l'hôtel-club
Publié : 11 août 2020, 02:05
Nous étions je dirais une trentaine dans le bus, hommes, femmes, tous en couple a priori même si les deux là-bas à quelques rangées de nous s'étaient écartés chacun de son côté. Fatigue du voyage ou fâcherie sans importance, c'est ainsi que je l'ai supposé parce qu'ils semblaient faits l'un pour l'autre. Il y avait peu de bruit, personne n'osait parler à voix haute mais ça chuchotait beaucoup.
Je crois que tout le monde se jaugeait un petit peu. En tout cas, je sentais des regards pointés sur moi autant que j'observais.
Suzanne restait on ne peut plus calme, affichant un sourire nerveux, sa main crispée sur la mienne. C'est pourtant elle qui avait choisi le séjour.
A peine la porte ouverte, une femme en tailleur gris foncé est montée dans le bus et pris le micro. Dehors à l'entrée de l'hôtel quelques membres du personnel en tenue attendaient près de grandes tables.
- Mesdames, Messieurs. S'il vous plaît, s'il vous plaît. Deux minutes d'attention, merci. Je m'appelle Jeanne et je suis la directrice du centre. Je vous souhaite à tous la bienvenue. J'espère que votre voyage s'est bien passé. Dans quelques instants vous allez pouvoir descendre et notre personnel va vous prendre en charge et vous conduire jusqu'à l'auditorium pour une courte réunion d'information. (...) S'il vous plaît! Juste une chose et j'en ai terminé. Je suis consciente que certains - ou certaines - sont plus dominants que dominés, je sais, je sais madame, mais selon les règles que vous avez tous signées, vous êtes susceptibles au cours de votre séjour de vous retrouver dans l'une ou l'autre des positions. Surtout vous messieurs, n'est-ce pas? Vous allez donc tous attachés et bâillonnés. Ne vous inquiétez pas, c'est juste le temps de la réunion. Pendant ce temps-là, vos bagages seront portés jusqu'à vos chambres. Tout le monde a bien son numéro de chambre? Oui? Parfait. Dans ce cas, je vous souhaite un très bon séjour.
Les gens ont alors commencé à se lever, sagement, sans faire de bruit et de se diriger vers la porte à l'avant. Nous étions vers le milieu. Il nous fallait donc attendre un peu, ce qui me permit de voir les premiers accueillis par le personnel. Une fille blonde, assez petite mais perchée sur des talons immenses les dirigeaient vers des couples d'employés qui leurs plaçaient les mains dans le dos pour les attacher avec des colliers plastiques blancs pendant que l'autre d'un coup sec découpait un long morceau d'adhésif noir avec lequel il le bâillonnait.
Juste avant de descendre, je remarquai quand même un homme - celui-là était barbu - et deux femmes avaient été bâillonnés avec un bâillon-boule. Arrivé devant la femme blonde qui dispatchait, il y en avait un peu plus, certains même bâillonnés à l'aide de foulards.
- Par ici monsieur. Madame, là s'il vous plaît.
Nous fûmes séparés Suzanne et moi, chacun dans sa file. Une très jolie dame un peu âgée et des cheveux longs me fit tourner sur moi-même pour serrer ce collier en plastique autour de mes poignets pendant qu'une autre appliquait un large bout de scotch sur ma bouche - étant rasé de très près, je ne m'étais pas attendu à autre chose - avant de m'indiquer à la suite des autres le chemin vers l'auditorium. Tout en marchant, je tournai la tête à droite à gauche, cherchant Suzanne. Elle était là, derrière, à une personne d'intervalle, un bâillon-boule blanc dans la bouche. Je laissai cet l'homme entre nous - bâillon-boule également bien que pas de barbe, tout juste mal rasé - me dépasser mais je me sentis bête lorsqu'elle fut à ma hauteur: oubliant mon bâillon, j'avais peut-être pensé lui demander si ça allait.
Rapidement tout le monde se retrouva dans l'auditorium, un endroit frais, bien éclairé par des lumières chaudes, chacun prenant place dans les fauteuils, beaucoup voire tous arrangés selon les couples.
Lorsque tous furent assis, la jeune fille blonde aux talons démesurés se présenta devant nous. Elle était habillée d'un pantalon noir très très serré qui lui dessinait les mollets de la plus belle des manières, perchée sur ses chaussures noires à talons, cintrée dans un chemisier blanc avec une toute petite cravate de service. Derrière elle se tenaient trois collègues je suppose dans une tenue similaire, deux femmes et un homme.
- Mesdames, messieurs, bonjour et bienvenue. Ne vous inquiétez pas, je sais que votre voyage a été long et je suis certaine que la piscine ou le bar vous appellent déjà. Je m'appelle Justine, je suis la responsable des activités sur le centre et derrière moi, une partie de mon équipe. Nous sommes à votre disposition à tout moment, c'est notre rôle, n'hésitez pas à nous solliciter pour quoi que ce soit: prêt de matériel, conseil de ligotage, tout. N'hésitez pas. Nous vous proposerons des activités, ateliers de groupe, expositions, démonstrations, etc. Tout est sur la base du volontariat, rien n'est imposé, vous participez, vous ne participez pas, selon votre envie. Ou plutôt l'envie de ces dames, n'est-ce pas? Je vous rappelle que comme stipulé dans le règlement, c'est la gent féminine qui garde l'initiative: ces chers messieurs que nous aimons énormément bien entendu, qu'ils soient soumis ou pas, doivent obtenir un agrément entre dames pour toute séance. Je vous prie et j'insiste pour que chacun respecte cette règle, et je ne doute pas que vous saurez vous y tenir. J'espère avoir le plaisir de vous ligoter très bientôt, surtout vous monsieur.
Elle pointait du doigt vers moi, c'est ce que j'ai cru, et toutes les têtes tournées de mon côté. Je commençais à rougir avant de réaliser qu'elle s'adressait à ce couple, à la rangée juste en dessous de nous.
- C'est votre mari, madame? Dites-moi qu'il est soumis...
Je crois que tout le monde se jaugeait un petit peu. En tout cas, je sentais des regards pointés sur moi autant que j'observais.
Suzanne restait on ne peut plus calme, affichant un sourire nerveux, sa main crispée sur la mienne. C'est pourtant elle qui avait choisi le séjour.
A peine la porte ouverte, une femme en tailleur gris foncé est montée dans le bus et pris le micro. Dehors à l'entrée de l'hôtel quelques membres du personnel en tenue attendaient près de grandes tables.
- Mesdames, Messieurs. S'il vous plaît, s'il vous plaît. Deux minutes d'attention, merci. Je m'appelle Jeanne et je suis la directrice du centre. Je vous souhaite à tous la bienvenue. J'espère que votre voyage s'est bien passé. Dans quelques instants vous allez pouvoir descendre et notre personnel va vous prendre en charge et vous conduire jusqu'à l'auditorium pour une courte réunion d'information. (...) S'il vous plaît! Juste une chose et j'en ai terminé. Je suis consciente que certains - ou certaines - sont plus dominants que dominés, je sais, je sais madame, mais selon les règles que vous avez tous signées, vous êtes susceptibles au cours de votre séjour de vous retrouver dans l'une ou l'autre des positions. Surtout vous messieurs, n'est-ce pas? Vous allez donc tous attachés et bâillonnés. Ne vous inquiétez pas, c'est juste le temps de la réunion. Pendant ce temps-là, vos bagages seront portés jusqu'à vos chambres. Tout le monde a bien son numéro de chambre? Oui? Parfait. Dans ce cas, je vous souhaite un très bon séjour.
Les gens ont alors commencé à se lever, sagement, sans faire de bruit et de se diriger vers la porte à l'avant. Nous étions vers le milieu. Il nous fallait donc attendre un peu, ce qui me permit de voir les premiers accueillis par le personnel. Une fille blonde, assez petite mais perchée sur des talons immenses les dirigeaient vers des couples d'employés qui leurs plaçaient les mains dans le dos pour les attacher avec des colliers plastiques blancs pendant que l'autre d'un coup sec découpait un long morceau d'adhésif noir avec lequel il le bâillonnait.
Juste avant de descendre, je remarquai quand même un homme - celui-là était barbu - et deux femmes avaient été bâillonnés avec un bâillon-boule. Arrivé devant la femme blonde qui dispatchait, il y en avait un peu plus, certains même bâillonnés à l'aide de foulards.
- Par ici monsieur. Madame, là s'il vous plaît.
Nous fûmes séparés Suzanne et moi, chacun dans sa file. Une très jolie dame un peu âgée et des cheveux longs me fit tourner sur moi-même pour serrer ce collier en plastique autour de mes poignets pendant qu'une autre appliquait un large bout de scotch sur ma bouche - étant rasé de très près, je ne m'étais pas attendu à autre chose - avant de m'indiquer à la suite des autres le chemin vers l'auditorium. Tout en marchant, je tournai la tête à droite à gauche, cherchant Suzanne. Elle était là, derrière, à une personne d'intervalle, un bâillon-boule blanc dans la bouche. Je laissai cet l'homme entre nous - bâillon-boule également bien que pas de barbe, tout juste mal rasé - me dépasser mais je me sentis bête lorsqu'elle fut à ma hauteur: oubliant mon bâillon, j'avais peut-être pensé lui demander si ça allait.
Rapidement tout le monde se retrouva dans l'auditorium, un endroit frais, bien éclairé par des lumières chaudes, chacun prenant place dans les fauteuils, beaucoup voire tous arrangés selon les couples.
Lorsque tous furent assis, la jeune fille blonde aux talons démesurés se présenta devant nous. Elle était habillée d'un pantalon noir très très serré qui lui dessinait les mollets de la plus belle des manières, perchée sur ses chaussures noires à talons, cintrée dans un chemisier blanc avec une toute petite cravate de service. Derrière elle se tenaient trois collègues je suppose dans une tenue similaire, deux femmes et un homme.
- Mesdames, messieurs, bonjour et bienvenue. Ne vous inquiétez pas, je sais que votre voyage a été long et je suis certaine que la piscine ou le bar vous appellent déjà. Je m'appelle Justine, je suis la responsable des activités sur le centre et derrière moi, une partie de mon équipe. Nous sommes à votre disposition à tout moment, c'est notre rôle, n'hésitez pas à nous solliciter pour quoi que ce soit: prêt de matériel, conseil de ligotage, tout. N'hésitez pas. Nous vous proposerons des activités, ateliers de groupe, expositions, démonstrations, etc. Tout est sur la base du volontariat, rien n'est imposé, vous participez, vous ne participez pas, selon votre envie. Ou plutôt l'envie de ces dames, n'est-ce pas? Je vous rappelle que comme stipulé dans le règlement, c'est la gent féminine qui garde l'initiative: ces chers messieurs que nous aimons énormément bien entendu, qu'ils soient soumis ou pas, doivent obtenir un agrément entre dames pour toute séance. Je vous prie et j'insiste pour que chacun respecte cette règle, et je ne doute pas que vous saurez vous y tenir. J'espère avoir le plaisir de vous ligoter très bientôt, surtout vous monsieur.
Elle pointait du doigt vers moi, c'est ce que j'ai cru, et toutes les têtes tournées de mon côté. Je commençais à rougir avant de réaliser qu'elle s'adressait à ce couple, à la rangée juste en dessous de nous.
- C'est votre mari, madame? Dites-moi qu'il est soumis...