Chasse au trésor

Œuvres des membres (textes, histoires, dessins, photos...) Rappel du règlement du forum: Interdiction de publier des récits dessins photos etc...mettant en scène des mineurs.
Règles du forum
Vous devez être majeur pour parcourir le forum. Lire également les règles du forum.
Avatar de l’utilisateur
Mad Hatter
JdL, c'est ma vie
Messages : 2036
Inscription : 19 juil. 2013, 17:25
Ce que j'adore : Le jeu d'acteur, les bandes dessinées, les nouvelles, les ballades en vélo, l'histoire
Ce que je déteste : Le manque de respect envers autrui, les bettraves, les chiens quand ils veulent jouer avec les cyclistes ;p
Localisation : Partout et nulle part à la fois.

Re: Chasse au trésor

Message par Mad Hatter »

Gwenboyfriend a écrit : 17 juil. 2020, 08:38
Une nouvelle porte s’ouvre face à elle dévoilant une salle au milieu de laquelle est suspendue une barre métallique. Telle un trapèze, cette barre est accrochée au plafond par deux chaînes fixées à chaque extrémité. Les maillons se rejoignent ensuite à mi-hauteur pour former une seule chaîne qui circule sur une poulie. L’extrémité de l’attache est reliée à une roue, fixée à un mètre au-dessus du sol, qui permet de régler la hauteur de l’infernal trapèze.

[…}

Les ignobles individus éclatent de rire.
- Et par quoi on commence.
- Sa bouche me semble la mieux placée.
- En effet.

Le gnome se rapproche du pilier où est fixée la roue qui permet d’élever le trapèze et la fait tourner alors que le colosse est face à elle.
Le bruit de la roue cesse. Kim est immobilisée face aux cuisses de son ravisseur.
- Hisse la davantage.

La jeune femme entend la roue tourner à nouveau.
- C’est parfait.

La prisonnière constate qu’elle est juste face à l’aine de l’individu et que la protubérance visible sous son pantalon ne laisse aucun doute sur que cet homme ressent et attend d’elle.
Il caresse pourtant son visage.
- A présent, ma mignonne, nous allons te retirer ton bâillon et tu vas faire le nécessaire pour nous satisfaire moi et mon ami.

Impuissante, fascinée, la captive ligotée et suspendue la tête en bas observe l’homme qui défait tranquillement la ceinture de son pantalon pendant que son complice défait les sangles du bâillon-boule qui obstrue la bouche de l’infortunée jeune femme.
Image http://www.hentai-foundry.com/pictures/ ... by-10-7-21
De l'Ordre nait le Chaos.
Ou est-ce l'inverse ?
Jervis Tetch dans L'asile d'Arkham


Image
les synonymes de fou sont intéressants Image

Avatar de l’utilisateur
Gwenboyfriend
Fana de JdL
Messages : 343
Inscription : 22 juil. 2015, 05:52
Pratique : Oui
Ce que j'adore : Les demoiselles en détresse, les mots "ligotée", "bâillonnée" au singulier comme au pluriel. Les dessins de John Willie, Eric Stanton, Eneg, Jim
Ce que je déteste : Les scènes de viol et de torture, U69, la fin des histoires de John Willie, Eric Stanton, Eneg, Jim.
L'adaptation de Gwendoline par just jaeckin
Localisation : ile de francce
Contact :

Re: Chasse au trésor

Message par Gwenboyfriend »

Enchainées

Claire se tient à côté du capitaine du bateau qui progresse sur le fleuve.

Prête à obéir à ses ordres.

Des ordres simples. Lui servir à boire un café, un verre d’eau, un whisky.

Mais qui ne souffrent d’aucun retard.

Ce qui n’est pas facile à respecter avec les chevilles et les poignets solidement enchaînés.

D’autant plus que le capitaine est à la barre et que la table des boissons est à l’autre extrémité de la cabine. La distance n’est pas très grande mais la chaîne des chevilles est étroite. Une fois arrivée à la table, elle doit servir la boisson sans rien renverser alors que ses poignets étroitement enchainés sont reliés à une ceinture métallique qui réduit considérablement l’amplitude de ses mouvements entre sa taille et ses seins généreusement exposés puisqu’elle n’est vêtue que de ses chaînes.

Le fait d’être incapable d’élever ses mains jusqu’à son visage lui épargne la tentation de se libérer du bâillon boule enfoncé entre ses lèvres et sanglé sur sa nuque.

Cela lui évite les conséquences d’une réponse insolente quand le capitaine, comme il vient de le faire à l’instant, lui reproche d’être trop lente pour le servir.

Elle s’empresse de se diriger vers lui en veillant à faire s’entrechoquer ses chaînes depuis qu’elle a compris qu’il appréciait ce son qu’il osait même qualifier de mélodieux.

Il prend la tasse de café et en guise de remerciement caresse les fesses nues de la jeune femme.

La prisonnière sait que le capitaine est fasciné par la cambrure de son dos et ne manque pas une occasion de lui rendre hommage. C’est pour cette raison qu’elle est seule avec lui dans la cabine alors que Kim se trouve dans la cale nue, enchaînée et soumise au désir des deux marins et du cuistot qui semble passer peu de temps à préparer les repas de l’équipage.

Quand le bateau s’était accosté à l’embarcadère d’un village sur la rive du fleuve les captives avaient cru un court instant qu’elles allaient être libérées en reconnaissant des militaires sur le rivage.

Mais ils étaient seulement là pour veiller à ce que tout se passe sans problème avec les villageois. Les jeunes femmes avaient été délivrées de leur chevalet et avant même qu’elles aient le temps de se féliciter d’être libérées de leurs liens s’étaient retrouvées étrotement enchaînées.

Olga avait entraîné Alice sans ménagement et abandonné Claire et Kim aux « bons soins » du capitaine et de son équipage tout en lui donnant rendez-vous au campement des orpailleurs.

Les captives ignoraient évidemment les raisons pour lesquelles elles étaient séparées et pourquoi il était nécessaire de suivre deux chemins différents pour aller au même endroit.

Après avoir procédé au ravitaillement de son rafiot le capitaine s’était intéressé aux deux captives inquiètes d’être ainsi abandonnées à ce sordide équipage. Il avait décidé que Claire resterait à ses côtés pour l’assister pendant qu’il était au pilotage. Et que Kim distrairait les autres hommes quand ils auraient fini leur tâche.

Les prisonnières n’avaient aucun doute sur les distractions que Kim devrait proposer. Ce qui leur avait été tristement confirmé quand elles avaient été conduites dans la cale et que Kim avait été suspendue par les bras à un crochet fixé dans la partie haute. Seule la pointe de ses pieds touchait le sol. Les trois matelots avaient alors procédé au jeu pierre, feuille, ciseau pour décider qui profiterait en premier des plaisirs offerts par la captive.

Le gagnant s’était montré généreux en proposant aux perdants une deuxième manche après avoir souligné que la captive pouvait accueillir deux hommes.

Le perdant avait eu le droit de caresser quelques instants la prisonnière et la promesse que son tour viendrait quand l’un d’entre eux serait fatigué ou appelé à des tâches subalternes. Le dernier choix avait de savoir qui bénéficierait en priorité du côté face de Kim

Claire avait alors été entraînée dans la cabine par le capitaine grâce à la laisse fixée au collier métallique de la prisonnière. La dernière image qu’elle avait eu de son amie avait celle des deux hommes l’entourant sous le regard envieux du troisième matelot.

Une fois dans la cabine, l’infâme capitaine avait expliqué à sa prisonnière qu’elle devait être près de lui et obéir prestement à ses ordres qui consistaient essentiellement à lui servir à boire du café ou de l’alcool quand il le souhaiterait.

C’est ainsi que Claire est debout à côté de l’infâme individu qui outre la servitude qu’il impose garde sa captive assez près pour la peloter quand la direction du bateau n’exige pas l’usage de ses deux mains. Ce qui au grand désespoir de la prisonnière est trop souvent le cas.

Pourtant, elle s’estime chanceuse par rapport à ce que doit subir son amie dans la cale et craint l’instant où les matelots souhaiteront profiter d’elle.

Le capitaine devine ses pensées et la rassure d’une étrange façon.
- Ne t’inquiète pas, je ne te livrerai pas à mes hommes. J’ai l’intention de te garder pour moi.

La jeune femme n’est que moyennement rassurée par les propos de l’individu qui semble soudain inspiré par une idée enthousiasmante.
- Le fleuve est large dans cette zone et ne présente de difficultés. Tu veux que je t’apprenne à piloter le bateau.

Claire ne sait comment répondre, l’homme la pince douloureusement.
- J’essaie de me montrer aimable et tu te montres indifférente. Tu es bâillonnée mais tu peux hocher la tête.

Devinant qu’il n’existe qu’une seule bonne réponse la prisonnière hoche affirmativement la tête. Malheureusement l’homme perçoit son manque d’enthousiasme et la pince plus durement.
- Je m’efforce de rendre ton séjour le moins désagréable possible et je n’ai que du mépris en retour.

Claire s’efforce de montrer un enthousiasme qu’elle ne ressent pourtant pas. Mais qui suffit à satisfaire son tourmenteur.
- Installe-toi, mets les mains sur la barre.

La jeune femme obéit et se met en position pour autant que ses mains et ses chevilles enchaînées le lui permettent.

Elle devine alors que l’homme ferme un anneau dans le sol sur la chaîne de ses chevilles. Et réalise qu’elle n’est peut-être pas la première captive installée à cette place.

Ce que lui confirme le fait que la chaîne de son collier est fixée à un autre anneau de même que sa ceinture métallique. En revanche la chaîne de ses poignets est libérée de cette même ceinture.

Ce qui lui laisse une certaine latitude pour manœuvrer la barre. Elle constate qu’elle peut voir sur un écran une représentation numérique du fleuve qui indique les obstacles éventuels.
- Tu vois c’est simple, il n’y a quasiment aucun problème sur cette partie du fleuve et l’écran t’indique où diriger la barre pour naviguer au mieux.

La prisonnière réalise que l’homme a posé les mains sur ses épaules et réussit à retenir un frémissement de dégout. Distraite, elle ne suit pas les indications de l’écran.

Heureusement un signal retentit et elle corrige à temps la navigation du bateau. Elle n’évite toutefois pas un violent coup de badine sur les fesses de la part du capitaine.
- Essaie de rester concentrée. A moins que tu ne veuilles nous faire couler.

Claire réalise que cette idée l’a effleurée.
- Je te le déconseille. Mes hommes et moi auraient le temps d’évacuer alors que ton amie et toi êtes fixées au bateau par vos chaînes et je n’aurais aucune envie de perdre du temps à vous libérer.

Claire est terrifiée et n’ose plus manœuvrer la barre. Elle sent le corps du capitaine se coller contre son dos pendant qu’il pose ses mains sur celles de la captive.
- Je vais t’aider pour que tu comprennes.

La douceur avec lesquelles il prononce ces paroles est plus effrayante que la plus violente des menaces. L’individu guide la jeune femme en fonction des indications qui apparaissent sur l’écran.
- Tu as compris. Tu n’as plus besoin de mon aide.

L’homme retire ses mains mais ne s’écarte pas. Il entoure la taille de la prisonnière et commence à la caresser.

Claire à l’impression qu’il se colle encore plus à elle.

Le contact dur qu’elle sent contre ses fesses ne laisse aucune part au doute par rapport à ce que le capitaine éprouve à son égard.

Les mains de l’homme explorent son corps. Caressent ses seins. S’insinuent entre ses cuisses. Elle devine des doigts qui explorent son intimité. Malgré son dégoût, elle perd la maitrise de son corps et de ses réactions.

Le contact des lèvres sur ses épaules la révulse mais elle ne peut pas s’échapper. Elle tente de se débattre. Ses chaînes habilement disposées rendent ses efforts vains.

Le bâillon transforme ses protestations en misérables gémissements. Elle envisage d’échouer le bateau en le précipitant sur une rive. Le capitaine est concentré sur les attouchements qu’il lui impose et ne remarque pas qu’elle ne change pas de direction. Elle ignore les conséquences mais elle est prête à tout pour quelques minutes de répit.
Mais elle a oublié le signal d’alerte. Dès que celui-ci retentit, les doigts de l’homme s’éloignent du corps de la captive pour se poser sur ses mains et malgré la résistance de la jeune femme corrigent le mouvement du bateau pour le ramener dans le cours du fleuve.

Claire désespérée de l’échec de sa tentative est rappelée à l’ordre par un douloureux pincement sur ses seins.
- Je t’avais prévenue. Je te conseille de ne plus recommencer.

La prisonnière obéit et se contente de suivre les indications de l’écran pendant que son tourmenteur continue de la caresser.
- Je crois qu’il est temps que ton cul reçoive l’hommage qui lui est dû.

La prisonnière impuissante devine le mouvement de l’homme qui défait sa ceinture et se prépare à l’inévitable.

Dans la cale, Kim, à genoux, est toujours enchaînée au plafond, entourée par les trois marins qui se reposent après avoir abusé d’elles.

Un des hommes fait tourner une poulie pour l’obliger à se relever et ne s’arrête que quand seuls les orteils de la captive sont en contact avec le sol.

Alors qu’elle s’apprête à supplier pour qu’il descende de quelques centimètres et lui permette de garder ses pieds à plat, un autre marin replace le bâillon entre ses lèvres et serre prestement la sangle sur sa nuque.
- Gardons tes lèvres au repos jusqu’à ce que nous ayons besoin de leur service.
Les hommes éclatent de rire. Celui qui vient de la bâillonner donne une tape sur les fesses de la captive.
- Tu es vraiment très bonne. Tu nous excuseras de ne plus prendre soin de toi pendant quelques minutes mais il faut bien qu’on récupère.

Les hommes s’assoient sur le sol autour de la captive.
- Je pourrais la regarder pendant des heures.
- Sa copine aussi.
- Tu crois que le capitaine lui apprend à diriger le bateau.

Kim ne comprend pas ce qui provoque l’éclat de rires des misérables individus mais devine que cela ne doit pas être agréable pour sa compagne. Un des hommes se relève et s’approche d’elle.
- Ne le prend pas mal mais le capitaine préfère ton amie. Tu devras te contenter de nous.

Le bâillon évite à la captive de répondre sur ce qu’elle pense des faveurs du capitaine. Mais la phrase d’un autre marin retient son attention.
- Il va encore être le seul à profiter de cette garce.
- Ne te plains pas. Celle qu’il nous laisse est tout aussi belle.
- Je préfère le cul de l’autre.
- N’insulte pas notre amie.

L’homme se penche sur la prisonnière.
- Ne te vexe pas. Tu as un très beau cul, toi aussi.

Kim ne se sent pas vraiment vexée.
- Même s’il veut passer en premier, il pourrait nous faire profiter de l’autre.
- Il acceptera peut-être.
- Sauf s’il croit qu’elle l’aime comme la précédente.
- C’est son côté fleur bleue. Mais il l’a quand même vendue aux orpailleurs.
- En attendant, on n’en pas profité.

Le troisième homme se relève.
- Vous devriez arrêter de vous disputer et prendre à nouveau soin de notre amie
- Tu es déjà prêt à remettre ça.
- Les rousses, ça m’inspire.

Alors qu’elle s’apprête à subir les assauts des vils individus, Kim songe qu’il existe peut-être un moyen de provoquer une rupture entre les quatre hommes et de regagner la liberté pour Claire et elle.
Image
Don't struggle, it's no use !

Avatar de l’utilisateur
Mad Hatter
JdL, c'est ma vie
Messages : 2036
Inscription : 19 juil. 2013, 17:25
Ce que j'adore : Le jeu d'acteur, les bandes dessinées, les nouvelles, les ballades en vélo, l'histoire
Ce que je déteste : Le manque de respect envers autrui, les bettraves, les chiens quand ils veulent jouer avec les cyclistes ;p
Localisation : Partout et nulle part à la fois.

Re: Chasse au trésor

Message par Mad Hatter »

Le gagnant s’était montré généreux en proposant aux perdants une deuxième manche après avoir souligné que la captive pouvait accueillir deux hommes.
:roll: Quel manque d'imagination de la part de cet individu.
Imagehttp://www.hentai-foundry.com/pictures/ ... ha-6-17-21

Alors qu’elle s’apprête à subir les assauts des vils individus, Kim songe qu’il existe peut-être un moyen de provoquer une rupture entre les quatre hommes et de regagner la liberté pour Claire et elle.
La belle aphrodite proposera-t-elle un plan à quatre pour se ménager une ouverture ?
Image https://www.spriters-resource.com/fullview/145942/

Et après une rocobanlesque évasion ? Image http://www.jinxiboo.com/blog/2010/3/20/ ... ssion.html
De l'Ordre nait le Chaos.
Ou est-ce l'inverse ?
Jervis Tetch dans L'asile d'Arkham


Image
les synonymes de fou sont intéressants Image

Avatar de l’utilisateur
Gwenboyfriend
Fana de JdL
Messages : 343
Inscription : 22 juil. 2015, 05:52
Pratique : Oui
Ce que j'adore : Les demoiselles en détresse, les mots "ligotée", "bâillonnée" au singulier comme au pluriel. Les dessins de John Willie, Eric Stanton, Eneg, Jim
Ce que je déteste : Les scènes de viol et de torture, U69, la fin des histoires de John Willie, Eric Stanton, Eneg, Jim.
L'adaptation de Gwendoline par just jaeckin
Localisation : ile de francce
Contact :

Re: Chasse au trésor

Message par Gwenboyfriend »

Le camp des orpailleurs

Alors qu’elle dirige le bateau vers l’embarcadère du camp des orpailleurs, Claire songe que Kim et elle ont été bien naïves de croire qu’elles manipuleraient le capitaine et son équipage.

La présence d’un des marins contre son dos suffit à le lui rappeler. L’homme la pelote sans le moindre scrupule. Colle son bas-ventre contre ses fesses de façon à ce qu’elle n’ignore rien de son désir.

Le plan de Kim était pourtant simple. Elle le lui avait exposé quand le capitaine avait envoyé Claire donner à boire et à manger à son amie. Un des marins avait suggéré qu’elle en profite pour la nettoyer.

Quand Claire avait découvert Kim nue, suspendue par ses poignets liés au plafond, elle avait été terrifiée. Les assauts du capitaine quand elle était à la barre lui paraissaient presque acceptables.

Elle avait retiré le bâillon de Kim pour pouvoir donner à boire à la prisonnière. Heureusement ses chaînes n’étaient plus reliées à la ceinture d’acier de sa taille. Elle avait un instant envisager de défaire la corde qui liaient les poignets de sa compagne d’infortune. Kim avait deviné son intention et l’avait dissuadée.
- Ne fais pas ça, il n’y a aucune arme par ici et nous n’avons aucune chance contre quatre hommes.

Claire, qui n’avait pas retiré son bâillon, avait baissé la tête en signe d’assentiment. Mais n’avait pas caché son désespoir.
- Il y a mieux à faire.

Claire surprise avait relevé la tête.
- Le capitaine veut te garder pour lui et ses hommes sont jaloux. Il faut que tu lui montres que tu l’apprécies. Même devant ses hommes. Si cela déclenche une dispute entre eux, peut-être une bagarre, cela peut augmenter nos chances.

Claire avait envisagé de retirer son bâillon pour pouvoir discuter de ce projet mais Kim une nouvelle fois l’avait arrêtée.
- Ne fais pas ça. Tu n’es pas sûre d’arriver à le remettre convenablement et il s’en apercevra. S’il voit que tu le gardes, il interprétera ça comme un signe d’obéissance et il sera davantage déterminé à te garder pour lui.

La trappe s’était ouverte et la voix du capitaine s’était élevée.
- Dépêche-toi. J’ai besoin de toi ici.

Claire avait remis le bâillon de son amie et était remontée aussi vite que le permettaient ses chaînes.
- Sers-nous le café.

La jeune femme avait commencé à servir les marins. Comme elle s’y attendait, ceux-ci en avaient profité pour la caresser. A chaque fois, elle s’était arrangée pour montrer qu’elle fuyait ces caresses sans exprimer de dégoût. Il fallait éviter de provoquer une réaction trop violente de ses hommes.

Quand était venu le tour du capitaine, elle était au contraire restée près de lui montrant qu’elle appréciait qu’il la caresse. Elle avait éprouvé un sentiment de succès quand il l’avait installée sur ses genoux et peloté sans vergogne face à ses hommes. Elle avait réussi, malgré son dégoût à faire croire qu’elle y prenait plaisir.
- Tu vas encore la garder pour toi.
- Vous avez sa copine pour vous. Elle est aussi belle qu’elle.
- On la partage à trois et tu gardes celle-là pour toi.
- Privilège du capitaine. Mais tu veux peut-être en discuter ?

Claire avait un instant espéré que la bagarre allait éclater à cet instant. Mais un autre matelot était intervenu.
- Calme-toi, Jack. Le capitaine veut garder celle-là pour lui. Il en a le droit.

L’homme s’était calmé et le capitaine s’était levé.
- Je vais dans ma cabine prendre un peu de repos. Vous savez ce que vous avez à faire.

Le matelot à barre était intervenu.
- Je peux piloter seul. Il n’y a pas de gros problèmes sur cette partie du fleuve. Descendez donc tenir compagnie à notre amie dans la cale.

Claire avait éprouvé une vague de désespoir pour son amie soumise aux appétits vicieux des marins mais le capitaine avait tiré sur ses chaînes et elle avait obéi.

Une fois dans la cabine l’homme avait commencé et à enchainer ses poignets à la tête du lit. Claire avait alors hoché la tête et fait comprendre à l’individu de lui retirer son bâillon.
- C’est possible mais il faudra montrer ta reconnaissance.

Claire avait caché son dégoût et hoché la tête affirmativement. Une fois le bâillon retiré, le capitaine l’avait contraint à montrer immédiatement sa reconnaissance. Elle l’avait fait avec toute la ferveur dont elle était capable.
- Que souhaites-tu donc.
- Seulement vous donner mon corps sans que vous ayez à le prendre.
- Tu veux que je retire tes chaînes.
- Ce n’est pas nécessaire. J’aime ses chaînes. Comme j’aime vos mains sur mon corps. Comme j’aime vous sentir en moi. Je veux seulement que vous me laissiez vous montrer à quel point je vous apprécie.

Le capitaine avait souri.
- Voyons de quoi tu es capable.

Claire, malgré le dégoût qu’elle éprouvait envers cet individu, s’était donnée avec passion et n’avait pas manqué de le faire entendre en souhaitant que les matelots ne manquent rien du plaisir qu’elle faisait semblant d’éprouver.

Elle avait été soulagée quand le capitaine, épuisé, l’avait invitée à s’allonger à ses côtés. Elle avait une nouvelle fois caché son dégout quand il l’avait enlacée et s’était endormi auprès d’elle.

La captive espérait avoir suscité suffisamment de colère auprès des marins pour qu’ils réagissent et s’attaquent au capitaine.

Quand le matin était revenu et que les hommes avaient repris leur place pour le déjeuner, elle avait été surprise de l’absence de tension. Elle avait à nouveau joué le jeu de la femme amoureuse mais cela n’avait semblé avoir aucun effet. Le capitaine avait alors pris la parole.
- Allez chercher l’autre femme et descendez celle-ci pour qu’elle prenne sa place.

Face au désarroi de Claire, les hommes avaient éclaté de rire.
- Ça marche à chaque fois. Elles essaient de nous monter les uns contre les autres et celle que le capitaine a choisi joue les amoureuses.

Folle de rage, Claire avait tenté de frapper le capitaine avec la chaîne de ses poignets. Mais un des marins l’avait maîtrisée.
- Tu es une vraie furie, toi.

Comprenant qu’elle avait perdu, Claire s’était laissé conduire à la cale et avait pris la place de Kim qui à son regard avait compris qu’elles avaient été dupées.

Après avoir suivi les assauts des vils individus pendant une journée interminable. Elle était remontée dans la cabine pour être à nouveau enchaînée à la barre pendant que Kim reprenait sa place dans la cale.

La différence était que les matelots s’étaient relayés pour « assister » Claire à la barre. Jusqu’à cet instant où le camp des orpailleurs approche.

Malgré le soulagement qu’elle éprouve à l’idée de ne plus subir les attouchements des marins, Claire s’inquiète de ce qui les attend dans ce camp mystérieux qui semble abandonné.

Son inquiétude s’accroit quand elle aperçoit Olga et ses complices sur l’embarcadère. Elle voit aussi Alice, aussi nue qu’elle même l’est encore, à genoux sur l’embarcadère. Son cou et ses poignets sont emprisonnés dans des anneaux reliés entre eux par une barre de fer. L’ensemble ressemble à un carcan plus léger et plus élégant. Mais tout aussi efficace en termes de contrainte. Elle remarque aussi que les chevilles de son amie sont étroitement enchainées.

Un instant la jeune femme envisage de lancer le bateau contre l’embarcadère. Elle sait qu’elle est enchaînée à la barre et que Kim est prisonnière dans la cale. Mais cela mettrait fin à l’esclavage qu’elle et ses compagnes subissent depuis des mois. Et peut-être si elle de la chance éliminerait-elle Olga.

Mais l’homme derrière la retient.
- Je ne tenterais pas ça à ta place.

Matée, la captive suit les instructions du matelot et range le bateau le long de l’embarcadère.

Rapidement Kim et Claire sont amenées près d’Olga et entravées de la même façon qu’Alice.

Olga paie le capitaine.
- Merci de votre aide, vous pouvez partir maintenant.
- Comment reviendrez-vous ?
- Ce n’est plus votre problème.
- J’aimerais en savoir plus

Les trois jeunes femmes profitent de la tension entre leurs geôliers pour échanger quelques mots. Kim et Claire voudraient savoir par où est passée Alice.
- On est allé dans un camp d’indiens. Olga voulait un objet en leur possession. Ils refusaient de le lui donner jusqu’à ce qu’ils me voient et qu’ils constatent que j’étais leur prisonnière.
- C’était important.
- Ça a été décisif. Ils ont donné l’objet qui ressemble à une pierre et fourni ces espèces de carcan métalliques dans lesquels nous sommes entravées.
- Qu’est-ce que cela signifie ?
- Je l’ignore mais cela ne me semble pas bon pour nous.

La dispute entre Olga et le capitaine a pris fin et le bateau s’éloigne. Bien que les prisonnières ne le regrettent pas, elles craignent que cela signifie davantage d’ennuis pour elles.
Olga s’approche des prisonnières.
- Mes chéries, bien que j’aie beaucoup apprécié notre aventure, je vais devoir vous abandonner ici.
- Vous n’allez pas nous laisser seule dans cet endroit. Ainsi entravées.
- C’est exactement ce que je vais faire après avoir récupéré la réserve d’or oubliée par les orpailleurs quand ils ont été chassés par les indiens.

Les captives sont conduites au centre du camp et sont disposées en cercle à égale distance de la pierre ramenée du camp indien. Elles sont contraintes de se mettre à genoux. Un rivet est planté dans le sol afin de fixer les maillons des chaines de leurs chevilles. Interdisant tout espoir de fuite. De toutes façons où pourraient-elles aller au milieu de la jungle entravées comme elle le sont. Elles voient Marlène s’approcher avec des bâillons boule.
- Vous n’allez pas nous bâillonner.
- Je ne vois pas ce qui pourrait m’en empêcher.

L’infâme criminelle exécute son ignoble tâche. Les captives désespérées échangent de tristes regards.

Olga s’approche des jeunes femmes.
- Voici quelques mois, un inconnu est venu me voir et m’a demandé de vous amener ici en échange d’une forte somme. La seule contrainte était que vous deux arriveraient par le fleuve et la troisième arriverait par la terre. Il m’a aussi dit que je trouverai une réserve d’or oubliée dans le camp. Il ne m’a pas menti. Tout ce que j’avais affaire ensuite, c’est vous laisser entravées et bâillonnées autour de cette pierre à cet emplacement. Le reste ne dépendant de moi, je devais vous laisser et partir sans me retourner.

Le regard de détresse des captives bâillonnées amuse la criminelle.
- Après tout ce que vous ai fait subir, vous êtes prêtes à me supplier pour rester.
Elle se tourne vers ses complices.
- Reliez les carcans de métal au sol par des chaînes et des piquets bien enfoncés. Et trouvez des moyens d’attacher leurs jambes et relier les cordes à des piquets.
Elle s’adresse à nouveau aux captives.
- Je préfère prendre des précautions et éviter que vous arriviez à fuir. Vous n’iriez pas loin avec les indiens mais je ne veux pas mécontenter la personne qui m’a si largement payée.

Les complices d’Olga agissent rapidement et les prisonnières constatent qu’elles sont parfaitement fixées en cercle sans aucune chance de fuir.

Olga s’approche d’elle et caresse tendrement leurs cheveux.
- Vous me manquerez et je dois reconnaître que j’aurais aimé savoir ce qui arrivera au lever du soleil mais je préfère ne pas prendre de risque. L’homme qui m’a engagé ne fait pas partie de ceux que l’on contrarie sans en payer les conséquences.

Marlène s’approche.
- Nous sommes prêtes, madame.
- Parfait, il est temps de regagner la civilisation.
- Pourquoi avoir renvoyé le bateau ?
- Un autre plus fiable nous attend plus bas. Celui-ci était parfait pour nos amies mais les habitudes du capitaine étaient lassantes.

Les criminelles se mettent en marche abandonnant les captives à un sort incertain.
Image
Don't struggle, it's no use !

Avatar de l’utilisateur
Mad Hatter
JdL, c'est ma vie
Messages : 2036
Inscription : 19 juil. 2013, 17:25
Ce que j'adore : Le jeu d'acteur, les bandes dessinées, les nouvelles, les ballades en vélo, l'histoire
Ce que je déteste : Le manque de respect envers autrui, les bettraves, les chiens quand ils veulent jouer avec les cyclistes ;p
Localisation : Partout et nulle part à la fois.

Re: Chasse au trésor

Message par Mad Hatter »

Et bien la personne derrière tout ça doit être particulièrement puissant pour promettre un telle récompense et impuissant pour avoir besoin d'autant de trois femmes et de devoir confier la tâche à un tiers.
De l'Ordre nait le Chaos.
Ou est-ce l'inverse ?
Jervis Tetch dans L'asile d'Arkham


Image
les synonymes de fou sont intéressants Image

Répondre