soupir s’échappa de ses lèvres. Il respira profondément. Une seule personne sortait de l’automobile. Ça, il pouvait s’en occuper. Quel bonheur ! A jouer au con, il avait vraiment failli tout perdre. La portière s’ouvrit, des talons hauts claquèrent sur le pavé, et une silhouette élancée s’extirpa du véhicule. Les cheveux cachés par un headscarf, elle paraissait d’une élégance à couper le souffle, même à deux heures du matin. Pourtant, on aurait pu penser que cette mode étant passée depuis longtemps, cela pourrait faire ringard, voire même vieillard. Mais non, cela lui allait parfaitement avec son trench beige fort bien coupé.

Etant en position dangereuse, César alla se réfugier derrière un angle de mur, afin d’éviter qu’elle ne puisse le voir en arrivant. Enfin planqué, il pesta. Il avait oublié de verrouiller la porte ! Elle allait tout de suite s’en rendre compte ! Elle comprendrait automatiquement que quelque chose n’allait pas. Il jeta un rapide et discret coup d’œil : elle était bien trop proche de l’entrée pour qu’il puisse faire quoi que ce soit. Son cœur se remit à tambouriner dans ses côtes, ses oreilles n’entendant plus que ce son sourd et son corps étant rythmé par les reflux de ce muscle puissant.
Un bruit de clés entrant dans une serrure se fit entendre. Suivi d’un bruit de poignée, puis par le grincement léger d’une porte s’ouvrant. Le bruit d’un soupir finalisa le processus d’ouverture.

- Alexandre, tu es là ? cria-t-elle dans l’appartement vide, avant de reprendre. Ah, j’en était sûre ! Il oublie toujours de fermer la porte, ce n’est pas possible ! Et la lumière de la chambre aussi, tant qu’on y est. Ah, je vous jure, si je ne l’aimais pas autant, je le quitterais !

Elle continua à soliloquer pendant un temps, tout en enlevant son trench pour le fixer sur un porte-manteau, regardant son portable et posant ses clés dans le bol. Elle était vêtue d’un beau chemisier en satin rouge, réhaussé par une jupe en crayon noir coupée dans un tissu scintillant et qui semblait particulièrement doux.

Puis, se rendant compte qu’elle parlait toute seule, elle éclata d’un rire cristallin particulièrement agréable à l’écoute. Elle allait retirer ses chaussures lorsqu’un bruit venant du haut de l’escalier lui parvint. Elle s’immobilisa.

- Alexandre ? C’est toi ? lança-t-elle d’un ton incertain. Arrête de jouer, ce n’est pas drôle à cette heure-là.

Elle attendit, l’oreille tendue, une réponse. Mais seul le silence lui répliqua. Un silence tendu. César, de son coin de mur, sentit le souffle d’Adèle s’accélérer. Il sentait la peur émaner d’elle, comme une fine pellicule de sueur lui collant à la peau. César referma plus fermement ses doigts sur les foulards qu’il tenait dans la main, en rangea certains dans ses poches et faisant hâtivement un nœud au centre de l’un d’eux. Il sentait les gouttes perler le long de son front et de son dos, comme autant de preuves de son adrénaline. Le temps semblait s’étirer, transformant les secondes en minutes, les minutes en heures, et les heures en années.

Si jamais Adèle appelait la police, il devrait se précipiter sur elle pour l’empêcher de le faire. Il faudrait le faire suffisamment rapidement et discrètement pour qu’il puisse la mettre hors d’état de nuire avant qu’elle ne crie : soit quelque chose d’impossible. Tous les sens en alerte, il guetta la réaction de l’élégante femme.

Les talons claquèrent doucement, ses pas glissant lentement le long du parquet et l’amenant devant l’escalier. Grommelant, elle se dépêcha de les enlever, assurément pour se garantir une certaine furtivité. Le cambrioleur imprudent lui jeta un regard, pus se recroquevilla dans le coin lorsqu’il s’aperçut qu’elle aurait très bien pu le voir si elle avait tourné la tête dans sa direction.

Elle monta prudemment les escaliers, ses pieds délicats ayant pour seules conséquences d’émettre un frottement légers faiblement audibles. Elle avait toujours son téléphone à la main, comme une arme braquée, prête à tirer et à appeler la police. Peu à peu, au fur et à mesure de la montée, elle se déroba à son regard. Ce fut d’abord sa tête enveloppée de soie, puis son corps, et enfin ses pieds.

Ayant disparue, César se résigna enfin à la suivre. A pas de loups, il s’approcha de l’entrée de l’escalier, puis vit qu’elle avait disparue. Elle avait déjà dû s’engouffrer dans le couloir menant à la chambre. Il jura. Il se devait d’arriver rapidement, il était incapable de savoir quel allait être sa réaction lorsqu’elle découvrirait Rosalie dans sa posture dans la chambre. Arrivé au milieu de l’escalier, il se figea en entendant Adèle s’offusquer :

- Mais qu’est-ce que… Qu’est-ce que vous faites là ?...

S’ensuivit un silence. César continua de monter les marches une à une, lentement mais sûrement pour éviter de lever des suspicions. Une fois la longue ascension finalisée, il entendit de nouveau la voix d’Adèle s’élever :

- Alexandre… pouffa-t-elle. Tu me faisais donc une surprise ! C’est pour cela que la porte était ouverte et la chambre allumée ! Ah quel coquin celui-là. Mais toi, ma belle, tu as l’air dans une bien mauvaise posture. Si j’étais arrivée plus tard, il me semble que ceci… (s’ensuivit un très court silence, interrompu par le gémissement rageur de Rosalie)… t’aurait mener à tes ultimes résistances ! Quel beau paquet cadeau en plus. Il a utilisé mes propres foulards au lieu de nos cordes. Il sait à quel point ça m’excite… Oh, ma belle ! On va avoir un bon moment de plaisir toutes les deux.

Le cerveau du cambrioleur s’arrêta de fonctionner. Quoi ? Il avait bien entendu ? Etaient ils vraiment des pervers comme eux ? C’est ce qui semblait bien ressortir des propos de la femme. La situation ne manquait pas d’ironie, il fallait l’avouer. Ne pouvant pas résister plus, il franchit le couloir et arriva devant la chambre dont la porte était entrebâillée.

A l’intérieur, la belle Adèle toujours si bien habillée lui tournait le dos. Elle était en train de titiller Rosalie qui était toujours aussi ligotée qu’auparavant, mais la sueur semblait se fixer sur elle comme une seconde peau. Comme elle, contrairement à la maîtresse de maison, était tournée vers l’entrée, elle put voir César. Celui-ci lui fit signe avec ses mains et des mouvements de sa tête : que devait il faire dans cette situation ?

Le contact des yeux ne dura que quelques millisecondes, un contact suffisamment court pour qu’Adèle ne se rende compte de rien. D’un simple balancement de sa tête enfoulardée, très léger et furtif, elle fit comprendre à son complice et amour qu’il ne devait rien faire… pour le moment tout du moins.

Le pauvre cambrioleur se trouvait donc là, comme un idiot, devant une porte entrebâillée tandis que sa femme complètement attachée se faisait tripoter par une autre femme. S’il avait dû écrire une histoire fictionnelle, même lui ne serait pas aller jusque-là tant ça paraissait impossible. Et voilà que la perverse était en train de relever le haut de Rosalie pour dévoiler son soutien-gorge très simple, avant de le retirer rapidement lui aussi.

- Mais c’est que tu as une belle poitrine aussi ! Hmmmm… Ces tétons gorgés d’envie… J’en suis toute émoustillée, fit elle avant de lui sucer goulument la pointe dure, bien belle preuve de l’état d’esprit de Rosalie.

Celle-ci, d’ailleurs pas en reste, ferma les yeux devant le plaisir qu’elle ressentait. La langue d’Adèle jouait habilement avec chacun des seins, puis remontant le long de la peau jusqu’au tissu de son haut. Après avoir joué avec elle, elle se redressa, puis d’un simple geste, arracha le scotch et l’engin qu’il coinçait contre le clitoris de la captive.

- Je vais aller me laver, je t’enlève ça pour te permettre de te reposer et d’être de nouveau optimale pour de nouveaux orgasmes…

Une sueur froide coula le long du dos de César. Une douche ? Mais où est ce qu’elle était cette foutue douche ? Il s’éloigna prestement de la chambre, inquiet d’en voir sortir d’une minute à l’autre la belle blonde. Un pied dans le couloir, un autre sur l’escalier, il resta ainsi, l’oreille tendue pour percevoir le moindre bruit. La voix de l’angélique maîtresse de maison lui parvint :

- Ne t’inquiète pas, ma soyeuse prisonnière, j’en ai pour quelques dizaines de minutes, puis tu seras toute à moi… Ah quelle douce attention de mon Alex ! J’imagine qu’il compte rentrer un peu plus tard et s’amuser avec nous deux…

Les bruits de pas qui accompagnaient sa charmante proposition, vectrice de douces espérances se firent plus lointain, laissant le cambrioleur dans le désarroi.

Mais qu’il était bête ! La salle de bains était dans la chambre ! Il fallait qu’il parle à Rosalie, de ce qu’ils devaient faire.

L’atteignant maintenant qu’il avait le champs libre, il abaissa son masque de soie et le bâillon qui la contraignait au silence. Chuchotant le plus silencieusement possible, ils échangèrent quant à la suite :

- Tu veux que je te laisse comme cela, à sa merci ? murmura César.

- Oui… frémit elle.

- Mais quelle coquine, dites donc… Et si le mec se ramène, je fais quoi moi, hein ?

- Je sais que tu trouveras un moyen de t’en débarrasser, mon chéri, lui susurra-t-elle.

- Tu n’as vraiment aucune limite !

- Ah… et, si tu y arrives filmes nous.

Il sourit. Elle n’avait vraiment aucune conscience du danger dans lequel ils étaient. Enfin, non. Ce n’était pas cela. C’était surtout qu’elle n’en avait rien à faire. Cela l’excitait au plus haut point. Son fantasme réalisé ! Il jeta des coups d’œil, trouvant rapidement plusieurs points de vue où il pouvait coincer son téléphone pour qu’il puisse enregistrer l’entièreté de la séance qui allait survenir. A l’aide d’un livre et d’un scotch qu’il préleva sur ceux qui avaient été enlevé du bas-ventre de Rosalie, il y parvint facilement. Vérifiant l’angle et l’ajustant, il fut finalement satisfait.
Maintenant que cette problématique était résolue, il ne put résister à une idée qui lui vint en tête. Le bruit lui provenant de la salle de bains lui indiquait que la douche battait son plein. Il arriva avec un sourire narquois vers Rosalie, qui formula sur ses lèvres une question silencieuse.

Usant de sa force, il la prit, la descendit du lit, puis dégrafa son pantalon et baissa son caleçon. Sa queue durcie sortie pour se déployer dans toute sa splendeur, pleine d’une envie de se montrer, ivre de jouissance. L’éclair qu’il vit passer dans les yeux de sa belle l’électrifia. Elle ne perdit pas de temps et engloutit son pénis, la gobant, assoiffée.

Sa verge se perdit dans le profond goulot. La salive se fixa grâce à la langue habile de sa douce, comme une deuxième peau. Prenant d’une main la tête enfoulardée de Rosalie, il lui imprima un rythme puissant mais doux – il ne fallait pas faire de bruits. La soie qui lui encerclait le visage désormais découvert glissait subtilement le long de sa peau, sur ses bourses, sur le haut de ses jambes. Agréable sensation que celle-ci, alors que le précieux tissu le touchait de sa volupté, comme un songe mélodieux.

Les allers-retours de Rosalie se firent plus puissants, plus violents. Sa langue experte accompagnant chaque mouvement, comme une gangue, faisant naître les plus puissantes sensations en César qui sentait peu à peu un sentiment fort puissant descendre vers sa verge. La salive aidant, la langue convoyant vers la jouissance, le pénis de César ne cessait de lui envoyer vagues de plaisir sur vagues de plaisir.

La lécheuse passait sur les nerfs, suivaient les lignes, irriguait ses flux nerveux d’innombrables saisissements. L’afflux fut finalement trop massif. Complètement détendu, et la promiscuité aidant, il n’en fallut pas plus pour que César succombe devant la puissance des sensations et du contexte excitant. Sa verge se déchargea de toute son envie, de tout son fluide, de tout son plaisir. Déferlement après déferlement, son pénis tremblant sous l’effort d’expulsion, sa substance se déversa dans la gorge de sa complice, qui accueillit goulument cette dot.

Avec la fin et l’épuisement de ses ressources, César sentit sa conscience revenir peu à peu à la surface de son esprit. Il se retira de la bouche somptueuse de sa femme, remontant ses braies, avant de lui sourire et de l’embrasser. La remerciant, il la remit sur le lit et mis de nouveau en place son carcan de soie, emprisonnant une nouvelle fois sa parole.

Le minutage fut parfait, car au moment même où il avait fini, il entendit la coupure de l’eau de la douche, fatalement suivie d’un soupir alors qu’Adèle en sortait.

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Utten
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Re: Un cambriolage particulièrement coquin...

Message par Utten »

Très belle suite, Pearl. Merci.

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fredchl
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Re: Un cambriolage particulièrement coquin...

Message par fredchl »

Magnifique récit ! J'adore le style et la manière détaillée de l'écriture ! Hate de lire la suite ! ;)

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Mad Hatter
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Re: Un cambriolage particulièrement coquin...

Message par Mad Hatter »

Un scénario très agréable à imaginer.
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Ou est-ce l'inverse ?
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Pearl99
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Re: Un cambriolage particulièrement coquin...

Message par Pearl99 »

Bonjour à tous ! En ces temps de confinement, je vous amène la suite des aventures de César et Rosalie (très bon film éponyme au passage, je vous le recommande). J'espère que vous et vos proches allez bien, et que ce simple récit parviendra à vous distraire pendant un moment de contexte si particulier.


________________________________________________________________________________________________________________________________
Quelle ne fut sa surprise lorsqu’il découvrit Adèle, parée du même chemisier rouge qu’auparavant, déboutonné négligemment à présent, et toute nue pour le reste. A sa grande déconvenue, elle avait enlevé le foulard de sa tête. Il lui allait si bien, pourtant. D’une main, elle portait un gode-ceinture pour le moins affriolant, le maintenant en l’air sous les yeux pour le moins songeur de Rosalie. Celle-ci manifesta son intérêt pour l’objet et la pratique en émettant de doux murmures soyeux, et en effectuant de petits mouvements du bas de son ventre, comme si elle l’enjoignait à venir la rejoindre et à la prendre violemment. Elle jouait avec la maîtresse de maison, la coquine.

- Ah ! Je vois que tu n’as qu’une envie : que ce joli jouet te pénètre ! pouffa leur hôtesse malgré elle. Mais non, tu devras attendre un peu. Je vais faire monter le désir dans tes beaux yeux bleus. Je veux qu’ils soient si dilatés qu’ils explosent dans tes rétines.

Accompagnant ses mots par des actes, elle se mit à la caresser. Elle toucha d’abord son ventre, doucement, dans un geste d’une volupté incomparable. Ses mains remontèrent vers les seins, vers les tétons ; avant de passer au-dessus du pull et de remonter vers le visage empaqueté dans la soie. Elle resta un certain temps là-dessus, à toucher le tissu et la peau qui se tendait dessous. Elle lui murmurait des mots doux, ce faisant, et gémissait légèrement de temps à autre.

Enfin, elle se mit à sucer onctueusement les tétons de la cambrioleuse, dont les yeux se fermèrent bien rapidement. Les mains d’Adèle continuaient leur office, se baladant en parfaite autonomie le long du corps de sa captive ; revenant sur le ventre, s’arrêtant sur les cuisses, malaxant les fesses, puis rentrant dans le vagin, le tout faisant naître de subtils frémissements chez Rosalie, dont le corps tremblait à intervalles irréguliers.

Les doigts d’Adèle faisant de nombreux allers-retours dans le corps de la cambrioleuse, son autre main se plaça derrière la nuque de la belle aux yeux bleus. Elle lui retira fébrilement son masque et son bâillon, ses doigts tâtonnant hâtivement la soie pour l’en défaire, le désir bien trop prégnant l’empêchant d’être tout à fait efficace. Son objectif accompli, elle l’embrassa goulument ; ses doigts qui pénétraient le vagin de Rosalie n’arrêtant pourtant pas leur office pour autant. Ils sortirent même, préférant stimuler et partager un peu de cette mouille avec l’organe de plaisir féminin.
Elles continuèrent ainsi, s’embrassant toutes deux sans un mot, seulement des bruits tendancieux. Finalement, elles se décrochèrent l’une de l’autre, préférant se scruter les yeux dans les yeux, silencieusement. Silence qui fut finalement rompu par Rosalie :

- Prends… moi, souffla-t-elle.

- J’avais bien vu, compte tenu d’à quel point tu es mouillée en bas, que tu étais excitée, ma belle…

- Vas-y… Aaah !

- Tu aimes ça, n’est-ce pas ? Attends un peu, tu ne vas pas m’échapper si rapidement. Supplie-moi plutôt !

Soudain, Adèle stoppa tout et bascula son corps pour avoir sa tête vers le clitoris de Rosalie. Organe qu’elle lécha goulument. Petit à petit, elle parvint à comprendre la manière dont il fonctionnait pour Rosalie, et ce qui l’amenait au précipice du plaisir. Précise, elle s’y appliqua avec une extrême vigilance. Les gémissements redoublèrent d’intensité, surtout qu’ils n’étaient désormais plus retenus par un bâillon, et que la cambrioleuse pouvait donc s’en donner à cœur joie. Le rythme s’accéléra et Rosalie semblait bien proche de l’orgasme. Signal qui fut bien interprété par sa tourmenteuse qui s’arrêta instantanément.

César devait s’avouer qu’il appréciait tout à fait le spectacle depuis le début. Le fantasme de sa femme était réalisé au-delà de tous ses désirs les plus fous, et lui sentait depuis toute à l’heure sa queue durcie dans son pantalon. Mais c’était son moment, elle le lui avait demandé. Il ne devait pas interférer et briser la bulle dans laquelle elle s’était isolée avec cette femme qui répondait fort bien à ses attentes.

Sa femme était d’ailleurs bien désappointée devant l’arrêt inopiné de son amante. Le souffle court, elle chercha son regard.

- S’il te plait… Prends moi…

- Pas tout de suite, ma chère. D’abord, tu me dois quelque chose…

Adèle rapprocha son corps nu, se mit à califourchon au-dessus de la tête de sa captive qui comprit bien le message et releva sa tête pour lui rendre la pareille. Sa position étant ce qu’elle était, elle eut bien du mal à maintenir sa tête à hauteur du clitoris de son amante. La douce main d’Adèle vint à son secours, se glissant derrière sa nuque enfoulardée, la lui maintint fermement.

De même qu’auparavant, ce fut d’abord la recherche. La compréhension, même. L’exploration du plaisir de l’autre. Les échecs puis les réussites. Pour ne laisser place, par suite des erreurs et à leur assimilation, qu’à la victoire. Une fois rompue, elle fit monter d’une manière non moins experte son amante qui se laissa elle aussi aller. Faisant preuve de bienséance, elle interrompit pour quelques secondes la session et s’obligea à prendre deux foulards dans une boîte prévue à cet effet dans son placard. César se rendit compte qu’ils avaient vraiment été négligents tout du long et qu’ils n’avaient pas du tout passer au peigne fin la chambre.

- Tu vois, ces deux là c’est ceux que je préfère et que je cache avidement. Ils me servent à me bâillonner lorsque j’en éprouve le désir. J’aime leur douceur, ils ont cette soie et cette texture particulière qui trouvent ce puissant écho en moi, discouru-t-elle pendant qu’elle faisait un nœud particulièrement grand au centre de l’un d’eux.

Nœud qui vint se placer dans sa bouche – bouche qu’elle avait rempli d’un tissu au préalable-, la remplissant entièrement. Avant d’être recouverts par un second foulard qui lui recouvrit toute la surface s’étalant entre le dessous du nez et le bas du menton. Pour montrer à quel point ce bâillon était efficace, elle tenta de parler ; ce qui ne fit sortir qu’un borborygme incompréhensible.

César sourit en son for intérieur : en tout cas, s’il avait besoin de passer à l’acte, elle avait rendu les choses beaucoup plus simples actuellement !
La belle blonde aux yeux noisette revint se poster au-dessus de sa captive qui s’activa de nouveau pour faire émerger le plaisir. Ayant acquis une certaine connaissance, elle ne mit pas bien longtemps avant de faire frémir Adèle, qui respira de plus en plus rapidement, son souffle rauque s’échappant de ses narines, comme si un sport particulièrement intense lui demandait un effort pulmonaire insoutenable.

Ce souffle rauque s’accéléra, et s’accéléra. Ses gémissements se transformèrent en mugissements étouffés par la soie. Ses deux mains se calèrent sous la nuque et la tête de Rosalie, la soutenant et s’y accrochant comme si elle était la seule chose qui la maintenait en vie.

Puis ce fut l’explosion. Son corps trembla profondément de la tête aux pieds, ses mugissements se métamorphosèrent en une succession de cris de plaisir et ses mains enfoncèrent Rosalie encore plus profondément dans son bas-ventre, si cela était possible. Les vagues qui l’assaillaient la firent décoller au septième siècle pendant quelques dizaines de secondes. Son corps complètement tendu finissant fatalement par se détendre d’un seul coup, comme une bouée que l’on aurait percée et qui se dégonflerait. Elle relâcha Rosalie, qui posa sa tête négligemment sur le lit, un sourire espiègle fixé sur son beau visage.

Adèle se permit de s’allonger à ses côtés pour prendre un très rapide repos, avant de repasser aux choses sérieuses. Ne la négligeant pas pour autant, elle continua d’embrasser soyeusement à travers son masque de soie son amante. Puis, se relevant, elle alla chercher le gode-ceinture et le fixa à son entrejambe. Ne voulant pas enlever son propre bâillon elle lui montra l’objet avec un signe interrogatif des mains, avant de mettre les deux doigts autour de sa bouche enfoulardée, dans un geste assez équivoque. Elle lui demandait explicitement si elle désirait vraiment être pénétrée de cette manière ou si elle préférait jouir par la stimulation buccale.

Pas besoin de paroles. Rosalie ne fit que hocher violemment la tête, son désir transparaissant immanquablement de ses yeux, comme un message presque tangible tant il était puissant.

Elle se remit à lui lécher son organe de plaisir, la ramenant au bord de l’orgasme. Puis, elle lui enleva tous les foulards qui empaquetait son visage pour pouvoir la contempler. Les cheveux noirs et long de Rosalie se déployèrent dans toute leur splendeur. Ses oreilles, assez minuscules, en étaient presque inexistantes tant la masse de cheveux les masquaient. Enfin, elle lui remit un bâillon, reproduisant de manière identique le sien. Le parallèle des deux filles bâillonnées de même manière, l’une s’apprêtant à pénétrer l’autre, captive, peignait un tableau fort érotique. César ne s’était pas attendu à ce qu’une alchimie aussi puissante puisse s’installer entre les deux, et créer un tel effet de plaisir absolu. Peut être que la jouissance manifeste qu’éprouvait sa femme aurait dû le rendre vert de jalousie. Pourtant, il n’en était rien. Il était heureux pour elle, heureux qu’elle puisse profiter de la réalisation de son plus puissant rêve érotique. Après tout, n’était-ce pas cela, la base de l’amour ?

Il vit ensuite la maîtresse de maison prendre l’ancien sextoy que lui-même César avait utilisé sur Rosalie. Elle la pénétra tout en enclenchant l’engin en le pressant sur le clitoris de la cambrioleuse. Ce ne fut guère long. L’attente avait été portée à un tel degré que l’excitation était bien trop prépondérante pour que cela se passa autrement. Le pénis artificiel la pénétrait sans vergogne, avec un rythme effréné. La maîtresse de maison augmenta même la cadence avec une habilité remarquable, à croire que c’était loin d’être la première fois qu’elle se livrait à de telles pratiques…
Cette pression infernale eut raison de Rosalie qui se mit elle aussi à trembler, autant que faire se peut compte tenu de ses liens. Ses hurlements étouffés se joignirent au vrombissement de l’engin à plaisir et aux ahanements de la femme qui la pénétrait en imprimant ses mouvements de hanche dans une rythmique étourdissante. Après avoir joui tout son saoul, elle se calma. Sa respiration s’adoucit ainsi que ses mouvements corporels.
Pourtant, Adèle ne s’arrêta pas pour autant. Elle continua sa besogne, continua à la stimuler aux deux endroits à la fois, sans aucune pitié.
Enfin rassasiée, elle s’arrêta. Elle détacha le bas du corps de sa captive pour que celle-ci puisse s’allonger après tant de temps passer recroqueviller. Mais elle laissa ses mains liées derrière le dos. Ensuite, elle se pressa contre elle, corps allongé contre corps, ses bras l’enserrant dans un câlin indolent. Leurs respirations à toutes deux se calmèrent, leurs seins se touchant avec l’accroissement de la cage thoracique, leurs visages posés l’un contre l’autre, leurs soies se mariant, leurs jambes s’entremêlant.

César ne savait plus que faire. Il attendait un signal de Rosalie pour savoir si elle en voulait davantage ou s’il devait passer à l’acte pour mettre hors d’état de nuire cette maitresse de maison. Mais sa femme se blottissait contre l’autre, peut être inconsciente du monde qui l’entourait et du contexte dans lequel elle se trouvait. Dansant d’un pied sur l’autre, César ne pouvait plus contenir son impatience. Elles ne s’étaient pas endormies tout de même !

Enfin, il perçut un mouvement des yeux de Rosalie, qui se fixèrent sur lui, caché dans l’entrebâillement de la porte. Le message qu’ils transportaient était clair : il fallait passer à l’action, et maintenant. Elle gémit et remua entre les mains de son amante, qui sortir de sa douce torpeur. Clignant des yeux, elle hocha la tête et se releva. Son chemisier de satin rouge qui ne tenait que par quelques boutons rendait encore plus flamboyant sa chevelure. Debout devant le lit, elle mit ses mains derrière la tête pour commencer à défaire le bâillon qui la muselait.

C’est à ce moment précis que César décida d’intervenir. D’un bond, il ouvrit la porte et en quelques pas rejoint Adèle qui se retourna, désemparée. Incapable d’émettre le moindre son, elle ne put que tenter vainement de se défendre mais succomba bien rapidement devant la poigne de son agresseur. César, cependant, ne voulait pas lui faire le moindre mal. Il la plaqua contre le lit, sortit les foulards de sa poche, et commença à lui lier les poignets, les jambes et les genoux. Sous lui, il entendait les gémissements effrayés de la pauvre femme. Aussi se décida-t-il à la rassurer :

- Ne t’inquiète pas, je ne te veux aucun mal. Tu es complètement en mon pouvoir mais je peux t’assurer que tu n’as rien à craindre, mon but n’a jamais été de faire souffrir ou de porter atteinte à quelqu’un. Calme-toi. Respire. Voilàààà...

Sous ses bras experts, la belle blonde était désormais complètement réduite à l’impuissance.

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Re: Un cambriolage particulièrement coquin...

Message par Strabisme »

J'adore j'adore ^^

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Re: Un cambriolage particulièrement coquin...

Message par Mad Hatter »

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