Bâillonne moi
Publié : 18 mars 2020, 16:35
Le bruit de la douche était le seul élément temporel qui pouvait lui indiquer son retour. Il y était depuis une dizaine de minutes et le connaissant il reviendrait bientôt. Ils ne se connaissaient pas depuis longtemps, mais certains événements, les avaient rapprochés très vite. Elle était venue en visite à la capitale. Elle avait toujours rêvé de se faire une grande tournée des musées et expo parisiens, aller voir un cabaret, flâner dans la capitale... Lui, louait une chambre chez lui. Clairement décorée par un mec, à savoir principalement pratique pour y dormir et y placer des fringues, mais la déco et le coté cocooning laissait à désiré.
Lui même était assez brut. Loin du cliché parisien. Elle avait d'abord vu en lui un hipster. Une barbe drue, une chemise à carreaux épaisse aux manches retroussées. Un jean brut et des chaussures épaisses plus faite pour la foret que pour la ville. Mais c'était un reflet exact de ce qu'il était, un bûcheron. Des mains usées par le travail, un tempérament bourru, mais au fond une grande bonté. Le terme bûcheron était un peu fort. Il avait grandit avec un père ébéniste, mais le rapprochement la faisait beaucoup rire.
N'ayant pas la télé, l'annonce ne lui été pas arrivée à temps, et elle s’était retrouvée contrainte a rester chez lui. A première vue, deux longues semaines, peut être plus. Mais les choses avaient pris un tour intéressant. Ça avait commencé par trois jours d'attente, une longue attente où les secondes défilaient comme des heures. Puis quelques mots échangés au sujet du soucis de ne pas mourir de faim. Vint un repas, puis un autre, puis du vin et un premier baisé, sorti de nul part. La suite naturellement a pris un pas beaucoup plus charnel. Et voici qu'a présent elle se trouvait nue, les mains liées dans le dos, de même pour ses pieds repliés et retenus par une corde qui venait enserrer sa poitrine et ses épaules. Un bandeau était venu couvrir ses yeux, et elle avait essayé en vain pendant quelques minutes d'attraper entre ses dents la boule qui, elle le savait gisait prés de son visage.
Le bruit de l'eau stoppa soudain. Cette nouvelle information, celle de son retour prochain attisa en elle le feu du désir que la nouveauté des cordes sur son corps avaient sues déclencher. Soudain alors qu'elle cambrait son corps pour sentir le mouvement du petit nœud habillement placé sur son entrejambe, une goutte d'eau vint éclater sur le bas de ses reins. Puis sa main claqua sa fesses lui faisant échapper un étrange mélange entre un cri de douleur et un gémissement de plaisir.
Puis, sa main glissa sur son dos vers sa nuque ou elle s’arrêta, appliquant une pression bien venue sur ses trapèzes. Au même moment une seconde main vint saisir la corde de son entrejambe pour la tirer légèrement soufflant sur les braises d'un incendie qui ne demandait qu'a se déchaîner.
Mue par un désir qu'elle n'imaginait pas même il y a quelques jours, elle souffla.
- « Bâillonne moi. »
Lui même était assez brut. Loin du cliché parisien. Elle avait d'abord vu en lui un hipster. Une barbe drue, une chemise à carreaux épaisse aux manches retroussées. Un jean brut et des chaussures épaisses plus faite pour la foret que pour la ville. Mais c'était un reflet exact de ce qu'il était, un bûcheron. Des mains usées par le travail, un tempérament bourru, mais au fond une grande bonté. Le terme bûcheron était un peu fort. Il avait grandit avec un père ébéniste, mais le rapprochement la faisait beaucoup rire.
N'ayant pas la télé, l'annonce ne lui été pas arrivée à temps, et elle s’était retrouvée contrainte a rester chez lui. A première vue, deux longues semaines, peut être plus. Mais les choses avaient pris un tour intéressant. Ça avait commencé par trois jours d'attente, une longue attente où les secondes défilaient comme des heures. Puis quelques mots échangés au sujet du soucis de ne pas mourir de faim. Vint un repas, puis un autre, puis du vin et un premier baisé, sorti de nul part. La suite naturellement a pris un pas beaucoup plus charnel. Et voici qu'a présent elle se trouvait nue, les mains liées dans le dos, de même pour ses pieds repliés et retenus par une corde qui venait enserrer sa poitrine et ses épaules. Un bandeau était venu couvrir ses yeux, et elle avait essayé en vain pendant quelques minutes d'attraper entre ses dents la boule qui, elle le savait gisait prés de son visage.
Le bruit de l'eau stoppa soudain. Cette nouvelle information, celle de son retour prochain attisa en elle le feu du désir que la nouveauté des cordes sur son corps avaient sues déclencher. Soudain alors qu'elle cambrait son corps pour sentir le mouvement du petit nœud habillement placé sur son entrejambe, une goutte d'eau vint éclater sur le bas de ses reins. Puis sa main claqua sa fesses lui faisant échapper un étrange mélange entre un cri de douleur et un gémissement de plaisir.
Puis, sa main glissa sur son dos vers sa nuque ou elle s’arrêta, appliquant une pression bien venue sur ses trapèzes. Au même moment une seconde main vint saisir la corde de son entrejambe pour la tirer légèrement soufflant sur les braises d'un incendie qui ne demandait qu'a se déchaîner.
Mue par un désir qu'elle n'imaginait pas même il y a quelques jours, elle souffla.
- « Bâillonne moi. »