Un cambriolage particulièrement coquin...
Publié : 06 mars 2020, 11:32
Bonjour à tous ! Voici une nouvelle histoire de mon cru ! J'espère que vous l'apprécierez :
Ah ce cliquetis ! César aimait tant l’entendre. Ce délicieux bruit qui impliquait qu’il avait réussi à déverrouiller la serrure de la porte sur laquelle il s’acharnait depuis quelques temps. Il sourit. Son cœur battait la chamade alors que ce moment de volupté envahissait son esprit. Il se retourna et regarda Rosalie, sa complice de toujours et femme. Malgré sa cagoule, il put discerner le plaisir s’inscrivant dans ses yeux, joie réhaussée par le sourire qu’elle affichait. Elle se pencha vers lui -accroupi qu’il était pour approcher son visage de la serrure- et lui souffla :
- Bravo mon chéri, je savais que tu y arriverais sans aucune difficulté.
César n’en avait pas été tout à fait certain. C’était une maison de gens fortunés, M. et Madame De Fontenay. Heureusement qu’ils avaient réussi à pirater le système d’alarmes qui régissait la maison ! Sans cela, ils seraient déjà dans une voiture de police les mains derrière le dos, restreintes par des menottes.
Cela faisait plusieurs semaines qu’ils surveillaient cette maison, guettant leur emploi du temps et apprenant à les connaitre. La femme, Adèle qu’elle s’appelait, trentenaire, était particulièrement élégante : arborant de longs cheveux blonds, le visage agréable et un sourire enjôleur. César n’aurait pas dit que c’était la plus belle femme qu’il ait vu, loin de là, mais elle avait un charme immense qui rattrapait largement cette constatation. Et lorsqu’elle cachait sa chevelure sous un foulard en soie, elle ressemblait à de grandes stars du passé comme Romy Schneider ou Grace Kelly.
Ouvrant la porte de derrière tout doucement, César rentra sur la pointe des pieds dans la maison, Rosalie le suivant. L’intérieur était, comme il le savait, très esthétique et moderne. Très épurée, la cuisine ne s’embarrassait pas d’équipements ou de meubles superflus : un réfrigérateur haut de gamme, micro-onde, four, des couteaux, etc. Tout ce qui était nécessaire était là.
Ils débouchèrent ensuite sur le salon, après tout il n’y avait rien d’intéressant à voler dans une cuisine. L’objectif était clairement la chambre du couple. C’est là où toute la richesse, les bijoux et autres se trouvaient dans la majorité des cas. Néanmoins, il était bouche bée devant le salon : ils avaient beau être riches, ils faisaient preuve de bons goûts et n’étalaient pas de manière ostentatoire leur richesse. Semblable à la cuisine, le design était simple et épuré. Dans la vaste salle, une cheminée encastrée dans un mur, des bibliothèques regorgeant des plus grands chefs d’œuvres de littérature et de cinématographie au sein desquelles régnaient des statuettes de samouraïs et de figures fictionnelles historiques comme Tintin, Thorgal ou Asterix – ce devait être des fans de Bandes dessinées, des commodes en métal froid dont une sur laquelle reposait une platine pour vinyles, des étagères sobres regorgeant de bibelots et de magazines, des enceintes et chaînes hifi disposées aux quatres coins de la pièce, un projecteur faisant face à un mur blanc pour des séances cinéma, un bureau dans un coin sur lequel trônait un ordinateur de bureau et des sièges confortables et poufs parsemant le sol. Plus qu’un salon, c’était une salle de vie où tout s’enchevêtrait.
César était impressionné – et jaloux aussi il devait se l’avouer ; c’était donc pour cela qu’ils passaient tant de temps dans leur maison ! Il comprenait un peu mieux l’envie de languir dans une telle pièce ! Rosalie approuva du chef, elle aussi aimerait bien avoir une salle semblable.
Après une rapide fouille et quelques trouvailles, ils se décidèrent à monter les escaliers. Ascension résolue vers la chambre à coucher et vers ses promesses incroyables. Compte tenu de ce qu’il avait pu voir, il n’osait imaginer les trésors qu’ils allaient découvrir.
Rosalie passant devant lui pour monter les marches, elle accentua grandement son déhanché en gravissant les marches, ses fesses ressortant à travers son pantalon de cuir serré, lui jetant des regards appuyés par-dessus son épaule et battant des cils. César secoua la tête. Ah, elle savait l’exciter celle-là ! Même dans un contexte pareil, sa libido restait très développée. Mais lui aussi avait prévu quelque chose… Quelque chose à laquelle elle ne s’attendait certainement pas.
Arrivé en haut des marches, il fit claquer sa main sur le cul de sa femme, déclenchant un claquement sonore, la faisant sursauter et étouffer un cri offusqué… Avant de pouffer. Leur alchimie était, comme toujours, absolue. Son pantalon était tendu sous la tension que lui imposait sa queue gonflée. Elle était dure non seulement à cause de la vision qu’il venait d’avoir, mais aussi à cause de ce qu’il savait qu’il allait lui infliger.
Arrivés dans la chambre, ils commencèrent leurs fouilles consciencieuses. Une porte menant sur une salle de bain, des placards, des meubles, un lit, rien de plus classique que ceci. Dans un placard, forcément, César trouva un coffre-fort à combinaison. Sortant son spray, il aspergea les touches pour révéler les touches qui subissaient le plus de pressions. 5 chiffres furent mis en lumière : le 1, le 4, le 3, le 7 et le 9. Il soupira. Ça faisait bien trop de combinaisons possibles. Il tenta tout de même sa chance pendant que sa complice continuait de piller la chambre.
Au bout de quelques minutes, il entendit sa femme siffler derrière lui.
- Wow ! Eh bien dites donc, elle les aime les foulards ! Y en a un sacré paquet dans ce tiroir. Il est bourré à craquer. Et de la marque en plus ! Des Hermès, des Valentino, des Gucci et des Salvatore Ferragamo ! J’imagine que si j’en prends, elle ne va pas le remarquer à côté de tout ce qu’on va lui prendre.
- Fais ce que tu veux chéri, envoya César par-dessus son épaule.
En vérité, il avait d’ores et déjà réfléchi à une autre utilisation de ces foulards. Il l’entendit marmonner quelque chose dans sa barbe, puis des frottements. César leva les yeux au ciel. Qu’est ce qu’elle pouvait faire encore. Ils avaient, normalement, tout le temps qu’ils voulaient pour ce cambriolage, mais tout de même !
Il se reconcentra sur le coffre. Encore une tentative infructueuse. Plus que… Beaucoup trop. Allez, encore une… Un clic sonore s’entendit alors que la porte du coffre s’ouvrait avec générosité. Bouche bée une nouvelle fois, l’expert cambrioleur ne parvenait pas à croire à sa chance. De plus, à l’intérieur du coffre étaient étalés des lingots d’or accompagnés de quelques bijoux ainsi que des liquidités. La richesse était à portée de main tant le montant était impressionnant. Encore des excentriques qui pensaient que la crise allait arriver et qu’il valait mieux investir dans l’or ! Tant mieux, c’était tout à son avantage.
Tout cela lui faisait perdre la tête. D’un mouvement fébrile, il engouffra le tout dans son sac, la réalité et l’anticipation de futurs plaisirs le faisant saliver. D’un geste, il se releva pour annoncer la nouvelle à sa complice :
- Chér… Mais, qu’est ce que tu as fait ? l’interrogea-t-il.
Elle avait en effet retiré sa cagoule pour la remplacer par des foulards en soie : un premier en mode bandit qui masquait la partie basse de son visage, le tissu allant du nez jusqu’à plus bas que le menton, et un second attaché en headscarf qui maintenait ses cheveux ainsi que le premier.
- Ben quoi ? Je ne suis toujours pas reconnaissable, mais cette fois c’est bien plus agréable et doux ! En plus j’ai l’impression d’être riche, lui répondit elle.
César haussa les épaules. Après tout, elle faisait ce qu’elle voulait. Ils étaient venus pour voler, alors ces foulards étaient autant sa nouvelle propriété que la sienne !
- T’as trouvé des bijoux ou d’autres choses, au lieu de t’amuser ? s’enquit le cambrioleur.
- Bien entendu ! fit Rosalie en roulant des yeux. T’as pris tellement de temps à ouvrir ce coffre que j’ai eu le temps de tout fouiller, de me masturber, de regarder un match de foot et de lire la complète de Zola.
Décidément, elle faisait bien trop la maligne. Il fallait qu’il la punisse. Et sévèrement avec ça. Surtout qu’il avait prévu son vibromasseur, au fond de son sac.
L’observant alors qu’elle était en train de plier les foulards sur le lit pour pouvoir les enfourner dans son sac sans les plier et les abîmer, il finit par prendre sa décision. Il fallait le faire maintenant, alors qu’elle ne s’y attendait pas et que les foulards étaient étalés à porté de main.
D’un seul coup, il la poussa. Elle tomba lourdement sur le lit, la tête la première tout en poussant un petit cri surpris.
- Mais qu’est ce que tu fais César ? hurla-t-elle alors qu’il était déjà en train de sécuriser ses mains dans son dos avec l’un des précieux tissus.
- Ma jeune et très belle femme, je suis présentement en train de t’attacher. Et si tu reparles seulement une seule fois, tu ne le pourras plus dans la seconde qui suit.
- Alors, toi… Fais pas ça, s’il te plaît ! Qu’est-ce qu’il t’arrive ? Ce n’est pas drô… MMMMMPPHHHHH.
Ses paroles avaient été stoppées. César avait en effet baissé son masque de soie pour découvrir son nez en trompette et ses lèvres pulpeuses, puis enfourner dans sa bouche bavarde un tissu qu’il avait prévu et gardé dans sa poche arrière. Le bourrant avec efficacité dans la bouche de sa belle et le gardant en place, il l’empêcha de proférer le moindre mot. Rosalie, néanmoins, ne se retint pas pour continuer ses borborygmes et protestations désormais étouffés et incompréhensibles. César remit le masque de soie sur son nez, cachant de nouveau tout le bas de son visage, avant de prendre un foulard disposé sur le lit, de rouler un nœud en son centre puis de serrer sévèrement ce nœud à l’endroit où se trouvait la bouche de sa complice. Celle-ci, comprenant sa situation, se mit à faire de langoureux soupirs, les accentuant dans leur caractère aguichant et appuyant ses propos incompréhensibles par de longs battements de cils et une cambrure de son corps.
Insensible à ses tentatives de charme, il poursuivit son œuvre. Il la soulagea de son pantalon de cuir mais pas de son string. Utilisant d’autres foulards, il imposa une posture en frogtie, joignant ses cuisses à ses mollets par des liens solidement noués. Comme il en avait un certain nombre, il sécurisa ses bras en entourant ses seins par de nouveaux liens en soie qui contournaient tout son corps et restreignaient ses biceps positionnés dans son dos. Admirant le résultat des seins tirés qui pointaient à travers le tissu de son haut noir, il ne put s’empêcher de les titiller, les malaxant et les pétrissant sous les murmures de plaisir de sa belle.
- Ce n’est pas fini, ma douce. Tu vas voir la surprise que je te réserve !
De son sac, il sortit un rouleau de ruban adhésif accompagné d’un petit vibromasseur ; petit, certes, mais efficace. Les voyant sortis, Rosalie secoua la tête, sachant exactement ce qui allait lui arriver. Baissant sa culotte, il apposa le vibromasseur sur son clitoris, avant de le sécuriser par quelques morceaux d’adhésifs. Triomphant, il sortit la télécommande de l’intensité du jouet et la secoua devant sa complice, un sourire coquin au bord des lèvres.
D’un geste exagérément théâtrale, il approcha son doigt du bouton ON de la télécommande tout en lui disant :
- Bienvenue dans ton fantasme, ma chère ! Je vais partir avec ce que l’on a volé, et sûrement revenir d’ici 3-4 heures je pense. Avec un peu de chance, ils ne seront pas revenus et… ils ne t’auront pas découverte sur ce lit, complètement saucissonnée et enchaînant orgasme sur orgasme… Allez, c’est parti !
Le vrombissement du jouet retentit, presque instantanément suivi de légers soupirs et de soubresauts de la part de Rosalie. Ses yeux se fermèrent alors qu’elle subissait les assauts des vibrations. Elle savait qu’il était là, aussi continua-t-elle de secouer la tête.
C’était bel et bien son plus grand fantasme : être attachée dans une maison qu’ils cambriolaient, à la merci de la peur d’une potentielle arrivée impromptue des propriétaires…
Ah ce cliquetis ! César aimait tant l’entendre. Ce délicieux bruit qui impliquait qu’il avait réussi à déverrouiller la serrure de la porte sur laquelle il s’acharnait depuis quelques temps. Il sourit. Son cœur battait la chamade alors que ce moment de volupté envahissait son esprit. Il se retourna et regarda Rosalie, sa complice de toujours et femme. Malgré sa cagoule, il put discerner le plaisir s’inscrivant dans ses yeux, joie réhaussée par le sourire qu’elle affichait. Elle se pencha vers lui -accroupi qu’il était pour approcher son visage de la serrure- et lui souffla :
- Bravo mon chéri, je savais que tu y arriverais sans aucune difficulté.
César n’en avait pas été tout à fait certain. C’était une maison de gens fortunés, M. et Madame De Fontenay. Heureusement qu’ils avaient réussi à pirater le système d’alarmes qui régissait la maison ! Sans cela, ils seraient déjà dans une voiture de police les mains derrière le dos, restreintes par des menottes.
Cela faisait plusieurs semaines qu’ils surveillaient cette maison, guettant leur emploi du temps et apprenant à les connaitre. La femme, Adèle qu’elle s’appelait, trentenaire, était particulièrement élégante : arborant de longs cheveux blonds, le visage agréable et un sourire enjôleur. César n’aurait pas dit que c’était la plus belle femme qu’il ait vu, loin de là, mais elle avait un charme immense qui rattrapait largement cette constatation. Et lorsqu’elle cachait sa chevelure sous un foulard en soie, elle ressemblait à de grandes stars du passé comme Romy Schneider ou Grace Kelly.
Ouvrant la porte de derrière tout doucement, César rentra sur la pointe des pieds dans la maison, Rosalie le suivant. L’intérieur était, comme il le savait, très esthétique et moderne. Très épurée, la cuisine ne s’embarrassait pas d’équipements ou de meubles superflus : un réfrigérateur haut de gamme, micro-onde, four, des couteaux, etc. Tout ce qui était nécessaire était là.
Ils débouchèrent ensuite sur le salon, après tout il n’y avait rien d’intéressant à voler dans une cuisine. L’objectif était clairement la chambre du couple. C’est là où toute la richesse, les bijoux et autres se trouvaient dans la majorité des cas. Néanmoins, il était bouche bée devant le salon : ils avaient beau être riches, ils faisaient preuve de bons goûts et n’étalaient pas de manière ostentatoire leur richesse. Semblable à la cuisine, le design était simple et épuré. Dans la vaste salle, une cheminée encastrée dans un mur, des bibliothèques regorgeant des plus grands chefs d’œuvres de littérature et de cinématographie au sein desquelles régnaient des statuettes de samouraïs et de figures fictionnelles historiques comme Tintin, Thorgal ou Asterix – ce devait être des fans de Bandes dessinées, des commodes en métal froid dont une sur laquelle reposait une platine pour vinyles, des étagères sobres regorgeant de bibelots et de magazines, des enceintes et chaînes hifi disposées aux quatres coins de la pièce, un projecteur faisant face à un mur blanc pour des séances cinéma, un bureau dans un coin sur lequel trônait un ordinateur de bureau et des sièges confortables et poufs parsemant le sol. Plus qu’un salon, c’était une salle de vie où tout s’enchevêtrait.
César était impressionné – et jaloux aussi il devait se l’avouer ; c’était donc pour cela qu’ils passaient tant de temps dans leur maison ! Il comprenait un peu mieux l’envie de languir dans une telle pièce ! Rosalie approuva du chef, elle aussi aimerait bien avoir une salle semblable.
Après une rapide fouille et quelques trouvailles, ils se décidèrent à monter les escaliers. Ascension résolue vers la chambre à coucher et vers ses promesses incroyables. Compte tenu de ce qu’il avait pu voir, il n’osait imaginer les trésors qu’ils allaient découvrir.
Rosalie passant devant lui pour monter les marches, elle accentua grandement son déhanché en gravissant les marches, ses fesses ressortant à travers son pantalon de cuir serré, lui jetant des regards appuyés par-dessus son épaule et battant des cils. César secoua la tête. Ah, elle savait l’exciter celle-là ! Même dans un contexte pareil, sa libido restait très développée. Mais lui aussi avait prévu quelque chose… Quelque chose à laquelle elle ne s’attendait certainement pas.
Arrivé en haut des marches, il fit claquer sa main sur le cul de sa femme, déclenchant un claquement sonore, la faisant sursauter et étouffer un cri offusqué… Avant de pouffer. Leur alchimie était, comme toujours, absolue. Son pantalon était tendu sous la tension que lui imposait sa queue gonflée. Elle était dure non seulement à cause de la vision qu’il venait d’avoir, mais aussi à cause de ce qu’il savait qu’il allait lui infliger.
Arrivés dans la chambre, ils commencèrent leurs fouilles consciencieuses. Une porte menant sur une salle de bain, des placards, des meubles, un lit, rien de plus classique que ceci. Dans un placard, forcément, César trouva un coffre-fort à combinaison. Sortant son spray, il aspergea les touches pour révéler les touches qui subissaient le plus de pressions. 5 chiffres furent mis en lumière : le 1, le 4, le 3, le 7 et le 9. Il soupira. Ça faisait bien trop de combinaisons possibles. Il tenta tout de même sa chance pendant que sa complice continuait de piller la chambre.
Au bout de quelques minutes, il entendit sa femme siffler derrière lui.
- Wow ! Eh bien dites donc, elle les aime les foulards ! Y en a un sacré paquet dans ce tiroir. Il est bourré à craquer. Et de la marque en plus ! Des Hermès, des Valentino, des Gucci et des Salvatore Ferragamo ! J’imagine que si j’en prends, elle ne va pas le remarquer à côté de tout ce qu’on va lui prendre.
- Fais ce que tu veux chéri, envoya César par-dessus son épaule.
En vérité, il avait d’ores et déjà réfléchi à une autre utilisation de ces foulards. Il l’entendit marmonner quelque chose dans sa barbe, puis des frottements. César leva les yeux au ciel. Qu’est ce qu’elle pouvait faire encore. Ils avaient, normalement, tout le temps qu’ils voulaient pour ce cambriolage, mais tout de même !
Il se reconcentra sur le coffre. Encore une tentative infructueuse. Plus que… Beaucoup trop. Allez, encore une… Un clic sonore s’entendit alors que la porte du coffre s’ouvrait avec générosité. Bouche bée une nouvelle fois, l’expert cambrioleur ne parvenait pas à croire à sa chance. De plus, à l’intérieur du coffre étaient étalés des lingots d’or accompagnés de quelques bijoux ainsi que des liquidités. La richesse était à portée de main tant le montant était impressionnant. Encore des excentriques qui pensaient que la crise allait arriver et qu’il valait mieux investir dans l’or ! Tant mieux, c’était tout à son avantage.
Tout cela lui faisait perdre la tête. D’un mouvement fébrile, il engouffra le tout dans son sac, la réalité et l’anticipation de futurs plaisirs le faisant saliver. D’un geste, il se releva pour annoncer la nouvelle à sa complice :
- Chér… Mais, qu’est ce que tu as fait ? l’interrogea-t-il.
Elle avait en effet retiré sa cagoule pour la remplacer par des foulards en soie : un premier en mode bandit qui masquait la partie basse de son visage, le tissu allant du nez jusqu’à plus bas que le menton, et un second attaché en headscarf qui maintenait ses cheveux ainsi que le premier.
- Ben quoi ? Je ne suis toujours pas reconnaissable, mais cette fois c’est bien plus agréable et doux ! En plus j’ai l’impression d’être riche, lui répondit elle.
César haussa les épaules. Après tout, elle faisait ce qu’elle voulait. Ils étaient venus pour voler, alors ces foulards étaient autant sa nouvelle propriété que la sienne !
- T’as trouvé des bijoux ou d’autres choses, au lieu de t’amuser ? s’enquit le cambrioleur.
- Bien entendu ! fit Rosalie en roulant des yeux. T’as pris tellement de temps à ouvrir ce coffre que j’ai eu le temps de tout fouiller, de me masturber, de regarder un match de foot et de lire la complète de Zola.
Décidément, elle faisait bien trop la maligne. Il fallait qu’il la punisse. Et sévèrement avec ça. Surtout qu’il avait prévu son vibromasseur, au fond de son sac.
L’observant alors qu’elle était en train de plier les foulards sur le lit pour pouvoir les enfourner dans son sac sans les plier et les abîmer, il finit par prendre sa décision. Il fallait le faire maintenant, alors qu’elle ne s’y attendait pas et que les foulards étaient étalés à porté de main.
D’un seul coup, il la poussa. Elle tomba lourdement sur le lit, la tête la première tout en poussant un petit cri surpris.
- Mais qu’est ce que tu fais César ? hurla-t-elle alors qu’il était déjà en train de sécuriser ses mains dans son dos avec l’un des précieux tissus.
- Ma jeune et très belle femme, je suis présentement en train de t’attacher. Et si tu reparles seulement une seule fois, tu ne le pourras plus dans la seconde qui suit.
- Alors, toi… Fais pas ça, s’il te plaît ! Qu’est-ce qu’il t’arrive ? Ce n’est pas drô… MMMMMPPHHHHH.
Ses paroles avaient été stoppées. César avait en effet baissé son masque de soie pour découvrir son nez en trompette et ses lèvres pulpeuses, puis enfourner dans sa bouche bavarde un tissu qu’il avait prévu et gardé dans sa poche arrière. Le bourrant avec efficacité dans la bouche de sa belle et le gardant en place, il l’empêcha de proférer le moindre mot. Rosalie, néanmoins, ne se retint pas pour continuer ses borborygmes et protestations désormais étouffés et incompréhensibles. César remit le masque de soie sur son nez, cachant de nouveau tout le bas de son visage, avant de prendre un foulard disposé sur le lit, de rouler un nœud en son centre puis de serrer sévèrement ce nœud à l’endroit où se trouvait la bouche de sa complice. Celle-ci, comprenant sa situation, se mit à faire de langoureux soupirs, les accentuant dans leur caractère aguichant et appuyant ses propos incompréhensibles par de longs battements de cils et une cambrure de son corps.
Insensible à ses tentatives de charme, il poursuivit son œuvre. Il la soulagea de son pantalon de cuir mais pas de son string. Utilisant d’autres foulards, il imposa une posture en frogtie, joignant ses cuisses à ses mollets par des liens solidement noués. Comme il en avait un certain nombre, il sécurisa ses bras en entourant ses seins par de nouveaux liens en soie qui contournaient tout son corps et restreignaient ses biceps positionnés dans son dos. Admirant le résultat des seins tirés qui pointaient à travers le tissu de son haut noir, il ne put s’empêcher de les titiller, les malaxant et les pétrissant sous les murmures de plaisir de sa belle.
- Ce n’est pas fini, ma douce. Tu vas voir la surprise que je te réserve !
De son sac, il sortit un rouleau de ruban adhésif accompagné d’un petit vibromasseur ; petit, certes, mais efficace. Les voyant sortis, Rosalie secoua la tête, sachant exactement ce qui allait lui arriver. Baissant sa culotte, il apposa le vibromasseur sur son clitoris, avant de le sécuriser par quelques morceaux d’adhésifs. Triomphant, il sortit la télécommande de l’intensité du jouet et la secoua devant sa complice, un sourire coquin au bord des lèvres.
D’un geste exagérément théâtrale, il approcha son doigt du bouton ON de la télécommande tout en lui disant :
- Bienvenue dans ton fantasme, ma chère ! Je vais partir avec ce que l’on a volé, et sûrement revenir d’ici 3-4 heures je pense. Avec un peu de chance, ils ne seront pas revenus et… ils ne t’auront pas découverte sur ce lit, complètement saucissonnée et enchaînant orgasme sur orgasme… Allez, c’est parti !
Le vrombissement du jouet retentit, presque instantanément suivi de légers soupirs et de soubresauts de la part de Rosalie. Ses yeux se fermèrent alors qu’elle subissait les assauts des vibrations. Elle savait qu’il était là, aussi continua-t-elle de secouer la tête.
C’était bel et bien son plus grand fantasme : être attachée dans une maison qu’ils cambriolaient, à la merci de la peur d’une potentielle arrivée impromptue des propriétaires…