Une mutation voilée......
Publié : 20 déc. 2021, 07:47
Chapitre 1 :
On peut dire qu’à 35 ans j’ai bien réussi ma carrière dans l’entreprise pour laquelle je travaille depuis 10 ans : rentrée comme simple assistante commerciale, je suis devenue le bras droit du patron dans tous les domaines, et j’ai désormais toute sa confiance, mais je ne m’attendais pas à ce qu’il me propose ceci il y a quelques jours :
« Aurélia, j’ai un projet que je souhaite te confier et qui va sûrement te plaire : nous allons ouvrir notre première succursale à l’étranger ! Maintenant que tu maîtrises bien les arcanes du commerce dans le domaine de la fourniture de tissu, j’ai pensé à toi. Est-ce que tu es d’accord sur le principe ? »
« Bien sûr que oui, c’est même mon rêve ! Dis – moi simplement où ça se trouve… »
« Eh bien c’est dans un pays qui n’est pas très ouvert au droit des femmes : comme tu le sais nous importons beaucoup de satin et de soie et le Yémen en est un gros consommateur, là bas toutes les femmes sont très rigoureusement voilées. Le défi ne te fait pas peur ? »
« Non, au contraire ! Mais est ce que je pourrai garder mes tenues sexy ? »
« Bien sûr que oui ! Elles seront cachées par ce que tu vas porter, tu n’auras aucun ennui…. Je considère que tu es d’accord ? »
« Bien entendu ! »
« Parfait ! Tu vas te faire constituer plusieurs uniformes pour aller ouvrir notre succursale de Sanaa. Tu en auras 5, un du Lundi au Vendredi, mais ils seront tous identiques. J’ai trouvé à Orléans un tailleur spécialisé dans la coupe de tenues islamiques, tu vas donc t’y rendre et tu as crédit illimité. En revanche, j’ai imposé le modèle, je suis sûr qu’il te plaira et surtout il me plaira à moi aussi car j’avoue fantasmer sur les femmes voilées, bâillonnées et entravées…. Et ce sera aussi le cas pour nos clients yéménites ! »
« Ça tombe bien, je suis fan de bondage ! »
« Je m’en doutais depuis un petit moment vu les tenues que tu portes, petite coquine ! RDV demain matin à 10h dans la préfecture du Loiret ! »
Je quitte le bureau toute excitée à l’idée de vivre mon fantasme le plus fou, être voilée, attachée et réduite au silence…….
Chapitre 2 :
Ce matin je suis réveillée de très bonne heure car j’ai 3 heures d’autoroute à faire et je veux m’apprêter de manière très aguicheuse pour vivre à fond mon fantasme….
Pour cela je revêts un T – shirt en satin noir qui met extrêmement bien en valeur ma poitrine qui taille du 95 D. Ensuite une jupe crayon en cuir noir qui s’arrête juste au-dessus des genoux, pas provoquante mais dont la qualité – agneau nappa – est superbe. Puis je chausse des bottes en cuir noir Buffalo modèle Marie avec des talons entonnoir de 10 cms, qui me grandissent bien car je ne mesure qu’1,60 m ! Avec des collants noirs opaques….
Je me maquille de manière très sexy avec un smoky eye rose, du mascara noir et du rouge à lèvres de couleur rose qui met diablement en valeur mes yeux de couleur chocolat. Je porte les cheveux longs et bruns et je passe un coup de Babyliss dedans pour les friser au maximum.
Pour finir ma tenue, je revêts des gants opéra en agneau noir et je porte un trench en agneau noir Gérard Darel qui couvre la jupe juste au niveau de l’ourlet, fermé et ceinturé, ma poitrine est fort bien mise en valeur et j’adore aguicher mes conquêtes masculines habillées de cette façon ! Plus un joli carré Hermès de 140cms de côté en satin bleu et blanc que je noue sur la tête façon Grace Kelly, ce qui plaira à mon tailleur spécialisé en vêtements islamiques !
Je ferme la maison, démarre ma BMW 130i bleu nuit et quitte mon village auvergnat pour prendre la route d’Orléans par l’autoroute. Après avoir passé Clermont – Ferrand, Montluçon et Bourges, j’arrive dans le Loiret sur les coups de 10h.
Chapitre 3 :
Le rendez – vous n’est pas comme je m’y attendais en centre – ville mais dans le quartier de La Source où se trouve une importante cité HLM. Heureusement que mon GPS trouve la rue du premier coup ! Je m’arrête devant une boutique sans enseigne, mais qui donne la couleur, avec plein d’hijabs, d’abayas, de burkas et de niqabs en vitrine.
Je suis accueilli de manière très diligente par Mr Ben Sadi qui tient cette boutique :
« Bonjour Melle Aurélia ! Votre patron m’avait prévenu de votre arrivée, et je vois qu’il ne m’a pas menti quand il me disait que vous vous habillez de manière outrancière ! Rassurez – vous, vos fantasmes vont vite se réaliser. Je vais chercher quelques accessoires qui feront votre quotidien yéménite et je reviens ! »
A ce moment là je sens ma culotte se mouiller, je suis déjà tout excitée du sort qui me sera réservé dans quelques instants…….
Et en effet je ne vais pas être déçue, il revient quelques instants plus tard avec tout un tas d’accessoires qui m’excitent d’avance !
« Une femme yéménite n’a pas le droit à la parole, comme vous devez le savoir. Pour commencer je vais donc soigneusement vous bâillonner ! Auriez – vous la gentillesse d’ouvrir grand votre bouche s’il vous plaît ? »
Je m’exécute et il m’introduit avec grande douceur un carré de satin noir dans la bouche qu’il remplit bien avec afin que je n’émette plus le moindre son. Il sécurise mon bâillon avec du tape de bondage noir, mais sans attacher mes cheveux pour ne pas les abîmer.
« Votre patron a des exigences particulières pour votre nouveau poste. Je vais donc vous fermer les yeux ! »
Sur ces entrefaites il me pose deux compresses qu’il sécurise avec du ruban adhésif qu’on utilise maintenant pour le maquillage, maintenant je ne vois absolument plus rien.
« Parfait ! Maintenant je vais vous ajouter un corset en cuir. Votre patron adore votre poitrine, mais il souhaite vous voir encore plus provoquante afin d’aguicher le client à Sanaa. » Là-dessus il enlève mon trench et mon T shirt et serre le corset au maximum. J’ai du mal à respirer mais j’adore ça car j’imagine déjà l’effet provoqué une fois que je serai totalement voilée.
Ensuite il remet mon T-shirt et mon trench dont il serre la ceinture jusqu’au dernier cran, ma poitrine se transforme effectivement en un double airbag ! Il en profite pour prendre des photos, sûrement avec un reflex Canon dont je reconnais le déclic car je possède le même.
« Maintenant, je vais très soigneusement vous ligoter : dans le poste que vous aurez vous n’aurez pas à bouger, autant que vous soyez sécurisée ! »
Il me ligote les chevilles, les mollets, les genoux, les cuisses, les mains qu’il met derrière mon dos, les coudes et effectue plein de va et vient autour de ma poitrine, pour finir par un croctch rope posé pile là ou il faut. Je ressemble à un véritable petit saucisson mais la situation m’excite terriblement, ce que constate Mr Ben Sadi avec malice.
« Euh, vous mouillez tellement que vous allez tacher mon sol ! » Dit-il en se retenant de rire….
« Maintenant, je vais vous voiler ! Pour commencer je vais cacher votre très beau visage ».
Pour cela il me noue quatre foulards de satin noir : le premier est porté en turban autour des cheveux – qu’il a préalablement attachés en chignon flou, ce qui me donne un air diablement sexy avec ma demi-frange ! - et va jusqu’en haut de mes yeux aveugles, le second est noué autour de mes paupières et juste au-dessus du nez, le troisième est noué au bas du visage pour masquer mon bâillon et le dernier est noué autour de ma tête façon Grace Kelly.
« Voilà, vous commencez à être plus présentable ! Au Yémen les femmes portent ce qu’on appelle un sharshaf : il s’agit d’une grande cape noire qui recouvre tout votre corps : votre patron l’a voulu particulier. Laissez – vous faire et ne craignez rien, vous vous sentirez protégée ! » Et il passe autour de mon corps cette grande cape pressionnée et à capuche en satin qui descend jusqu’à mes chevilles, ne laissant voir que le bout de mes bottes. Il reprend des photos et m’annonce ceci : « Maintenant, on va finaliser votre tenue ! »
Pour commencer il me met deux bouchons d’oreille qui me coupent désormais totalement du monde, et surtout une immense burka de satin noir qui me recouvre complètement, je suis déjà aveuglée mais j’apprendrai plus tard que le maillage du grillage est si serré qu’il aurait fallu de toutes manières me guider pour que je puisse marcher !
« PARFAITE, VOUS ETES PARFAITE ! » crie t’il à l’attention de quelqu’un. Nicolas, voulez – vous venir voir votre employée s’il vous plaît ?
Chapitre 4 :
Et là-dessus arrive mon patron, qui s’est déplacé depuis Clermont - Ferrand, la ville auvergnate où je travaille d’habitude, pour venir m’admirer ! Mr Ben Sadi lui montre les photos et il siffle d’admiration en les voyant….
« Eh bien mon cher ami, vous avez fait un super boulot ! C’est certain que notre clientèle yéménite sera attirée par cet inhabituel mais fantastique mannequin… »
Il demande à Mr Ben Sadi de me débouchonner les oreilles pour me parler….
« Aurélia, tu m’as parlée un jour de tes fantasmes secrets…. Tu es contente ? »
Il ne peut pas voir mes yeux aveuglés mais ils se remplissent de larmes de bonheur tant je suis heureuse et malgré mes entravements, elles coulent sur le sol….
« Maintenant je t’explique ton futur boulot : tu vas servir de tête de gondole pour notre magasin de Sanaa ! Chaque jour tu seras entravée de la sorte et tu seras exposée à l’entrée de la boutique, les clientes et clients seront invités à caresser ce que tu portes pour jauger la qualité de nos produits, tandis que toi tu seras en permanence satisfaite sexuellement parlant vu ce que tu m’as racontée dernièrement. Pour autant tu ne seras pas maltraitée : la société paie le loyer d’une grande maison, tu auras du personnel à ton service et tu auras 2 semaines de vacances tous les trimestres, avec les billets d’avion Sanaa / Roissy payés d’avance et c’est moi qui te ramènerai chez toi par l’autoroute, tu sais bien que le train Paris / Clermont – Ferrand n’est pas fiable du tout. Seule condition : je te demande de me mettre à disposition ta BMW dont je prendrai grand soin, tu me connais, je suis méticuleux et j’adore les berlines allemandes. Alors, tu es d’accord ? »
Malgré ma burqa il peut voir que j’opine de la tête et il entend surtout mes sanglots étouffés par le satin et les baillons et il voit que je tremble malgré mes liens…. Il change de voix lui aussi et se met à pleurer :
« Oh non, tu sais bien que je suis hypersensible ! Je sais que tu es heureuse comme ça mon petit bébé d’amour, maintenant je peux te le dire : je suis amoureux de toi depuis notre première rencontre en 2010, à l’époque tu t’étais présentée à l’entretien d’embauche en mini-jupe patineuse marron, petit blouson assorti avec les bottes identiques, je suis tout de suite tombé sous ton charme. En plus je sais maintenant que tu fais un super travail, je vais donc te proposer quelque chose : veux-tu être ma femme ? Rassure-toi, tu ne seras pas voilée en France, je veux que tu sois vêtue à l’occidentale et très sexy. »
Et c’est vrai que c’est un beau garçon : 40 ans, 1,79 m pour 80 kg, blond vénitien aux yeux très bleus, il ne porte jamais de costume cravate mais est toujours super bien habillé avec des chemises à pois ou à motifs et un gilet, avec des jeans slim ou skinny, très souvent en perfecto de cuir noir ou en trench en demi – saison, l’hiver avec des doudounes longues à capuches, il est particulièrement beau quand il porte son béret bleu en laine et des bottes cavalières en cuir noir avec des gants assortis, c’est si peu commun de voir un garçon ainsi chaussé…. Il est en plus d’une immense gentillesse, très féminin de comportement et engagé dans des causes solidaires et humanistes. Le voilà, mon homme idéal.
« Alors Aurélia ? Ta réponse ? » Je secoue la tête en disant oui…. Nicolas, désormais mon mari, se met à sangloter comme un enfant et moi mes larmes redoublent….
« Viens dans mes bras mon petit cœur d’amour ! »
Il me prend doucement dans ses bras et à travers mes baillons nos lèvres finissent par se toucher, je le sens pleurer de joie en m’embrassant : il doit penser très fort à sa Maman qu’il a perdu en 2016 d’un cancer foudroyant et qu’il aimait tant car étant son fils unique, il était choyé et il m’avait raconté qu’elle se désespérait de le voir célibataire.
Et moi je suis pleinement heureuse à travers mes larmes de reconnaissance envers lui : je suis désormais mariée avec le plus gentil des garçons et qui plus est satisfaite de réaliser mes fantasmes les plus intimes, il me caresse si tendrement en pleurant qu’il me déclenche un orgasme….
On peut dire qu’à 35 ans j’ai bien réussi ma carrière dans l’entreprise pour laquelle je travaille depuis 10 ans : rentrée comme simple assistante commerciale, je suis devenue le bras droit du patron dans tous les domaines, et j’ai désormais toute sa confiance, mais je ne m’attendais pas à ce qu’il me propose ceci il y a quelques jours :
« Aurélia, j’ai un projet que je souhaite te confier et qui va sûrement te plaire : nous allons ouvrir notre première succursale à l’étranger ! Maintenant que tu maîtrises bien les arcanes du commerce dans le domaine de la fourniture de tissu, j’ai pensé à toi. Est-ce que tu es d’accord sur le principe ? »
« Bien sûr que oui, c’est même mon rêve ! Dis – moi simplement où ça se trouve… »
« Eh bien c’est dans un pays qui n’est pas très ouvert au droit des femmes : comme tu le sais nous importons beaucoup de satin et de soie et le Yémen en est un gros consommateur, là bas toutes les femmes sont très rigoureusement voilées. Le défi ne te fait pas peur ? »
« Non, au contraire ! Mais est ce que je pourrai garder mes tenues sexy ? »
« Bien sûr que oui ! Elles seront cachées par ce que tu vas porter, tu n’auras aucun ennui…. Je considère que tu es d’accord ? »
« Bien entendu ! »
« Parfait ! Tu vas te faire constituer plusieurs uniformes pour aller ouvrir notre succursale de Sanaa. Tu en auras 5, un du Lundi au Vendredi, mais ils seront tous identiques. J’ai trouvé à Orléans un tailleur spécialisé dans la coupe de tenues islamiques, tu vas donc t’y rendre et tu as crédit illimité. En revanche, j’ai imposé le modèle, je suis sûr qu’il te plaira et surtout il me plaira à moi aussi car j’avoue fantasmer sur les femmes voilées, bâillonnées et entravées…. Et ce sera aussi le cas pour nos clients yéménites ! »
« Ça tombe bien, je suis fan de bondage ! »
« Je m’en doutais depuis un petit moment vu les tenues que tu portes, petite coquine ! RDV demain matin à 10h dans la préfecture du Loiret ! »
Je quitte le bureau toute excitée à l’idée de vivre mon fantasme le plus fou, être voilée, attachée et réduite au silence…….
Chapitre 2 :
Ce matin je suis réveillée de très bonne heure car j’ai 3 heures d’autoroute à faire et je veux m’apprêter de manière très aguicheuse pour vivre à fond mon fantasme….
Pour cela je revêts un T – shirt en satin noir qui met extrêmement bien en valeur ma poitrine qui taille du 95 D. Ensuite une jupe crayon en cuir noir qui s’arrête juste au-dessus des genoux, pas provoquante mais dont la qualité – agneau nappa – est superbe. Puis je chausse des bottes en cuir noir Buffalo modèle Marie avec des talons entonnoir de 10 cms, qui me grandissent bien car je ne mesure qu’1,60 m ! Avec des collants noirs opaques….
Je me maquille de manière très sexy avec un smoky eye rose, du mascara noir et du rouge à lèvres de couleur rose qui met diablement en valeur mes yeux de couleur chocolat. Je porte les cheveux longs et bruns et je passe un coup de Babyliss dedans pour les friser au maximum.
Pour finir ma tenue, je revêts des gants opéra en agneau noir et je porte un trench en agneau noir Gérard Darel qui couvre la jupe juste au niveau de l’ourlet, fermé et ceinturé, ma poitrine est fort bien mise en valeur et j’adore aguicher mes conquêtes masculines habillées de cette façon ! Plus un joli carré Hermès de 140cms de côté en satin bleu et blanc que je noue sur la tête façon Grace Kelly, ce qui plaira à mon tailleur spécialisé en vêtements islamiques !
Je ferme la maison, démarre ma BMW 130i bleu nuit et quitte mon village auvergnat pour prendre la route d’Orléans par l’autoroute. Après avoir passé Clermont – Ferrand, Montluçon et Bourges, j’arrive dans le Loiret sur les coups de 10h.
Chapitre 3 :
Le rendez – vous n’est pas comme je m’y attendais en centre – ville mais dans le quartier de La Source où se trouve une importante cité HLM. Heureusement que mon GPS trouve la rue du premier coup ! Je m’arrête devant une boutique sans enseigne, mais qui donne la couleur, avec plein d’hijabs, d’abayas, de burkas et de niqabs en vitrine.
Je suis accueilli de manière très diligente par Mr Ben Sadi qui tient cette boutique :
« Bonjour Melle Aurélia ! Votre patron m’avait prévenu de votre arrivée, et je vois qu’il ne m’a pas menti quand il me disait que vous vous habillez de manière outrancière ! Rassurez – vous, vos fantasmes vont vite se réaliser. Je vais chercher quelques accessoires qui feront votre quotidien yéménite et je reviens ! »
A ce moment là je sens ma culotte se mouiller, je suis déjà tout excitée du sort qui me sera réservé dans quelques instants…….
Et en effet je ne vais pas être déçue, il revient quelques instants plus tard avec tout un tas d’accessoires qui m’excitent d’avance !
« Une femme yéménite n’a pas le droit à la parole, comme vous devez le savoir. Pour commencer je vais donc soigneusement vous bâillonner ! Auriez – vous la gentillesse d’ouvrir grand votre bouche s’il vous plaît ? »
Je m’exécute et il m’introduit avec grande douceur un carré de satin noir dans la bouche qu’il remplit bien avec afin que je n’émette plus le moindre son. Il sécurise mon bâillon avec du tape de bondage noir, mais sans attacher mes cheveux pour ne pas les abîmer.
« Votre patron a des exigences particulières pour votre nouveau poste. Je vais donc vous fermer les yeux ! »
Sur ces entrefaites il me pose deux compresses qu’il sécurise avec du ruban adhésif qu’on utilise maintenant pour le maquillage, maintenant je ne vois absolument plus rien.
« Parfait ! Maintenant je vais vous ajouter un corset en cuir. Votre patron adore votre poitrine, mais il souhaite vous voir encore plus provoquante afin d’aguicher le client à Sanaa. » Là-dessus il enlève mon trench et mon T shirt et serre le corset au maximum. J’ai du mal à respirer mais j’adore ça car j’imagine déjà l’effet provoqué une fois que je serai totalement voilée.
Ensuite il remet mon T-shirt et mon trench dont il serre la ceinture jusqu’au dernier cran, ma poitrine se transforme effectivement en un double airbag ! Il en profite pour prendre des photos, sûrement avec un reflex Canon dont je reconnais le déclic car je possède le même.
« Maintenant, je vais très soigneusement vous ligoter : dans le poste que vous aurez vous n’aurez pas à bouger, autant que vous soyez sécurisée ! »
Il me ligote les chevilles, les mollets, les genoux, les cuisses, les mains qu’il met derrière mon dos, les coudes et effectue plein de va et vient autour de ma poitrine, pour finir par un croctch rope posé pile là ou il faut. Je ressemble à un véritable petit saucisson mais la situation m’excite terriblement, ce que constate Mr Ben Sadi avec malice.
« Euh, vous mouillez tellement que vous allez tacher mon sol ! » Dit-il en se retenant de rire….
« Maintenant, je vais vous voiler ! Pour commencer je vais cacher votre très beau visage ».
Pour cela il me noue quatre foulards de satin noir : le premier est porté en turban autour des cheveux – qu’il a préalablement attachés en chignon flou, ce qui me donne un air diablement sexy avec ma demi-frange ! - et va jusqu’en haut de mes yeux aveugles, le second est noué autour de mes paupières et juste au-dessus du nez, le troisième est noué au bas du visage pour masquer mon bâillon et le dernier est noué autour de ma tête façon Grace Kelly.
« Voilà, vous commencez à être plus présentable ! Au Yémen les femmes portent ce qu’on appelle un sharshaf : il s’agit d’une grande cape noire qui recouvre tout votre corps : votre patron l’a voulu particulier. Laissez – vous faire et ne craignez rien, vous vous sentirez protégée ! » Et il passe autour de mon corps cette grande cape pressionnée et à capuche en satin qui descend jusqu’à mes chevilles, ne laissant voir que le bout de mes bottes. Il reprend des photos et m’annonce ceci : « Maintenant, on va finaliser votre tenue ! »
Pour commencer il me met deux bouchons d’oreille qui me coupent désormais totalement du monde, et surtout une immense burka de satin noir qui me recouvre complètement, je suis déjà aveuglée mais j’apprendrai plus tard que le maillage du grillage est si serré qu’il aurait fallu de toutes manières me guider pour que je puisse marcher !
« PARFAITE, VOUS ETES PARFAITE ! » crie t’il à l’attention de quelqu’un. Nicolas, voulez – vous venir voir votre employée s’il vous plaît ?
Chapitre 4 :
Et là-dessus arrive mon patron, qui s’est déplacé depuis Clermont - Ferrand, la ville auvergnate où je travaille d’habitude, pour venir m’admirer ! Mr Ben Sadi lui montre les photos et il siffle d’admiration en les voyant….
« Eh bien mon cher ami, vous avez fait un super boulot ! C’est certain que notre clientèle yéménite sera attirée par cet inhabituel mais fantastique mannequin… »
Il demande à Mr Ben Sadi de me débouchonner les oreilles pour me parler….
« Aurélia, tu m’as parlée un jour de tes fantasmes secrets…. Tu es contente ? »
Il ne peut pas voir mes yeux aveuglés mais ils se remplissent de larmes de bonheur tant je suis heureuse et malgré mes entravements, elles coulent sur le sol….
« Maintenant je t’explique ton futur boulot : tu vas servir de tête de gondole pour notre magasin de Sanaa ! Chaque jour tu seras entravée de la sorte et tu seras exposée à l’entrée de la boutique, les clientes et clients seront invités à caresser ce que tu portes pour jauger la qualité de nos produits, tandis que toi tu seras en permanence satisfaite sexuellement parlant vu ce que tu m’as racontée dernièrement. Pour autant tu ne seras pas maltraitée : la société paie le loyer d’une grande maison, tu auras du personnel à ton service et tu auras 2 semaines de vacances tous les trimestres, avec les billets d’avion Sanaa / Roissy payés d’avance et c’est moi qui te ramènerai chez toi par l’autoroute, tu sais bien que le train Paris / Clermont – Ferrand n’est pas fiable du tout. Seule condition : je te demande de me mettre à disposition ta BMW dont je prendrai grand soin, tu me connais, je suis méticuleux et j’adore les berlines allemandes. Alors, tu es d’accord ? »
Malgré ma burqa il peut voir que j’opine de la tête et il entend surtout mes sanglots étouffés par le satin et les baillons et il voit que je tremble malgré mes liens…. Il change de voix lui aussi et se met à pleurer :
« Oh non, tu sais bien que je suis hypersensible ! Je sais que tu es heureuse comme ça mon petit bébé d’amour, maintenant je peux te le dire : je suis amoureux de toi depuis notre première rencontre en 2010, à l’époque tu t’étais présentée à l’entretien d’embauche en mini-jupe patineuse marron, petit blouson assorti avec les bottes identiques, je suis tout de suite tombé sous ton charme. En plus je sais maintenant que tu fais un super travail, je vais donc te proposer quelque chose : veux-tu être ma femme ? Rassure-toi, tu ne seras pas voilée en France, je veux que tu sois vêtue à l’occidentale et très sexy. »
Et c’est vrai que c’est un beau garçon : 40 ans, 1,79 m pour 80 kg, blond vénitien aux yeux très bleus, il ne porte jamais de costume cravate mais est toujours super bien habillé avec des chemises à pois ou à motifs et un gilet, avec des jeans slim ou skinny, très souvent en perfecto de cuir noir ou en trench en demi – saison, l’hiver avec des doudounes longues à capuches, il est particulièrement beau quand il porte son béret bleu en laine et des bottes cavalières en cuir noir avec des gants assortis, c’est si peu commun de voir un garçon ainsi chaussé…. Il est en plus d’une immense gentillesse, très féminin de comportement et engagé dans des causes solidaires et humanistes. Le voilà, mon homme idéal.
« Alors Aurélia ? Ta réponse ? » Je secoue la tête en disant oui…. Nicolas, désormais mon mari, se met à sangloter comme un enfant et moi mes larmes redoublent….
« Viens dans mes bras mon petit cœur d’amour ! »
Il me prend doucement dans ses bras et à travers mes baillons nos lèvres finissent par se toucher, je le sens pleurer de joie en m’embrassant : il doit penser très fort à sa Maman qu’il a perdu en 2016 d’un cancer foudroyant et qu’il aimait tant car étant son fils unique, il était choyé et il m’avait raconté qu’elle se désespérait de le voir célibataire.
Et moi je suis pleinement heureuse à travers mes larmes de reconnaissance envers lui : je suis désormais mariée avec le plus gentil des garçons et qui plus est satisfaite de réaliser mes fantasmes les plus intimes, il me caresse si tendrement en pleurant qu’il me déclenche un orgasme….